Il s’agit d’un poste transfrontalier du Bataillon d’Intervention rapide (BIR) qui vient d’être inauguré à Maïmboum dans l’arrondissement de Touboro, région du Nord. L’inauguration était conduite par le coordonnateur général du BIR, colonel François Péléné. Une réponse décidée par le Président Paul Biya pour faire face à l’insécurité transfrontalière notamment le vol de bétail avec demande de rançons et les assassinats.
La construction du poste frontalier BIR de Mbaïmboum constitue une réponse efficace contre l’incursion des groupes armés, les prises d’otages avec demande rançons, entre autres récurrentes dans cette ville carrefour. Celle-ci, se présentant comme une plaque tournante des activités économiques dans le Nord avec son marché sous régional qui sert de base aux échanges commerciaux entre le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad. « Le poste transfrontalier Mbaïmboum participe de la réponse de l’Etat du Cameroun pour sécuriser ses frontières. Le Chef de l’Etat, Chef des Forces armées a pris sur lui de construire des bases tout au long de la frontière », explique le colonel François Péléné, coordonnateur général du BIR.
Ce nouveau poste transfrontalier du BIR à Mbaïmboum est doté d’un matériel et des équipements de pointe pour faire face à toute forme de menace sécuritaire. De quoi rassurer les populations qui voient en cette unité, une solution à l’insécurité galopante dans cette zone. « C’est avec satisfaction que mes populations et moi-même accueillons le nouveau camp du BIR à Maïmboum », se réjouit Elias Noudjigumen, le sous-préfet de l’arrondissement de Touboro. « Une commune sans sécurité est une commune qui a des difficultés pour recouvrer ses recettes. Maïmboum représentait dans le temps, un marché international », exprime pour sa part, Célestin Yandal, maire de la commune de Touboro.
Le colonel François Péléné invite ainsi les populations à une franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour juguler définitivement la criminalité transfrontalière. « Il faudrait que la population se mue véritablement en acteur de sa propre sécurité et de nous fournir véritablement le renseignement », conseille-t-il.
Innocent D H