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Selon le Peuple uni pour la rénovation sociale(PURS), cette forme de politique n’est aucunement productive. Elle ne favoriserait pas le vote des lois pour le bien être des populations camerounaises. 

 

Ce n’est plus un secret, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé sa décision de ne pas participer aux joutes électorales du 09 février 2020. Comme un effet de contagion, le Cameroon people’s party(CPP) d’Edith Kah Walla ne sera pas également de ce rendez-vous. Pour le PURS, il s’agit tout simplement d’une situation déplorable. La formation politique estime dans un communiqué publié à l’issue d’un point de presse ce dimanche à Douala dans la capitale économique du Cameroun, « ne pas participer aux élections, c’est donner gratuitement plus d’espace au parti au pouvoir qui, depuis 37 longues années embastille la gestion de l’Etat et confisque les richesses ». 

La politique de la chaise vide telle qu’appréciée par le PURS

La politique de la chaise vide est contre productive lance la formation, avec des conséquences visibles à savoir : le vote des lois qui n’est pas en faveur du bien être des populations. « Si nous voulons vivre dans un pays géré différemment, nous avons l’impérative mission de créer un contre-pouvoir », précise le PURS. Pour étayer son argumentaire, il s’appuie sur des faits antérieurs ayant marqué la vie politique au Cameroun. « Souvenons-nous de ce qui s’est passé en 1992 et en 1997. Le boycott des élections législatives et municipales (…) a montré ses failles, entraîné le développement obèse du parti au pouvoir. Et l’amenuisement de l’espace d’expression pour les autres formations politiques », peut-on toujours lire dans le communiqué rendu public par le parti Serge Espoir Matomba. 

 Le parti compte bel et bien participer aux prochaines échéances électorales. Elle est péremptoire sur l’idée selon laquelle, il faut éviter les erreurs du passé, lesquelles sont à l’origine du déséquilibre observé aujourd’hui au sein de l’opposition camerounaise, fait-il savoir. 

 

Innocent D H

 

Published in Parti politiques

Il est question pour le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale(Purs) d’inviter les partis d’opposition à mutualiser les efforts afin d’éviter de reprendre les erreurs commises lors de la présidentielle 2018.  

 

Dans la parution de Cameroon Tribune en kiosque ce lundi, le premier secrétaire du Purs a dans une interview, remis au goût du jour la demande posée aux partis politiques de l’opposition. Serge Espoir Matomba a saisi le prétexte pour lancer de nouveau un appel en faveur de la coalition pour les prochaines joutes électorales notamment les législatives et municipales. Selon lui, la coalition de l’opposition va permettre à l’opposition d’éviter de tomber dans les erreurs commises lors de la présidentielle de 2018. Elle devra également permettre aux partis de l’opposition de mieux quadriller le triangle national. 

La position du Purs par rapport aux prochaines échéances

Le premier secrétaire du Purs réitère la volonté de sa formation politique à prendre part aux prochaines échéances électorales. Il espère dans le même temps que ces joutes électorales à venir se tiennent avec un nouveau code électoral. Serge Espoir Matomba souligne à cet effet, « nous avons d’ailleurs fait des propositions, que nous avons adressées aux responsables d’Elecam et du Parlement. Sa réforme, si elle était bien menée, contribuera à faire avancer notre démocratie mais aussi à évacuer et dissiper les soupçons de fraudes souvent vécues et constatées à divers niveaux ». 

Les stratégies du parti 

S’agissant des stratégies de la formation politique, Matomba indique que le parti fera recours aussi bien aux grands meetings qu’au porte-à-porte, sans oublier d’autres formes de techniques pour toucher le plus grand nombre possible de Camerounais où qu’ils se trouvent. Il ajoute par ailleurs, « nous insisterons bien au-delà sur le profil des hommes qui devront porter la voix de notre parti. Cela passera par la qualité de nos listes et par la crédibilité des profils qui les constitueront. Nous insisterons également sur des projets de sociétés innovants, dynamiques et adaptés aux exigences du terrain. Notre grande difficulté sera à être présent partout. Mais nous apporterons une fois de plus un souffle nouveau à ces élections. Les signaux et les indicateurs que nous avons en notre possession ainsi que les simulations que nous faisons régulièrement nous donnent lieu d’être très optimistes quant à notre avenir ».

