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 Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense Joseph Beti Assomo a procédé au limogeage du Colonel Tabot Orock Samuel de ses fonctions, avec effet immédiat. Il s’agit d’une « décision qui fait suite aux nombreux dysfonctionnements constatés dans la conduite du bataillon », à en croire la justification contenue dans une correspondance officielle. 

 

La décision de limogeage du Commandant de bataillon camerounais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) contenue dans une correspondance du ministre délégué à la présidence chargé défense est destinée à l’ambassadeur, représentant permanent du Cameroun aux Etats-Unis pour application immédiate. « Cette décision fait suite aux nombreux dysfonctionnements constatés dans la conduite du bataillon… Une mission d’investigation sera du reste dépêchée dans les meilleurs délais en RCA, pour faire le point de tous les griefs relevés contre le contingent et proposer à l’issue, les mesures appropriées à l’encontre des contrevenants » a expliqué le ministre Joseph Beti Assomo dans une correspondance adressée à l’Ambassadeur, représentant permanent du Cameroun auprès des Nations-Unies. Et pour assurer l’intérim, le capitaine de Frégate Awono Louis Thaddée est nommé. 

Joseph Beti Assomo a après l’annonce de ce changement, tenter de rassurer les partenaires. C’est ainsi que le ministre a écrit dans cette correspondance : « vous voudrez par ailleurs, assurer nos partenaires de l’engagement du Gouvernement camerounais à prendre toutes les mesures nécessaires, pour permettre à son contingent à la Minusca d’assurer sa mission conformément aux lois, règlements et consignes en vigueur sur le théâtre ». 

Une mission d’investigation annoncée

Dans la foulée, il est annoncé une mission en République centrafricaine. Celle-ci se chargera d’évaluer d’éventuels écarts de comportements en cause. En clair, il est précisé, « une mission d’investigation sera du reste dépêchée dans les meilleurs délais en RCA, pour faire le point de tous les griefs relevés contre le contingent et proposer à l’issue, les mesures appropriées à l’encontre des contrevenants ». 

Il y a quelques mois à l’occasion de la cérémonie de remise des étendards aux 1030 soldats et policiers déployés en RCA, Joseph Beti Assomo les invitait à faire preuve de professionnalisme et de responsabilité dans leur comportement, en étant irréprochables sur le plan éthique. 

 

 

Innocent D H

 

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Une cérémonie a eu lieu hier mercredi 23 octobre 2019 à Garoua boulaï à l'occasion du départ des réfugiés qui vivaient dans la zone.

 

La cérémonie, était coprésidée par le ministre de l'administration territorial Paul Atanga Nji et le ministre centrafricain de l'administration territoriale et de la décentralisation Augustin yangana-Yahote.

En effet, quelque 4.000 réfugiés de la République Centrafricaine (RCA) vivant au Cameroun ont commencé à regagner leur pays hier mercredi dans le cadre d'un rapatriement volontaire organisé par le Cameroun, la RCA et l'agence onusienne pour les réfugiés HCR.

La première vague concerne 500 réfugiés centrafricains, les autres rentreront d'ici la fin de l'année, a indiqué le ministre camerounais de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Les réfugiés quant à eux ont exprimé l'espoir de retrouver la paix dans leur pays après plusieurs années d'atrocités qui les avaient poussés à s'échapper.

Rappelons que le rapatriement faisait suite à un accord tripartite signé en juin dernier entre le Cameroun, la RCA et le HCR pour un rapatriement volontaire de 285.000 réfugiés centrafricains dans la sécurité et la dignité.

Selon le HCR, jusqu'au 30 septembre, environ 290.000 réfugiés centrafricains vivent au Cameroun, soit près de la moitié du nombre total de réfugiés centrafricains dans les pays voisins.

