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Les membres de l'instance chargée de diligenter cette enquête présidée par le ministre de l’Eau et de l’Energie sont devant le Premier ministre ce 10 juillet pour livrer les résultats.

 

Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), ainsi que d'autres membres de la Commission d’enquête mise sur pied après l’incendie à la Sonara sont attendus ce 10 juillet devant le Premier ministre chef du gouvernement. Au menu, ils doivent présenter les résultats des enquêtes menées durant 30 jours, c'est-à-dire un mois imparti pour rendre la copie de la mission.

 

Commission créée par le Chef du gouvernement, chief Joseph Dion Ngute en date du 11 juin dernier  pour faire la lumière sur cet incendie de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun à Limbé survenu dans la nuit du 31 mai au 01er juin 2019.

 

Ce qui est attendu de la commission

 

L'objet est de faire le point sur cet incident, car le gouvernement a tenu jusqu’ici à rassurer l’opinion publique sur les prix du pétrole, de l’essence ou encore du gaz domestique qui resteront inchangés, après l’incendie. La commission devrait certainement apporter des réponses sur plusieurs révélations faites depuis le drame du 31 mai 2019. Il s'agit notamment des points sur le défaut d’assurances de la société au moment du sinistre. 

 

La commission pourrait aussi apporter des éclairages sur les pertes subies. L'on se souvient encore, que lors de la descente d’une mission intergouvernementale sur les lieux de l’incendie, le 05 juin, Jean Paul Njonou, le directeur général de la Sonara avait fait un premier bilan.

 

Le Dg avait annoncé,  une perte de près de 10 millions de litres de pétrole brut. «En attendant de procéder à l’inspection complète de toutes nos installations pour déterminer avec exactitude l’étendue des dégâts, l’explosion du 31 mai dernier, suivie d’un incendie, faut-il le rappeler, a endommagé totalement 4 des 13 de nos unités de production et en a partiellement soufflé trois », avait-il précisé.

 

L’instance pilotée des mains de maître par le Minee est composée de 12 experts et deux rapporteurs. Ces membres de la commission, avaient pour mission entre autres de déterminer les causes de ce drame, de proposer des solutions pour éviter la survenance de pareilles catastrophes à l’avenir, établir les responsabilités des uns et des autres et évaluer la gestion de cet incendie.

 

Innocent D H

 

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Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a reçu le Ministre centrafricain en charge du Développement de l’Energie de ce pays voisin.

 

Le gouvernement rassure les consommateurs des pays clients de la Société nationale de raffinage (Sonara) sur la disponibilité des produits pétroliers et sur leur distribution. Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a récemment reçu Herbert Gotran Djono-Ahaba le Ministre en charge du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques de la République centrafricaine (Rca) venu s’enquérir de la situation, après l’important incendie que la Sonara a connu le 31 mai 2019. Pour Gaston Eloundou Essomba il n’y a aucune inquiétude à se faire.

 

« Nous sommes venus échanger sur les dispositions pratiques à prendre pour des nouveaux dispositifs, en ce qui concerne l’importation des produits pétroliers et le ravitaillement de notre pays », a déclaré face à la presse et au terme de l’audience Herbert Gotran Djono-Ahaba le minstre centrafricain. Ce dernier après l'échange qui a tenu sur une durée de près de 45 minutes, en est sorti très décontracté et rassuré. « Le ravitaillement de la Rca sera effectué comme d’habitude. Donc, je pense qu’il y a un schéma en cours qui va être validé par le gouvernement camerounais », a-t-il ajouté.

 

Il convient de noter qu’après l’incendie survenu à la Sonara, l’inquiétude avait également les consommateurs locaux. Car une rumeur faisait état d’une possible pénurie notamment du gaz. Le Minee a dû rassurer l’opinion nationale à ce sujet. « Il n’y aura pas de pénurie », a-t-il écrit sur le site internet de son département ministériel. Il a par ailleurs annoncé l’arrivée des navires d’importations pour parer à toute rupture d’approvisionnement. Le ministre de l’Eau et de l’Energie a également déclaré que la Sonara disposait pour le moment d’assez de réserves pour continuer les livraisons de fuel.  

