Simone Colette Tchienga de retour au Cameroun, a décidé de se lancer dans la transformation des fruits. Elle s’active pour mener à bien son projet depuis un mois et demi. Sa société, elle a baptisée «Fide Juice». Simone fait donc partie des camerounais qui bénéficient de l’accompagnement de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).
Ceci explique la présence mercredi dernier de Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun dans ses locaux. « Je viens simplement pour vérifier une adéquation entre l’aide accordée, les aspirations des bénéficiaires et les attentes du Cameroun. Le pays a besoin d’entrepreneurs qui vont au bout de leurs projets, c’est possible. Je suis fier que mon pays puisse montrer le chemin », a déclaré le Diplomate.
Il convient de souligner que Simone Colette Tchienga pour lancer son unité de production et de commercialisation des jus naturels, a reçu de l’Ofii la somme de 5685 euros soit 3 729 115 Fcfa. Le coût total de son projet est estimé à 7158 euros soit 4 695 340 Fcfa. Elle bénéficie aussi de l’appui technique du Fonds national de l’emploi. La visite a permis au public de savoir que rendu à ce jour, 750 bouteilles de 33 Cl ont déjà été produites. Les jus proposés sont fait soit à base d’ananas, de pastèque, de citron-gigembre etc…
Gilles Thibault a également visité l’unité de production et de commercialisation des poulets de chair développée par Audrey Ngaha, une autre camerounaise revenue au pays. Elle a eu besoin de la somme de 4 674 349 Fcfa pour lancer son projet. Ce financement elle a reçu comme Simone Colette Tchienga, de l’Ofii.
Il faut souligner que l’Ofii pour la première vague de financements de projets en 2019 a débloqué plus de 36 millions de Fcfa. Les domaines dans lesquels les financements ont été alloués sont entre autres l’agriculture, l’agro-alimentaire, les services, le commerce. En janvier dernier, Didier Leschi le Directeur général de l’Ofii indiquait que le critère de sélection des projets était leur viabilité. « C’est pour cela que nous travaillons avec des opérateurs tels que le Fonds national de l’emploi. L’idée étant de travailler très précisément le projet pour qu’il soit viable sur la longue durée, mais qu’il puisse développer de l’emploi pour les camerounais », expliquait-il.
Liliane N.