L'université de Douala lane de nouveaux masters en partenariat avec l'université de Padoue en Italie. Deux établissements de l’université de Douala accueillent les nouveaux programmes de Masters lancés. Il s’agit de l’Institut universitaire de Technologie (IUT) et l’Institut des Beaux-arts (IBA) de Nkongsamba. Présentés comme des « options intéressantes » par le Professeur Esso Elame, enseignant chercheur à l’université Padoue, de nombreux jeunes camerounais rencontrés se disent intéressés par ces dernières…
L’IUT abritera les Masters « Eau, déchets, assainissement » et « Labellisation et certification ». Le Master « Eau, déchets, assainissement » a pour vocation de former des ingénieurs spécialisés capables de concevoir des structures d’assainissement et d’accès à l’eau potable pour nos villes et villages. Celui en « Labellisation et certification » forme des ingénieurs spécialisés dans la certification Iso 9001, 14001, 26000 et 28000. Il s’agit ici de permettre au Cameroun d’accompagner les collectivités territoriales décentralisées et les Pme à faire leur marketing au travers de la labellisation, aussi bien des produits que des processus qui conduisent à la mise en place d’un produit sur le marché.
L’institut des beaux-arts de Nkongsamba abrite trois nouveaux programmes de formation et pas des moindres. Cet établissement forme donc désormais des ingénieurs des « Industries Culturelles », des ingénieurs du « Développement Durable » et enfin ceux spécialisés en « Eco Design ».
L’objectif pour ce qui concerne le premier master cité est de faire de la culture un vecteur du développement en insistant sur l’approche économique. Seront formés, des experts en management interculturel, managers de la diversité culturelle, de l’inter culturalité et de multi culturalité.
Si les visées du master en « Développement Durable » peuvent être intuitivement comprises, il n’en est pas de même pour beaucoup relativement à celles se rapportant à l’Eco Design. Il s’agirait avons-nous appris, de faire du design en respectant l’environnement, de s’assurer que le « Made in Cameroon » porte le design local.
Pour le Pr François-Xavier Etoa, recteur de l’Université de Douala, l’introduction de ces formations n’est pas fortuite. Ces dernières répondent à des besoins bien identifiés et ciblés au profit de la capitale économique. Leurs élaborations ont d’ailleurs vu l’implication de la Communauté urbaine de Douala.
Voilà une aubaine pour de nombreux jeunes en quête de formations pointues ouvrant les portes à l’emploi.