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Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a eu une rencontre le 24 décembre 2019, avec les enseignants titulaires du Doctorat Phd, qui n’ont pas été retenus, lors du recrutement spécial ordonné par le Président Paul Biya.

 

Le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) a été ferme sur certaines doléances, qui lui ont été présentées par les enseignants recalés de l’opération de recrutement spécial. Lors de la rencontre qu’il a eue avec ceux-ci, il leur a dit qu’il n’avait pas de compétence pour pouvoir ordonner l’ajout d’une autre liste. «Je ne peux pas signer une liste additive. Parce que s’agissant du recrutement spécial, c’est une procédure qui est managée par le Premier ministre, chef du gouvernement », a-t-il déclaré.   

Le Pr Jacques Fame Ndongo a affirmé que ce qu’il peut faire, c’est transmettre les doléances de ces enseignants en colère à Joseph Dion Ngute, le Premier Ministre. Il a par la suite demandé à ceux-ci de laisser tomber leur mot d’ordre de grève. Une demande réfutée par les enseignants. Ils ont déclaré qu’ils resteront devant le Ministère de l’Enseignement supérieur jusqu’à ce que l’idée d’une liste additive soit acceptée.

Durant cette rencontre qui a duré plus de cinq heures, les enseignants titulaires du Doctorat Phd recalés ont dénoncé un certain nombre de choses qui auraient terni l’opération de recrutement spécial de la première vague des enseignants dans les Universités d’Etat. Ils ont entre autres cité le recrutement des étudiants de cycle Master, des enseignants recrutés sans avoir été auditionnés, des listes à priori arrêtées et l’élément le plus important, l’âge recommandé, soit 45 ans révolus au 1 er octobre 2019.

Pour ce qui est de l’âge, le Ministre d’Etat Minesup a indiqué aux 65 enseignants qui ont plus de 45 ans qu’aucune porte n’est fermée. « Cela en accord avec les Recteurs, tout en respectant la réglementation en vigueur, c’est-à-dire en passant par le département, l’établissement, la Commission consultative de recrutement des assistants, si vous traversez toutes ces étapes, vous serez recrutés », a-t-il rassuré. Quant à ceux qui ont moins de 45 ans et n’ont pas été recrutés, il leur a recommandé de postuler à nouveau car, il y aura encore 1000 places et sur ce chiffre, ils ne sont que 305.

Lire aussi : Polémique autour du recrutement spécial de 2000 docteurs : Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur s’explique

 

Liliane N.

 

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La décision est inscrite dans une note signée par le Pr Jacques Fame Ndongo le Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement supérieur.

 

Tous les enseignants titulaires du Doctorat Phd qui ont été retenus dans le cadre de l’opération de recrutement spécial dans les Universités d’Etat, doivent être prêts le 1er janvier 2020. La raison étant que c’est à cette date qu’ils vont devoir prendre le service. La note relative à cette décision a été transmise aux Recteurs des différentes Universités d’Etat du pays. Dans ladite note, le Pr Jacques Fame Ndongo demande aux dirigeants de ces Universités de prendre à cet effet, les dispositions qui s’imposent, pour que la prise de service des enseignants retenus soit effective.

Selon le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, certaines Universités sont déjà prêtes à accueillir cette première vague d’enseignants détenteurs du Doctorat Phd. Par exemple à l'Université de Yaoundé I, une source de Cameroon tribune révèle «qu'aucune disposition particulière n'a été prise vu que ce sont des enseignants qui maîtrisent la maison pour la plupart. Néanmoins, des contrats sont en train d'être confectionnés, car avant de prendre service, ils apposeront leurs signatures dessus».

A titre de rappel, il convient d’indiquer que la publication de la première vague d’enseignants par le Ministère de l’Enseignement supérieur a causé beaucoup de colère. Des enseignants qui n’ont pas été retenus dans l’opération de recrutement des titulaires du Doctorat Phd ont manifesté devant le Minesup. Ils ont indiqué que le processus a été émaillé par des tripatouillages. Ils ont par ailleurs indiqué qu’ils dénoncent le fait que l’opération ait été menée avec beaucoup d’injustice. Ils se sont offusqués du fait que certains candidats retenus ne possèdent que le Master comme leur plus grand diplôme. L’un de ces enseignants recalés le Dr Lekane a même tenté de s’ôter la vie.

Il y aura une deuxième vague et une troisième vague de recrutement. Cependant certains des enseignants recalés affirment qu’ils ne disposent plus de temps. Ils vont dans bientôt atteindre l’âge de départ à la retraite. Ils demandent de ce fait qu’une liste additive soit publiée.

 

Liliane N.

 

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Devant les Hommes des médias ce Mardi, Jacques Fame Ndongo a apporté  des précisions, notamment en ce qui concerne les modalités de déroulement de cette opération, mais aussi les résultats obtenus dans cette première phase

 

Modalités du déroulement de l’opération de recrutement

Elle a suivi selon le membre du gouvernement, « tous les procédés relatifs aux textes particuliers qui sont venus compléter l’arsenal règlementaire disponible :

La directive du ministre, secrétaire général de la Présidence de la République, datant du 13 Novembre 2018 et fixant le cadre général de l’opération

L’arrêté du 10 Décembre 2018 fixant les modalités de déroulement de l’opération.