 

Marcel Ndi

 

 
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La frontalière entre les deux pays est devenue une base arrière des forces rebelles repoussées par la Minusca à Zoukombo, une localité de la République Centrafricaine(RCA) située à 17 kilomètres de Garoua-Boulaï dans l’Est du Cameroun. 

 

La montée de l’insécurité au niveau de la zone frontalière entre le Cameroun et la RCA est devenue au fil du temps, un fait très perceptible. Une alerte est d’ailleurs lancée par les sources sécuritaires présentes de part et d’autre de la zone limitrophe entre les deux pays voisins. Ainsi, différentes factions des groupes rebelles seraient en train de se reconstituer dans cette zone. A en croire l’une des sources, « l’alliance de ces groupes rebelles avec d’autres mécontents de l’accord de paix inquiète Bangui qui redoute de nouvelles violences qui pourront avoir des répercussions au Cameroun, avec par exemple le flux massif des réfugiés ». 

Flux des réfugiés

L’on a enregistré depuis 2005, des milliers de Centrafricains, majoritairement des bororos qui ont fui la RCA. Ils se sont réfugiés dans la zone frontalière des régions de l’Est et de l’Adamaoua. Depuis le mois de mars 2013, ce flux massif des réfugiés a atteint son seuil avec le coup d’Etat conduit par la Seleka. Selon le Haut-commissariat pour les réfugiés(Hcr), ce sont plus de 180.000 qui se sont établis à l’Est du Cameroun. En l’état des choses, si le projet de reconquête du pouvoir des rebelles venait à être réalisé, un nouveau flux de réfugiés pourrait se déclencher sur le territoire camerounais, pouvant entraîner de nombreuses conséquences sur les plans sécuritaires et humanitaires. Une hypothèse qui n’est pas totalement à exclure. 

L’urgence est  signalée pour que les Gouvernements camerounais et centrafricains pensent faire mutualiser leurs forces afin de prévenir et de contrecarrer à l’avance toute intention des groupes rebelles visant à se reconstituer à leurs frontières pour mettre en mal la paix dans la sous-région Afrique centrale. 

La source évoquée un peu haut rapporte : « mais depuis quelques temps, le Fdpc a rejoint le groupe des « trois R » dirigé par Sidiki Abbas dans leur base de Bambari et d’autres groupes armés ». « Depuis un certain temps, on enregistre dans la région de l’Est, l’entrée de jeunes centrafricains détenteurs des cartes laisser-passer. Ces jeunes seraient les membres armés qui viennent pour le ravitaillement », rapporte cette même source. 

 

Innocent D H

 

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Le procureur de la Cour Pénale Internationale a conclu ce vendredi, sa présentation de charges retenues contre les deux chefs rebelles et a demandé aux juges, de les mettre en accusation et de les renvoyer en procès.

 

Lors de cette dernière session, il a détaillé ses pièces à conviction relatives à l’attaque de Bangui le 05 décembre 2013.

Cette dernière, lancée sur la capitale Bangui, avait été planifiée par le chef militaire des anti-balaka, Patrice Ngaîssona, selon l’accusation : «Sur le terrain, le com’zone Alfred Yekatom était entré par le quartier Boeing à la tête de son armée de miliciens. Là, les civils musulmans sont ciblés lors de l’attaque du marché. Elle n’aurait fait aucun mort dans les rangs de la Seleka, milice ennemie qui avait mis au pouvoir Michel Djotodia et contre laquelle, se battaient les antis-balaka… ».

À la Cour, le substitut du procureur, Éric Iverson, rapporte de nombreux témoignages dont celui d’un anti-balaka, désormais repenti.

Devant la barre, celui qui avant sa reconversion, était membre de la milice anti-balaka, a décrit sa participation en détails : « en entrant sur le marché, nous avons commencé à attaquer les Arabes qui étaient devant leurs magasins. Ils étaient en train de se laver avant la prière du matin. Je ne les ai pas vus avec des armes. Nous étions nombreux et nous avons tiré sur les Arabes. J’ai vu six Arabes à terre et tués. Ils ne sont pas morts tout de suite, mais ils souffraient au sol et donc on les a poignardés à mort. Nous n’avons fait que mettre en pratique, les ordres qui nous ont été donné par nos chefs …».

