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Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé annonce qu’ils ont été testés cette fois-ci négatifs au virus du Covid-19.

 

Dans l’une de nos publications du lundi 16 mars 2020, nous relayons déjà la joie du français et de la camerounaise, qui étaient les premiers cas de contamination au Coronavirus recensés dans notre pays. Dans un communiqué signé par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, il est dit que ces désormais ex malades du Covid-19 ont été admis à regagner leurs domiciles. De nouveaux tests de Covid-19 ont été effectués pour se rassurer de leur état de santé. Et il en ressort que les deux patients sont testés négatifs à la pandémie du Coronavirus. Ils resteront en observation en étant chez eux. 

 

A titre de rappel, le français guéri du Covid-19 est la première personne qui est entrée au Cameroun en étant déjà contaminée. Âgée de 58 ans, il a immédiatement été pris en charge et placé dans un centre d’isolement spécialement conçu pour les patients du Coronavirus, à l’hôpital central de Yaoundé. Grâce à ses données et au travail effectué par les services du Ministère de la santé qui a pu retracer les gens avec qui il était entré en contact, la détection du deuxième cas a été possible. La camerounaise tout comme le français a été admise à la formation sanitaire publique ci-haut citée. 

  Coronavirus au Cameroun : Les 2 premiers cas contaminés sont guéris  

Le 16 mars 2020, la nouvelle de leur guérison avait été relayée par le Dr Georges Alain Etoundi Mballa Directeur de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé Publique. Dans son communiqué, le Dr Malachie Manaouda salue les efforts du personnel soignant. Il recommande aux populations de respecter les règles d’hygiène. C’est-à-dire se laver régulièrement les mains avec de l’eau propre et du savon. 

 

Liliane N.

Published in Corona Virus

C’est la principale annonce faite par le Dr Malachie Manaouda, lors de la conférence de presse, qu’il a donnée hier 18 mars 2020, à Yaoundé.

 

Il faudra attendre 12 ou 18 mois pour avoir soit un vaccin soit un traitement pouvant lutter contre la pandémie du Coronavirus. C’est la principale information rendue publique hier par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante), en conférence de presse. Il a précisé que rendu donc à ce jour, le Covid-19 n’a toujours pas de traitement. Et ce que le personnel soignant fait pour guérir les malades, c’est s’attaquer aux problèmes viraux occasionnés par le Coronavirus.

« Nous avons décrit ce que nous ressentons lorsque nous suspectons le Coronavirus. Il s’agit de la toux ou la fièvre. Quand vous avez la fièvre, on vous donne quelque chose pour baisser la fièvre. Quand vous avez la toux, on vous donne quelques chose pour le mal de la gorge. Lorsque vous avez un autre symptôme, on vous donne quelque chose adéquat jusqu’à ce que le virus disparaisse », a expliqué le Minsante.

Cette explication faite par le Ministre Manaouda sur le traitement auxquels les malades du Covid-19 sont soumis, épouse entièrement celle donnée par le Pr Pierre Joseph Fouda Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé. La formation sanitaire publique qu’il dirige, compte aujourd’hui à son actif, deux malades souffrant du Coronavirus guéris.

Coronavirus : L'Oms invite l'Afrique à se préparer  

« C’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection», a expliqué le Pr Fouda à Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics.

Le Cameroun compte donc désormais 14 cas confirmés de Coronavirus. Malachie Manaouda en conférence de presse a indiqué qu’il y a tout de même une bonne nouvelle. Cette bonne nouvelle est qu’il y a déjà des prototypes pour ce qui est du vaccin. 

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus

Une dame dont le bébé n’a que quelques semaines, s’est vue repoussée par la promotrice du Centre de santé « La Miséricorde » située à l’entrée Maetur Mimboman.

