La Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels vient de réceptionner trois conteneurs de médicaments.
C’est une bonne nouvelle pour les personnes atteint de la tuberculose. Trois conteneurs de médicaments ont été acheminés à la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename). Dans ces stocks on retrouve en plus des médicaments, des réactifs, des consommables, entre autres. La quantité réceptionnée au Cename devrait répondre aux besoins des malades. Depuis trois semaines, des formations sanitaires publiques faisaient face à une forte pénurie. Il est dit que la quantité est importante et va pouvoir couvrir les besoins durant une période relativement longue.
Les trois stocks réceptionnés par le Cename ne sont pas uniquement destinés pour la région du Centre. Le Programme national de lutte contre la tuberculose a mis sur pied un programme de distribution. Ledit Programme indique que les régions du Littoral et celles du septentrion sont déjà servies. «Le fond régional du Centre a reçu sa dotation hier (ndlr : lundi), le Littoral est en train d'être livré aujourd'hui (ndlr : mardi) et nous attendons pour avoir une idée précise de la cargaison qui va au Septentrion, pour la dépêcher avant certainement la fin de cette semaine pour que ce soit positionné dans les différents centres de prise en charge», a rassuré Denis Masse, le Directeur commercial adjoint de la Cename.
Concernant la rupture évoquée des antituberculeux, au Cename, il est qu’elle a été causée par un retard enregistré au Port autonome de Douala. «Si les approvisionnements au niveau du franchissement au port de Douala se passaient normalement et rapidement, la distribution serait déjà terminée», déclare le Directeur commercial adjoint de la Cename dans le quotidien gouvernemental Cameroon tribune. Il précise par ailleurs que les produits sont arrivés au port presqu'à date, mais ont dû mettre six semaines pour sortir du port à cause de certains mécanismes qui devaient être réglés.
Liliane N.