Après Bangui, les miliciens fondent sur Bossangoa, à 300 kilomètres au nord, puis sur Yaloke, Berberati, et Guen. L’accusation décrit pour chaque attaque, les meurtres, les tortures, les pillages, mais passe à huis clos pour aborder les crimes contre les enfants et ceux relatant les viols, pour protéger de futurs témoins potentiels.

Dans son fauteuil, Alfred Yekatom, vêtu d’une tunique colorée, a semblé accuser la fatigue et pendant un moment, l’émotion, a surgi sur son visage, face peut être à l’ampleur des charges portées contre lui.

Quelques minutes avant la fin de l’audience, Patrice Ngaïssona est retourné dans la prison de la CPI, sans que le président n’en précise la raison.

 

N R M

 

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Paraphé par les gouvernements du Cameroun, de la RCA et les Nations unies, il va permettre le retour dans leur pays de ceux qui le désirent.

 

Trois signatures au bas du document paraphé samedi dernier en mi-journée dans la salle des conférences du ministère de l’Administration territoriale à Yaoundé. Celle de Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), au nom du gouvernement camerounais, de Mme Virginie Baikoua, ministre de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, pour le gouvernement centrafricain et un représentant du bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun. Le document, quant à lui porte sur l’accord de rapatriement librement consenti des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun, précise Cameroon Tribune.

 

Témoins de la cérémonie, le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la Coopération avec le Monde islamique, Adoum Gargoum, une quinzaine de chefs de missions diplomatiques et des représentants du Système des Nations unies au Cameroun sous la conduite de Allegria Baiocchi, coordonnatrice résidente.

 

S’exprimant avant l’apposition des signatures au bas du document, Paul Atanga Nji a souligné que ce sont environ 400 000 réfugiés centrafricains et nigérians que le Cameroun accueille du fait de l’insécurité dans leurs pays respectifs. Le ministre de l’Administration territoriale a, au nom du président de la République, exprimé la gratitude du Cameroun aux organisations internationales qui ont appuyé le pays pour l’encadrement de ces personnes, non sans souligner que « le statut du réfugié n’a jamais été gratifiant pour celui qui le porte », chacun aspirant à vivre chez soi.

 

Il a souligné la disponibilité du Cameroun à demeurer un pays d’hospitalité et d’accueil. Pour sa part, le chef de la délégation centrafricaine a exprimé la gratitude des plus hautes autorités de son pays au chef de l’Etat camerounais « pour avoir permis la signature de ce document si déterminant pour l’avenir des réfugiés centrafricains », mais également pour avoir tout mis en œuvre durant de longues années pour l’encadrement de ces personnes sur le territoire camerounais.

 

Viviane Baikoua a indiqué que cet accord est rendu possible aujourd’hui parce que « la plupart des organes prévus par l’Accord de paix signé le 6 février dernier sont désormais en place ». De l’avis du représentant résident du HCR en République centrafricaine, Buti Kale, qui a fait le déplacement de Yaoundé, cet accord vient parachever un processus de négociation enclenché il y a deux ans à la demande des gouvernements des deux pays. Un peu plus de 5 540 réfugiés centrafricains, résidant dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, se sont déjà portés volontaires pour le retour dans leur pays. Il a dès lors salué les « sacrifices consentis par le gouvernement camerounais pour l’encadrement de ces personnes ».

 

Pour le représentant du HCR en RCA, cet accord est conforme aux dispositions du droit humanitaire international et du doit des réfugiés. L’accord de samedi dernier intervient après un précédent autre signé le 2 mars 2017 entre le Cameroun, le Nigeria et le HCR pour le rapatriement volontaire des réfugiés nigérians vivant au Cameroun.