Lire aussi : Décès de Patrick Ekema : Témoignages de Serge Espoir Matomba et du personnel de la commune de Buea

 

Innocent D H

Published in Parti politiques

Le maire de la capitale régionale du Sud-Ouest, Patrick Ekema, est passé de vie à trépas le 27 octobre, dans une clinique privée de Douala. Un décès qui a fait réagir plusieurs individus donc l’homme politique Serges Espoir Matomba, président du parti du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs).

 

« Triste d’apprendre le décès du maire de Buea. Patrick Ekema aura marqué de son empreinte son passage sur la terre de nos ancêtres. Il aura montré son attachement au retour de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. » A écrit le candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018, Serges Espoir Matomba. « Sincères condoléances à la famille », a-t-il ajouté sur son compte Twitter.

De même, le personnel de la commune de Buea n’a pas manqué de tarir d’éloge leur chef. « Une chose qui me dépasse parce que moi je ne sais pas comment on doit continuer à travailler sans lui. Il était comme le baobab ici à Bua et tout le monde connait », a déclaré  le secrétaire général de la commune de Bua, au micro de la Crtv.

« En venant ici au bureau, je trouve que l’officier judiciaire est en train de sceller le bureau. C’est en ce moment que j’ai été convaincu que c’est fini ; que mon boss n’est plus là », se désole un autre proche collaborateur du défunt.

Pour rappel, la nouvel est tombée comme une bombe dimanche matin. En effet, on a appris que Patrick Ekema, le maire de la ville de Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest, est décédé dans une clinique de Douala. L’information qui circulait dans la matinée, a été confirmée à la mi-journée par l’office de radiodiffusion public. Un coup dur pour le pouvoir de Yaoundé qui perd à travers cette disparition, un puissant allié de terrain dans sa lutte contre les séparatistes anglophones.

En tant que maire, Patrick Ekema était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens » au point de se bâtir une réputation de « casseur » des villes mortes imposées tous les lundis par les milices armées. L'une de ses méthodes consistait par exemple à faire sceller les commerces de tous ceux qui refusaient à ouvrir boutique par adhésion à ces mots d'ordre.

Lire aussi : Nécrologie : Patrick Ekema Esunge, maire de Buea n’est plus

De la même façon, le feu maire Patrick Ekema fournissait des taxis à la ville lorsque, par peur de représailles, les taximen s'abstenaient de rouler. Il était ainsi devenu l'ennemi public numéro des séparatistes qui en avaient fait une cible.

On se rappelle qu’en septembre 2017, sa résidence avait fait l'objet d'une violente attaque et plusieurs de ses biens avaient été saccagés. Il bénéficiait dès cet incident d’une protection de la part du gouvernement.

C’est en 2013 que Patrick Ekema a été porté à la tête de la commune de Buea. Pendant son mandat, il a été récompensé de plusieurs titres honorifiques parmi lesquels celui de « Nyamoto Patolo », qui lui a été décerné par le peule du Sud et dont la signification est Grand guerrier.

Repose en paix Monsieur le Maire !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société

Le parti politique de Serge Espoir Matomba a de ce fait lancé une opération «Rattrapage».

 

Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) vient de dévoiler ses ambitions, en ce qui concerne les élections municipales et législatives prévues en 2020.  Le parti politique qui a porté Serge Espoir Matomba lors de la dernière Présidentielle, veut avoir un nombre de 300 maires et 100 députés élus l’année prochaine. C’est ce que fait savoir l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Pour atteindre donc cet objectif, Serge Espoir Matomba en sa qualité de Premier secrétaire du Purs,  a décidé de lancer une opération «Rattrapage».

 

Cette opération vise à inciter les citoyens à s’inscrire massivement sur les listes électorales avant le 31 août 2019. Il faut noter que cette date du 31 août, est la date butoir pour les inscriptions sur les listes électorales.

 

A titre de rappel, il faut souligner que le Purs s’est lancé dans la conquête de l’électorat depuis la fin de l’année dernière. Le 10 novembre 2018, par exemple, Serge Espoir Matomba a entamé des pourparlers avec les leaders de la Conférence nationale des travailleurs du Cameroun (Entente) et de la Fédération camerounaise des syndicats du secteur de l’éducation (Fecase). Sur sa page Facebook, Matomba a indiqué qu’il est question pour lui de parvenir à la mutualisation des forces.     

