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Dans la correspondance qu’il a adressée au président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, le leader des « Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun évoque trois points à inscrire à l’ordre du jour. Une éventuelle succession de gré à gré à la tête de l’Etat Camerounais.

 

Quelques extraits

«  Dans le contrat renouvelé qui unit le Président de la République au peuple Camerounais, nulle part, il n’est fait mention qu’une telle hypothèse puisse exister. Dans un Etat hypothétique, virtuel, les faits tangibles n’existent pas, alors, il me semble que l’emploi du conditionnel devrait être une prudence langagière qui aurait dû s’appliquer à vos formules hypothétiques d’autant plus que la Constitution de notre pays, à laquelle vous auriez participé ne prévoit pas une telle hypothèse.

Par ailleurs, le Président Paul Biya a eu à clarifier ce point dans une interview… 

Quels sont ces artisans du gré à gré que vous semblez connaître ? Afin d’éclairer le peuple souverain Camerounais, pourriez vous citer, au cours de cet entretien, ceux que vous semblez avoir débusqués… » ?      

Sur une réforme consensuelle du code électoral

« S’agissant de cette question, je note un certain dynamisme et une évolution certaine dans ce registre puisque vous êtes parti de l’interdiction à la participation conditionnée, en passant par le boycott pour aboutir à un appel aux inscriptions massives sur les listes électorales…

Mais, vous vous permettez, à vos risques et périls certainement, d’interdire la tenue des prochaines élections, sauf si les conditions que votre modeste personne a posées unilatéralement, sans consultation aucune des autres partis politiques ne sont pas remplies…

Alors que vous disiez le 26 Octobre 2004 que les décisions de la Cour Constitutionnelles « sont comme des dogmes car notre système juridique pose pour principe immuable, qu’en disant le Droit, la haute juridiction, tel le pape est habitée par la grâce d’infaillibilité. C’est pourquoi, elle parle de variateur une fois pour toutes et ce qu’elle arrête et proclame est sans recours… ».         

Sur la crise dans le Nord Ouest et Sud Ouest

Sur cette question, « Vous avez personnellement et à plusieurs reprises, demandé à l’ingérence plurielle étrangère, mais paradoxalement, j’ai bien noté que vous soupçonné les mêmes étrangers de complicité avec ceux qui nous gouvernent et que vous désignez par l’expression artisans d’une éventuelle sécession de gré à gré de l’Etat Camerounais.

Ne voilà – t-il pas une contradiction dont on ne saurait faire abstraction ? Entre le Président de la République monsieur Paul Biya et vous, qui veut maintenir le Cameroun sous la domination étrangère ? Par quelle voie comptez – vous accéder à la magistrature suprême si ce n’est par des voies anticonstitutionnelles ?   C'est-à-dire, des voies qui risquent d’entraîner notre pays dans le sang, dans le deuil et dans le malheur… » ?  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Georges Dougueli journaliste à Jeune Afrique n’a pas digéré des commentaires que le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, a laissé sur l’une de ses publications faites sur sa page Facebook.

 

Le 8 juillet 2020, le journaliste de Jeune Afrique Georges Dougueli a publié sur sa page Facebook, un texte dans lequel, il parlait de la «suspecte» générosité des «nouveaux milliardaires en CFA». Ce texte semble viser Jean-Pierre Amougou Belinga le président directeur général du groupe L’anecdote. Jean De Dieu Momo le Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice a réagi à la publication du journaliste de Jeune Afrique. Il a à plusieurs reprises posté le commentaire qui suit, auquel George Dougueli a apposé une menace d’un article à charge contre le farouche opposant du régime devenu aujourd’hui partisan. 

« (…) l’auteur de ce post est un Insensé chronique qui prend tout ce que dit Anatole France dans son texte pour parole d’évangile. En fait c’est ainsi qu’ils ont évangélisé certains naïfs africains qu’éblouissent quelques vers et un français bien ajusté. Pauvre africain délavé et formaté ignorant de son propre décapage culturel et pensant être devenu blanc en singeant ce dernier», peut-on lire dans le commentaire du Mindel.

Georges Dougueli menace Jean De Dieu Momo, de creuser dans un rapport qui date de 2018 dans lequel son nom serait mentionné. Ce rapport, apprend-on de celui qui dans la rédaction de Jeune Afrique est le spécialiste du Cameroun et du Gabon, parle de l’action internationale des collectivités au Cameroun. 

