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C’est à l’issue du match de classement à la 3e place qui a opposé le Mali au Mozambique dimanche 19 août, que la capitaine malienne Meiya Tirera a annoncé sa retraite internationale lors de la conférence de presse.

 

La capitaine de l'équipe nationale du Mali Meiya Tirera a annoncé qu'elle prenait sa retraite internationale avec effet immédiat. En effet, la joueuse de 33 ans, qui a participé à sept éditions du prestigieux FIBA Women's AfroBasket, a pris cette décision après avoir tout récemment conduit son pays sur la 3e marche du podium - pour une seconde fois consécutive - à Dakar (Sénégal).

« Je pense que c’est mon dernier afrobakest. J’arrive au terme de ma carrière en équipe nationale », a-t-elle déclaré à la conférence de presse. Par ailleurs, elle dit qu’elle soutiendra la jeune génération qui va très vite monter en puissance. « J'ai fait ma part du travail au cours des 14 dernières années. Je pense qu’il y a des jeunes joueuses à l’image de Mariam Coulibaly et de Kadidia Maiga qui pourront valablement me remplacer. Je fais confiance à ce groupe qui est très jeune et j’espère qu’il pourra remporter le trophée continental dans 2 ans ». A-t-elle ajouté.

Tirera, qui a fait ses débuts continentaux avec la sélection nationale en 2005, aidant le Mali à prendre un 5e rang, appartient à un club très exclusif de basketteuses africaines ayant participé à sept éditions du FIBA Women's AfroBasket. L’internationale malienne qui aurait aimé décrocher cette fois-ci son premier trophée continental, va devoir se retirer avec quelques regrets mais peut être fière d’avoir porté le Mali durant un peu plus d’une décennie comme étant l’une des joueuses cadre de l’équipe.

Tirera a joué son premier Afrobasket en 2009 donc 6 éditions avec le Mali.  Elle a affiché des statistiques moyennes de 14.2pts, 7.2 rebonds et 2.4 assists de moyenne lors de l’Afrobasket 2019. Son engagement tout au long des années et sa capacité à progresser tout en développant les différents compartiments de son jeu sont absolument remarquables.

La carrière de Tirera lui a permis de visiter trois continents différents. Elle joué en tant que joueuse de basket professionnel en Europe, en Afrique et bien sûr en Amérique du Nord. Tirera a joué auparavant professionnellement en Tunisie (CS Sfaxien) et au Mali (Djoliba Athletic Club Bamako). L'ailière de 1.87m a participé aux JO de Beijing en 2008 et à la Coupe du Monde Féminine FIBA 2010 en République tchèque.

Tirera laissera à n'en pas douter un vide dans les vestiaires de sa sélection nationale.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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lundi 22 juillet, un véhicule piégé a explosé à l'entrée de la base militaire française de Gao, dans le Nord-Est du Mali, faisant trois blessés français et estoniens, a annoncé le porte-parole de l'état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry.

 

« Il y a eu une attaque par un VBIED (véhicule piégé) à 15h45 locales à l'entrée de la partie française du camp de Gao, partagé entre la force française anti djihadiste Barkhane, la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (FAMa) », a déclaré le porte-parole de l’état-major français des armées à l'AFP. « Trois militaires français et estoniens ont été blessés  », a-t-il ajouté en refusant de donner un chiffre par nationalité. « Ils ont été pris en charge par l'antenne chirurgicale de la base et leur pronostic vital n'est pas engagé. »  

 

« Il n'y a pas eu d'intrusion dans le camp », a-t-il également assuré. Mais il y aurait des dégâts sur certaines installations du camp. Selon une source militaire, le véhicule piégé était peint aux couleurs de l'ONU. Ce qui expliquerait le fait qu'il ait pu échapper à un premier contrôle.

 

Pour rappel, en juillet 2018, une patrouille conjointe de soldats français et maliens avait été prise pour cible dans les rues de Gao. L'attaque avait fait quatre morts parmi la population civile et plusieurs dizaines de blessés, dont quatre militaires de Barkhane, l'opération menée depuis 2014 par l'armée française contre les groupes armés djihadistes dans la région.