 

Pour revenir à l’ambition du Purs qui est d’avoir 300 maires et 100 députés, il convient de rappeler que dans un communiqué de remerciement adressé à ses militants et sympathisants, Matomba apportait un nombre d’éclairage. Parmi lesquels, l’ambition de son parti s’adresse aux jeunes camerounais dont l’âge se situe au-dessus de 23 ans.

 

Pour lui, c’est une façon pour le parti d’être reconnaissant après le soutien obtenu à la dernière Présidentielle. Serge Espoir Matomba est sorti huitième avec un score de 0,56% lors de cette échéance électorale.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

«  Il m’a été signalé l’interpellation qui m’a été faite sur Internet par Monsieur Claude Wilfried EKANGA EKANGA, en ces termes et les majuscules sont d’origine.

 

« L’homme politique de l’année SERGE ESPOIR MATOMBA SE JOINDRA T-IL AUX MARCHES ? ». Je devrais participer à ces marches pour les raisons suivantes. Je cite « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu».

 

Tout ceci est suivi de quelques leçons de science politique j’imagine, ou peut-être de morale, dont voici quelques extraits. 
- Avoir bonne réputation dans un régime violent qui gouverne par la peur, ce n’est pas forcément une consécration.
- Ne soyez pas de ceux qui regretteront de n’avoir pas pris les bonnes décisions, quand la pluie aura cessé.

 

Vaille que Vaille Monsieur Ekanga Ekanga avance les griefs qui devraient faire se lever « l’homme politique de l’année » : 
- le geyser de sang du NOSO, 
- la perte de la CAN, 
- le mort de Muyuka, 
- les autoroutes et les stades inachevés. 

 

Pour tout ceci et pour le reste que je n’ai pas cité, un « homme politique de l’année » digne de ce nom obéit à l’appel du MRC et descend avec ses troupes dans la rue, ou pour le moins envoie un mot de soutien au parti qui organise les marches.

 

Je pourrais m’offusquer de la méthode. Mais si je suis l’#homme_politique_de_l_année, c’est peut-être aussi parce que je sais me maîtriser, rester calme et savoir que la passion ne fait pas toujours bon ménage avec la raison, surtout dans le combat politique. Je ne sais pas si cet homme est porte parole du MRC, et qu’il a été mandaté pour interpeller avec cette méthode, le premier secrétaire d’un parti politique. Si le NET est l’outil exponentiel de communication de certains, il reste une jungle inextricable où le meilleur côtoie malheureusement le pire. Comment être certain que cette interpellation vient de cet interpellateur et même du parti dont on se revendique. 

 

Quant à la forme, cet appel est à la troisième personne, un mode épistolaire très méprisant pour le destinataire que l’on ne prend même pas la peine de regarder en face. « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu ».

 

Et tout le texte est du même tonneau, certainement tourné vers un groupe, un fan club, à défaut de s’adresser à moi. 
Je déplore très sincèrement et condamne très fermement cette nouvelle méthode que d’aucuns affectionnent et si Internet est un outil merveilleux, sachons qu’il reste les formes traditionnelles qui font encore loi dans certaines circonstances. Evidemment, je ne tiens aucun compte de cet appel cavalier. Je laisse à mes collaborateurs le soin d’y répondre s’ils le jugent nécessaire et j’exigerai qu’ils y mettent la forme adéquate. Mais je n’irais pas au bout de ma logique et de ma fonction de chef politique, si je ne contribuais pas à assainir certaines choses.

 

Un parti politique qui se veut rassembleur y met la méthode. Pour une action à laquelle on aimerait associer les autres partis, le leader – et le leader seul – a vocation à joindre ses homologues et ensemble, ils conviennent des modalités et de la stratégie. Par contre, un parti a tout a fait le droit de faire cavalier seul. Alors, on imagine pas qu’il envoie un de ses membres interpeller les responsables des autres partis sur ce que d’aucuns ont élu comme « outil de communication de l’année », sans que l’on puisse en authentifier l’auteur.