Selon Jacques Fame Ndongo, « Les listes publiées à ce jour par le président de la commission centrale de supervision sont le fruit d’un large consensus entre les enseignants et les responsables administratifs. Aucun étudiant retenu à une instance inférieure n’a été disqualifié au niveau supérieur… ».

Cependant, « il est arrivé que certaines universités, ou tout au moins certains établissements soient en manque de candidats dans certaines spécialités alors que ces candidats étaient en surnombre dans d’autres universités. Dans ce cas, le comité technique, en accord avec les chefs des institutions universitaires a dû faire des redéploiements en mutualisant les candidatures disponibles…C’est la raison pour laquelle certains candidats sont proposés à des postes dans des universités où ils n’ont pas postulé… ».

Répartition nationale des candidats

1237 candidats sont proposés au recrutement, soit 909 candidats sans emploi. 287 candidats déjà titulaires d’un emploi et provenant d’autres corps de métiers, 46 candidats provenant de la diaspora

Adamaoua : 30 admis - 2,4%

Centre : 272 admis – 21,9%

Extrême Nord : 91 admis – 7,3%

Est : 21 admis – 1,7%

Littoral : 86 admis – 6,9%

Nord : 20 admis – 1,6%

Nord – Ouest : 152 admis – 12,2%

Ouest : 437 admis – 35,2%

Sud : 67 admis - 5,4%

Sud – Ouest : 66 admis – 5,3%

D’autres recrutements en vue

« Dès le mois de Janvier 2020, nous allons entamer la deuxième phase pour laquelle nous aurons à recruter 500 nouveaux enseignants. La troisième phase quant à elle se déroulera en 2021 et permettra de recruter 500 autres enseignants… ».   

Analyse de quelques éléments

Cette opération constitue un important catalyseur académique, social et professionnel aussi bien pour les étudiants que pour les enseignants ; il est néanmoins important de relever que l’Enseignement Supérieur au Cameroun compte plus de 300 000 étudiants, inégalement répartis entre les 79 établissements que comptent les huit universités d’Etat. Une masse estudiantine encadrée par 4132 enseignants, ce qui faisait un ratio global d’un enseignant pour 72 apprenants ou encore un enseignant pour 40 étudiants dans les grandes écoles, il atteignait parfois le pic d’un enseignant pour 105 étudiants dans certaines facultés classiques.

Le membre du gouvernement dans son propos liminaire, a ajouté que : « Certains établissements nouvellement créés, à l’instar de l’Ecole normale supérieure de Bertoua, l’Ecole normale supérieur de l’enseignement technique d’Ebolowa, la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques de Garoua, la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Dschang, l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Bamenda ne disposaient pas d’enseignants propres… Nous avons dû leur affecter des enseignants prélevés dans d’autres établissements du même type et recommandé de faire recours aux vacataires».

De nouvelles perspectives, grâce à ce recrutement spécial

Les établissements suscités « auront un personnel approprié, à la dimension de leurs attentes, tout comme les enseignants qui y officiant pourront revenir à des charges d’enseignement plus acceptables », relève le Minesup.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Après le GDN, certains émettent des doutes sur la mise en applications des résolutions sorties de ces assises. Ce sujet et bien d’autres ont été abordés au cours des échanges entre Jacques Fame Ndongo, ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur et secrétaire adjoint à la communication du Rassemblement Démocratique du Peuple camerounais et  Carine Frenk sur Radio France Internationale (RFI).  

 

 

-          « Ceux qui saluent un geste d’apaisement n’étaient pas en prison pendant neuf mois », déclare Maurice Kamto. Quelle est votre réaction ?

Je crois que sa réaction est tout à fait classique. Il a été en prison, on ne peut pas dire ce fut le paradis terrestre pour lui. Mais je crois qu’objectivement, le geste du président Paul Biya est un geste de magnanimité, de mansuétude et d’apaisement.

-         Est-ce aussi le résultat de la pression de la communauté internationale ?

Pression ou pas, il a usé de son droit constitutionnel. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait, pour soit pardonner, soit gracier, soit amnistier !

-         Cinq jours après la libération de l’opposant, le président Biya est reçu par son homologue français, est-ce juste une coïncidence ?

Je crois que c’est une coïncidence. Vous savez, la France c’est une amie de longue date du Cameroun. Je crois savoir que c’est une visite qui était prévue depuis belle lurette. À mon avis, cette concomitance est une coïncidence.

-         Mais pouvait-on imaginer cette entrevue sans la libération préalable de Maurice Kamto ?

Mais bien sûr ! Le Cameroun est un État souverain. À mon humble avis, la France n’a pas eu à exercer une pression coercitive. Le président a agi en tant que chef de l’État du Cameroun.

