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Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables s’est entretenu avec le Président tchadien le 15 octobre 2020,

Samuel Eto’o Fils est en ce moment au Tchad pays voisin et ami du Cameroun. Le pichichi a été reçu en audience par le Chef de l’Etat tchadien Idriss Deby Itno. Selon nos sources, l’ancien capitaine des Lions indomptables a parlé avec le Maréchal Deby, du développement du football au Tchad. Il a aussi été question de la construction d’une école de football qui sera  dans la capitale tchadienne Djamena. Elle sera en fait le fruit d’un partenariat entre l’Etat tchadien et la Fondation Samuel Eto’o.   

Après son audience avec le Maréchal Idriss Deby Itno, Samuel Eto’o s’est entretenu avec Hinda Deby Itno la Première Dame du Tchad. Ils ont parlé d’un partenariat possible entre l’organisation du pichichi et la Fondation «Grand Cœur» de la Première dame tchadienne.

Il convient de noter que Samuel Eto’o Fils est allé au Tchad pour présider la finale du tournoi «L’Ecole des Champions», organisé par le Tchadien Naïr Abakar, le conseiller Jeunesse de l’Union Africaine (UA). Le pichichi quadruple ballon d’or africain a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils aux jeunes footballeurs tchadiens qui rêvent de faire carrière dans le football et qui souhaitent tutoyer les sommets du football mondial.

La cérémonie a permis à Samuel Eto’o de choisir 15 jeunes tchadiens, qui bénéficieront d’une bourse de deux ans de formation au sein de la Kadji Sports Academy (KSA) à Douala, au Cameroun.

Liliane N.

Published in Diplomatie

 Les épreuves du baccalauréat tchadien ont débuté ce lundi, 17 août 2020. A en croire les informations véhiculées par la télévision nationale (Crtv), plus 1 000 camerounais vont à l’assaut de ce diplôme. Toutefois, l’on apprend qu’il a fallu cette année une autorisation spéciale du gouvernement tchadien pour ces élèves, à cause de la pandémie du coronavirus. 

 

Décidément, le baccalauréat tchadien ne cesse de faire courir des élèves camerounais. Ils sont plus de 1 000 élèves de nationalité camerounaise qui affrontent cet examen depuis ce lundi. Cependant cette année avec la pandémie du coronavirus, il a fallu à ces élèves camerounais de monter patte blanche. Il s’agit ainsi de l’autorisation spéciale du gouvernement tchadien. Le pays d’Idriss Déby Itno a levé à titre spécial la mesure de fermeture de frontières. Il répond ainsi favorablement à une demande formulée par l’ambassade du Cameroun au Tchad.

Selon les informations dignes de foi, près de 3 000 jeunes camerounais avait déjà traversé la frontière. Partis de Yaoundé, de Douala et des villes septentrionales du pays, d’autres candidats camerounais ont regagné Ndjamena ce dimanche en transitant par Kousseri, le chef-lieu du département du Logone et Chari dans l’Extrême-Nord Cameroun.

Contexte de la Covid-19 oblige, avant de traverser le pont Nguéli, les candidats sont soumis au préalable à la prise de température et au test PCR. L’Office tchadien des Examens et concours a quant à elle décidé de l’alternance des jours de composition par série. Pour cette journée de lundi, ce sont les candidats des séries scientifiques qui sont face à leur destin, ceux des séries littéraires entrent dans la danse le mardi. Afin de faire respecter, la distanciation, le Tchad a multiplié des centres d’examen.

Rappelons qu’en mois de mai dernier, le Cameroun avait aussi accordé une autorisation spéciale aux étudiants tchadiens. Ce qui leur avis permis de rejoindre le Cameroun pour la reprise des cours dans les universités de Maroua et de Ngaoundéré, le 01er juin 2020.

Innocent D H   

Published in Education

Le Gouvernement tchadien vient de prendre cette décision pour freiner la propagation du Covid-19. En effet, la capitale N’Djamena et 22 autres villes vont isolées du reste du pays. 