 

Je me permettrai quand même, dussé-je m’y forcer, de rappeler à ce Monsieur en supposant que c’est bien de lui ce texte et que ce n’est pas un fake, que j’ai marché, je marche et je marcherai… J’ai manifesté, je manifeste et je manifesterai avec mes équipes et sur nos orientations, pour notre pays. Quand je penserais à y associer les partis frères ou amis, j’y mettrais la méthode. Je marcherai pour le peuple, contre la salle guerre dans laquelle mon peuple se meurt, contre la mauvaise gouvernance. 

 

Un petit rappel s’impose. Nous avons marché pour les martyrs de 2008 ; le chef de parti et chef d’entreprise que je suis, a mené une grève de la faim contre les accords de partenariat économique qu’il trouvait inappropriés ; nous avons marché et lutté contre le choléra et d’autres calamités. Après les dernières élections, j’ai appelé moi-même tous les partis politiques pour que nous portions d’une seule voix les revendications sur lesquelles nous nous serions entendus par rapport au code électoral. Peut-être ne le sait-on pas à un certain niveau de responsabilité, mais nous menons des transactions pour la refonte de ce code électoral avec toutes les forces vives de la nation et avec l’appui des organismes internationaux, dont les Nations unies.

 

Conscients du drame qui se joue au NOSO, nous travaillons à notre rythme et avec nos méthodes. Nous avons fait des propositions concrètes à ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui et nous attendons leurs réactions avant de poursuivre sur ce sujet. Nous avons présenté un mémorandum pour une solution définitive. Que l’on me permette d’arrêter ici cette mise au point.

 

Je commets le vœu que les partis frères mettent de l’ordre dans leurs rangs. Que les porte-paroles soient identifiés avec les axes sur lesquels ils sont pertinents. Que des interpellations aussi cavalières soient épargnées aux responsables politiques. Que les partis mettent fin à la cacophonie inter nautique ou dénoncent les électrons libres qui sont loin, ô bien loin, de rendre service à quiconque, surtout pas à ceux pour qui ils pensent intervenir. Pour ma part, que mes homologues des partis se rassurent : ils ne risquent pas de se voir interpellés sur la toile. J’y ai toujours veillé personnellement. »

 

Serge Espoir MATOMBA PSN PURS

 

Published in Tribune Libre

Serge Espoir Matomba, le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale indique que les camerounais de la diaspora se sentent lésés.

 

Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) plaide une énième fois pour une reconnaissance de la double nationalité au Cameroun. Reconnaître la double nationalité pour le Purs la formation politique de Serge Espoir Matomba, c’est accorder de l’importance aux camerounais de la diaspora et empêcher qu’ils se sentent délaissés dans la gestion des affaires publiques. « La nationalité camerounaise est un droit inaliénable pour tout citoyen camerounais de naissance», déclare Matomba qui précise que l’adoption d’une autre nationalité «ne remet pas en cause ce légitime droit». Celui-ci poursuit que «les compatriotes de l’étranger sont privés de ce droit. Ils se sentent écartés de la gestion de la chose publique. Ils sont certainement les plus lotis d’Afrique ».  

Pour le premier Secrétaire du Purs, la diaspora présente un excellent portrait. «La diaspora obéit à une série de critères d’éligibilité. Les deux plus importants sont un lien fort avec le pays d’origine et l’excellence…Les artistes et musiciens camerounais, en tout genre, les footballeurs et autres sportifs sont les meilleurs de tous les migrants venus en Afrique. Dans les Universités et entreprises, les camerounais ont fait et font leurs preuves», souligne-t-il. Aussi ajoute-t-il, «il existe une forte participation de la diaspora au bien-être des familles».

A titre de rappel, Serge Espoir Matomba a été l’un des candidats de la Présidentielle 2018. Porté par sa formation politique, Matomba est sorti 8ème avec un score de 0,56%. Lors de la campagne présidentielle il a présenté son projet de société axé sur l'éducation, la santé universelle, la sécurité, l'économie «souveraine» et la justice.