-         Alors, à propos du dialogue, Maurice Kamto affirme que le vrai dialogue n’a pas encore eu lieu. Plusieurs personnalités ont parlé d’un grand monologue en raison de la su-représentativité de votre parti le RDPC à ces assises…

Ce ne fut pas un grand monologue. Ce fut une belle polyphonie. Comment dire que Fru Ndi est un représentant du RDPC ? Comment dire que Cabral arrivé troisième à l’élection présidentielle est un représentant du RDPC ? Il y a le clergé, il y a eu la société civile. Alors, que veut-on d’autre !

-         Vous trouvez que Maurice Kamto aurait dû envoyer ses représentants ?

Il est libre de ne pas envoyer ses représentants. Et nous aussi, nous sommes libres d’inviter son parti. Il a refusé, nous n’en faisons pas un casus belli !

-         Le dialogue s’est prononcé pour la décentralisation avec un statut spécial pour les deux régions anglophones. Est-ce que ces recommandations seront mises en œuvre ?

Le président s’est engagé. Je vous dis, juste après la clôture, ça n’a pas mis une heure ! Il a immédiatement tweeté, en disant qu’il allait examiner les recommandations avec le maximum de diligence et d’attention. La diligence, la rapidité, la célérité, je crois que ça dit tout. C’est clair, c’est net : ces recommandations ne seront pas rangées dans un tiroir, ne seront pas jetées aux oubliettes. Pas du tout…

-         Mais le président Biya a aussi évoqué la question de faisabilité et des capacités du pays. Est-ce une façon d’appeler à la patiente ?

C’est ça la bonne foi du président Paul Biya. Parce que les moyens de l’État ne sont pas extensibles à l’infini. Pour reconstruire les équipements, les infrastructures qui ont été détruits par les sécessionnistes dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, il faut 3000 milliards, 500 millions de Francs CFA. Bien sûr, il a pris un engagement, il tiendra parole.

-         C’est-à-dire dès le mois de novembre, la prochaine loi des finances ?

Naturellement je ne saurais donner une précision en matière de temps. Puisque c’est le chef de l’État qui est le maitre de cette grande opération. C’est lui qui décide, qui l’oriente, qui voit. Il avisera.

-         Les séparatistes anglophones rejettent les conclusions du dialogue. Les personnalités comme Maurice Kamto estiment que le Cameroun ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue direct entre belligérants. Est-ce que c’est envisageable selon vous ?

Là on est dans un paradoxe. Ils ont été invités, ces figures de la diaspora. Elles auraient dû venir ! Personne n’a été arrêté ; personne n’a été menotté, en venant au dialogue. Alors, pourquoi ceux-là ne sont-ils pas venus ? Ils ont préféré rester. Mais, ils ne peuvent pas vouloir une chose et son contraire. Ou bien on veut le dialogue et on vient, ou bien on ne veut pas le dialogue, et on ne vient pas !

-         Ces leaders séparatistes c’est vrai, on rejeté le grand dialogue de Yaoundé, ils ont manifesté leur préférence pour le processus de Genève. Aujourd’hui ils sont réunis autour d’une plateforme commune. Quel est l’avenir de ce cadre de discussion selon vous ?

Nous ici à Yaoundé d’où je vous parle, n’en savons pas grand-chose. C’est une initiative parallèle. Nous, nous savons que la président Paul Biya a convoqué un Grand Dialogue National qui s’est tenu de fort belle manière. La problématique maintenant, c’est mettre en œuvre ces recommandations. Et surtout préparer les élections législatives, municipales et peut-être régionales qui arrivent. Voilà notre problématique, voilà notre préoccupation à l’heure actuelle.

-         Est-ce que les élections pourront avoir lieu dans ces deux régions là ?

Bien sûr, les élections auront lieu dans ces régions là ! Ce sont des régions qui sont sécurisées.

-         Comment fau-il comprendre les propositions du sultan Bamoum Ibrahim Mbombo Njoya, qui propose l’introduction de la limitation des mandats au Cameroun, et une présidentielle à deux tours ? Il est membre du bureau politique de votre parti le RDPC ; est-ce qu’il engage le RDPC justement ?

Lui le sultan Mbombo Njoya que nous respectons beaucoup, il est libre d’exprimer son opinion, d’exprimer sa tendance. Mais ce n’est pas la position officielle du RDPC.

-         Sur RFI, Maurice Kamto a déclaré : « La résistance continue ». Que lui répondez-vous ?

Bien sûr ! Si cela se fait dans la paix, dans la non-violence, dans le respect des lois et règlements de la République, on n’a aucun problème ! C’est une stratégie de conquête du pouvoir. C’est tout à fait normal, puisqu’il est de l’opposition. Nous, notre stratégie c’est de conserver le pouvoir de manière démocratique, et dans la paix !

Carine Frenk (RFI)

 

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La phase de réception des dossiers de la première vague d’enseignants à recruter dans les Universités d’Etat a pris fin hier, mardi 21 mai 2019.