« Si c'est dit par vous, gardien incorruptible du temple de l'africanité, on ne peut que vous croire. Laissez-moi rire. Vous cacher lâchement derrière un titre traditionnel de noblesse acheté ne suffira jamais à faire de vous un africain authentique. Imposture en ville imposture au village. Aucun décret complaisant ne fera d'un avocat raté un homme politique de talent. Vous ne le savez que trop bien. Puisque que vous en êtes réduit à chercher la bagarre sur les RS pour tenter de meubler le vide sidéral de votre existence…», a écrit Georges Dougueli.

Le journaliste de Jeune Afrique qui ne s’est pas arrêté à la réponse sus rapportée, a ajouté «Fo'o Dzakeutonpoug Puisque vous souhaitez absolument attirer mon attention, vous finirez par l'avoir. Quand j'aurai un peu de temps à griller, j'irai farfouiller dans un rapport qui m'est parvenu sur l'action internationale des collectivités françaises au Cameroun. Rapport écrit en 2018 par Yannick Lechevallier.

La ville de Nantes devait engager un partenariat avec la ville de Dschang qui devrait se concrétiser prochainement dans le cadre d'une convention de jumelage, portant sur le secteur touristique (création d'un office de tourisme à Dschang, projet d'aménagement du lac municipal) et culturel (création d'un musée des chefferies traditionnelles de l'Ouest).

Vous avez fait une mission en France avec le maire de Dschang, je crois... Quand j'aurai un peu de temps à vous consacrer, j'irai fouiller là-dedans. On verra à quel point l'Africain authentique que vous prétendez être correspond au citoyen honnête méritant de poser son séant sur un maroquin de la République. Vous ne perdez rien pour attendre».

 

Ci-dessous le texte du journaliste George Dougueli qui a fait réagi le Mindel

LA SUSPECTE « GENEROSITE » DES NOUVEAUX MILLIARDAIRES EN CFA

Il parait qu’un nouveau milliardaire se plait à rappeler sa « générosité » à ses obligés, non sans une dose adulte de mépris et un zeste de chantage. Voitures, maisons, terrains, argent ... Il tient bien sa comptabilité et "tient" ses amis par la barbichette. Oh, Attention ! Il n’est pas question ici de plaindre ses "victimes", ces hommes d’argent déguisés en ministres/haut-fonctionnaires véreux et voraces. Ils méritent notre dégoût. Sans doute. En revanche, il n'est pas sûr que notre nouveau milliardaire vaille mieux, même s’il croit que la main qui donne est forcément supérieure à celle qui reçoit. Il parait qu’il construit une bibliothèque ? Un auteur devrait y trouver sa place : Anatole France. Le "généreux" milliardaire aurait alors le loisir de lire et de méditer le dialogue de Monsieur Bergeret avec sa fille Pauline :

« Bergeret dit à sa fille :

— Je viens de commettre une mauvaise action : je viens de faire l’aumône. En donnant deux sous à Clopinel, j’ai goûté la joie honteuse d’humilier mon semblable, j’ai consenti le pacte odieux qui assure au fort sa puissance et au faible sa faiblesse, j’ai scellé de mon sceau l’antique iniquité, j’ai contribué à ce que cet homme n’eût qu’une moitié d’âme.

— Tu as fait tout cela, papa ? demanda Pauline incrédule.

— Presque tout cela, répondit M. Bergeret. J’ai vendu à mon frère Clopinel de la fraternité à faux poids. Je me suis humilié en l’humiliant. Car l’aumône avilit également celui qui la reçoit et celui qui la fait. J’ai mal agi. »

A l’évidence, Monsieur Bergeret n’est pas Camerounais.

*Monsieur Bergeret à Paris, publié en 1901

 

Liliane N.

 

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Le ministre délégué au ministre de la Justice Garde des sceaux, après quelques semaines de silence reprend la verve et recommence les déclarations incendiaires. La dernière, c’est au cours d’un Facebook Live que monsieur le Ministre a nouvellement initié pour s’adresser au public camerounais. Dans cette sortie où il aborde plusieurs thématiques, il fait savoir que selon lui, l’alternance serait préjudiciable pour le Cameroun.