 

« Nous n’étions que deux mamans et il était à peine 8h30, lorsque nous sommes arrivées là où nous avons accouché. Ma fille devait prendre la deuxième vaccination et c’est à ce moment que la femme qui a ouvert le centre de santé nous demande de donner l’argent de taxi à sa collègue pour qu’elle aille chercher les vaccins… C’est à ce moment que je lui fais comprendre qu’il n’est pas question que je lui donne le moindre franc, parce que de 0 à 9 mois, les vaccins sont gratuits. Le ton est monté entre nous et elle m’a remis le carnet de ma fille en me demandant d’aller me plaindre là où je veux mais chez elle, les femmes qui veulent qu’on vaccine leur bébé se plient à cette règle… ».  

Les tentatives d’avoir la version des faits de la femme sont restées vaines. C’est un mépris qui a été opposé à toutes les sollicitations faites mais quelques personnes ayant des commerces proches du centre de santé la « Miséricorde » nous ont fait savoir que ce n’est pas la première fois que le ton monte dans cet officine qui affiche fière allure à l’extérieur alors que l’intérieur ne reflète aucunement l’image d’un cadre dans lequel des soins de santé peuvent être donnés aux malades.

« Je viens d’emménager dans ce quartier et lorsque les contractions ont commencé, je n’ai pas pu prendre le taxi pour me rendre là où j’ai fait mes visites mais, à aucun moment, l’on ne m’a fait savoir que pour vacciner ma fille je dois prévoir l’argent de taxi. C’est mon 6ème enfant et pour tous les autres, jamais, aucun hôpital n’a rien demandé dans ce sens là. C’est juste de l’arnaque sans parler de ce qui m’a été réclamé après l’accouchement… Il est important que le ministère et tous ceux qui ont droit à la parole viennent mener une enquête de ce côté parce que ce n’est pas normal », ajoute Yolande, une autre maman.

 

Les descentes de l’autorité sollicitée

Il y a quelques mois, Malachie Manaouda le ministre de la Santé Publique a effectué des descentes surprises dans les hôpitaux et centres de santé. De l’avis de plusieurs personnes, il y a eu des changements assez perceptibles. Il est important que ces dernières reprennent car ce sont des actes de dissuasions qui permettent de contrôler la fonctionnalité des uns et des autres. Il n’est pas logique ou tout au moins acceptable que des vaccins qui sont sensés être gratuits, ne soient point donnés aux nouveaux nés à date parce qu’il faut à tout pris soutirer quelques chose des poches des parturientes.  

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Société

Dans un communiqué rendu public ce mercredi Appollinaire Legrand Oko, Secrétaire National chargé de la Santé et de la Protection Sociale au sein de cette formation politique donne les raisons qui les amènent à émettre ces doutes.

 

 

Pour le Mouvement pour le renaissance du Cameroun (Mrc), les dispositions qui ont été prises par les autorités notamment le Ministère de la Santé, ne sont pas rassurantes, pour ce qui est de la lutte, la prévention et de la prise en charge des personnes pouvant contracter l’épidémie du Coronavirus.

C’est la substance du communiqué que signe le Dr Appollinaire Legrand Oko, Secrétaire National en Charge de la santé et de la protection sociale au Directoire du Mrc. Dans ledit communiqué, ce responsable du parti politique de Maurice Kamto donne les raisons pour lesquelles, le Mrc juge insuffisantes les mesures mises en place par le Dr Malachie Manaouada et le Ministère de la Santé qu’il dirige depuis le dernier remaniement ministériel. 

 

Les manquements dénoncés par le Mrc

« Le manque de formation du personnel hospitalier à la gestion des cas de Covid-19 ; l’absence d’un programme national de Prévention et Contrôle des Infections ; le manque de formation du personnel de santé sur la Prévention et Contrôle des Infections ; l’absence d’un Centre de Traitement conforme; l’absence d’un stock de médicament pour la prise en charge symptomatique des cas », peut-on lire dans ledit communiqué. 

Tout en exigeant que les manquements qu’il observe soient corrigés au plus vite, le Mrc affirme que le gouvernement manque de volonté pour protéger la vie des camerounais. 