 

La Commission consultative de recrutement de la première vague du recrutement spécial de la des 2000 enseignants comme fixé, a clos avec la réception des dossiers. Lors d’une conférence de presse qu’il avait donnée, le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur avait indiqué les éléments à retrouver dans chacun desdits dossiers. Il s’agit entre autres d’un engagement sur l’honneur, d’un extrait du casier judiciaire datant de trois mois, des photocopies certifiées conformes des diplômes, d’un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du Phd.

 

Autre recommandation qui a été faite aux postulants par le ministre de l’Enseignement supérieur c’est de ne déposer le dossier que dans une seule université. Jacques Fame Ndongo a précisé que cela vise à « éviter les télescopages préjudiciables à la transparence et à l’équité du processus ». Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II  100, quota de régulation académique 40.  

 

Après donc cette phase de dépôt, dans chaque Université, il sera programmé une session de l’assemblée des départements pour examiner les dossiers en fonction des mérites, des compétences, des besoins de l’établissement. Les dossiers seront donc transmis, classés par ordre de mérite aux doyens ou bien aux chefs d’établissements, aux directeurs s’il s’agit d’une grande école d’Etat. Il y aura ensuite un conseil d’école qui réexaminera lesdits dossiers. Enfin, ceux-ci seront transmis au recteur ou au Vice-Chancellor qui préside une commission consultative de recrutement des assistants.

 

Selon Jacques Fame Ndongo, « cette commission fait le même travail et enfin, la commission transmet au ministre de l’Enseignement Supérieur, la liste des enseignants éligibles au recrutement et le ministre de l’Enseignement Supérieur autorise donc le recrutement des enseignants dans chaque université ».

 

Liliane N.

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Dans une « lettre de Maurice Kamto au peuple camerounais », le président du MRC énonce des contre-vérités ubuesques sur le texte politique camerounais.

Pour rétablir la vérité, je vais décoder le texte de M. Kamto, à l’aune d’une méthodologie issue du structuralisme génétique de Lucien Goldmann de l’explication des structures internes, à la compréhension des structures externes et de la vision du monde.

I- D’abord : l’explication des structures internes du texte du MRC

Maitre de Conférences à l’Université de Yaoundé II, le Pr Maurice Kamto enseigne, depuis belle lurette, et non sans talent, le Droit Constitutionnel et le Droit International. Dans sa lettre, il évoque des questions politiques, juridiques et sociologiques (sociologie politique) qu’il est censé maitriser. Mais, comble du paradoxe, il semble avoir perdu son droit, comme d’aucuns ont perdu leur latin. En effet, sa « Lettre » est sous-tendue par des assertions dogmatiques, apodictiques et problématiques qui se situent aux antipodes de la logique aristotélicienne. M. Maurice Kamto fait fi de la démarche scientifique élémentaire énoncée par Gaston Bachelard : observation, hypothèse, vérification, loi. Voici quelques morceaux choisis : 

1-1-        M. Maurice Kamto estime qu’au Cameroun, le Conseil constitutionnel « est une Institution à la fois illégale et illégitime » 

1-2-        Décodage : cette assertion est erronée. Voici pourquoi :

 

1-a- Légalité du Conseil Constitutionnel 

La loi fondamentale d’un Etat est sa Constitution. C’est un acte suprême qui lie toutes les autorités et les institutions publiques. A ce titre, les institutions qu’elle crée, bénéficient d’une onction légale incontestable, à l’instar du Parlement et du Conseil Constitutionnel.

C’est dans ce sens que le Conseil Constitutionnel qui est traité dans le titre VII de la Constitution du 18 janvier 1996 est légal, parce que créé par la Loi fondamentale qui est l’expression de la volonté transcendantale du peuple.
Examinons, dans un deuxième temps, la légitimité du Conseil Constitutionnel.

1-b- Légitimité du Conseil Constitutionnel

Le juge constitutionnel camerounais bénéficie d’une légitimité à partir de sa composition sociologique. En effet, les juges constitutionnels sont tous des personnalités à la réputation établie et provenant des dix(10) régions du Cameroun. On y retrouve des Camerounais d’expression anglophone et d’expression francophone des chrétiens et des musulmans, des ressortissants de toutes les régions du Cameroun.

Parmi ses membres, on peut également citer des magistrats de haut vol (le Président Clément ATANGANA, l’ancienne Procureure au Tribunal Pénal International d’Arusha Rita ARREY, l’ancien Secrétaire du Conseil Supérieur de la Magistrature, feu Jean FOUMANE AKAME, M. Sanda Bah Oumarou…), des universitaires chevronnés (les Professeurs Joseph Marie BIPOUN WOUM, Charles Etienne LEKENE DONFACK, Paul NCHOJI NKWI), de haut commis de l’Etat (Emmanuel BONDE, Jean-Baptiste BASKOUDA, Paul Nkwi, Ahmadou Tidjani etc.).