 

Otric N.

 

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Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a reçu le Ministre centrafricain en charge du Développement de l’Energie de ce pays voisin.

 

Le gouvernement rassure les consommateurs des pays clients de la Société nationale de raffinage (Sonara) sur la disponibilité des produits pétroliers et sur leur distribution. Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a récemment reçu Herbert Gotran Djono-Ahaba le Ministre en charge du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques de la République centrafricaine (Rca) venu s’enquérir de la situation, après l’important incendie que la Sonara a connu le 31 mai 2019. Pour Gaston Eloundou Essomba il n’y a aucune inquiétude à se faire.

 

« Nous sommes venus échanger sur les dispositions pratiques à prendre pour des nouveaux dispositifs, en ce qui concerne l’importation des produits pétroliers et le ravitaillement de notre pays », a déclaré face à la presse et au terme de l’audience Herbert Gotran Djono-Ahaba le minstre centrafricain. Ce dernier après l'échange qui a tenu sur une durée de près de 45 minutes, en est sorti très décontracté et rassuré. « Le ravitaillement de la Rca sera effectué comme d’habitude. Donc, je pense qu’il y a un schéma en cours qui va être validé par le gouvernement camerounais », a-t-il ajouté.

 

Il convient de noter qu’après l’incendie survenu à la Sonara, l’inquiétude avait également les consommateurs locaux. Car une rumeur faisait état d’une possible pénurie notamment du gaz. Le Minee a dû rassurer l’opinion nationale à ce sujet. « Il n’y aura pas de pénurie », a-t-il écrit sur le site internet de son département ministériel. Il a par ailleurs annoncé l’arrivée des navires d’importations pour parer à toute rupture d’approvisionnement. Le ministre de l’Eau et de l’Energie a également déclaré que la Sonara disposait pour le moment d’assez de réserves pour continuer les livraisons de fuel.  

 

Il faut rappeler qu’en parlant de l’incendie de la Sonara, notre confrère Le Messager rapportait que du fait de ce sinistre, que 500 milliards de FCFA sont partis en fumée. « En 5 années, le trésor public camerounais, accompagné par des banques, Afriland First Bank notamment, ont injecté plus de 500 milliards de FCFA, le prix d’une raffinerie de pétrole "Clés en mains’’, pour financer ce processus de reprofilage. Et il était question qu’avant la fin de cette année 2019, les premiers barils de pétrole brut lourd camerounais soient raffinés à Limbé », écrit le journal.

 

Liliane N. 

 

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Aboubakar chauffeur de profession a été remis aux autorités camerounaises le 16 juin 2019.

 

La journée du dimanche 16 juin 2019 était une journée de joie pour la famille d’Aboubakar chauffeur de profession, âgé de 39 ans, enlevé le 22 avril dernier en République centrafricaine, par des rebelles du Fdpc, une bande de rebelles d’Abdoulaye Miskine de ce pays frontalier au Cameroun. Le père de famille composée de cinq enfants à qui un accueil chaleureux a été réservé, a été libéré après de nombreuses négociations. Il a d’abord été remis à la Mission des Nations unies pour la stabilité de la Centrafrique (Minusca). Celui qui a indiqué que les conditions de sa détention et de sa nutrition étaient mauvaises.

 

« Nous avons été enlevés vers 16h30. Mon camion était en panne. Nous n’étions pas en escorte. On était quatre avec une femme. La femme, après avoir passé une nuit en captivité, on l’a envoyée vers un autre village pour qu’elle signale que les rebelles ont enlevé trois personnes. Nous dormions sur des feuilles. On envoyait une personne pour nous acheter souvent à manger. Les rebelles mêmes avaient arraché un bœuf à un éleveur centrafricain. Ils l’ont égorgé et ont boucané sa chair. C’est ce que nous mangions tous.