Il faut souligner qu’en plus du plaidoyer pour la reconnaissance de la double nationalité, le Purs milite également pour la révision du Code électoral. Le 21 novembre 2018 Espoir Matomba a remis à Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale le rapport de révision et de modification dudit Code. Le Purs formule les propositions qui suivent. Mettre sur pied une biométrie intégrale, un scrutin à double tours. Exploiter le fichier de l’identification de la Délégation générale à la sureté nationale pour établir le fichier électoral. Mettre la majorité électorale à l’âge de 18 ans.

Aux propositions suscitées, il ajoute qu’il faut passer au vote obligatoire pour les camerounais ayant atteint la majorité électorale. Aussi il faut que la nationalité camerounaise soit inaliénable pour permettre le vote des compatriotes qui ont une ou plusieurs autres nationalités. La composition des membres de l’organe chargé de l’organisation des élections doit être aux proratas des partis représentés à l’Assemblée nationale et des personnalités désignées par les Organisations représentatives de la société civile. Egalement le Purs propose que la proclamation des résultats des élections soit faite par l’organe chargé de l’organisation des élections, et qu’elle se fasse le jour du scrutin. 

 

Liliane N.    

Published in Politique

En attendant que le Conseil constitutionnel proclame les résultats du scrutin du 7 octobre 2018, les partis politiques ayant concouru pour cette élection présidentielle, s’informent des tendances.

Contrairement à ce qu’on peut penser, tous les partis politiques qui ont présenté un candidat à l’élection présidentielle de cette année ne sont pas en repos. Trois jours après le vote de dimanche, leurs états-majors ne se sont pas donnés de répit. Au parti politique Univers créé par le Pr Nkou Mvondo l’ensemble des membres de l’état-major regarde avec beaucoup de minutie les Procès-verbaux qui leur viennent du terrain. «Depuis ce matin nous nous occupons à recevoir les Pv qui nous viennent de tout le pays; à réorganiser les équipes, à communiquer et à faire une évaluation de la conduite de la campagne sur le plan logistique, communicationnel, de la mobilisation, de l’action de terrain afin de nous remettre immédiatement au travail puisqu’il y a des échéances à venir les législatives et les municipales qui se préparent dès aujourd’hui», explique Emile Bindzi porte-parole du candidat Cabral Libii, dans les colonnes du 9 octobre 2018 du quotidien Le Jour.

Pour ce qui est des données contenues dans les Pv reçus par le parti politique du Pr Nkou Mvondo, son porte-parole affirme qu’il y a lieu de croire et de rester confiant. Les tendances sont plutôt bonnes. «Les Pv qui nous viennent du terrain les uns après les autres présentent notre candidat en tête pour le moment un peu partout. Loin de ces fakenews, de ces sondages qui participent d’une manipulation des masses, nous avons la vérité en chiffres. Notre candidat sera bientôt proclamé vainqueur à cette élection présidentielle», ajoute le porte-parole du candidat du parti Univers.

Dans l’état-major de Joshua Osih du Social democratic front (SDF), l’attention est également portée vers l’examen de fond en comble des Pv. Interviewé par notre confrère Vision 4, Joshua indiquait qu’il y a des choses surprenantes. Par exemple avoir plus de voix dans des zones où on ne s’attendait pas et ne pas en avoir dans les localités qu’on pensait acquises à la cause. Toutefois celui qui a remplacé Ni John Fru Ndi a affirmé qu’il s’agit tout simplement du choix du peuple. Et il faut le respecter. Pour l’instant donc contrairement au parti Univers qui pense déjà aux élections législatives et municipales reportées en 2019, le SDF est plongé et pris par la compilation des résultats des procès-verbaux.

Pour ce qui est du parti Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) rendu au 8 octobre 2018, les bureaux restent fermés. Serge Espoir Matomba qui donnait une conférence de presse hier, a donné un petit temps de répit aux membres de son état-major. Du côté du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), il faut dire que c’est le parti qui donne jusqu’ici des sueurs froides au gouvernement. Il y a de cela un jour, Maurice Kamto a convoqué la presse nationale et internationale pour révéler qu’il a marqué le penalty. Une déclaration qui a suscité des réactions tout aussi violentes les unes comme les autres.

Le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC), le parti politique au pouvoir de son côté, a également la tête dans les Pv. Son état-major analyse les résultats, qui sont par la suite transmis au Secrétaire général de la formation politique.

Liliane N.

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01