 

Jean De Dieu MOMO dans ses envolés lyriques feint d’oublier que le Cameroun est une démocratie et non un Royaume. Car aller jusqu’à comparer le « Berceau de nos ancêtres » avec le Royaume Bamoun, il faut être habité d’une volonté manifeste de délation pour le dire. Mais Fo’o Dzakeutonpoug l’a fait.

« … Et ça n’engage que moi et mon parti. Ça n’engage pas le gouvernement de la République. L’alternance, pour moi, c’est un poison. Dans le Sultanat Bamoun, on ne parlait pas d’alternance, parce que le peuple est uni autour d’une même personne. Les chinois l’ont compris. Dans une moindre mesure, tous ceux qui ont été formatés à l’école du capitalisme individualiste n’ont pas compris ».

Quelle rétrograde ! Pour un homme qui jadis défendait les droits humains et les valeurs de la démocratie, Jean De Dieu MOMO a vraiment choisi de se renier. Il ne reste plus qu’à demander aux camerounais de retourner à l’état de nature.

Jean De Dieu MOMO dit une chose et son contraire.

Alors que dans son propos précédent il déifiait le modèle de gouvernance du Sultanat Bamoun, dans la phrase d’après, il va mettre en lumière des personnalités politiques qui sont justement le contre-exemple du Champion que Mr le ministre tient tant à faire passer au « KILAV ». Selon lui, Mr BIYA mènerait a même lutte que KABILA et NKURUNZIZA. Deux Chefs d’ETATS qui viennent justement d’accepter de quitter le pouvoir en ne se présentant plus à l’élection présidentielle.

Mr MOMO fait savoir : « Monsieur Paul Biya a gagné un mandat de 7 ans, et j’entends des gens qui mènent des consultations pour savoir s’il va vivre pendant 7 ans, des gens qui mènent des consultations pour savoir avec qui il faut le remplacer. Et ces gens-là ne sont même pas de chez-nous. Pourquoi ils sont intéressés ? Qu’est-ce qui les intéressent dans qui va remplacer Paul Biya chez-nous. C’est une affaire interne, une affaire camerouno-camerounaise. Malheureusement, vous avez une opposition néocoloniale qui continue de penser qu’on va venir l’installer au pouvoir. En Afrique, c’est terminé ! C’est révolu ! Les peuples africains cherchent leur souveraineté. En RD Congo, vous avez vu la résistance de (Joseph) Kabila, au Burundi, vous avez vu la résistance de (Pierre) Nkurunziza. L’Afrique résiste aux conquêtes moyenâgeuses, qui ont cours encore au 21e siècle pour le contrôle de nos ressources naturelles ».

Manifestement, Monsieur le Ministre n’a plus d’argument pour justifier la misère des camerounais pendant qu’il profite de la sueur du front des artisans et des planteurs.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice s’oppose à l’idée du père Lado, de vouloir que les véhicules de fonction des Députés soient échangés avec des couveuses pour les hôpitaux.

 

Du point de vue du Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice (Minjustice), les Députés n’ont pas besoin de troquer leur véhicules de fonction. Jean De Dieu Momo n’épouse pas sur ce point, la philosophie du prêtre jésuite Ludovic Lado. D’ailleurs il questionne même sa religiosité, en se demandant si les prêtres peuvent fonder des partis politiques. « Sérieusement, est-ce que les prêtres peuvent créer de partis politiques ? Mais certains militent ouvertement pour l’opposition. C’est le cas de Ludovic Lado, un prêtre bizarre et activiste », a écrit Jean De Dieu Momo le mardi 26 mai 2020, sur sa page Facebook.

Le prêtre Ludovic Lado n’est pas resté sans rien dire sur cette sortie du Mindel. L’ancien vice-doyen de la Faculté des Sciences sociales et de gestion de l’Université Catholique d’Afrique Centrale en date du répliqué 27 mai 2020 par le même canal, a écrit ceci: « Fo’o Dzakeutonpoug (pseudonyme de Jean De Dieu Momo, Ndlr) ta voiture de fonction a coûté combien aux Camerounais ? Et tu nous sers à quoi ? ». 

A titre de rappel, il faut dire que, le prêtre Ludovic Lado a lancé une pétition à l’adresse de Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale. Cette pétition plaide pour la réorientation de l’allocation voiture des Députés pour l’équipement des hôpitaux, en couveuses. La pétition apprend-on de nos sources, aurait déjà recueilli 1570 signatures, sur les 2000 visées.

