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Le Groupe de Travail de la Société civile (GTSC) suggère l’application de l’article 34 pour éviter un nouveau bain de sang en RCA.

 

A peine nommé, le nouveau gouvernement né de l’accord de Khartoum pour la sortie de crise en Centrafrique connaît des remous. Les 14 groupes rebelles signataires dudit accord ont dénoncé la composition de ce gouvernement qu’ils jugent non inclusive.

 

Afin d’éviter de retomber dans une crise profonde, le Groupe de Travail de la Société civile (GTSC) suggère l’application de l’article 34 de l’accord de paix ayant prévu le règlement de litige et d’éventuelles sanctions. Ce groupe de travail de la société civile centrafricaine s’est prononcé ce matin au cours d’une conférence de presse sur la tension relative à la nomination du nouveau gouvernement de sortie de crise.

En fustigeant de sa part la composition de ce gouvernement, le GTSC propose au président centrafricaine, le Pr Faustin Archange Touadera et à son premier ministre Firmin Ngrébada de faire usage de l’article 34 de l’accord signé.

 

« Au niveau du GTSC, nous suggérons qu’il faut mettre très vite en application l’article 34 de l’accord qui prévoit des mécanismes de résolution de ce conflit. C’est-à-dire répartir vers les médiateurs », a martelé Créssant Béninga, porte-parole du groupe de travail de la société civile. Pour le GTSC, il faut redéfinir clairement les quotas de nominations qui sont attribués aux différentes entités devant entrer au gouvernement.

 

Selon l’article 34 de l’accord de paix évoqué par le GTSC, indique que « les parties s’engagent, en cas de désaccord dans la mise en œuvre des dispositions de l’accord, à saisir sans délai les garants et les facilitateurs de l’accord.

 

Selon des sources proches du gouvernement, « Les rebelles sont soutenus par certaines élites et même la population qui voit en eux des protecteurs face aux autres groupes rebelles musulmans donc cela devient difficile d'agir contre eux » car aujourd'hui ils sont plus lourdement armée. Dire aujourd'hui que la mission de désarmement de la Minusca  n'est véritablement pas achevée. Dans les réseaux sociaux, ces groupes armés n'arrête de lancer des régulièrement des recrutement volontaire des jeunes dans leurs bandes.

 

Selon un responsable rebelle, « Nous avons formulés des demandes pour obtenir la libération de certains des leurs détenus auprès du gouvernement ».

 

On constate avec stupéfaction l’intensification dramatique de l’insécurité généralisée dans le pays depuis la présentation du nouveau gouvernement comme en témoignent les attaques menés contre certains élites et la sorti des rebelles le long de la route jusqu'à Bangui la capitale.

 

Le chef du village Zoukoundé a condamné avec la plus grande fermeté ces exécutions sommaires répétitives, l’inaction et l’incapacité du gouvernement  et la communauté internationale à assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.

 

La présence de ces groupes rebelles à l'ouest  de la Centrafrique empoisonne les relations avec le Cameroun. Depuis près d'une semaine la circulation à la frontière avec le Cameroun est au ralentie, il suffit juste de faire un tour au marché de Garoua Boulaï ou discuter avec les opérateurs économique pour sans rendre compte.

 

 

Bossis Ebo'o et Ibrahim Z Brandao en RCA

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Depuis l'annonce du nouveau gouvernement centrafricaine, le pays semble renouer avec ces vieux démons de la rébellion, la présence des hommes lourdement armés. C'est le moins que l'on puisse dire après les événements survenu il y'a 5 jours à la frontière Cameroun-RCA à Garoua Boulaï au cours duquel une journée de « villes mortes " a été observée au lendemain.

Le pays avait retrouvé un souffle nouveau de démocratique et de paix après l'élection présidentielle remporté par le Pr Archange Touadera et le désarmement des troupes rebelles par la Minusca. Mais avec le retour des groupes rebelles le long des routes Beloko jusqu'à Bangui la capitale. Des camions bloqués à la frontière DJ Cameroun à Garoua Boulaï. De quoi faire monter le mercure social dans un pays où les clivages ethno-relugieuse des rebelles et les tensions politiques ont pignon sur rue. En tout cas, la sorti des rebelles ( Kahou ) sur le tronçon Cantonier-Baboua  plus précisément à Beloko, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, vient allonger la liste déjà longue des groupes rebelles dans la région de l'Ouest de la république Centrafricaine. Toute chose qui a fini par exaspérer les chauffeurs, plus de 200 camions bloqués à Garoua Boulaï qui crains un retour des violences de l'autre côté de la barrière à un jet de pierre.

Dans cette situation où tout est imbriqué, c’est le flou total. En plus des armes, chaque partie se livre à une guerre de communication. Côté Bangui, c’est le silence total. Du côté groupes armés, le commendant Zabra affirme que :« des rebelles Kahou de Beloko réclame la libération de leurs chef d'armes ROMBO actuellement detenu à la CPI, celui la même qui a été l'initiateur du mouvement anti Balaka», le second groupe rebelle du commandant KOH BABA demande à rejoindre le gouvernement, ci celui-ci lui accorde des postes clés et le troisième groupe du commandant Abdoulaye MISKINE demande un dialogue avec le gouvernement... Sur   Facebook, canal par lequel ces derniers passent pour diffuser leur message et autres atrocités au quotidien, laisse croire que la formation d'un nouveau gouvernement en ce moment ressusciterait les vieux démons des troubles sociopolitiques dans l'ensemble du pays.

La Centrafrique est-elle vraiment cet État « souverain, stable, en voix de developpenemnt avec un gouvernement représentatif qui a été élu par son peuple » comme l'affirme le Pr Archange Touadera, président de la république ?

Ces violences interviennent au lendemain de la présentation du nouveau gouvernement

Des sources indiquent que:« les rebelles ne se retrouvent pas dans ce gouvernement. Ils prévoient mettre fin à cet accord de “ cesser le feu”  conclu en août dernier, après le scrutin présidentiel».

 

Va-t-il de nouveau pleuvoir du sang en Centrafrique ?

Une sagesse africaine dit « Lorsqu'il pleut chez le voisin, il faut arranger sa toiture...» le pays de Paul Biya affûte sereinement les armes pour préparer toutes sorte de riposte. « Coté camerounais, il y a rien absolument rien a craindre. Un cordon spécial de sécurité et unique a été établi au tour de la ville pour rassurer les populations à l'intérieur de la ville de Garoua Boulaï» précise un officier de l'armée camerounaise. Un dispositif sécuritaire visible et stratégique avec la présence des unités de Police, piloté par le commissaire Edimo, la gendarmerie nationale avec au commande, le commandant Ousseni, le Bataillon d'infanterie motorisé (Bim) du commandant Ewang. Sans oublier le corps d'élite du Bataillon d'intervention rapide ( Bir ) avec l'infatigable capitaine Laminou. « Pour cela, nous pourrions dire sans risque de nous tromper que l'armée camerounaise  est prête et parer à toutes éventualités ». Rassure Ibrahim Z Brandao.

L'arrondissement de Garoua Boulaï, dans le département du Lom et Djerem à L'Est qui partage une longue frontière avec ce pays voisin est en éveil constant. C'est un arrondissement qui retient toutes les attentions du haut commandement militaire afin de permettre aux camerounais de cette localité de bénéficier d'une stabilité sociologique, politique, économique et sociale. C'est ainsi que les populations jouissent librement de la paix dans leurs occupations,  dormant en paix sans peur au lendemain de la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars 2019.

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Sunday, 05 June 2022 11:01