 

Il faut rappeler qu’en parlant de l’incendie de la Sonara, notre confrère Le Messager rapportait que du fait de ce sinistre, que 500 milliards de FCFA sont partis en fumée. « En 5 années, le trésor public camerounais, accompagné par des banques, Afriland First Bank notamment, ont injecté plus de 500 milliards de FCFA, le prix d’une raffinerie de pétrole "Clés en mains’’, pour financer ce processus de reprofilage. Et il était question qu’avant la fin de cette année 2019, les premiers barils de pétrole brut lourd camerounais soient raffinés à Limbé », écrit le journal.

 

Liliane N. 

 

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Prescrite par le Président de la République, les premiers  résultats de l’enquête ouverte  suite à  l’incendie de la Sonara, ont dévoilé l'absence d'une  couverture d’assurance au moment du drame, le  31 mai dernier. Une négligence qui a conduit à l’arrestation de certains cadres. 

 

Après l’incendie qui a consumé 4 des 13 unités de production de la Société Nationale de Raffinage (Sonara) dans la nuit du 31 mai dernier, cinq hauts cadres de cette structure ont été interpellés. Selon le lanceur d’alerte, Boris Bertolt, Louis-Marie Tiako, directeur exploitation ; Derrick Takere, chef de projet phase 1 ; Véronique Nkengue, finance et comptabilité ; Alain Wa Londa, Maintenance ; Mohaman Nayelwa, Qualité, hygiène, sécurité, environnement et inspection, ont été gardés  à vue pour 48h, renouvelable, le 20 juin dernier dans une gendarmerie à Limbe. Aucune charge n’a encore été retenue contre ces prévenus.

 

Cependant, selon la même source, les premiers résultats de l’enquête en cours, instruites par le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, ont révélé que cette  structure camerounaise ne bénéficiait d’aucune couverture  d’assurance au moment des faits. Ce n’est que près de cinq jours après l’incendie, que les responsables, habitués à payer la prime avec beaucoup de retard, ont effectué un virement. Mais les assureurs ne voulant pas antidater le paiement, s’y sont opposés conformément au code Cima. Comme conséquence de cette négligence, le gouvernement prendra en charge, la reconstruction de cette société de raffinage, qui s’élève à des centaines de milliards, selon des experts.  

 

On se souvient que c’est le 11 juin dernier, suite à l’incendie survenu dans les installations de la Sonara dans le Sud-Ouest Cameroun, que le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a signé, un décret portant création d’une commission d’enquête technique y relative. Cette Commission  était composée d’un président (ministre de l’Eau et de l’Énergie - Minee), de dix membres venus respectivement du ministère de l’Eau, du ministère en charge des Mines, celui de l’Environnement, du secrétariat d’État en charge de la gendarmerie, de la Sûreté nationale et de la direction générale de la Recherche extérieure, et de deux rapporteurs, du ministère de l’Administration territoriale.

 

Sa mission était de déterminer les causes de l’incendie et de proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir. Cette commission dispose jusqu’au 10 juillet prochain pour rendre son rapport au Premier Ministre. En attendant ces résultats approfondis, le gouvernement avait déclaré que cet incendie était d’origine accidentelle. Une première information qui avait levé le doute sur la thèse d’un drame criminel.

 

Marie MGUE

 

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Un résultat que le gouvernement obtient après près de dix heures d’échanges le 09 Juin dernier.

 

C’est la salle des conférences du ministère du Commerce qui a servi de cadre de concertation, entre la plateforme des organisations professionnelles des transports routiers, le ministre du Commerce, le ministre des Transports et le ministre délégué de ce département ministériel, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et son secrétaire, le  directeur général de la CSPH.

 

Les échanges ont entre autres porté sur la situation tragique de ce secteur d’activités, marqué par le récent incendie de la Sonara à Limbé, de même que par les avancées enregistrées par le gouvernement, par rapport à certaines recommandations, issues de la concertation de janvier 2019.

 

Le Consensus

Les accords ont été trouvés entre les différentes parties, portant sur la nécessité d’une stricte application des textes en vigueur en matière de transports routiers, ainsi que l’implication effective de l’ensemble des départements ministériels intéressés par les questions soulevées au cours des échanges.

Lorsque le préalable a été posé, les participants à cette réunion ont abordé de manière précise, les différentes doléances, objet de la grève annoncée.

- Suppression de la taxe à l’essieu demandée par la plateforme : le gouvernement prend note de la préoccupation des syndicats de voir cette taxe supprimée et, s’engage à faire examiner cette question lors des conférences budgétaires en préparation.