 

En avril 2018, des djihadistes avaient tenté de prendre le contrôle du camp de l'ONU et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali.  Un Casque bleu avait été tué et sept militaires français blessés lors d'un assaut d'environ quatre heures.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le bataillon ivoirien devrait intervenir au Mali pour appuyer les forces de maintien de la paix dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L'annonce a été faite dimanche par l’ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Gilles Huberson saisissant l’occasion de la fête de l’indépendance française.

 

« Dans les tous prochains mois, un bataillon ivoirien va être déployé au Mali sur une ligne (de défense) contre le terrorisme, et nous avons eu l’honneur de soutenir cet effort national ivoirien en contribuant cette année à la formation de plus de 1.500 militaires ivoiriens », a déclaré Gilles Huberson dans un discours.

 

Le diplomate français, s’exprimait à la résidence de l’ambassadeur devant des personnalités politiques et administratives parmi lesquels le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et son épouse, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et des membres du gouvernement.

 

Il a fait l'assurance selon laquelle les soldats ivoiriens s’entraînent ensemble avec les forces françaises basées en Côte d'Ivoire,  avant d’ajouter qu' « ils sont prêts ». M. Huberson va en outre saluer le président ivoirien Ouattara pour cet « appui déterminant de la Côte d'Ivoire à la paix mondiale ».

 

 La construction de l'académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville (Sud ivoirien) se terminera début 2020, la Côte d'Ivoire pourra offrir avec l’appui de la France l’École la plus aboutie de ce type en Afrique, a poursuivi l’ambassadeur Gilles Huberson.

 

« Un 14 juillet, c’est d’abord un jour de fierté nationale et notre première fierté, M. le président et  madame la Première dame, c’est votre présence qui est un grand honneur pour la communauté française en Côte d'Ivoire », s’est réjoui le diplomate.

 

Les relations bilatérales entre la côte d'Ivoire et la France

 

Gilles Huberson s’est également  félicité de « l’enracinement profond et fécond » des liens bilatéraux et la vision partagée du président Ouattara avec son homologue français Emmanuel Macron « sur la marche du monde et aussi sur la relation entre la France et le continent africain, et entre l’Europe et l’Afrique ».

 

« Cette vision partagée, la France et l’Afrique l’ont aussi sur les grands sujets internationaux », a -t-il souligné, faisant en indiquant qu'il est prévu un sommet Afrique-France sur la ville durable à Bordeaux en juin 2020 et une session culturelle Africa 2020.

 

22 000 ressortissants  français sont dénombrés en Côte d'Ivoire, où plus de 200 filiales françaises auxquelles s’ajoutent 800 entreprises fondées par des entrepreneurs Français opèrent dans le pays. Elles représentent plus de 100 000 emplois et 50% des recettes fiscales.

 

Innocent D H

 

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Même si la police et les organisateurs n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le nombre de manifestants, ils sont des milliers qui ont pris d’assaut, les rues de Bamako en fin de semaine, avec dire non à ces tueries et, les chiffres donnent froid au dos.

 

Koulogon : 39 personnes tuées le 1er janvier – Ogossagou : 160 morts le 23 mars – Sobane Da : 35 tués le 9 Juin - Gangafani et Yoro : 41 morts le 17 juin… La liste des villages martyrs du Centre ne cesse de s’allonger, malgré les renforts envoyés par l’armée.

 

Plus de 2 800 personnes fuyant les violences dans leurs villages ont trouvé refuge dans la ville de Bandiagara, où elles ont reçu des marmites, jerricans, couvertures, nattes, moustiquaires…  avec l’aide de la Croix-Rouge locale, a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

Le Chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta, qui a récusé toute notion de conflit, a nommé un représentant du président de la République pour le Centre.  Un de ses proches, l’ancien président du Mali par intérim Dioncounda Traoré.

 

Vendredi, un élu local, Moussa Dembélé, a été enlevé par des hommes armés sur le marché d’Ouenkoro, localité frontalière du Burkina Faso, a déclaré le maire de la localité, Harouna Sankaré : « Mon 3ème  adjoint a été enlevé. Ils sont arrivés sur deux motos, au nombre de cinq. Ils l’ont pris et ont attaché ses bras et bandé ses yeux et sont partis vers une commune de l’autre côté de la frontière, Barani », a t – il expliqué.

