Nous sommes le 8 mars et la Ligue de Basketball et la Fédération Malienne de Football du Mali célèbrent la 34ème édition de la journée internationale de la femme sous le thème : « Croisade contre les inégalités des sexes : s’arrimer à la nouvelle impulsion », en organisant des matches de gala en l’honneur des femmes.
Le programme de la Ligue de basketball initié par Kaba Hawa Dem, présidente de sa commission Féminine prévoit deux matches de gala à l’affiche au Palais des sports Salamatou Maiga à 16h. Le premier match va se jouer entre les Anciennes Gloires et le second match mettra aux prises les équipes nationales des Cadettes.
Du côté de la Fédération Malienne de Football à travers la Commission de Football Féminin, il est aussi organisé un match de gala qui va opposer les femmes de ladite fédération aux anciennes joueuses de football. Le Gala est prévu ce jour, 8 mars à partir de 16h au Stade Mamadou Konaté.
Par ailleurs, hier jeudi 7 mars, L’Alliance mondiale pour l’intégrité du sport (SIGA) organisait déjà une session spéciale sur l’importance du leadership féminin dans le sport. Une session qui s’est inscrit dans le cadre d’une initiative plus vaste lancée à Paris le 7 mars 2018 pour promouvoir le leadership féminin dans le sport.
Les orateurs venus de différents pays ont discuté du rôle clé joué par le leadership féminin dans la promotion de la bonne gouvernance et, en particulier, de la diversité des idées dans un secteur en mutation rapide, ainsi que des défis auxquels font face les futures dirigeantes et des meilleures solutions pour percer le plafond de verre.
Pour rappel, le SIGA œuvre en faveur d’une vision du sport pratiqué et régi selon les normes d’intégrité les plus strictes, exemptes de toute forme d’activité contraire à l’éthique, illicite et criminelle, afin de préserver les valeurs sportives et de garantir son impact positif à tous les citoyens.
La mission du SIGA est de fournir un leadership mondial, de promouvoir la bonne gouvernance et de préserver l’intégrité du sport grâce à un ensemble de normes universelles gérées par un organisme indépendant, neutre et mondial.
« Il s’agissait d’une colonne d’une cinquantaine de pick-up venus de Libye pour prendre le pouvoir à N’Djamena par la force », a-t-il dit devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, après avoir déjà évoqué la veille une tentative de « coup d’Etat » au Tchad.
Des combattants rebelles de l’Union des forces de la résistance (UFR) sont entrés fin janvier au Tchad depuis la Libye, où ils étaient basés. A la demande de N’Djamena, la France a procédé à trois reprises à des frappes de Mirage 2000 contre leur colonne. « L’opération de déstabilisation du Tchad était engagée et nous avons répondu à la demande (d’intervention) du président Idriss Déby et empêché cette cinquantaine de pick-up du groupe armé UFR de pénétrer jusqu’à N’Djamena », a-t-il insisté.
Pas de victimes civiles
Jean-Yves Le Drian a fait le parallèle avec l’intervention française au Mali en janvier 2013, quand une colonne de groupes djihadistes du Nord se dirigeait vers la capitale, Bamako. « C’est la même démarche (...) faite par le président (Dioncounda) Traoré en janvier 2013 », a relevé Jean-Yves Le Drian qui était alors ministre de la Défense de François Hollande.
« Il y a une demande écrite d’un chef d’Etat qui dit : Je suis menacé par une intervention extérieure, ce qui est le cas, cela vient de Libye, ça traverse la frontière, ça rentre au Tchad. Et la volonté des acteurs, qui le disent publiquement, de faire un coup d’Etat, une intervention armée », a-t-il poursuivi.
Interrogé sur le bilan de l’opération, il s’est refusé à tout commentaire, précisant seulement qu’il n’y avait « pas eu de victimes civiles ». Clémentine Autain, députée de la France insoumise (gauche radicale), a dénoncé de son côté un deux poids deux mesures absolument édifiant dans la position française. « Vous venez en aide à Idriss Déby qui serait potentiellement victime d’un coup d’Etat et de l’autre côté vous soutenez un coup d’Etat contre Nicolas Maduro au Venezuela, a-t-elle lancé, en ajoutant : « Nous y voyons une escalade dangereuse ».
Le soutien au président tchadien « ne nous empêche pas de (lui) demander de faire en sorte de mettre en œuvre les réformes nécessaires sur les plans politique et économiques et en particulier de préparer les élections législatives au Tchad qui devraient avoir lieu avant l’été », a répondu le chef de la diplomatie française.
Nicole Ricci Minyem