Le Prêtre Ludovic Lado ne s’est pas arrêté seulement à la pétition sus mentionnée. Il a adressé aussi une lettre ouverte aux Députés du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii et Nourane Foster. Il leur a demandé de porter à l’Assemblée nationale, son voeu ci-haut formulé. « L’occasion vous est donnée de faire la différence en menant une campagne au niveau de l’Assemblée nationale pour que les 4 milliards et plus initialement destinés à l’équipement des Députés soit réorientés vers l’équipement de nos hôpitaux en couveuses », leur a-t-il écrit.

 

Liliane N.

 

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Dans une chanson de circonstance, le musicien camerounais invite son compatriote à laisser la politique. Ce d’autant plus qu’il n’aurait pas de conseiller et que sa vie serait en danger.

 

Le grand frère BELKA TOBI a choisi de parler à LONGUE LONGUE dans le langage qu’il comprendrait le mieux : la musique. Guitare à la main, l’artiste poétique sort de son chapeau quelques vers qui croit-il, pourront ramener son frère LONGUE LONGUE à une certaine prise de conscience. Une prise de conscience qui semble urgente.

Considérant la brutalité dans le ton de la dernière sortie musicale du père de « Ayo Africa », il est à craindre qu’il soit à nouveau inquiété par ceux qui hier ont failli porter atteinte à son intégrité physique. Pour inviter son confrère à épouser une meilleure attitude, BELKA TOBI chante : « LONGUE LONGUE laisse la politique, LONGUE LONGUE accepte les critiques. Laisse la politique, ça tue comme les moustiques. Accepte d’être dans le puits comme moi, je suis le conseiller mal aimé ».

LONGUE LONGUE n’est pas le premier à dire qu’il y a des vieux au sein du gouvernement camerounais. Il n’est pas le premier à dénoncer la mal gouvernance des responsables qui conduisent les affaires publiques de l’Etat. L’essentiel des dénonciations que l’artiste présente dans sa dernière production, népotisme, despotisme, clanisme, corruption, détournement ne sont pas nouveaux.

Mais pourquoi cela fait-il autant jazzer quand c’est LONGUE LONGUE qui en parle ? le cas LONGUE LONGUE est atypique. C’est un artiste qui s’est voulu engagé dès les premières heures de son entrée sur la scène musicale camerounaise.  Une posture qui sera exacerbée avec la dernière élection présidentielle d’Octobre 2018. Au cours de cette élection, il a pris fait et cause pour Maurice Kamto, allant jusqu’à s’en prendre à son principal soutien dans les moments difficiles, Samuel Eto’o Fils, le traitant de « sardinard ».

Quelques temps après cette élection, LONGUE LONGUE fera savoir au monde qu’il a été intimidé et son passeport retiré. Il va alors faire profil bas. Promettant ne plus s’en prendre au pouvoir en place. Il en était même devenu le laudateur. Avec l’appui du Ministre Jean De Dieu MOMO, il va rentrer en possession de son passeport. Et tout porte à croire que maintenant qu’il a à nouveau son passeport entre les mains, il renoue avec ses anciennes positions politiques. Il y a donc à craindre, que ceux qui l’ont inquiété hier, le fasse encore aujourd’hui.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

La polémique autour de l’authenticité de l’audio qui met en scène la voix de Jean De Dieu Momo continue d’entretenir les discours sur les réseaux sociaux. Dans la nuit de mardi, le ministre concerné a fait une publication comme pour renier son timbre vocal et le son de sa voix. Pour trancher la question, Daniel Claude ABATE dit avoir des éléments qui prouvent qu’il s’agit bel et bien de la voix de Jean De Dieu Momo.

 

Nos multiples tentatives de joindre Daniel Claude ABATE se sont avérées vaines. Impossible de rencontrer celui qui dit avoir une vidéo et des éléments qui prouvent qu’effectivement, la voix entendue dans cet enregistrement d’une conversation entre une voix similaire à celle du ministre Jean De Dieu Momo et celle de son interlocutrice. Nous allons nous contenter de cette publication faite ce mercredi par Mr ABATE. Il dit précisément, « l’audio en circulation est bel et bien la voix du ministre. Nous avons déjà la vidéo complète et le visage de son interlocuteur. » Une vidéo que les observateurs de cette situation espèrent pouvoir regarder.