Le gage de la légitimité du Conseil Constitutionnel est donc sa représentativité nationale, de par sa composition mais aussi l’autorité qui est reconnue à ses membres.

 

1-2- Le peuple camerounais aurait porté majoritairement ses suffrages sur M. Kamto lors de la dernière élection présidentielle. 

Décodage : c’est faux. Le peuple camerounais a choisi, avec une majorité confortable (71,28%), sur le président Paul BIYA, au cours d’une élection libre, démocratique et transparente. 

Le Conseil Constitutionnel a validé cette victoire, au terme d’un débat contradictoire auquel ont pris part M. Kamto et ses avocats. La séquence de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 est donc, irréversiblement, close.

1-3- La dernière élection présidentielle aurait donné lieu à une « crise électorale … et à un déchainement de haine sans précédent, à l’arrestation et à la détention illégales de près de 200 militants et militantes » du MRC.

Décodage : il n’y a eu aucune crise post-électorale. Les Camerounais de bonne foi ont reconnu le verdict des urnes, comme cela est de règle dans toute démocratie. Ceux qui n’ont pas voulu respecter les lois et règlements de la République sont passés par les fourbes caudines de la loi. Ils assument les conséquences de leurs actes. Au Cameroun, la séparation des pouvoirs énoncée par Charles de Secondat, le baron de la Brède et de Montesquieu, dans L’esprit des Lois est effective. La Justice est rendue au nom du peuple camerounais par des magistrats dont nul ne saurait contester ni la compétence, ni l’intégrité, ni la lucidité.

1-4- Le gouvernement « refuse de faire la paix dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». 

Décodage : faux. La question du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a toujours fait l’objet d’une attention particulière par le Chef de l’Etat. On le voit, encore une fois de plus, avec la tournée du Premier Ministre Dr Joseph Dion Ngute dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Auparavant (sous le PM Philémon Yan), toutes les doléances à connotation corporatiste (avocats, enseignants) avaient été examinées avec minutie et méthode. Les revendications relatives à la remise en cause de l’unité de l’Etat étant anticonstitutionnelles, elles ont été renvoyées aux calendes grecques.

1-5- Le gouvernement camerounais serait « inactif face au pillage de la fortune publique dans le cadre de la préparation de la coupe d’Afrique des Nations, CAN 2019 »

Décodage : faux. Depuis le 6 novembre 1982, le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, a fait de la rigueur et de la moralisation le binôme fondateur de sa politique économique et sociale. Lorsque la matérialité des faits est avérée, les instances juridiques et judiciaires font leur travail et rien que leur travail. Il n’y a ni inertie, ni inaction, ni pusillanimité de la part du Chef de l’Etat ou du Chef du gouvernement.

1-6- Prétendues injonctions de la communauté internationale sur la libération des prisonniers soi-disant politiques, la réforme consensuelle » du système électoral, le respect des droits fondamentaux des Camerounais, le dialogue inclusif.

Décodage : cette sentence comminatoire est attentatoire à la souveraineté de notre pays. Rappelons les propos du Président Paul BIYA à Hambourg, en 1986 : « le Cameroun n’est la chasse gardée de personne ». Le Chef de l’Etat prend, au quotidien, les décisions qui vont dans le sens de l’intérêt supérieur de la Nation, sans avoir besoin d’opiner du bonnet après les ultimata de qui que ce soit. Sa seule préoccupation : les intérêts imprescriptibles du peuple camerounais qui l’a élu, à maintes reprises, démocratiquement : les droits fondamentaux des Camerounais, sont respectés ; le dialogue multiforme se poursuit imperturbablement sur la question du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; l’Armée défend, avec professionnalisme, la sécurité des personnes et des biens de tous les citoyens ; les lois et règlements de la République sont appliqués sans complaisance, ni acrimonie.

1-7- Le pouvoir camerounais serait « adepte d’un centralisme d’un autre âge ».

Décodage : le pouvoir camerounais n’est ni jacobiniste ni bonapartiste. Il met en œuvre la décentralisation dans un Etat uni. La création d’un ministère de la décentralisation et du Développement local démontre, à l’évidence, la volonté incoercible du Président Paul BIYA de poursuivre, de consolider et d’améliorer le processus institutionnel, économique, financier et social devant aboutir, in fine, à une régionalisation bénéfique à l’ensemble du peuple camerounais.

1-8- M. Kamto réitère sa disponibilité au dialogue.

Le Président Paul BIYA l’a souligné, des années-lumière avant lui : « Ne nous battons pas. Débattons ! » (1991). Les multiples initiatives prises par le Chef de l’Etat pour dialoguer prouvent la permanence, au Cameroun, de la concertation et du débat d’idées, pour améliorer la cohésion nationale et le mieux-être des Camerounais. 

1-9- « Ce régime croit que la prison peut tout régler » (dixit M. Kamto).