« Malgré les limites technologiques de notre système de santé, elles-mêmes liées à l’absence d’une politique sanitaire globale du pays, rien ne peut justifier l’absence de formation du personnel hospitalier à la gestion des cas de Covid-19 et l’absence de médicament pour la prise en charge symptomatique des malades d’une épidémie qui a déjà fait plus de 3.000 morts en moins de 3 mois », écrit le Dr Appollinaire Legrand Oko. 

 

Les mesures querellées par le Mrc

A titre de rappel, il faut indiquer que depuis la survenue de l’épidémie du Coronavirus en Chine, le Ministère de la Santé a rendu public un certain nombre de mesures prises pour faire face à cette maladie.

On peut entre autres citer au niveau des portes d’entrées c’est-à-dire des aéroports, les contrôles au thermomètre laser effectués, la mise sur pied d’un système de prise de paramètres rapides des passagers, qui est suivi du remplissage d'un formulaire, qui donne des informations complémentaires sur l’état de santé de celui-ci.

Dans le cas où un passager venait à présenter des signes de maladie, il est ipso facto placer dans une salle affrétée pour la mise en quarantaine. Et il sera suivi par un médecin puis transporté dans une formation sanitaire. 

Le Ministère de la Santé a mis en place le numéro 1510, pour tout informer les autorités, sur tout cas qui peut paraître suspect ou douteux. Le Dr Malachie Manaouda a prescrit aux populations le respect des règles d’hygiène parmi lesquels, se laver régulièrement les mains. Le Ministre a indiqué qu’un dispositif a également été mis en place au niveau des frontières.

A côté de ce qui est suscité, le Cameroun bénéficie de l’aide des Etats-Unis. Ce pays partenaire du nôtre envoie des kits et réactifs au Centre pasteur de Yaoundé par le biais de leur Centre pour le contrôle et la prévention des maladies. Cette aide vise à augmenter la capacité de diagnostic du Centre pasteur.  

 

Réaction du Dr Malachie Manaouada

Ayant eu vent des dénonciations qui sont faites au sujet des mesures prises par le gouvernement, le Ministre de la Santé s’est offusqué du fait que certains camerounais peinent à voir les efforts fournis pour faire face à l’épidémie du coronavirus. «C'est extraordinaire! Au lieu que les camerounais soient fiers des efforts déployés par leur pays dans le cadre de la préparation contre cette épidémie, ils sont les premiers à dénigrer ce qui est fait, alors que certains pays en sont admiratifs. Nous ferons notre part de travail», a-t-il écrit le 2 mars 2020 sur son compte Twitter.

https://twitter.com/DrManaouda/status/1234535378348134400

 

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

Pour le Ministre de la Santé, les états généraux visent à «inverser la tendance de façon durable à travers l’Agenda de transformation du système de santé camerounais». 

 

Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé est le premier camerounais à se réjouir de la tenue des états généraux de la santé. Le 20 février dernier, sur son compte officiel Twitter, il postait ce tweet. « Le cap est lancé ce matin. "L'Agenda de transformation du système de santé camerounais : le temps d'agir ", est lancé. Nous devons nous en approprier et agir tous, pour nous même, pour nos familles, pour le développement et pour notre pays, le Cameroun. A nos marques !!!!!». 

Les états généraux de la santé vont donc se préparer du côté du Ministère de la Santé. Ils sont prévus pour cette année 2020. Il sera question lors de l’évènement de passer au scanner la mauvaise performance. Le but final étant de trouver des solutions aux problèmes à la base de cette mauvaise performance. Les états généraux de la santé ne seront pas organisés seulement pour résoudre les problèmes actuels qui minent ce secteur. Ils devront également donner au Cameroun la capacité de faire face aux problèmes futurs.

« Notre système de santé doit faire face aux défis actuels et préparer le système de santé de demain. Cette transformation vise l’amélioration de la qualité de l’accueil et des soins dans les formations sanitaires, la pertinence dans la production et l’amélioration de la gestion des ressources humaines pour la santé, le système d’information sanitaire, les produits médicaux, le financement de la santé, le leadership et la gouvernance. En somme, le patient doit être plus que jamais au centre des réflexions et des évolutions à venir », déclare le Dr Manaouda Malachie.