Si cela s’avérait exact, ce serait vraiment grave pour Me Jean De Dieu Momo. D’abord cela voudrait dire qu’en réalité, il n’a jamais trahi ses convictions profondes. Celles qui l’ont amené à se battre aux côtés d’autres organisations de la société civile pour réclamer une enquête sur les 09 disparu de Bepanda. Cette ardeur qui l’amenait à demander à tue-tête le départ de Paul BIYA de la tête du Cameroun. Un zèle qui l’avait transformé en un chanteur hors pair.

C’est donc à croire que le Ministre Momo a chanté les louanges de Paul BIYA et de son pouvoir uniquement pour de bas intérêts. Ce qui d’une manière ou d’une autre, est un véritable coup dur pour le régime ces aveux de Momo sur l'honnêteté du professeur Kamto. Après avoir essayé vainement de faire passer cet audio pour un fake, alors qu'on n'imite pas le rire d'une personne, les faits se confirment. Selon les enquêtes du Tgv, Momo ne savait pas qu'il passait en direct. Il essayait d'établir un rapport avec la sublime jeune activiste dénommé la twins. Certainement dans une démarche séductrice.

Consternation : Jean De Dieu Momo a-t-il pris la défense de Maurice Kamto ?  

Il est évident que du côté du pouvoir, ils mènent aussi leurs enquêtes pour s’assurer que cet enregistrement n’est pas authentique. Sinon, il faudra tirer les conséquences.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

Une bande audio est en circulation depuis ce mardi soir sur les réseaux sociaux. Une bande audio qui fait l’objet de controverses tellement le contenu peut être ahurissant. Une voix, celle de Jean De Dieu MOMO, invitant son interlocutrice à contribuer dans la cagnotte du MRC. Une posture qui semble très éloignée de celui qui est entré au gouvernement pour « donner la réplique » à Maurice Kamto.

 

La bande audio dure 3 minutes 17 secondes. On entend une voix qui ressemble fort opportunément à celle du ministre Jean De Dieu Momo. En intégrant ses éléments de langage, ses expressions de rire et autres attitudes verbales, on a de fortes raisons de croire qu’il pourrait s’agir du président du Paddec. Mais ce sont les propos tenus qui sont bouleversants. Jean De Dieu Momo, le pourfendeur de Maurice Kamto, qui soutient l’action de collecte de fonds qu’encourage le MRC et ses alliés. Ce serait la fin de la carrière politique, voire de ministre pour Jean De Dieu Momo. On peut entendre cette voix dire à son interlocutrice dans la bande audio :

« Beaucoup de vos combattants me connaissent, je vais vous écrire en inbox, je vais vous donner des références et vous allez leur poser des questions. Les détails que je vais vous donner, vous pouvez vérifier, vous allez me voir mais ne publiez pas ma photo (rire). Dans ton inbox, tu remarqueras que je t’avais déjà écrit et tu m’as répondu. En contribuant vous soutenez une cause juste.

Qu’on fasse croire aux gens que le président Maurice Kamto va détourner cet argent. Je ne crois pas qu’il soit à 1 million d’euros près pour pouvoir détourner cet argent. Regardons l’homme, regardons son parcours, pas seulement politique. Qui est-il réellement ? Quand nous nous posons cette question et que nous avons la réponse, j’encourage tout le monde à pouvoir contribuer. Il n’est pas à 1 million d’euros près. Si Maurice Kamto avait besoin de 5 millions, 10 millions, 20 millions d’euros pour ne pas aller plus loin. Rien que lors de ses récentes sorties avec des milliers de personnes qu’il a eu à emballer au Canada, aux Etats Unis. S’il demandait à chacun de venir mettre 100-100 euros chacun devait le mettre dans la cagnotte, sans réfléchir deux fois.