Décodage : le Cameroun n’a pas inventé la prison. Elle participe d’une structuration sociale et pénitentiaire qui existe dans tous les pays du monde, pour que force revienne à la loi et afin que la communauté humaine ne se transforme en une « abbaye de Thélème » : « fay ce que voudras » (fais ce que tu voudras), si ce n’est une cour du Roi Pétaud.

 

1-10- « le Parti MRC fait l’objet d’une interdiction de fait ». 
Décodage : faux. Le MRC existe. Il n’a guère été interdit (ni « de facto », ni « de jure »).
 

Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation lui demande, tout simplement, de respecter les lois et règlements de la République. Est-ce une exception camerounaise ? Non. Tous les pays démocratiques fonctionnent à l’aune de ce paradigme politique, juridique et social.

1-11- Le MRC serait la « cible d’attaques et de la haine tribaliste orchestrées par le régime BIYA ».

Décodage : le principe aristotélicien du tiers exclu (si A # B, A = B est exclu) veut que M. le Président Paul BIYA, restaurateur de la démocratie camerounaise (lois de 1990), de la liberté d’expression (le nombre de journaux, de chaines de radiodiffusion et de télévision, le fonctionnement fulgurant de la cyber communication, au Cameroun), l’armature multi-ethnique de toutes les Institutions de notre pays prouvent, s’il en était encore besoin, l’inanité de l’aporie kamtoienne. Car, le Président Paul BIYA ne peut pas être et ne pas être (être anti-tribaliste et promouvoir le tribalisme).

1-12- « Nous ne nous laisserons pas intimider par la dictature villageoise instaurée dans le pays ».

Décodage : le Cameroun est-il un village, stricto sensu ? Non. S’agit-il d’une métaphore ou d’une métonymie ? La licence poétique le permet. Alors, le texte de M. Kamto est-il un recueil de poème ? Je défie tout amateur de poésie, bien avisé, de se délecter de cette « prose poétique » où excella François-René, vicomte de Chateaubriand. Non, il n’y a pas de dictature au Cameroun. Et le Cameroun n’est pas un village stricto sensu et lato sensu). C’est un Etat libre, souverain et démocratique. 

1-13- « Le MRC ne prendra pas part à la mise en scène du 20 mai ».

Le MRC est libre de prendre part au défilé du 20 mai ou non. Ce défilé est l’un des symboles de l’unité du Cameroun dans la diversité. La démocratie prescrit le libre choix et l’assomption des actes, par celui qui les pose. Exemple : refuser de prendre part à la fête de l’unité induit un message que tout un chacun peut décrypter.

1-14- Il y a un « tribalisme d’Etat » au Cameroun. 

Faux. Cette fantasmagorie ne s’appuie sur aucun fait précis. Le décryptage systématique et immanent du texte politique camerounais dément cette allégation. Et que dire de cette savoureuse contradiction ? Dans la liste des beaux paysages du Cameroun, que M. Kamto invite le Chef de l’Etat à visiter, ne figure sur aucun site du Littoral, du Centre, de l’Est ou du Sud. Le Cameroun se réduit à 6 régions ?

1-15- « M. Biya a fondé son pouvoir sur la division des Camerounais ».

Décodage : il s’agit d’une logique manichéenne. Cette assertion n’est fondée sur aucun fait irréfutable. Le Président Paul BIYA est, chacun le sait, un rassembleur qui ne prône ni ne pratique aucune discrimination ethnique, religieuse, sociologique, linguistique ou politique dans la gestion de l’Etat.

1-16- Paul BIYA pratique un « nationalisme étriqué, raciste et xénophobe… le patriotisme n’est et ne saurait être ni un racisme, ni une xénophobie ». Faux.

 

Les épithètes « raciste » et « xénophobe » sont inappropriées dans le système politique biyaien. L’adjectif « raciste » est un dérivé lexical du substantif « race ». Il existe une race noire, une race blanche, une race jaune, une race rouge, nous apprennent les anthropologues. Le Président Paul BIYA a-t-il frappé d’ostracisme l’une de ces races ? Je ne le sache guère. Aucun fait ne le démontre.

Et quid de l’épithète « xénophobe », qui vient du grec « xenos » = (étranger) et de « phobos » = effroi, peur, haine ? Aucun fait objectif ne démontre que le Président Paul BIYA encourage ou pratique la haine des étrangers. Au contraire, l’humanisme et la justice sociale qui constituent les fondements inoxydables de sa politique sociétale excluent toute discrimination, de quelque nature que ce soit. Qui plus est, ni la race, ni l’ethnie, ni la religion, ni la langue (officielle ou pas) ne constituent des critères dirimants de clivage politique, pour le Président Paul BIYA.

Monsieur Kamto assimilerait-il les ressortissants de certaines régions ou ethnies du Cameroun à des « étrangers ». Je ne le crois pas. Mais, l’épithète choisie (xénophobe) pourrait, le cas échéant, prêter à confusion et ravaler le Pr Kamto au rang de contempteur de la sémantique.
J’aurais pu décoder le texte de M. Kamto jusque dans les moindres détails lexicaux, notionnels et techniques pour exhumer son essence aporique. Mais, passons à la deuxième articulation de mon décryptage textuel.