 

Trop de sang 

 

Après la prière du vendredi, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans le centre de Bamako à l’appel du Collectif des associations de jeunes de la région de Mopti, pour réclamer la fin de ce cycle de violences que les renforts envoyés par l’armée ne sont jusqu’ici pas parvenus à endiguer : « Désarmez les milices », « Halte à l’amalgame », « La France complice », « Disons non à la haine », « Sécurisez les civils », « Une vie est une vie », « Mopti a assez souffert », « Peuls et Dogons sont victimes »… Les nombreuses pancartes brandies s’adressaient aussi bien au gouvernement, à la communauté internationale (France, ONU, pays voisins) qui le soutient, aux jihadistes et autres groupes armés qu’à ceux qui incitent les communautés à se dresser les unes contre les autres.

 

Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, achevait vendredi une visite au Mali en compagnie du numéro 2 de la diplomatie de l’Union européenne, Pedro Serrano. Les deux diplomates se sont notamment rendus à Mopti et ont rencontré les autorités du pays, ainsi que des groupes de la société civile.

 

« La situation a atteint ce qu’on pourrait appeler une cote d’alerte avec ces horribles massacres des dernières semaines, des derniers jours. Nous sommes prêts à augmenter nos efforts pour soutenir les efforts maliens » a déclaré à Mopti Jean-Pierre Lacroix, cité dans un communiqué.

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit examiner le 27 juin le renouvellement du mandat de la mission de l’ONU au Mali (Minusma).

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Qualifié sur le terrain pour la CAN Total Egypte 2019, le Mali restait sous la menace d’une disqualification par la FIFA à cause de la crise de gouvernance qui frappe la Fédération malienne (Fémafoot) depuis plusieurs années. Mais, samedi15 juin, de nouveaux statuts conformes aux exigences de la FIFA lors de l'Assemblée générale de la fédération ont été adoptés. Les Maliens seront donc bien présents pour défendre leurs chances à la Coupe d’Afrique des nations en Egypte qui se tiendra du 21 juin au 19 juillet 2019.

 

Le Mali va bel et bien participer à la 11e Coupe d’Afrique des nations de son histoire. En effet, la Fédération malienne de football (Femafoot) a adopté samedi, les nouveaux statuts exigés par la Fifa évitant ainsi une disqualification très fâcheuse à seulement quelques jours du coup d’envoi de la CAN. La menace d’une suspension qui aurait entraîné la disqualification des Aigles de toutes les compétitions de ces deux prochaines années y compris la CAN en Égypte.

 

« Hier, tard dans la nuit, avec les acteurs du football malien, nous avons trouvé la voie pour une sortie de crise heureuse: les nouveaux statut de la Femafoot ont été votés à l'unanimité. Bientôt la reprise du championnat et une AG élective d'un nouveau comité exécutif dans les deux mois qui suivent », a écrit sur Twitter le ministre des Sports Arouna Modibo Touré, très impliqué dans les discussions.

 

« Le Mali a été sauvé à travers l'adoption d'un nouveau texte de la Fédération malienne de football, en conformité avec les textes des instances du football mondial. Ce n'était pas facile, mais les uns et les autres ont fait exception d'orgueil et ont mis le Mali au-devant de tout. Cette crise n'avait que trop duré », a déclaré Issa Sidibé, délégué de la Ligue de football de Bamako, au micro de RFI. Une bonne nouvelle pour les supporter des Aigles du Mali.

 

La liste officielle des 23 sélectionnés pour la CAN, a ensuite été publiée alors que l'équipe est en stage de préparation au Qatar. Le sélectionneur Mohamed Magassouba et ses hommes pourront donc affronter l’Angola, la Mauritanie et la Tunisie au premier tour de la CAN 2019 (groupe E). Leur premier match lors de la CAN est fixé au 24 juin contre la Mauritanie, à Suez.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Depuis 2015, des violences se sont propagées du nord au centre du Mali, voire parfois au sud. Dans la nuit de dimanche à lundi, Des hommes armés ont fait irruption et tué près de 100 personnes dans un village dogon du centre du Mali, d'après un élu local et une source sécuritaire malienne.