S’il a fait sept ans dans ce gouvernement sans détourner un seul « sous », alors qu’il en avait les moyens. Ce n’est pas des millions qu’il va venir détourner aujourd’hui. »

Dans un environnement politique où Momo a quelque peu battu en retraite et que c’est le Pr Jacques Fame Ndongo qui au front avec Maurice Kamto, un environnement où Célestin Monga se réveille, on pourrait s’imaginer que des personnes auraient intérêt à ternir de la sorte le ministre délégué au ministre de la Justice. De toutes façons, la suite nous en dira davantage.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Politique

Après la publication des mesures disciplinaires prises par le Chef de l’Etat du Cameroun, suite aux évènements malheureux de Février 2020 ils ont tous regretté et condamné ces actions ayant entraîné la mort des Femmes et des Enfants – victimes collatérales d’une guerre qui n’aurait jamais dû exister  

 

Jean De Dieu Momo - Président des Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun

Cette tragédie n’est pas le fait du hasard car elle a pour finalité de provoquer l’ire des populations. Pour qu’on n’en y arrive pas, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice appelle à la vigilance du peuple. L’un des signes de la guerre hybride est de faire la guerre par procuration et de protester en premier. Tous les signes indiquent clairement que ce drame a été voulu pour créer la psychose au sein la population cible qu’on veut révolter. Ça semble marcher si notre peuple n’est pas vigilant…


Honorable Nourane Foster – Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale

Un mort est un mort de trop. L'entêtement de certains jeunes à rester en brousse et à mener des attaques contre notre armée régulière est inadmissible. Mes condoléances aux familles endeuillées. Dans un autre pays le gouvernement aurait démissionné faute de solutions adéquates

 

Responsables du Social Démocratic Front  

Le Front Social Démocrate a appris consternation, choc et violente amertume, l’assassinat crapuleux des femmes et bébés non armés dans le village de Ngarbuh, à la périphérie de la ville de Ndu dans le département du Donga Mantung – Région du Nord Ouest le 14 Février 2020.

Le parti mène actuellement sa propre enquête sur ces crimes horribles afin d’établir les faits tels qu’ils se sont réellement produits et de déterminer le nombre de victimes.

Le Sdf condamne fermement les auteurs de ces barbaries odieuses, lâches et arbitraires qui violent de façon toutes les normes requises en période de guerre et plus particulièrement les conventions nationales et internationales sur la guerre.

Au nom de la justice qui doit être rendue au nom du Peuple Camerounais qui a le droit absolu de connaître les coupables, le Sdf exige du régime de Yaoundé que les auteurs directs, ainsi que les commanditaires de ces crimes crapuleux soient traduits en justice.

Dans l’attente des nouvelles mesures pour la manifestation de la vérité en rapport avec les meurtres insoutenables et insoutenables, le Sdf ses condoléances aux familles endeuillées ainsi que sa solidarité au peuple de Ngarbuh ainsi qu’à l’ensemble du département de la Donga et Mantung en général.

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Le ministre délégué au ministre de la Justice, Jean De Dieu MOMO a décidé d’apporter sa petite goutte d’eau pour éteindre l’incendie qui gagne peu à peu le territoire du Cameroun. Un acte dont l’objectif majeur est d’inciter aussi les autres camerounais à apporter chacun sa contribution au salut du pays.

 

C’est par une allusion à une belle petite histoire que Jean De Dieu MOMO ouvre le message qui accompagne son don au comité de gestion du fonds de solidarité pour la lutte contre le Covid 19. Une allusion à la belle légende du Colibri.

« La légende du colibri nous apprend que lorsqu’il y a un incendie dans la forêt, cet oisillon court vers la rivière la plus proche pour prendre une goutte d’eau dans son bec pour éteindre l’incendie ; elle dit qu’elle fait sa part et que si chacun des animaux faisait la sienne, l’incendie serait vite maîtrisé. ».

L’histoire, qu’on peut retrouver dans le livre de Denis Kormann publié le 20 novembre 2013, raconte qu’« un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! " Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part." » Une belle leçon de volontarisme et de foi.

 Cameroun : Un premier bébé né d’une mère infectée au Covid-19  

Et le ministre Jean De Dieu MOMO de poursuivre : « Fort de cette leçon, j’ai l’honneur de vous prier de recevoir la modeste somme de 500.000 (Cinq cent mille) francs CFA. (…) comme étant ma contribution personnelle aux efforts de notre Gouvernement pour la recherche des solutions scientifiques à l’effet d’enrayer la pandémie du coronavirus. »

En se rappelant de la belle légende amérindienne on se souvient que le geste du Colibri a inspiré tous les autres animaux. Et chacun s’est précipité vers la rivière pour ramasser de l’eau, chacun avec ce qu’il avait. L’histoire ne dit pas si les animaux ont réussi à éteindre cet incendie, mais une chose est sûr c’est qu’il a existé dès ce jour une telle solidarité entre les animaux de la forêt comme il n’y en a jamais eu. En espérant qu’au Cameroun nous puissions ensemble éteindre ce fameux feu.