 

Il y a eu une mésentente entre les rebelles qui nous ont kidnappés. Une faction est venue nous dire : « soyez prêts on va vous libérer ». Douze rebelles nous ont accompagné jusqu’à Zoufra. Avant de franchir la Minusca, dix se sont cachés dans une forêt. Deux rebelles nous ont remis à la Minusca. Je remercie les gouvernements centrafricain et camerounais pour ces efforts », raconte l’otage désormais libre.

 

Il a donc été remis aux autorités camerounaises qui étaient composées de deux Ministres, deux Préfets, des Sous-préfets et Maires. Cette délégation était conduite par Lamidou Issabi Amadou le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration territoriale, chargé du Développement local. « Ce n’est pas la première fois que ce genre de kidnapping se réalise. Il y a souvent des situations heureuses comme celle que nous vivons aujourd’hui. C’est pour nous un motif de joie de revenir avec notre fierté qui est vivant. C’est un signal fort pour les relations de coopération entre la Rca et la République du Cameroun.

 

Vous savez le Cameroun et la Rca sont deux pays frères, qui ont toujours entretenu des relations séculaires de fraternité. Le Cameroun contribue à la sécurisation de la Rca, à la pacification du pays et rien ne peut justifier de la part de nos frères centrafricains le kidnapping de leur frère camerounais dans la mesure où nous avons les mêmes problèmes. Nos préoccupations sont communes », a déclaré Lamidou Issabi Amadou.

 

Après avoir procédé à l’organisation logistique de la récupération de ces otages à Foro, la Minusca les a remis à une équipe médicale de Banbat, laquelle a attesté que les otages sont en bonne santé. « C’est pour nous un motif de joie que de revenir avec notre frère qui est vivant, qui va retrouver désormais sa famille, son peuple, les populations camerounaises en bonne santé. C’est un signal fort pour les relations de coopération entre la RCA et le Cameroun », a souligné le chef de la délégation centrafricaine, accompagné de son collègue Maxime Mokom, ministre chargé du Désarment, la Démobilisation, de la Réinsertion et du Rapatriement.

Le Front démocratique du peuple centrafricain, souvent abrégé en FDPC, est un mouvement rebelle actif en République centrafricaine. Il a à sa tête le général Abdoulaye Miskine (de son vrai nom Martin Koumtamadji).

 

Liliane N. 

 

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Un projet d’accord tripartite entre les gouvernements du Cameroun, la République centrafricaine et le HCR est actuellement en préparation. Le sujet était d’ailleurs au menu de l’audience accordée vendredi dernier par le ministre des Relations extérieures à l’ambassadeur de RCA au Cameroun, accompagné du représentant résident du HCR au Cameroun.

 

Le Cameroun abrite plus de 275 000 réfugiés centrafricains. Ces chiffres cités par Cameroon Tribune proviennent du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun. Les mouvements de retour volontaire de ces réfugiés devraient très bientôt être encadrés entre les deux pays. C’est le sens du projet d’accord tripartite entre les gouvernements du Cameroun, la République centrafricaine et le HCR en préparation.

Le sujet était au menu des échanges au cours d’une audience accordée vendredi dernier par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à Martial Beti-Marace, ambassadeur de RCA au Cameroun, accompagné de Lazare Etien Kouassi, représentant résidant de HCR au Cameroun. L’ambassadeur Martial Beti-Marace, a indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune que « le projet est en bonne voie ».

« C’est une audience commune et concertée que nous avons voulue avoir avec le ministre afin de nous enquérir davantage du processus d’Accord tripartite entre le Cameroun, la RCA et le HCR, pour le retour volontaire des réfugiés centrafricains. Nous avons été rassurés par la réponse du ministre et nous sommes très instruits par rapport à ses propos », a-t-il confié.