 

« Nous avons pour le moment 95 civils tués, les corps sont calcinés, nous continuons de chercher des corps », a déclaré sous anonymat un élu de la commune de Koundou (cercle de Koro), où se situe ce village. « Selon les civils, ce sont des hommes armés qui sont venus tirer, piller et brûler. C'est un village de 300 habitants. C'est vraiment la désolation », a ajouté cette source. « C'est un village dogon qui a été quasiment rasé. Nous sommes sur le terrain avec des élus, nous avons déjà compté 95 civils tués », a pour sa part indiqué une source sécuritaire malienne.

 

Cette attaque, fait suite au massacre le 23 mars à Ogassogou de quelque 160 Peuls attribuée à des chasseurs dogons dans cette région, proche de la frontière avec le Burkina Faso. Les auteurs du massacre ne sont pas connus mais cette région du Mali est, depuis 2015, le théâtre d'affrontements entre les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, qui pratiquent essentiellement l'agriculture et ont créé leurs groupes d'autodéfense. L'apparition du groupe jihadiste du prédicateur Amadou Koufa, qui recrute prioritairement parmi les Peuls, joue aussi un rôle dans ces attaques.

 

« Ce n’est pas à un cycle de vengeance, que ce pays doit être conduit », a déclaré à la télévision publique ORTM le président malien, en Suisse pour le centenaire de l’Organisation internationale du travail (OIT), annonçant qu’il écourtait son séjour.

 

Selon AFP, ces violences se sont propagées du nord au centre du pays, voire parfois au sud. Elles se concentrent surtout dans le centre, se mêlant très souvent à des conflits intercommunautaires, un phénomène que connaissent également le Burkina Faso et le Niger voisins.

 

Elles ont culminé le 23 mars avec le massacre à Ogossagou, près de la frontière burkinabè, de quelque 160 villageois peuls par des membres présumés de groupes de chasseurs dogon. Depuis janvier 2018, la division des droits de l’homme et de la protection de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a documenté 91 violations des droits de l’homme commises par des chasseurs traditionnels contre des membres civils de la population peul, dans les régions de Mopti et de Ségou, ayant fait au moins 488 morts et 110 blessés, a indiqué le 16 mai la Minusma lors d’un point de presse.

 

Inversement, des groupes armés d’autodéfense de la communauté peule ont commis 67 violations des droits de l’homme contre la population civile de la région de Mopti dans la même période, ayant causé 63 morts et 19 blessés, selon la même source.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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À quelques jours du début de la Coupe d’Afrique des nations en Égypte, la FIFA, las de la crise qui mine la Fédération malienne de football, pourrait sévir et priver la sélection nationale du grand rendez-vous continental.

 

Samedi 08 juin, l’instance mondiale du football, par l’intermédiaire de son directeur régional de la division Associations membres pour l’Afrique et les Caraibes, Veron Mosengo-Omba, en visite à Bamako a informé le Premier ministre malien, Boubou Cissé et son ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, que la compétition pourrait avoir lieu sans les Aigles du Mali, brillamment qualifié sur le terrain (1er du groupe C avec 14 points, aucune défaite).

 

« Le message de la Fifa et de la CAF est clair. Si jamais l’Assemblée générale prévue pour le samedi 15 juin venait à être sabotée par certaines personnes, la FIFA prendra ses responsabilités. Il y aura des sanctions contre le football malien notamment sa Fédération avec sa suspension des compétitions FIFA et même de la prochaine CAN prévue en Égypte », a indiqué Véron Mossengo-Omba. Avant d’ajouter que le président de la FIFA Gianni  Infantino « ne permettra pas que deux ou cinq personnes prennent le football malien en otage ». Des mots confirmés par Footmali et d’autres médias.

