Cette session de validation des comptes de la commune de Yagoua, est passée comme une lettre à la poste, car les conseillers ont consacré le temps à éplucher les différents comptes en commissions. Les projets programmés en 2018 ont été réalisés à 50%. Cependant, plusieurs projets sont en cours de réalisation. A l’ouverture de cette première session de l’exercice 2019, le maire Lirawa Pierre en disant merci aux nombreux partenaires qui soutiennent la Commune de Yagoua n’a pas manqué d’égrainer le chapelet de quelques réalisations.
Il s’agit de: la construction d’un bloc de deux salles de classe dans chacune des écoles suivantes : l’Ecole Maternelle de Djogoidi, l’EP Tcherfeke, l’EP Yirdeng, l’EP Domo, l’EP Souaye Dana (02 blocs), l’EP Vada, l’EP Kaourous (02 blocs), L’EP Riganda, l’EP Vounsia et l’EP Kao Galak. Certaines de ces écoles suscitées ont été équipées en table bancs ou en mobilier de bureau du Directeur. Des pompes à motricité humaine ou des latrines ont été construites également dans certaines de ces écoles.
Comme autres réalisations, il faut citer : l’extension de l’éclairage public allant du carrefour dit ‘‘campement’’ vers le quartier Tchéke. La construction de la clôture de l’hôtel de ville ;la construction du Centre de Santé Intégré de Miogoye ; la réhabilitation du Centre Zootechnique et Vétérinaire de Yagoua ; la réhabilitation de la mare artificielle de Maldi ; la réhabilitation de certains axes routiers.
L’économie du compte administratif du Maire est le suivant : Recettes: sept cent quatre vingt cinq million cent quarante cinq mille sept cent quatre vingt cinq (785 145 785) francs FCA, auxquels s’ajoutent l’excédent de 2017 (122 153 555) soit un total de recettes de neuf cent sept millions deux cent quatre vingt dix neuf mille trois cent quarante 907 299 340 F CFA ; dépenses: huit cent treize millions trois cent vingt huit mille neuf cent quatre vingt (813 328 980) francs Cfa. L’excédent net des recettes sur les dépenses s’élève a la somme de : quatre vingt treize millions neuf cent soixante dix mille trois cent soixante (93 970 360) francs CFA, à reporter au budget de l’exercice 2019. A cela, s’ajoutent les compétences transférées par l’Etat à la Commune pour le premier semestre 2019 d’un montant de cinquante millions cinq cent quatre vingt douze mille cinq cent cinquante (50 592 550) F CFA.
Le budget de l’exercice en cours est donc rééquilibré en recettes en en dépenses à la somme de deux milliards quinze millions six cent quatre vingt dix mille six cent dix (2 015 690 610) francs CFA. Outre les délibérations portant adoption des différents comptes et autorisation spéciale de recettes et des dépenses, deux autres délibérations ont été adoptées. Il s’agit : de la délibération autorisant le maire à recruter deux cadres sous réserve de l’autorisation expresse du ministre en charge des collectivités et de la délibération autorisant le maire à réactualiser le Plan Communal de Développement (PCD) afin d’y intégrer certaines dimensions du contexte de l’heure telles que l’utilisation des énergies renouvelables. Les chiffres du compte de gestion du receveur Emanuel Maktouandi concordant avec celui du compte administratif du maire, le préfet Oumara Maliki a appelé les conseillers à être plus soudés car selon lui « l’échec ou la réussite est collectif mais ce n’est pas la chose de l’exécutif uniquement » En clôturant la séance, le maire s’est dit satisfait du déroulement des travaux qui se sont passés dans un esprit de responsabilité.
Félix Swaboka
Le processus d'actualisation du Plan Communal de Développement (PCD) constitue un document stratégique, élaboré dans un contexte participatif et démocratique, qui concentre toutes les orientations de développement de la population de la Commune de Touboro. La réforme sur la Décentralisation au Cameroun préconise une participation effective des populations locales dans la gestion des ressources communales. Ainsi, celles-ci sont invitées à prendre part à certaines instances de décision notamment celles liées au diagnostic et à la validation du Plan Communal de Développement (PCD) qui demeure un document d’orientation pouvant cibler les actions prioritaires de la Commune.
La salle des Actes de la commune de Touboro a abrité ce 14 Mars 2016, les travaux de l'atelier de lancement du processus d'actualisation du Plan Communal de Développement (PCD) par le premier adjoint préfectoral en présence du coordonnateur régional du Pndp, Dr Ousmaila Mohamadou. Dans son discours d'ouverture le premier adjoint préfectoral de Tcholliré, Boizeno Bachirou, après avoir installé les membres du comité de pilotage a invité ces derniers à se mettre aussitôt au service du développement local. Tout comme le maire Celestin Yandal, le premier adjoint préfectoral a demandé à tous les acteurs impliqués dans la conception, la rédaction et la validation du PCD et particulièrement la population de tous les villages de l'arrondissement de Touboro à saisir cette occasion pour faire inscrire dans ce document leurs préoccupations par ordre de priorité.
L’élaboration du PCD s’est inspirée du canevas proposé par le PNDP, approuvé par le Minepat, Ministère de tutelle. La démarche qui a été valorisée ici est essentiellement participative. Elle s’articule autour de 07 étapes. Il s’agit en d’autres termes : - La préparation - Le diagnostic - La planification - La mobilisation des ressources - La programmation - La mise en œuvre - Le suivi évaluation Dans les actions préliminaires il a été élaboré le diagnostic de l’espace urbain communal. Celui-ci s’est focalisé sur quelques groupes d’acteurs à savoir, les corps de métiers, les couches vulnérables et également les sectoriels qui ont joué un rôle prépondérant dans ce processus.
Les sectoriels ont apporté une contribution dans l’identification des actions prioritaires en rapport avec leur domaine. Un diagnostic de l’institution communale a été conduit. C’est ce qui a permis au personnel communal, aux conseillers, au cadres de la Commune (SG, RM) et à l’exécutif communal de ressortir les différents blocages que leur institution rencontre dans les domaines de : ressources humaines, des ressources financières, du patrimoine communal et de la gestion des relations. Au sein de l’espace communal cet accompagnement va débuter au sein des villages. Les membres de ces communautés (par groupes socioprofessionnels) ont été invités à l’identification des problèmes qu’ils rencontrent autour de 28 secteurs. Lors de ces assises, les membres des différentes communautés identifient analysent et formulent des solutions à l’endroit des problèmes qu’ils vivent au quotidien. Ainsi, les actions qui peuvent être menées localement sont planifiées au niveau village. Il s’agit de l‘amélioration des conditions des populations en facilitant l’accès à la santé, à l’eau potable, à l’éducation et à une nette amélioration de leur cadre de vie.
Ces actions visent également le développement de l’économie locale par la promotion des activités productives. Elles visent le développement de l’agriculture, de l’élevage, du commerce. Elles apportent un appui aux secteurs formels et informels (par la prise en compte des projets au profit des corps de métier). La réalisation des ces actions est inscrite dans un plan d’actions d’une durée de trois ans.