 

II- Monsieur Kamto : vision ou dérision ?

 

Nonobstant ma bonne volonté, je n’ai répertorié aucune idée neuve dans « La lettre de Maurice Kamto aux Camerounais ». Je l’ai lue et relue, avec d’autant plus de méticulosité que M. Kamto est un collègue, universitaire qui, en principe, sait de quoi il parle. Ma moisson a été proche de zéro. Suis-je de mauvaise foi ? Suis-je obnubilé par nos divergences politiques (MRC-RDPC) ? Point du tout. Je vais démontrer la pertinence de mon point de vue avec l’appui des faits.

Lisez minutieusement, avec moi, cette Lettre. Vous verrez que la vision du monde est sous-tendue par un mot (« Renaissance ») qui est du même champ lexical que « Renouveau » : le même préfixe (« re »), un radical qui participe du même champ sémantique latin (nascere = naître, pour renaissance et nocellus, c’est-à-dire « qui existe ou qui est connu depuis peu, exactement comme celui qui « nait »). 

Chronologiquement, le Renouveau étant antérieur à la Renaissance, ce dernier concept n’apporte donc rien de « nouveau » (novellus) au Renouveau. A moins que son auteur ne veuille renouveler le Renouveau, ce que fait déjà, de fort belle manière, le Président Paul BIYA, au quotidien.
Le thème structurateur étant été élucidé et évacué, quid de la vision du monde ? Là aussi, rien de « nouveau » (aucune renaissance).

 

Pourquoi ? La « Lettre » se réapproprie les mots-clés et les mots-thèmes déjà mis en valeur par le deuxième président de la République du Cameroun depuis le 6 novembre 1982 : « mobilisation », « rassemblement », « justice sociale », « combat contre le tribalisme et tous les facteurs de division », « jeu démocratique apaisé » (expression qui entretient un rapport d’association lexicale avec « la démocratie apaisée et de rassemblement » chère au Président Paul BIYA, « adhésion populaire au pouvoir », « combat politique qui n’est ni le combat d’un individu, ni d’un parti politique, ni d’une ethnie, ni d’une région, ni des Anglophones, ni des Francophones etc. ».

 

Depuis le 6 novembre 1982, le Chef de l’Etat a fait de ces expressions et de bien d’autres (comme l’intégration nationale, le vivre ensemble etc.), les leitmotive de sa vision politique. Et il passe de la parole aux actes, dans tous les domaines. Il a une belle formule holistique qui résume cette pensée : « Avec tous et pour tous » (1991).

Je n’ai retiré de la logorrhée de M. Kamto aucune idée neuve, aucune vision novatrice du monde. Qui pis est, j’ai retrouvé des mots-clés et des mots-thèmes appartenant au registre lexical du Président Paul BIYA, dont il fut, le ministre délégué auprès du Vice-PM Amadou Ali, pendant sept ans (08 décembre 2004-30 novembre 2011). Ceci pourrait (peut-être) expliquer cela. 

Du reste, le décodage de l’étymologie latine le démontre aisément : le radical du mot renaissance vient du verbe « nascere » (naître) ; le préfixe « re » dénote la répétition ; la désinence « ance » est, tout simplement euphonique. Signification : « naître de nouveau ». Advienne que l’on prenne le terme « Renouveau » (inauguré par M. Paul BIYA en 1982), on retrouve le même « sème » (unité de sens) : « nouveau » (« novellus ») avec le même préfixe « re ».

 

Quelle leçon tirer du décryptage de l’empire des signes de M. Kamto ?

 

Le texte de l’universitaire Kamto, doublé d’un juriste connu et reconnu, est anachronique, obsolète et mimétique. Sa vision politique est une dérision, voire un erzats. Une « renaissance » suppose un renouvellement substantiel et historique de la pensée, des idées, du langage, à l’instar du 16ème siècle français qui préfigurait le classicisme, puis le siècle des Lumières, le romantisme, le Parnasse, le réalisme, le symbolisme, le surréalisme etc. M. Kamto gagnerait donc à explorer de nouvelles clairières pour réaliser son rêve : annihiler le Renouveau. Pour le moment, nous sommes en présence d’une aporie.

 

Et ce ne sont pas les « marches » projetées qui matérialiseront une véritable « renaissance ». Qu’il relise Ronsard, Rabelais ou Du Bellay. Eux, ils savaient ce qu’est la Renaissance, la Renaissance n’est ni une dégénérescence, ni une déliquescence. Déliquescence logique, (Aristote), déliquescence actancielle, (la traçabilité des actes), déliquescence idéologique (le renouvellement de la pensée). Je renvoie donc M. le Pr Kamto à ses chères études juridiques, politiques et à ses Humanités gréco-latines ».'

 

Pr Jacques FAME NDONGO 

Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur,

Membre du Bureau Politique du RDPC 

Secrétaire à la Communication.

