Une augmentation due à la performance du rendement, selon le communiqué signé du Directeur Général de la Société de Développement du coton (Sodecoton) le 14 Mai dernier. Dans ce document, Mohamadou Bayero Bounou précise en outre que ce chiffre se situe au-delà de la prévision de 280 000 tonnes attendu, dans le cadre du plan de redressement de cette entreprise.
On peut en plus lire qu’alors qu’on s’achemine vers la fin de la saison, la Sodecoton a relevé une augmentation nette de 1520 kg/ ha ; et pourtant, les prévisions marquaient 1220 kg/ha. Ce qui a entraîné un revenu brut de 46,4 milliards de FCFA en moyenne.
La capacité de production de la Société de Développement du coton
Cette entreprise possède neuf usines d’égrenage, qui ont une capacité annuelle de 140 000 tonnes. Au cours de cette campagne cotonnière, elle a pu traiter 256 057 tonnes, soit une augmentation de 11%.
Elle est par ailleurs dotée de deux huileries, capables de moudre 120 000 tonnes de graines par an. A ce niveau pourtant, les experts ont relevé une contre – performance : 39 651 tonnes de cotons – graines ont été traités contre 110 138 tonnes lors de la précédente saison.
Les objectifs fixés à l’horizon 2022
Le Cameroun a la prétention de produire 400 000 tonnes de cotons – graines d’ici 2022 et, 600 000 quatre ans plus tard, d’après Mohamadou Bayero Bounou, Directeur Général de la Sodecoton qui ajoute que : « Le premier objectif est réalisable et, nous sommes confiants car nous avons fait appel aux investisseurs, qui nous ont promis la ressource nécessaire, pour la mise à niveau de tout le système de production et, je puis vous assurer que les producteurs sont enthousiastes… ».
En rappel, c’est le 8 Mai dernier que se sont tenus les travaux du troisième forum d’experts sur a filière. Une rencontre initiée par la Banque européenne d’investissement. Au terme des assises, alors qu’il s’adressait aux congressistes, Mohamadou Bayero Bounou a aussi relevé que : « Le second objectif est difficile à atteindre car, il suppose un compromis sur les ressources, notamment l’espace. Il faudrait pour cela, emmener les éleveurs à changer de mentalités, pour qu’i y’ait une augmentation des surfaces cultivées… ».
Nicole Ricci Minyem