 

Notons que, depuis mars 2017, la Fédération malienne de football (Fémafoot) est suspendue par la FIFA en raison d’ingérence du pouvoir dans ses affaires. En décembre de la même année, cette dernière a décidé de placer la Fédération sous la tutelle d’un comité de normalisation (CONOR), avec notamment deux objectifs affichés : rédiger de nouveaux statuts au sein de la Fédération, et réorganiser les affaires courantes. Deux missions qui n’ont toujours pas abouti. Le championnat malien, par exemple, est toujours à l’arrêt depuis novembre 2017, bien que les tractations avancent pour sa reprise. Une assemblée générale est prévue pour le samedi 15 juin conformément à une feuille de route dressée par la Fifa pour la résolution de la crise du football malien.

 

Alors que les Aigles sont actuellement en pleine préparation au Qatar, on espère que l’assemblée générale prévue le 15 juin va bien avoir lieu pour permettre la poursuite du processus électoral à la Fémafoot. En tout cas, la pression est sur la Fédération malienne de football.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Selon le communiqué de la Présidence de la République, il a remis sa lettre de démission ainsi que celle de tous les membres du gouvernement au Chef de Ibrahim Boubacar Keïta, qui les acceptée.

 

L’acte de Soumeylou Boubèye Maïga en poste depuis près de 16 mois, intervient à quelques heures de l'examen par l'Assemblée nationale d'une motion de censure du gouvernement déposée mercredi par des députés de l'opposition mais aussi de la majorité.

« L’on attend dans les tous prochains jours, la nomination d’un nouveau Premier ministre et, un nouveau gouvernement sera mis en place, après consultation de toutes les forces politiques de la majorité et de l'opposition », précise le communiqué.

La personnalité du Premier ministre cristallisait les critiques depuis plusieurs semaines, d'influents dirigeants religieux musulmans réclamant notamment son départ.

Selon les confrères de la presse malienne, M. Keïta a reçu tout au long des semaines écoulées,  des  dignitaires religieux, dirigeants politiques et représentants de la société civile, afin de discuter de la situation du pays et leur remettre l'avant-projet de loi de révision constitutionnelle qui lui a été présenté le 01er avril par un comité d'experts.

Des rencontres qui font suite à une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Bamako le 5 avril contre « la mauvaise gestion du pays », notamment les violences intercommunautaires dans le centre, selon les organisateurs, parmi lesquels d'influents chefs religieux musulmans.

Lors d'une allocution radiotélévisée mardi soir, le chef de l'Etat a assuré avoir « entendu toutes les colères, décodé tous les signaux, compris tous les messages remontant » du pays, sans évoquer directement le Premier ministre ni son gouvernement. Il a par ailleurs annoncé l'ouverture d'une concertation nationale du 23 au 28 avril avec les forces politiques et sociales sur le projet de révision constitutionnelle qui doit être soumis à référendum.

Depuis l'apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe djihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l'agriculture, qui ont créé leurs "groupes d'autodéfense"

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, malgré l'accord de paix, censé isoler définitivement les djihadistes, dont l'application accumule les retards.

 

Nicole Ricci Minyem

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C’est une annonce faite par l'armée malienne et la force française Barkhane. Ces personnes ont été interpellées dans le centre du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.

 

Par ailleurs, dans la même région, à Dioura, où une attaque jihadiste le 17 mars avait fait 26 morts parmi les militaires maliens, au moins un civil a été tué et plusieurs été blessés lundi par des tirs de soldats après une explosion accidentelle qui a fait croire à un nouvel attentat, a-t-on appris de sources concordantes.

L'armée malienne n'a mentionné ni la localisation de l'opération, encore moins  la participation de Barkhane. Mais des sources militaires maliennes ont affirmé que l'opération avait été conduite avec la force française à la frontière burkinabè, à l'est de la capitale régionale, Mopti. Le butin de guerre est important : quatorze motos, des armes, du matériel explosif, des munitions…

L'état-major français n'a pas fait état de cette opération mais a récemment annoncé l'extension depuis le début de l'année, de l'action de Barkhane au Gourma (centre). La force française a notamment établi une base avancée à Gossi pour rayonner sur cette zone, à cheval sur trois régions maliennes (Gao, Tombouctou et Mopti).