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Jean Paul Mbia le chargé de la Communication de ce département ministériel indique que le ministre Jacques Fame Ndongo demande aux enseignants de faire confiance aux institutions de leur pays.

 

Depuis le début de cette année, les grèves, les mouvements d’humeur organisés par les enseignants et les personnels ne font que se succéder. Les enseignants affirment évoluer dans de mauvaises conditions de travail, ils revendiquent le paiement de leurs droits, des primes entre autres. De l’Université de Douala où la grève reprend demain, à l’Université de Ngaoundéré où le mouvement d’humeur est momentanément suspendu, les activités académiques sont aussi à l’arrêt. Pourtant les étudiants devaient entamer avec les enseignements comptant pour le deuxième semestre de leur année académique.

Ne pouvant pas rester insensible à la situation qui prévaut, au malaise général des Universités d’Etat, le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur a décidé de procéder au paiement des droits des enseignants. Jean Paul Mbia le chargé de la Communication du ministère au cours d’une interview accordée à notre confrère Le Jour parle des mesures prises pour mettre fin aux différentes grèves enregistrées de part et d’autre. « Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a pris deux actions majeures. Tout d’abord, il prône la paix sociale, le calme au sein de la communauté universitaire. Ensuite, il insiste sur le dialogue entre le Rectorat d’une part et le Syndicat national des enseignants du supérieur et le Syndicat national des personnels d’appui des Universités du Cameroun », déclare-t-il.

Aussi ajoute-t-il : « le Ministre de l’Enseignement supérieur demande aux 3959 enseignants de toutes les Universités d’Etats de rester calmes, surseoir à toute contestation. Il annonce le paiement de la prime à la recherche dans les prochains jours et invite les enseignants à faire confiance aux institutions de la République. Dans le communiqué lui hier sur la CRTV, il annonce que la procédure de traitement des dossiers de paiement de l’allocation pour la modernisation de la recherche universitaire aux enseignants par le Chef de l’Etat est en cours d’achèvement au Ministère des Finances. Donc les paiements se feront dans les meilleurs délais ».

Sur la cause de ces grèves qui sont devenues récurrentes, Jean Paul Mbia indique que le problème réside dans le retard observé dans le paiement de la prime d’allocation de la modernisation de la recherche. «Ce retard est le fait du décaissement des fonds au Ministère des Finances. Retard lié à la morosité économique ambiante», poursuit-il.

Liliane N.

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Les enseignants qui seront recrutés vont prendre le service dès la rentrée académique d’octobre 2019.

 

Le gouvernement camerounais vient de lancer le processus de recrutement de la première vague de mille enseignants titulaires du Doctorat Phd dans les Universités d’Etat. D’après le calendrier officiel, la liste des candidats sélectionnés sera publiée le 31 juillet prochain. Après cela, il y aura une deuxième phase de recrutement de 500 enseignants en 2020 et 500 autres en 2021.  Pour cette première vague, les Camerounais de l’étranger peuvent aussi postuler.

Chaque candidat devra déposer son dossier dans l’Université de son choix le 21 mai 2019 au plus tard. Ledit dossier devra contenir un engagement sur l’honneur, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, les photocopies certifiées conformes des diplômes, un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du PHD, entre autres.

Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II  100, quota de régulation académique 40.

A titre de rappel, cette opération qui débute s’inscrit dans le cadre du recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd ordonné au mois de novembre 2018 par le Chef de l’Etat. Au lendemain de cette annonce, le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a produit un communiqué pour donner à l’opinion les modalités de cette opération. Ledit communiqué indique que le recrutement se fera selon la procédure réglementaire à savoir: l’ouverture des postes par les Recteurs et les Vice-Chancellors des Universités d’Etat conformément aux profils des candidats. Chaque département propose au chef d’établissement, qui propose au Recteur ou au Vice-Chancellor les profils des postes à pourvoir.

Ensuite, «les candidats peuvent donc déposer leurs dossiers auprès des universités concernées. Après le dépôt des dossiers, il y aura une session de l’assemblée des départements pour examiner les dossiers en fonction des mérites, des compétences, des besoins de l’établissement». Les dossiers sont alors transmis, classés par ordre de mérite aux doyens ou bien aux chefs d’établissements, aux directeurs s’il s’agit d’une grande école. Il y a ensuite un conseil d’école qui réexamine les dossiers concernés. Enfin, ces dossiers sont transmis au recteur ou au Vice-Chancellor qui préside une commission consultative de recrutement des assistants.

Selon Jacques Fame Ndongo, « cette commission fait le même travail et enfin, la commission transmet au ministre de l’Enseignement Supérieur, la liste des enseignants éligibles au recrutement et le ministre de l’Enseignement Supérieur autorise donc le recrutement des enseignants dans chaque université ». Il faut préciser que ce recrutement de 2000 enseignants du supérieur est étalé tel qu’il suit : 2019 - 1000 enseignants titulaires du doctorat ou du PhD ; 2020 - 500 enseignants et 2021 - 500 enseignants.

Liliane N. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01