 

Dans un arrêté signé mercredi 06 mai 2020, le Gouvernement tchadien annonce, « les entrées et sorties de personnes dans tous les chefs-lieux de provinces et dans la ville de N’Djamena sont interdites pour une durée de deux semaines renouvelable à compter du 08 mai 2020 ». Mais, il faut mettre un bémol à cette mesure, les véhicules transportant des marchandises et des denrées alimentaires sont autorisées à entrer dans la capitale sur dérogation, à partir de 22 heures seulement, précise l’arrêté. 

20 heures, c’est l’heure locale à laquelle les déplacements à l’intérieur des villes sont autorisées. Le port du masque de protection sur l’ensemble du territoire devient obligatoire à compter de ce jeudi. 

Précisons que ces mesures supplémentaires décidées par le Gouvernement tchadien visent à barrer la voie à la chaîne de propagation de la pandémie de coronavirus dans le pays d’Idriss Deby Itno, surtout quand on sait que son système de santé reste précaire comme dans la plupart des pays africains. Selon les chiffres récents, le Tchad a enregistré 170 cas testés positifs au Covid-19 parmi lesquels 43 guéris et 17 décès

Le Tchad fait aussi face à d’autres épidémies à savoir celles de rougeole, avec entre janvier et novembre 2019, plus de 25.500 cas suspects, dont 255 décès, apprend-on de nos confrères du journal français Le Figaro.   

 

Innocent D H

 

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Accompagné de son fils le général Mahamat Déby Itno le Président de la République Tchadienne a décidé d’en découdre avec les meurtriers de la centaine de soldats tombés sur le chemin de bataille il y’a quelques jours.

 

Selon nos confrères de la presse Tchadienne, il s’agit d’une opération baptisée « colère de Boma », du nom de la localité attaquée par la nébuleuse boko haram lancée depuis le 29 mars 2020. Une offensive lancée à l’issue d’une visite de supervision des postes avancés des Forces de Défense et de Sécurité aux confins du Lac-Tchad.

La mort de 98 soldats tchadiens tombés armes à la main à Boma ne restera pas impunie avait promis le Chef de l’Etat, Chef suprême des armées et c’est la raison pour laquelle il a refusé de rejoindre le palais Présidentiel et a décidé de camper aux confins du Lac-Tchad pour selon, ses propres termes, « revoir tout le dispositif militaire  en place et lancer une offensive d’envergure contre les narcotrafiquants de Boko Haram ».

Alors que la bataille fait rage, les terroristes n’ont pas en face d’eux, un Président de la république mais plutôt un militaire en treillis, arborant son grade de général d’armée. Que ce soit sur terre comme sur l’eau, les images prises par des confrères montrent un meneur d’hommes faisant preuve d’une grande détermination et résolu à faire payer aux terroristes, leur arrogance.  

« Fidélité et honneur », telle est la devise de son armée. Les terroristes de boko-haram le vivent à leurs dépens depuis quarante huit heures.

Il faut rappeler qu’auparavant, le chef suprême des armées tchadiennes, le Président Idriss Deby Itno avait minutieusement préparé cette contre-offensive. Des instructions très précises ont été données au ministre de la Défense nationale, en présence du chef d’Etat-major général des armées et de différents chefs militaires. Entre temps, les hélicoptères de l’armée de l’air tchadienne balaient le ciel de Kaïga-Kindjiria.

Après la zone lacustre, le Chef suprême des armées, Idriss Deby Itno a mis le cap sur Nguigmi où les mêmes instructions et plans de guerre ont été déclinés aux chefs militaires tchadiens. Pour ne laisser aucune chance aux ouailles de Boko-Haram de s’échapper, le Chef suprême des armées a subdivisé la zone lacustre en plusieurs secteurs. L’attaque par terre, air et fluviale contre la secte Boko-Haram est imminente. 

