Dans une publication ce jeudi, le Ministre délégué auprès du ministre de la justice camerounaise, semble plutôt heureux d’avoir suscité l’intérêt du magazine panafricain. En effet, pour notre confrère, l'ex-opposant est « surtout connu pour ses vidéos, souvent virales, dans lesquelles il se livre sans filtre ni retenue ».
Surnommé « Ministre du peuple » pour certains, « politicard canaille » pour d’autres, le journal dans une publication en version numérique ce mercredi, révèle que Jean de Dieu Momo a passé une enfance heureuse dans une fratrie de 56 enfants dont il est l’aîné. Dans une réaction ce jeudi, le Ministre délégué auprès du Minjustice, semble plutôt heureux d’avoir suscité l’intérêt du magazine français Jeune Afrique. « Ça, c’est quand tu vois un Gaou qui a percé ! Un clin d’œil à mes amis Drogbarien pour leur haute contribution à l’enrichissement de la grammaire politico-sociale », a écrit le ministre délégué.
Notre confrère fait mention de la détermination de son père, artisan tailleur, à les envoyer tous à l’école – même si les filles sont encouragées à se marier dès que possible ; ses pérégrinations de l’université aux prétoires, jusqu’à l’affaire des neuf disparus de Bépanda, qui le révèle Jean de Dieu Momo aux Camerounais.
Et c'est ainsi que le journal raconte, « Nous sommes à la fin des années 1990. Le Cameroun connaît une période de grande insécurité. Pour rétablir l’ordre, le gouvernement crée le Commandement opérationnel, une unité composée de policiers, de militaires et de gendarmes, qui s’illustrera par sa brutalité et ses exactions. Le 23 janvier 2001, neuf personnes sont interpellées dans le cadre d’une enquête ».
Innocent D H