- Élaboration d’un contrat type de transport des produits pétroliers : le gouvernement intègre la préoccupation des syndicats de transports de voir l’activité de transport des produits pétroliers régie par un contrat type et, s’engage à faire aboutir ce processus, en relation avec l’ensemble des opérations du secteur d’ici la fin de l’année en cours.

- Tracasseries routières : le gouvernement s’engage, dans un délai de trente jours à trouver des solutions idoines aux préoccupations soulevées. Des concertations spécifiques seront organisées à cet effet avec l’ensemble des parties prenantes.

- Suppression du transport pour compte propre : les syndicats prennent acte de la transmission à la hiérarchie du projet de texte élaboré de manière consensuelle avec le gouvernement et émettent le vœu de le voir aboutir dans les meilleurs délais.

- Mise en application de la lettre de voiture obligatoire  - LVO) : les syndicalistes souhaitent voir aboutir le projet sur lequel ils ont travaillé avec le gouvernement. De son côté, ce dernier s’engage à prendre les dispositions nécessaires pour faire aboutir ce projet dans les meilleurs délais.

- Suppression des frais d’escorte des camions en direction de la République Centrafricaine : Etant entendu que ce problème concerne un pays voisin, le gouvernement s’engage à prendre des dispositions appropriées pour qu’il soit examiné et résolu…

 

Nicole Ricci Minyem

 

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En plus de cela, l’arrêt de production des raffineries parties en fumée oblige l’entreprise à capitaux publics à consolider ses importations de produits pétroliers pour l’approvisionnement le marché local.

 

Les premières implications de l’incendie survenu dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 dans la zone de fractionnement des essences de la Société nationale de Raffinage (Sonara), basée à Limbe, se précisent.  Parmi celles-ci, rapporte le journal Eco Matin, figurent la question de la réhabilitation des unités de production consumées et l’approvisionnement du marché en produit pétrolier.

 

Au cours d’une réunion de crise dimanche 02 juin 2019, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba a indiqué que pour réhabiliter la société, il faut confirmer un diagnostic assez précis et exhaustif à l’effet d’identifier tous les travaux à réaliser. Le Minee a rapporté que l’Etat entrevoit recruter  un cabinet d’expertise pour dresser un rapport. Ce cabinet proposera par la suite au gouvernement la meilleure option en matière de réhabilitation.

 

À la fin, apprend-on, un appel d’offres sera lancé afin de recruter les entreprises chargées de la réhabilitation. À titre indicatif, a-t-il dit, « ce genre de travaux nous les voyons autour de 12 mois. On a connu un cas similaire en Côte d’Ivoire. La réhabilitation a pris 12 mois, mais il y a eu d’autres contingences. Finalement, c’est au terme  de 24 mois que cela a été fait ».

 

Concernant la problématique de l’approvisionnement des produits pétroliers à la pompe, le membre du gouvernement a relevé que c’est « la plus grande préoccupation actuellement (…) La chaîne de production de la Sonara est en arrêt, le temps de pouvoir la réhabiliter ». Toutefois, Gaston Eloundou Essomba veut  rassurer les consommateurs, en leur promettant que le marché camerounais va continuer à être approvisionné grâce aux importations.

 

« Pendant la période d’arrêt de la raffinerie, nous allons procéder aux importations. Ce n’est pas le premier arrêt que la raffinerie va connaitre. L’année dernière, il y a eu 08 mois d’arrêt technique parce qu’il fallait procéder à la connexion des nouvelles unités de production de la raffinerie à l’ancienne raffinerie. Cet arrêt de 08 mois a donné lieu à des approvisionnements à partir des importations. Les mêmes mécanismes vont se poursuivre aujourd’hui. Les premiers navires débarquent mardi prochain (04 juin 2019, Ndlr) à Douala pour permettre un approvisionnement  continu et serein du marché », a-t-il souligné.

 

Avant d’ajouter que « dans le cadre de ces opérations d’approvisionnement, la Sonara, elle-même, va aussi importer. Question de dire que la Sonara ne sera pas fermée. Le personnel va continuer de vaquer à ses occupations ».

 

Otric N.

 

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Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï est descendu sur les lieux lundi pour encourager le personnel.

 

Lundi était premier jour ouvrable après l’incendie qui s’est produit vendredi dernier dans la zone de fractionnement des essences de la Société nationale de raffinage (Sonara) à Limbe. Un incident qui n’a pourtant pas empêché le personnel de l’entreprise de reprendre le travail hier.