Par ailleurs, il faut relever le fait qu’un notable et une autorité municipale de Nguigmi au Niger, ainsi que le responsable militaire de la force multinationale mixte sont venus exprimer leur compassion au Président de la République.

Il est important de relever que c’est rare de voir en Afrique, un Président en exercice descendre sur le terrain pour défendre sa patrie. Idriss Deby Itno l’a fait maintes fois. Sa présence aux côtés de ses frères d’armes est un signe que le Chef suprême des armées est plus que jamais décidé à en finir avec la nébuleuse secte Boko Haram.

 

N.R.M

 

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Profitant des assises organisées par le Emmanuel Macron, le Chef de l’Etat Tchadien a saisi l’occasion afin  d’évaluer la situation sécuritaire au Tchad et dans le G5 Sahel.

 

C’est dans un contexte d’instabilité forte mais aussi de résurgence terroriste dans le Sahel notamment, la frontière Niger-Burkina-Mali, que le forum se tient. Une autre condition liée à ce forum est le multilatéralisme agité. Co-animant le débat avec ses homologues du Mali et du Niger, Idriss Deby Itno a énuméré point par point les questions de l’heure dans les relations internationales et précisément au sein du G5 Sahel.

La non-tenue des engagements des donateurs

La question de financement du G5 Sahel ne cesse de faire l’objet des débats au sein même de l’institution, mais aussi des grandes rencontres avec les bailleurs et donateurs. En effet, le financement selon IDI conditionne l’efficacité de la force mixte qui, depuis un certain temps peine à anéantir les terroristes au Tchad, Niger, Mali, Mauritanie entre autres. Il déplore le manque de sérieux dans les engagements que les bailleurs ont pris : « Aujourd’hui, le G5 n’est pas du tout opérationnel. Les donateurs n’ont pas tenu leurs engagements et on nous a refusé un mandat offensif de l’ONU. Résultat : les soldats ont l’arme au pied».

La réforme du conseil de sécurité avec une représentativité africaine avec un droit de vote

La question du multilatéralisme égalitaire a été abordée par le président tchadien.  Une représentation africaine est imminente au Conseil de sécurité. Idriss Déby Itno estime que le multilatéralisme débute par une réforme de l’Organisation des nations unies (ONU) et une meilleure représentativité des pays africains au sein de ses instances décisionnaires.

Lire aussi : Lettre ouverte à Emmanuel Macron : Comment résoudre définitivement la crise en régions anglophones ?

« La réforme du Conseil de sécurité des Nations unies est un impératif qui s’impose. On ne doit pas exclure une partie importante des membres soi-disant à une référence de la Deuxième Guerre mondiale. Tous nos pays ont participé à la Deuxième Guerre mondiale ! Cette guerre a été gagnée avec la contribution du continent africain. Et cela s’impose que le continent africain soit représenté au Conseil de sécurité avec droit de vote».

Le manque de projet concret

Au sujet du développement, IDI a félicité les bonnes intentions qui sont derrière les projets de développement entrepris par les bailleurs. Mais il déplore malheureusement l’impact de ces projets dans la vie des Africains : « De bonnes intentions ont été affichées, mais sur le terrain, rien n’a été réalisé et la pauvreté gagne».

 

N.R. M

 
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Ouaddaï et le Sila sont les contrées visées par cette décision présidentielle, à cause du regain de violence et d’insécurité qui semblent y avoir fait son nid depuis plusieurs mois

 

En plus des provinces sus citées, Idriss Deby Itno a ajouté le Tibesti. Une décision qui démontre que le gouvernement a décidé de monter en puissance au nord, frontalier avec la Libye, où il peine à imposer son autorité malgré de nombreuses mesures coercitives.

Idriss Deby Itno a pris cette décision au cours d’une réunion qu’il présidait dimanche dernier, après un séjour de quarante huit heures à l’Est du pays. Le Chef de l’Etat Tchadien a pu constater de visu, les dégâts causés par les conflits inter communautaires qui sévissent dans ces zones. Le bilan dressé par exemple par la présidence de la République, à l’issue des conflits le 09 Août dernier entre cultivateurs et éleveurs,  parle de plus de 50 morts.