Un projet pour lequel le HCR ne ménage aucun effort en vue de la protection des réfugiés vivant en terre camerounaise. « Les chiffres évoluent. Les dernières statistiques que nous avions des réfugiés centrafricains fixent à un peu plus de 260 000 la grande majorité se retrouvant dans la région de l’Est, une partie dans l’Adamaoua et l’autre dans la région du Nord. On a aussi un petit groupe de réfugiés urbains à Yaoundé et Douala. Ce qui nous fait entre 260 et 270 000 réfugiés centrafricains », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne le rapatriement des réfugiés, les hôtes de Lejeune Mbella Mbella ont dit ne pas avoir de date « pour le moment ». Un groupe de travail se penche justement sur les termes de cet accord afin de veiller à ce que ce retour se fasse dans la sécurité et la dignité. Comme l’a précisé l’ambassadeur centrafricain, « la signature ne vaut pas forcément le retour immédiat ».

 

Otric N.

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Le blocus total de l’axe Bouar (RCA) – Garoua-Boulaï (Cameroun) ordonné par Abdoulaye Miskine fait suite à l’attaque par les forces onusiennes des hommes du chef rebelle centrafricain.

 

Abdoulaye Miskine fait la pluie et le beau temps dans la zone centrafricaine sous son influence et ce malgré la présence des troupes onusiennes dans le pays. N’ayant certes pas vocation à s’en prendre aux positions rebelles, les troupes de la Munisca ont le vendredi 5 avril dernier lancé une attaque contre les rebelles centrafricains du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC). De source onusienne, cette attaque a été menée en conformité avec le mandat d’interposition qui est celui de la mission. Pour ce faire, les troupes de l’ONU auraient utilisé les gros moyens. Selon la centrafricaine, c’est avec des chars et autres hélicoptères de combat que la Munisca seraient parvenues à déloger les rebelles  de leurs positions.  

Dans un communiqué publié le 6 avril 2019 par le leader du FDPC, cette attaque aurait fait dans les rangs de ses hommes, trois morts et de nombreux blessés. Y faisant suite, Abdoulaye Miskine a ordonné ce samedi la suspension de toute circulation et de toute activité sur le corridor Douala – Bangui, jusqu’à nouvel ordre.

« Suite aux attaques que subissent les éléments du  Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), je demande à la population de la frontière camerounaise et celle de la Centrafrique de suspendre les déplacements entre la Centrafrique et Garoua-Boulaï », peut-on lire dans le communiqué.

La Force de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) reconnait avoir mené, le 5 avril 2019, une opération à Zoukombo (RCA), localité située près de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun.

« Cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par le FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. En plus d’avoir pendant un moment érigé des barricades sur la route nationale 1, essentielle pour l’économie du pays, les éléments du FDPC se sont appropriés 11 pick-up appartenant à une compagnie nationale. Face à cette situation et conformément à son mandat, la Force de la MINUSCA a lancé une opération destinée à mettre fin à ces abus et violations par le FDPC, récupérer les véhicules et libérer définitivement cet axe », a annoncé la MINUSCA dans un communiqué publié le même vendredi.

La MINUSCA appelle par ailleurs tous les groupes armés centrafricains à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix discuté à Khartoum et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations.

Pour rappel, Abdoulaye Miskine avait été arrêté à Bertoua, à l’est du Cameroun en 2013. Après plus d’un an de détention à Yaoundé, il était libéré, selon certaines sources en échange d’otages camerounais et d’un prêtre polonais alors détenus par ses hommes.

Published in Défense

En cas de persistance du blocage des rebelles, une forte inflation menacerait la RCA. Depuis une semaine, des dizaines de camions sont restés bloqués à Garoua-Boulaï, ville camerounaise frontalière avec la RCA suite à un barrage érigé par les rebelles du FDPC, d’Abdoulaye Miskine sur ce corridor.