 

Pour s’en assurer, rapporte Cameroon Tribune, le gouverneur de la région du Sud-Ouest, qu’accompagnait une forte délégation de chefs traditionnels de Limbe est descendu sur les lieux. Bernard Okalia Bilaï est venu encourager le personnel de cette entreprise afin que celui-ci continue à vaquer à ses occupations.

 

Il a ensuite assuré de ce que « l’Etat est en train de tout mettre en œuvre pour permettre à ce fleuron de l’industrie camerounaise de se relancer définitivement ». Une séance de travail restreinte a par ailleurs regroupé autour du gouverneur de la région du Sud-Ouest, les principaux responsables de l’entreprise, sous la conduite du directeur général, Jean-Paul Simo Njonou.

 

Bernard Okalia Bilaï a ensuite rendu visite aux populations riveraines de cette unité industrielle. Ici, il était question de rassurer les uns et les autres sur le fait que les pouvoirs publics entendaient tout mettre en œuvre pour éviter les effets négatifs que pourrait avoir l’indicent de vendredi dernier, conformément aux instructions du président de la République qui ont été relayées au cours de la réunion de crise présidée dimanche par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

Avant le numéro un de la région du Sud-Ouest, ce sont les parlementaires du Fako, députés et sénateurs, qui se sont rendus sur les lieux dimanche dernier sous la conduite d’Emilia Monjowa Lifaka, vice-présidente de l’Assemblée nationale, en vue d’apporter leur sou tien aux populations riveraines et encourager le personnel. Un déploiement qui se situe en droite ligne de la mobilisation du gouvernement depuis vendredi dernier.

 

En rappel, à l’issue de la réunion présidée dimanche dernier à Yaoundé, le Premier ministre, chef du gouvernement, les pouvoirs publics ont tenu à rassurer les consommateurs de ce qu’en dépit de cet incident, aucune augmentation des prix des produits pétroliers n’allait être observée. La reprise des activités du personnel de la Sonara lundi coïncide du reste avec l’annonce de l’arrivée, dans les prochaines heures d’un navire.

 

Otric N.

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Le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), s’est rendu  à Limbe, dans la région du Sud-Ouest  ce samedi afin d’évaluer les dégâts causés par cet incendie qui a ravagé une partie de la Sonara vendredi dernier.

 

Un « incident d’origine technique ». C’est pour l’instant la cause avancée par le gouvernement dans un communiqué qui a été lu  ce samedi 1er  juin 2019 à la Crtv Radio,  de l’incendie survenu  dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 aux environs de 21 heures, dans les unités de production  de la  Société nationale de raffinage (Sonara) à Limbe dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Tout serait parti d’une déflagration enregistrée  lors de la relève du car, a rapporté la Crtv radio. Les flammes ont consumé quatre unités de production, quelques bacs de stockage et affecté  le  bloc administratif. Cependant, les enquêtes en cours, instruites par le  gouvernement, permettront de déterminer avec exactitude, les causes de ce drame également revendiqué par les sécessionnistes, un groupe armé qui sème la terreur dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, en proie à une crise sociopolitique. Cette tragédie a contraint cette structure d'État chargée du raffinement du pétrole brut, à un arrêt de production de toutes ses  unités pour une période indéterminée.

 

Dans la matinée de  ce samedi 1er  juin 2019, le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba s’est déployé  sur le site sinistré  pour évaluer les dégâts. Il rencontrera après la visite, les responsables de la Sonara et les autorités administratives pour une concertation. Selon le communiqué gouvernemental,  l’explosion qui a engendré les flammes  s’est déclarée dans la zone de fractionnement des essences de la Sonara. Cet incendie a touché certains équipements des unités de distillation atmosphérique. « Le gouvernement tient à rassurer les populations, que les dispositions sont prises pour l’approvisionnement continue de l’ensemble du territoire national en produit pétrolier, et la remise en état, des unités de productions dans les plus brefs délais. Le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes afin que ce malheureux incident n’est pas d’impacts négatifs sur la population riveraine  et pour que le projet  d’extension et de modernisation de la Sonara se poursuive normalement », relève le communiqué.

 

Lire aussi : La Sonara en arrêt de production après un grave incendie revendiqué par les sécessionnistes 

 

On apprend également  que l’incendie a été maîtrisé et la situation est sous contrôle  suite à une prompte réaction coordonnée des équipes de la Sonara et l’intervention énergique des Forces de défense et les sapeurs-pompiers de Douala, appelés en renfort. Même si on déplore  de nombreux dégâts matériels, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.