Si nous ne battons pas ensemble, nous risquons fort bien de mourir ensemble. Auquel cas, nous devons tous suivre les trace du ministre MOMO.

Il faut rappeler que le Cameroun compte à présent 658 cas déclarés positifs au virus du Covid-19 et 9 décès.

Fonds spécial de Solidarité Nationale : Congelcam offre 250 millions de FCFA  

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans une correspondance rédigée il y a quelques heures le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Garde des Sceaux assène quelques vérités au président français après sa malheureuse sortie

 

« Cher Monsieur Macron,

Je vous ai entendu récemment affirmer que dans les pays où les élections transparentes ne sont pas organisées, vous soutenez les ONG et la société civile. Vous avez ensuite laissé entendre que le président camerounais SE Monsieur Paul Biya, n’aurait pas été élu dans le cadre d’une élection transparente. Cela est archi faux et je l’ai expliqué dans mon livre intitulé De la démocratie récréative.

Je suis la preuve vivante de ce que tout ce que vous avez dit là est faux. Avant, moi aussi je tombais dans ce piège de la désinformation qui laisse croire que les élections en Afrique seraient une mascarade tant qu’elles ne sont pas validées par les offices occidentales.

Depuis j’ai compris comment fonctionne le monde et le Grand Capital pour déstabiliser les pays africains dans des conflits post électoraux qu’ils organisent dans le cadre du chaos-business au détriment des peuples et des États moins puissants. J’ai bien compris que les entrepreneurs du chaos-business alimentent les révolutions pour faire disparaître les États afin de s’accaparer de leurs ressources du sol et du sous-sol.

 

J’ai compris que les guerres hybrides qui se mènent par procuration par les africains interposés contre d’autres africains souverainistes visent essentiellement à remettre l’Afrique comme elle était au moment du partage au congrès de Berlin en 1884, c’est à dire une terre sans maître où les puissances pouvaient venir exploiter voire piller les innombrables richesses sans être inquiétées.

Il s’agit essentiellement pour ces nouveaux conquérants du monde de couper les têtes dirigeantes des pays africains et sud américains pour pouvoir disposer librement des pays ainsi laissés sans dirigeants. La Libye est un exemple qui parle tout seul. La Yougoslavie a déjà disparu de la carte géographique du monde. Le Soudan divisé paie le prix de la démocrature occidentale.

Le Mali aussi dont le Nord reste sous occupation. L’Irak ne se relèvera pas se sitôt. La République Centrafricaine est un État sous perfusion depuis qu’on a déposé le” dictateur Bokassa”, la RDC, vaste pays africain, vit dans des remous sociopolitique depuis que Mobutu a quitté le pouvoir.

 

Je suis la preuve vivante que les élections sont libres et transparentes dans mon pays le Cameroun (certes les irrégularités constatées ici et là son congénitales à toutes élections), car, étant donné mon opposition première et farouche contre les dirigeants de mon pays, j’ai pu réussir à les gagner et à les perdre démocratiquement, en toute transparence avec le code électoral actuel qui n’est pas plus mauvais que les acteurs veulent le prétendre. Ce sont eux qui sont en cause, pas le code.

N’en déplaise aux théoriciens de la fiction de fraude. Le président de PCRN Cabral Libii aussi a gagné avec ce code, de même que le Maire Paul Eric Kingue, opposant radical s’il en est et ayant des raisons de se radicaliser, Directeur de Campagne du Professeur Maurice Kamto du MRC à la dernière élection présidentielle transparente, est sorti de prison à la suite de sa participation à des infractions réprimées, pour aller gagner dans les urnes plusieurs Mairies et des sièges à l’Assemblee Nationale.

 

Ne soyez point induis en erreur comme moi, hier, par les bonimenteurs du chaos qui n’ont dans la bouche que des mots aussi faux que fraude et aussi infâmes que génocide et tutti quanti.

