Ce budget vient d’être voté et adopté par les grands conseillers au cours de la 4ème session ordinaire du conseil de cette municipalité tenu ce mercredi, 23 décembre 2020 à Garoua. Les travaux présidés par le maire, Dr Ousmaïla Mohamadou se sont déroulés en présence du préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi.
La ville de Garoua accueille la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en 2022. Ainsi, la Cité capitale de la région qui doit garder un visage reluisant dans la perspective de cette grand-messe du sport africain. Elle poursuit résolument sa marche sur le chemin de la réalisation des projets d’investissements. Selon le Dr Ousmaïla Mohamadou, maire de la ville, « Il est question de continuer à embellir la ville. A côté des projets de la CAN, la communauté a d’autres projets à savoir continuer l’électrification sur les grands axes entamés, mais aussi poursuivre l’entretien et la réhabilitation de la voirie urbaine ».
Pour atteindre avec efficacité et efficience les objectifs escomptés, la municipalité a tablé sur une enveloppe budgétaire de l’ordre de 3 milliards 77 millions 34 mille francs FCFA en 2021, soit une hausse de 2% par rapport à l’exercice 2020 tout en tenant compte du contexte marqué par les effets néfastes de la pandémie du coronavirus. « Nous sommes en train de faire l’inventaire de toutes les boutiques dans les trois grands marchés de la ville de Garoua. Nous allons mener un suivi rapproché des recettes de ces différentes boutiques pour que l’argent ne s’évapore pas », indique Dr Ousmaïla Mohamadou.
Jugé réaliste et soucieux du bien-être des populations, le budget de l’exercice 2021 de la mairie de la ville de Garoua a été voté et adopté par les grands conseillers en présence du préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi. A également été adopté au cours de cette 4ème session ordinaire de la mairie, le budget annexe 2021 du Projet C2D capitale régionale, équilibrée en recettes et en dépenses à plus de 5 milliards de FCFA.
Innocent D H
Ce mardi, 03 mars 2020, il a été élu à ce poste au cours de la session de plein droit du conseil de la communauté en présence du préfet du département du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi. L’autorité administrative, a saisi l’occasion pour appeler le tout nouveau maire de la ville, ainsi que ses adjoints à se mettre immédiatement au travail.
Parachever les chantiers de construction des infrastructures sociales de base, mais aussi et surtout assurer l’embellissement de la cité capitale de la région du Nord dans le sillage de la CAN 2021, tels sont entre autres les principaux défis qui attendent le tout nouveau maire de ville de Garoua et ses adjoints, selon les prescriptions du préfet de la Bénoué. « Il faudra donc qu’ils se mettent au travail pour permettre à cette ville d’aller de l’avant », recommande Oumarou Haman Wabi.
Un appel bien reçu par le Dr Ousmaïla Mohamadou qui, « remercie le Chef de l’Etat en m’investissant pour ce poste. Les priorités, c’est d’abord les projets de la CAN. Il faut bien que la ville de Garoua soit prête, et il faut contribuer à maintenir cette harmonie dans notre chère ville », déclare-t-il.
Le tout nouveau maire de la ville de Garoua est un visage bien connu dans le développement local. Les conseillers municipaux des trois communes ont choisi de lui confier les clés de la ville face à son concurrent Alioum Garga qui a obtenu 15 voix sur 100 votants.
Le Dr Ousmaïla Mohamadou quant à lui obtient 81 voix. Âgé 56 ans, il est vétérinaire de formation et occupait jusqu’ici les fonctions de coordonnateur régional du Programme national du développement participatif (PNDP) pour le Nord.
Luc Messi Atangana élu super-maire de Yaoundé
Innocent D H
Le processus d'actualisation du Plan Communal de Développement (PCD) constitue un document stratégique, élaboré dans un contexte participatif et démocratique, qui concentre toutes les orientations de développement de la population de la Commune de Touboro. La réforme sur la Décentralisation au Cameroun préconise une participation effective des populations locales dans la gestion des ressources communales. Ainsi, celles-ci sont invitées à prendre part à certaines instances de décision notamment celles liées au diagnostic et à la validation du Plan Communal de Développement (PCD) qui demeure un document d’orientation pouvant cibler les actions prioritaires de la Commune.
La salle des Actes de la commune de Touboro a abrité ce 14 Mars 2016, les travaux de l'atelier de lancement du processus d'actualisation du Plan Communal de Développement (PCD) par le premier adjoint préfectoral en présence du coordonnateur régional du Pndp, Dr Ousmaila Mohamadou. Dans son discours d'ouverture le premier adjoint préfectoral de Tcholliré, Boizeno Bachirou, après avoir installé les membres du comité de pilotage a invité ces derniers à se mettre aussitôt au service du développement local. Tout comme le maire Celestin Yandal, le premier adjoint préfectoral a demandé à tous les acteurs impliqués dans la conception, la rédaction et la validation du PCD et particulièrement la population de tous les villages de l'arrondissement de Touboro à saisir cette occasion pour faire inscrire dans ce document leurs préoccupations par ordre de priorité.
L’élaboration du PCD s’est inspirée du canevas proposé par le PNDP, approuvé par le Minepat, Ministère de tutelle. La démarche qui a été valorisée ici est essentiellement participative. Elle s’articule autour de 07 étapes. Il s’agit en d’autres termes : - La préparation - Le diagnostic - La planification - La mobilisation des ressources - La programmation - La mise en œuvre - Le suivi évaluation Dans les actions préliminaires il a été élaboré le diagnostic de l’espace urbain communal. Celui-ci s’est focalisé sur quelques groupes d’acteurs à savoir, les corps de métiers, les couches vulnérables et également les sectoriels qui ont joué un rôle prépondérant dans ce processus.
Les sectoriels ont apporté une contribution dans l’identification des actions prioritaires en rapport avec leur domaine. Un diagnostic de l’institution communale a été conduit. C’est ce qui a permis au personnel communal, aux conseillers, au cadres de la Commune (SG, RM) et à l’exécutif communal de ressortir les différents blocages que leur institution rencontre dans les domaines de : ressources humaines, des ressources financières, du patrimoine communal et de la gestion des relations. Au sein de l’espace communal cet accompagnement va débuter au sein des villages. Les membres de ces communautés (par groupes socioprofessionnels) ont été invités à l’identification des problèmes qu’ils rencontrent autour de 28 secteurs. Lors de ces assises, les membres des différentes communautés identifient analysent et formulent des solutions à l’endroit des problèmes qu’ils vivent au quotidien. Ainsi, les actions qui peuvent être menées localement sont planifiées au niveau village. Il s’agit de l‘amélioration des conditions des populations en facilitant l’accès à la santé, à l’eau potable, à l’éducation et à une nette amélioration de leur cadre de vie.
Ces actions visent également le développement de l’économie locale par la promotion des activités productives. Elles visent le développement de l’agriculture, de l’élevage, du commerce. Elles apportent un appui aux secteurs formels et informels (par la prise en compte des projets au profit des corps de métier). La réalisation des ces actions est inscrite dans un plan d’actions d’une durée de trois ans.