Même si la date de tenue de ces états généraux n’est pas encore connue, son objet a déjà été clairement sorti.

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

C’est une mesure qui vient s’ajouter à celles qui ont été prises par le Ministère de la Santé.

 

Jusqu’ici, le Cameroun par le biais du Ministère de la Santé appelait les populations à faire preuve de vigilance. Et dans les mesures de prévention de la maladie du Coronavirus qui fait rage en Chine à l’heure actuelle, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé (Minsante), a demandé aux camerounais entre autres de bien se laver les mains régulièrement, se couvrir le nez et la bouche pour éternuer, bien cuire les viandes. Le Coronavirus évoluant dans les autres pays, et le Cameroun faisant partie des pays sur lesquels plane le risque de contamination, les autorités ont décidé de mettre en place un numéro vert. C’est le 1510. Ledit numéro doit servir pour alerter en cas de situation douteuse au coronavirus (NCoV) d’origine chinoise.

 

Le Cameroun continue donc à prendre ses dispositions pour contrer et barrer la voie au Coronavirus dans son territoire. D'ailleurs le 2 février 2020, sur son compte Twitter, le Dr Malachie Manaouda a fait un tweet dans lequel, il indiquait que les réflexions pour empêcher l’entrée de la maladie au Cameroun se poursuivent. « Le Gouvernement  continue d'affiner sa préparation et demande à tous, de renforcer l'observance des règles usuelles d'hygiène. Bon dimanche à tous et que Dieu bénisse le Cameroun », peut-on lire dans le tweet.

 

Il faut noter que toujours dans l’optique d’empêcher que le Cameroun entre dans la liste des pays contaminés par le Coronavirus, dans les aéroports, il se fait aujourd’hui des contrôles au thermomètre laser. Le Minsante avait indiqué que la surveillance renforcée entre autres au niveau des postes de santé des frontières aéroportuaires et portuaires. Toutefois, il convient de noter qu'un camerounais vivant en Chine a contracté le Coronavirus. Il est sous soins et selon les autorités de Chine, il répond bien au traitement.

 

 

Liliane N.

 

Published in Bon à savoir

Ce ravitaillement fait suite au mouvement d'humeur des malades qui a eu lieu il y a quelques jours. Selon le Pr. Vincent de Paul Djièntcheu, Directeur de l'Hôpital général de Yaoundé les médicaments reçus vont pouvoir soulager les malades, pour une durée d’une semaine. 

 

Les personnes vivant aux alentours de l’Hôpital général de Yaoundé (Hgy) ont été des témoins d’un mouvement d’humeur, initié par des malades d’insuffisance rénale, le 20 décembre 2019. Il se trouve que ces malades avaient marre de ne pouvoir ni faire leur séance d’hémodialyse, ni recevoir les médicaments adaptés à leur condition. Ça faisait déjà une semaine qu’ils étaient confrontés à la situation sus mentionnée. Au nombre de 60, ils avaient décidé de bloquer la route qui conduit dans cette formation sanitaire publique. C’est grâce à l’intervention du Ministère de la Santé publique, que les patients grévistes étaient revenus à de bons sentiments. Le Dr Malachie Manaouda le chef de ce département ministériel avait fait dépêcher sur les lieux, Alim Hayatou, le secrétaire d'Etat chargé de la lutte contre les épidémies et les endémies.

La rupture des kits selon le Pr. Gloria Ashutantang, chef de service de neurologie/hémodialyse à Hgy, était due à une défaillance du fournisseur qui n'avait pas pu livrer le matériel à temps. En réponse donc à cette manifestation largement relayée par la presse, l'Hôpital a dû faire recours à un autre ravitailleur.