A Goz Beida, chef-lieu de la province de Sila par exemple, le Président de la République a rencontré les leaders religieux, les jeunes leaders des associations de la société civile et les forces de défense et de sécurité. Et après les échanges avec les uns et les autres, il a décidé de la suspension des chefs de Mouro et de Dadjo, les deux cantons qui sont les théâtres d’affrontement. Idriss Deby Itno a en outre interdit la circulation des motos dans ces territoires situées à la frontière Tchad – Soudan et a donné d’autres directives : « Dès maintenant, nous allons déployer des forces militaires qui vont assurer la sécurité de la population dans la zone. Dès que je quitte la province de Sila, il faut désarmer tous les civils de la zone qui ont des armes entre les mains ».

 

Opposition et Société civile inquiètes

De longues semaines de quasi inactivités, cela cause de vives inquiétudes au sein de l’opposition Tchadienne, comme le démontre la sortie de Mahamat Ahmat Alhabo, secrétaire général du Parti pour les libertés et la démocratie, « c’est à un génocide que le pouvoir risque de soumettre les populations. Ça va être le carnage… ».  

Il ajoute que durant les prochaines semaines, on pourrait assister à un règlement de comptes : « On va poursuivre les gens pour un oui ou pour un non, et ils seront abattus comme du gibier ».

Les associations de la société civile, quant à elles craignent que les économies locales ne soient étouffées par la mesure.

 

Des conflits qui datent

Depuis plusieurs dizaines d’années, la province de l’Ouaddaï, zone de transhumance, est en proie à des conflits entre éleveurs nomades arabes et cultivateurs autochtones ouaddaïens.

Il y’a quelques semaines, les violences avaient éclaté après la découverte des corps de deux jeunes éleveurs dans ces villages : « C’est une guerre totale que nous devons engager contre ceux qui portent des armes et sont à l’origine des morts d’hommes », avait déclaré le Président Tchadien  le 9 août lors d’une conférence de presse.

 

Armes en provenance du Soudan

A l’origine de ce regain de violences, c’est le même scénario : un troupeau de dromadaires piétine le champ d’un agriculteur ou un jardin cultivé par une famille, déclenchant immédiatement la confrontation entre les hommes des deux communautés, la plupart du temps avec des armes à feu.

Après le dernier carnage, Le Président Tchadien a dénoncé l’afflux des armes venues des pays frontaliers du Tchad en proie à de graves conflits comme la Libye, la Centrafrique ou le Soudan : « La cause principale de ce conflit intercommunautaire est lié au désordre qui dégénère au Soudan… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 
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C’est dans le cadre de la première édition du forum Invest in Tchad qui depuis quelques heures, mobilisent les patronats arabes, africains, d’éminentes personnalités du monde économique et financier, de bailleurs de fonds, d’investisseurs internationaux…

 

Organisé sous le thème : « Tchad – Monde Arabe », ces assises constituent  pour le Président Idriss Deby Itno et ses hôtes, le point d’orgue d’un mouvement de renaissance nationale et économique.

 

Ce d’autant plus qu’ils ont en commun, des liens historiques, des échanges culturels et des affinités linguistiques, comme l’a relevé le Chef de l’Etat Tchadien en prononçant le discours d’ouverture de ces assises : « Ce précieux héritage doit nous amener à renforcer notre complémentarité et à exploiter au mieux nos potentialités  et nos opportunités économiques et commerciales au bénéfice de nos espaces respectifs ». 

 

Selon l’Agence Ecofin, La riche programmation de ce forum en dit long sur l’esprit de l’évènement qui a tenu à réunir autour de l’essentiel, tous ces experts du monde de l’économie et de la finance. Des assises qui à la fin, vont booster  le développement et les opportunités d’affaires dans ce pays.

