Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice pense qu’une élection présidentielle à deux tours au Cameroun, n’est l’idée que des opposants, qui après leur échec chercheront par la suite à s’en prendre au vainqueur.
La position de Jean De Dieu Momo le Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice Garde des sceaux est claire au sujet d’une élection présidentielle à 2 tours au Cameroun. Le Mindel n’est pas favorable à cette idée. Il voit en elle une espèce de ruse politique d’opposants qui une fois sortis perdants au premier tour, auront comme option, s’en prendre au vainqueur. Dans sa sortie du lundi 3 août 2020, Jean De Dieu Momo affirme qu’il est question pour les opposants malheureux qui ayant refusé au premier tour de former une coalition, une fois les résultats des urnes les donnant perdant, voudront s’unir pour s’attaquer à celui dont le peuple a donné son vote.
«Clarifions notre position au sujet de la demande de modification du code électoral: La revendication subreptice au cœur de cette demande est l’exigence d’un deuxième tour à l’élection présidentielle. Pour ma part, c’est est une ruse politique consistant à l’union des perdants du premier tour contre le vainqueur ayant obtenu le suffrage du peuple. Au premier tour chacun se prenant pour le Messie refuse la candidature unique et après la défaite, trouve malin de tous s’unir contre le vainqueur. Vous pensez tromper qui? Ceci est anti démocratique et anticonstitutionnel. N’induisez plus le peuple en erreur en lui vendant des illusions. Démontrez-moi le contraire de ce que je dis là», écrit le Ministre Jean De Dieu Momo.
Réactions
Cette sortie du Mindel a reçu un accueil mitigé sur la toile de la part des internautes. S’il y en a qui trouvent que le Ministre Jean De Dieu Momo passe une énième fois à côté de la plaque, d’aucuns saluent plutôt son analyse et la trouve pertinente. C’est le cas du sociologue Bertrand Magloire Ndongmo.
«Je me prononce rarement sur les questions politiques mais là je trouve que c'est excellent comme analyse. On ne peut pas refuser l'union dans l'opposition et soutenir le second tour qui vise l'union contre le premier vainqueur! Ce n'est pas cohérent ! », a-t-il écrit.
Liliane N.