C’est ce que le Pr. Vincent de Paul Djièntcheu, Directeur de l'Hôpital a déclaré au quotidien gouvernemental Cameroon tribune. « En attendant notre fournisseur dont le cargo arrive le 28 décembre prochain (samedi) en provenance de la France, nous avons saisi celui qui livre habituellement les produits à l'hôpital régional de Buea. Il nous a pourvu d'un stock de matériels hier qui pourra soulager les malades pour une semaine », a-t-il déclaré.

Il faut noter que l'Hôpital général de Yaoundé traite plus de 190 malades sous hémodialyse.

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

La délégation régionale du Ministère de la Santé publique rapporte que l’épidémie a déjà causé 25 décès.

 

Même si on n’en parle pas beaucoup, l’épidémie de choléra poursuit son bonhomme de chemin dans la région du Sud-Ouest. Rendu à ce jour, la délégation régionale du Ministère de la Santé fait état de près de 325 personnes contaminées. Et plus grave, il y a déjà 25 personnes décédées des suites de cette maladie.  D’après les autorités, le choléra a largement gagné le terrain en l’espace de deux mois. Toutefois, elles pensent que rien  n’est pas perdu. L’épidémie est encore au niveau où elle peut être arrêtée.

A titre de rappel, c’est depuis le 13 novembre dernier que des cas de choléra ont été déclarés à  Idabato, dans le district de santé de Bakassi. Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a confirmé la présence de cette maladie dans cette région anglophone dans un communiqué signé le 20 novembre. Il a indiqué que des mesures de réponses ont été mises  en œuvre. Le but desdites mesures étant de parvenir à circonscrire et éradiquer  cette épidémie. Le document du Ministre précisait par ailleurs qu’une recherche active des cas suspects  sur le terrain était en cours.

Si dans la région du Sud-Ouest, le dernier cas de cette maladie déclaré à Idabato remontait à une dizaine d’années, les zones septentrionales conjuguent depuis fort longtemps avec le choléra. Du fait de la situation délicate, les autorités ont initié une campagne de vaccination. Durant ladite campagne, plus de 537.000 personnes devaient recevoir le vaccin. Dans la région de l’Extrême-Nord au début du mois d’octobre 2019, de sources officielles, on avait appris que 12 personnes ont perdu la vie et 249 cas suspects ont été enregistrés. 400 relais communautaires ont été formés par l’Ong Plan International Cameroon.

 

Liliane N. 

 

Published in Actualité

C’est le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé qui a rendu public cette mesure.

 

C’est une bonne nouvelle pour les personnes vivant avec le virus du Sida. A partir du prochain mois de janvier, ils n’auront plus à dépenser un sou pour leur prise en charge. Selon le Ministre de la Santé dorénavant même leur prise en charge sera gratuite. On sait que le gouvernement par le passé avait déjà décidé de retirer aux patients tout paiement de leur traitement. Le Dr Malachie Manaouda a donc profité de la cérémonie de la célébration de la 32e édition de la Journée mondiale de lutte contre le sida, pour faire part au grand public de cette nouvelle mesure censée réjouir les personnes vivant avec le Vih/Sida.

Au cours de la cérémonie susmentionnée le Ministre de la Santé (Minsante) a également rendu public des données en relation avec cette maladie au Cameroun. On a retenu que rendu à ce jour, le taux de prévalence national est désormais de 2,7%. C’est un taux de prévalence qui démontre que la lutte contre cette pandémie au pays est sur la bonne route.

Les actions conduites par les autorités et leurs partenaires ont entre autres permis que les traitements efficaces soient efficaces. Aussi qu’on arrive à la mise sous traitement de 303 000 personnes.

« Le gouvernement et ses partenaires ont fait des efforts, mais cela n’est pas suffisant. Nous devons nous engager davantage. Afin d’envisager d’ici 2030 une possible éradication de la pandémie. Cela nous impose de sécuriser les progrès déjà accomplis et de relever les défis qui se posent pour que le maximum de camerounais sachent quel est leur statut sérologique ; une fois que c’est fait, qu’ils soient mis sous traitement et prennent régulièrement leurs médicaments », a déclaré le Dr Malachie Manaouda.

 

Liliane N.