A Dioura, dans la même région mais au nord-ouest de Mopti, une explosion d'origine initialement inconnue a provoqué des tirs de militaires maliens sur des civils lundi, jour de foire hebdomadaire, selon l'armée et des habitants.

Dans la matinée, un détachement de l'armée venu chercher de l'eau dans la localité a été surpris par un tir d'essai ami au mortier au retour vers la base, croyant à une attaque ennemie lorsque l'obus est tombé juste à proximité, selon un communiqué de l'armée. Les soldats ont alors ouvert le feu sur un groupe de populations malheureusement présentes là à ce moment, tuant un civil et en blessant quatre, selon le texte. Allaye Touré, un notable explique que « la foire hebdomadaire s'est vidée de son monde habituel. Les militaires pensaient que c'est une attaque contre eux ».

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit avec Barkhane. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, malgré la signature en 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule les retards.

Depuis 2015, ces violences se sont propagées du nord au centre du pays, se mêlant très souvent à des conflits inter communautaires, un phénomène que connaissent également le Burkina Faso et le Niger voisins.

 

Nicole Ricci Minyem

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Ils ont été tués ce dimanche à l'aube dans une attaque contre leur camp à Dioura, dans le centre du Mali, ont indiqué des sources locales, une opération menée selon Bamako par un groupe terroriste dirigé, par un déserteur

 

Selon l'armée, l'attaque de ce dimanche a été menée par des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa, dit Bamoussa, un ex-colonel ayant rejoint les rangs jihadistes en 2012 et considéré comme un proche du Touareg malien Iyad Ag Ghaly, qui dirige la principale alliance jihadiste du Sahel.

Situé dans une zone très difficile d’accès où est active depuis plusieurs années la katiba (cellule combattante) Macina, liée à Al-Qaïda au Maghreb islamique entre la capitale régionale, Mopti, et la frontière mauritanienne, le camp de Dioura a été attaqué aux environs de 06H00  par des terroristes, selon l'armée malienne.

« Les Forces armées maliennes enregistrent des dégâts matériels et des pertes en vies humaines », indique l'armée, qui assure avoir repris le contrôle du poste militaire à 16H00 mais ne donne pas de bilan.

Le chef de la mission de l'ONU au Mali, Mahammad Saleh Annadif, a condamné une attaque ayant engendré de lourdes pertes. La Minusma a organisé dans la journée l'évacuation médicale de plusieurs blessés, selon un communiqué.

L'opposition malienne, réunie au sein du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie, a évoqué un bilan de plus de 20 hommes tués dans les rangs des Forces armées maliennes, une vingtaine de disparus, un nombre indéterminé de blessés, huit véhicules brûlés, dont des camions citernes et huit véhicules équipés d'armes de guerre emportés par les assaillants.

« Le commandant de compagnie, le capitaine Mohamed Sidati Ould Cheikh est parmi les militaires tombés sous les feux des terroristes », ajoute l'opposition, évoquant le plus lourd bilan depuis la cuisante défaite de l'armée malienne face à des groupes rebelles touareg et arabes à Kidal (nord) en mai 2014.

Le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas resté indifférent à ce drame et, il a adressé un message de condoléances alors que les acteurs de l’opposition l’invitent à prendre les mesures d'urgence qui s'imposent : « Toutes nos pensées pour les fiers soldats de l'Armée malienne tombés à Dioura ».

 

Opérations Barkhane et Minusma

En avril 2018, 14 suspects terroristes arrêtés à Dioura et remis à des militaires maliens avaient été tués suite à une présumée tentative d'évasion, selon l'armée. Une association peule et des proches avaient dénoncé des "exécutions sommaires. Malgré la Minusma, une forte présence militaire française et la création de la force militaire régionale G5-Sahel, les violences jihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées en 2018, selon l'ONU.

Les autorités maliennes et les forces internationales espéraient une baisse des violences dans le centre après avoir donné pour mort, en fin novembre 2018, le chef de la katiba Macina, le prédicateur radical peul Amadou Koufa, lui aussi membre de l'alliance d'Iyad Ag Ghaly. Mais l'homme est réapparu récemment sur une vidéo jugée crédible par l'état-major français, et les violences se sont poursuivies dans la région.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01