 

Ce drame est survenu  alors que la  Sonara, qui occupe une place importante dans l’économie nationale, est en plein processus de son extension.  En 2018 cette structure avait entamé  la première phase de son  projet d’extension et de modernisation, lancée en 2010, avec pour  objectif de porter la capacité de production de la Sonara de 2,1 millions de tonnes à 3,5 millions de tonnes par an. La deuxième phase de ce  projet, qui n’a pas encore démarré,  consistera principalement à  installer  un  système d’hydrocraquage pour raffiner les pétroles bruts lourds produits au Cameroun. Pour le moment, la Sonara  achète essentiellement du brut léger qu’elle transforme afin d’approvisionner le marché national et régional dans divers produits pétroliers.

 

Marie MGUE

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Dans une déclaration publiée ce samedi, le directeur général de la Société nationale de raffinerie située à Limbe, a déclaré un cas de force majeure et  la suspension provisoire de leurs engagements contractuels, en attendant l’évaluation définitive des dégâts provoqués par cet incendie survenu  dans la nuit de vendredi dernier.

 

Les réseaux sociaux se  sont chargés de diffuser les premières images de la Société nationale de raffinerie (Sonora) en proie aux flammes, dans la nuit de vendredi 31 mai 2019. En effet, aux environs de 21  heures, une forte explosion en provenance de cette société d'État chargée du raffinement du pétrole brut a plongé  les habitants de Limbe  dans le département du Fako, région du Sud- Ouest, dans une peur effroyable. Après cette détonation, les flammes ont jailli dans les installations de la Sonara, témoigne une riveraine. « Nous vous informons de la survenance d’une  explosion suivie d’un incendie grave dans nos unités de production le 31 mai 2019 aux environs de 21 heures 30 minutes, entraînant des dégâts et un arrêt de production  de toutes nos unités pour une période à déterminer », a indiqué le directeur général de la Sonara, Jean-Paul Simo Djonou, dans une note  d’information ayant  pour objet « Déclaration de force majeure », adressée aux partenaires de cette structure,  ce samedi 1er juin 2019.

 

Par conséquent, explique-t-il, « nous déclarons un cas de force de majeure, et la suspension  provisoire de nos engagements contractuels, en attendant l’évaluation définitive des dégâts ». Dans cette correspondance qui ne donne aucun détail sur l’origine réelle de cette explosion à la Sonora, située   dans une zone en proie à une  crise sociopolitique, dite anglophone,  le directeur général annonce la cessation de ce cas de Force majeure en temps utile. « Nous vous assurons de tous nos efforts pour la reprise de nos activités dans les meilleurs détails », souligne  Jean-Paul Simo Djonou.

 

Revendication par les leaders ambazoniens

 

Même si la cause réelle de cet incendie n’a pas encore été dévoilée, Mark Bareta, l’un des leaders du mouvement sécessionniste n’a pas tardé à le revendiquer, dans un message publié sur son mur Facebook au moment de l’incendie. «To build we must destroy. To go to heaven, you must die. To build Ambazonia, we must send Cameroun out of Ambazonia. Thank you Victoria silent warriors-The Black Cats », peut-on lire. Ce qui signifie en français, « Pour construire, il faut détruire, pour aller au paradis, il faut mourir, pour construire l’Ambazonie il faut chasser le Cameroun hors du territoire ambazonien. Merci aux victorieux soldats du silence-The blacks cats ». Aux environs de 11 heures ce samedi, il a encore écrit : « Toutes les opérations de Sonara sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. La tenue francophone qui bénéficie des ressources de l'Ambazonie depuis 50 ans s'est fermée. Que les dieux le ferment jusqu'à ce que nous ayons le contrôle. Après tout en ce moment, les camerounais du Sud n'en bénéficient pas du tout. Les occupants et les tueurs en profitent. C'est fini. Au revoir ».

 

La  réaction du gouvernement, qui probablement donnera la cause exacte et  dressera un bilan financier et matériel de cette  tragédie  reste attendue. La Sonara possède une capacité de production d'environ 2,2 millions de tonnes par an pour un capital de 23 milliards F Cfa. Les produits pétroliers commercialisés sont entre autres, le butane, le kérosène, le gasoil total.

 

Marie MGUE

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Sunday, 05 June 2022 11:01