 

Ceux-ci protestent contre la formation du nouveau gouvernement inclusif au sein duquel ils ne sont pas représentés. La fermeture de cet axe, unique voie de ravitaillement de la capitale centrafricaine en marchandises et articles divers, n’est pas sans conséquences. Il s’agit d’une situation a un double impact : premièrement sur les opérateurs économiques et ensuite sur les consommateurs en raison de la hausse du prix des rares denrées qui arrivent sur les marchés.

Augustin Temko, camionneur camerounais résidant à Douala se plaint d’avoir passé plus de temps qu’il ne le fallait : “J’ai quitté Douala il y a presque deux semaines. Je suis arrivé à Garoua et j’ai dû faire une semaine sur place. Je transporte des vivres frais et il arrive que la marchandise soit complètement irrécupérable”.

Le conducteur indique aussi que “les commerçant qui ne sont pas compréhensifs vous rejettent la faute”. Tout comme Augustin, Amanda, jeune commerçante centrafricaine, regrette des dépenses imprévues qui ont affecté son chiffre d’affaire. “J’ai prévu passer un seul jour à Garoua puis rentrer à Bangui mais en raison de la présence des rebelles j’ai dû passer trois à quatre jours et il fallait gérer l’hôtel et la restauration qui n’était pas prévu”.

“Ce n’est pas facile car en plus des dépenses ici, il est difficile de satisfaire les clients qui ont passé des commandes. Je demande au gouvernement de trouver une solution parque nous ne pouvons pas voyager”.

En cas de persistance du blocage, une forte inflation menacerait la RCA dépourvue de façade maritime et dont plus de 80% du volume des marchandises transitent par le port de Douala avant d’être acheminées par route à Bangui, soit une distance de près de 1500 km. Les éléments du FDPC, d’Abdoulaye Miskine basés au village Zoukombo située à 17 km de la frontière avec le Cameroun, ont pris le contrôle de ce principal corridor depuis le retour de leur leader d’exil.

Ils exigent du régime de Bangui, le respect de l’Accord de paix paraphé à Khartoum fin février. Cet accord consacre désormais le partage du pouvoir entre tous les mouvements politico-militaires. Ces bandes armées accusent le pouvoir d’avoir conservé l’essentiel des portefeuilles, une question sur laquelle le Gouvernement centrafricain ne s’est toujours pas prononcé.

Une situation  qui met en insécurité les transporteurs camerounais eux qui actuellement menacent de ne plus se rendre en RCA à cause des bandes armées à la frontière.

Selon des sources dignes de fois, Les transporteurs camerounais n’excluent plus l’hypothèse de ne plus approvisionner Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA). Et pour cause, dans une correspondance datée du 4 mars 2019, le président de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun (Cgstc), Pierre Nyemeck, a saisi l’ambassade de la RCA au Cameroun pour dénoncer une situation sécuritaire alarmante au niveau de la frontière.

Le président confédéral, révèle que, plusieurs transporteurs camerounais sont immobilisés depuis le 4 mars, au niveau de Zoukombo, à 17 km de la frontière de Garoua-Boulaï, en territoire centrafricain, par une bande de rebelles porteurs de revendications politiques.

Le président de la Cgstc indique que, des situations similaires sont régulièrement le lot des camionneurs camerounais dans cette partie de la RCA, avec le florilège de préjudices économiques que cela entraîne, y compris des pertes en vies humaines, sans réparation quelconque.

La Confédération dit avoir récemment lancé un préavis de grève pour dénoncer, entre autres, ces conditions de maltraitance de ses membres sur la partie centrafricaine du corridor Douala-Bangui. Il s’agit notamment de la perception indue des frais d’escorte des camions d’un montant de 50 000 FCFA, à chaque transporteur camerounais en direction de Bangui, au niveau de Beloko, qui serviraient « entre autres et selon des informations concordantes, au financement et à l’entretien de groupes terroristes ».

Afin d’éviter le risque d’interruption, les transporteurs camerounais sollicitent que « des actions concrètes soient prises dans l’intérêt de tous ».

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01