Pendant longtemps, très longtemps, j’ai suivi ces sirènes de la surenchère politique et de la déstabilisation des pays africains, croyant que je me battais pour la souveraineté de notre pays. Je sais d’expérience, pour avoir été longtemps avec eux, que ces gens là préparent la révolution quand d’autres préparent les élections et qu’ils travaillent par procuration pour le Grand Capital International qui met à mal nos pays africains en général et particulièrement le Cameroun, pays convoité, situé au cœur du golfe de Guinée, véritable Jardin d’Eden.

Je suis convaincu que nos dirigeants africains mais surtout le président Paul Biya, qui est, dois-je le souligner, hors d’atteinte de toute pression, je suis persuadé donc qu’il est le meilleur garant, le meilleur protecteur et le meilleur bouclier de la souveraineté du Cameroun. Et ceci n’est pas baratin pour mon maintien en poste, ma conviction est le résultat de l’observation des enjeux géopolitiques mondiaux, au regard des efforts que fournit précisément le président Paul Biya pour se mettre au dessus de toute pression et protéger son pays des contrats léonins qui ont longtemps freiné notre décollage.

 

Votre peuple rencontre autant de difficultés que le nôtre et je dois même dire que les français souffrent plus que les africains, si j’en juge par la violence des Gilets Jaunes et la rudesse de l’opposition à laquelle vous faites face dans votre pays. Nos jeunes africains, par contre, ont à table leur plat bien remplis, pourvu qu’ils s’en donnent la peine, mais ils souffrent sérieusement, gravement même je dirais et uniquement de la maladie de la démocratie, ce virus inoculé à travers l’éducation coloniale et la religion coloniale pour les détourner des valeurs africaines qui ont fait de l’Afrique de jadis la première puissance du monde.

Ils n’ont plus dans le cerveau que des mots armés contre eux tels « démocratie, alternance, droit de l’homme, dictature » et que le dernier ferme la porte! Ils sont ainsi détournés du travail de la terre nourricière ancestrale pour s’agglutiner dans les villes et y conduire les taxis et les motocyclettes qui inondent nos Marchés à la place des vivres frais qu’ils pourraient cultiver comme leurs pères et transformer pour exporter chez vous.

Nos terres arables sont à leur disposition de même que tout l’or enfouis dans notre sous-sol qu’ils abandonnent pour venir en esclavage chez vous, appâtés par la fausse publicité que vous leur donnez chaque jour du mirage de votre richesse.

Nous avons le plus grand intérêt à accorder nos visions des lendemains dans le cadre de ces guerres dont souffrent aussi bien vos pays que les nôtres à cause du nouvel ordre mondial qui se met en place par des individus plus puissants que les États.

 

Mais dans tous les cas, il n’est pas de l’intérêt du peuple français que ses dirigeants nous traitent avec condescendance voire avec mépris car ce serait scier la branche sur laquelle votre peuple et votre pays sont assis.

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que nous avons tout ce que vous n’avez pas et donc que nous sommes plus riches que vous. Il ne serait pas intelligent à mon avis de vouloir prendre par la force ce que vous pouvez obtenir dans un cadre contractuel équitable où chaque partie tire profit.

Vous savez par exemple que si nous sommes capables d’exploiter nous mêmes nos ressources du sous-sol et de les transformer dans le cadre de notre industrialisation, vous risquez de perdre le vaste marché de consommation de vos produits que constitue le milliard du peuple africain n’est-ce pas? Mais nous savons tous les deux que tous les efforts consentis pour empêcher l’industrialisation de l’Afrique sont vains et qu’il serait bénéfique aussi bien pour vous que pour nous, mais davantage pour vous, de régler la question de nos intérêts communs autour d’une table de négociation.

L’Afrique est généreuse par nature, et pardonne aussi, mais si elle a survécue à quatre siècles d’esclavage et de traite négrière, à près d’un siècle de la colonisation, c’est bien parce qu’elle est dotée d’une capacité de résistance et de résilience qui la met au-dessus de toute destruction. Nous avons apprivoisé l’art de renaître de nos cendres. C’est pourquoi je vous demande de prendre en considération mes recommandations pour réajuster la politique extérieure de la France dans l’intérêt bien compris de nos deux peuples… ».

 

N.R.M

 
Published in Tribune Libre
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Sunday, 05 June 2022 11:01