 

 « Invest in Tchad » est un forum du business matching mais également un socle sur lequel le Tchad compte renforcer l’état de la coopération avec les pays arabes, comme le souligne  Issa Doubragne, Ministre de l'Économie et de la Planification du Développement : « Pendant six mois, nous avons recherché, identifié et qualifié plus de 140 projets à fort potentiel et rentabilité identifiée. Nous sommes dès lors conscients et convaincus que « Investir au Tchad » sera l’occasion de les propulser et aussi de booster l’économie de notre pays...».

 

Un avis corroboré par Idriss Deby Itno : « Confiant en  son capital humain,  son potentiel agro-sylvo-pastoral et ses ressources minières,  le Tchad nourrit l’ambition légitime d’assurer son décollage économique et d’offrir de meilleures perspectives d’épanouissement à sa population…Nous donnons, à cet égard, la priorité à  la diversification de l’économie en soutenant la promotion des filières porteuses de croissance. Celles-ci se trouvent dans les domaines du développement rural, du commerce, du développement industriel ». 

 

Des ateliers et rencontres B2B

 

Outre les plénières pour la présentation de l’état des lieux riche et pointu des principaux enjeux économiques du Tchad, plusieurs ateliers concrets au programme, axés autour des 12 secteurs et filières prioritaires, notamment le développement rural, l’énergie, les infrastructures, les mines, le pétrole, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication.

 

Des axes qui vont permettre aux investisseurs, dirigeants de PME et hommes d’affaires, de créer des synergies. Ces sessions sont  par excellence, le lieu de rencontre entre des partenaires d’affaires, des prestataires de services et des prospects.

 

Le forum Invest in Tchad 2019 dont les résolutions sont attendues à la clôture ce vendredi, a été organisé en partenariat avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique. Il a également compté sur l’engagement de partenaires privés tels que la Banque Mondiale à travers ses organisations la Société Financière Internationale (SFI) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), la Banque Africaine de Développement (BAD), La Banque Islamique de Développement, le PNUD, l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE), le fonds de l’OPEC pour le développement (OFID).

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le président tchadien Idriss Déby Itno a menacé mardi de rétablir la cour martiale, supprimée en 1993 au Tchad, pour mettre fin aux conflits entre agriculteurs et éleveurs dans l'est du pays.

 

Depuis plusieurs années, note "Le Figaro", l'Est tchadien, zone de transhumance et région stratégique à la frontière avec le Soudan, est en proie à des conflits entre Ouaddaïens et Arabes. En novembre 2018, des affrontements meurtriers s'étaient déjà produits. Une dizaine de personnes avaient été tuées à une soixantaine de kilomètres d'Abéché, la capitale du Ouaddaï, province de l'est du Tchad. A chaque éruption de violences, le même scénario ou presque se répète. Un troupeau de dromadaires d'éleveurs nomades entre dans le champ d'un agriculteur local ou un jardin cultivé par une famille, provoquant une confrontation entre les deux communautés.

 

Selon les chercheurs, l'augmentation de la sécheresse dans la région et la pression démographique a eu pour effet d'intensifier les tensions liées à la transhumance. Et à ces changements structurels, sont venus se greffer des problèmes ethniques. Les troupeaux appartiennent en grande majorité aux Zaghawa, l'ethnie du président Déby Itno, selon les agriculteurs qui dénoncent l'impunité dont les éleveurs bénéficient lorsqu'un différend éclate.

 

Face donc à ces conflits intercommunautaires qui deviennent de plus en plus récurrents dont les plus récents dans le Ouaddaï géographique ont occasionné une trentaine de morts, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, a menacé de rétablir la cour martiale, supprimée pourtant depuis 1993. « Nous devons impérativement mettre un terme à cette cruauté inhumaine », a prévenu le président qui a précisé que, « toutes les options étaient envisagées jusqu’à l’instauration de la Cour martiale ». Notons ici que, la cour martiale, supprimée en 1993, était compétente pour juger militaires et civils. Le Tchad a aboli fin 2016 la peine de mort à l'exception des affaires de «terrorisme».

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01