 

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La décision a été prise Vendredi dans l‘État de Benue au centre du Nigeria par l’ordre des pharmaciens, qui exigent que les promoteurs de ces officines se conforment à la réglementation en vigueur dans le pays.

 

D’après le PCN, c’est le résultat  d’une mission d’inspection effectuée dans le dessein d’assainir le secteur, car il était temps, au regard du risque encouru par les consommateurs qui se recrutent au sein de la population la moins nantie : « À la fin de l’exercice, un total de 556 établissements ont été visités et 387 ont été fermés », a déclaré Anthonia Aruya, la responsable du PCN. C‘était au cours d’une conférence presse animée dans la ville voisine de Makurdi.

Qui a par ailleurs ajouté : « Notre initiative vise à rationaliser la chaîne de valeur de la distribution de médicaments, afin de promouvoir la fourniture de médicaments sûrs, efficaces et de qualité distribués dans des locaux enregistrés et actuellement agréés… ».  

La responsable du PCN a ainsi demandé aux populations de s’assurer de la conformité d’une pharmaceutique aux normes avant d’acheter des produits.

Reste à savoir si ces initiatives vont s’inscrire dans la durée, dans un pays qui est également malade de la corruption (36è place dans le continent et 148è dans le monde selon Transparency International).

Une vente de médicaments frauduleux qui a un impact dans les pays voisins

Le Cameroun, marché ouvert est lui aussi envahi par ces médicaments venus principalement du Nigéria. Ils sont nombreux, bien que des mesures gouvernementales soient prises, ces « docta » qui vendent leur poison sans demander la moindre ordonnance et à un prix beaucoup plus bas que dans une pharmacie agréé.

Dans une enquête menée récemment, l’on s’est rendu compte par exemple qu’il est très facile d’acheter une pilule de Cytotec, un médicament contre l’ulcère de l’estomac mais dont l’utilisation est détournée notamment pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et le déclenchement d’accouchement.

Un fait que regrette Landry Kouam, pharmacien : « Cela vaut aussi pour des anxiolytiques comme le Rivotril ou le Diazépam, qu’on peut acheter dans la rue, ce n’est pas sérieux ! C’est le pharmacien qui doit avoir le monopole du médicament. Certaines des caméras cachées sont même réalisées dans des pharmacies d’hôpitaux, qui ont parfois les mêmes fournisseurs que les vendeurs de la rue…J’ai aussi fait ces vidéos pour pouvoir comparer les prix. Logiquement les médicaments illicites sont vendus beaucoup moins cher et nous avons constaté que la plupart viennent du Nigéria voisin. On les amène au Cameroun et comme le contrôle n’est pas fait convenablement, ceux qui les vendent ne mesurent pas vraiment les risques… ».  

Il ajoute : « Par exemple, je vends de l’Efferalgan: médicament à base de paracétamol pour le traitement des douleurs légères] à 1 300 francs CFA, mais quelqu’un d’un peu malade qui se rendrait jusqu’à ma pharmacie pour en acheter peut en trouver à 800 francs dans la rue sur le chemin !

L’OMS a aussi tiré la sonnette d’alarme

La vente des médicaments illicites est un commerce dangereux et nuisible aux professionnels. De récentes études indiquent que 42 % de produits pharmaceutiques « inférieurs » sont vendus au Nigéria, au Cameroun et au Mali.

En outre, près de 100 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits. Le groupe de réflexion britannique International Policy Network estime que les faux antituberculeux et antipaludiques sont à l’origine de 700 000 décès par an dans le monde, l’équivalent de « quatre avions gros-porteurs remplis de passagers s’écrasant chaque jour ».

C’est conscient de ce qui précède que le ministre de la santé, Malachie Manaouda, a annoncé le 10 juillet 2019, la future mise en place d’une brigade chargée spécialement de la saisie et destruction systématique de ces médicaments et produits. Une décision qui, on l’espère va faire disparaitre complètement ce fléau.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in International
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Sunday, 05 June 2022 11:01