Des brigands se sont introduits dans les services de la brigade de reportages spéciaux de la Télévision Camerounais pour emporter les caméras et les bandes d’enregistrement du dernier sommet des Chefs d’Etat de la CEMAC.
L’information est relayée ce samedi matin par Roger Kiyeck de KIKI, au cours de son émission Verbatim. Un cambriolage qui s’est produit dans les locaux de la CRTV il y a quelques jours. D'après le journaliste, ce sont toutes les caméras ayant servie à la couverture des cérémonies à la présidence de la République, du sommet de la CEMAC. En plus des caméras, toutes les bandes ont été emportées. Il semblerait que les malfrats cherchent à obtenir les images désobligeantes du Chef de l’Etat.
On se souvient que la rumeur à fait croire qu’au cours des dernières assises des Chefs d’Etat à Yaoundé, peu avant la photo de famille, la ceinture du Chef de l’Etat aurait cassé et son pantalon aurait lâché. Et ce fût grâce à la dextérité de la première dame, Chantal BIYA, que le Chef de l’Etat a été ramené en secret pour être rhabillé convenablement avant de revenir prendre la photo avec ses homologues. Seulement, aucune image de la CRTV qui avait l’exclusivité de la couverture, n’a montré cette scène. Et les pourfendeurs du Chef de l’Etat ne se sont servi que de caricatures pour supposer la scène. Aujourd’hui, ce sont ces images qui seraient ardemment recherchées par certaines officines.
Le Directeur Général de la Cameroon Radio Television (CRTV) est dans la panique. C’est un drame aux conséquences graves. Qu’adviendrait-il si ces images étaient retrouvées ? Ce serait une course à la déconstruction de l’image de marque du Chef de l’Etat. De plus, il faut se dire que ces bandes contiennent des enregistrements des intérieurs de la présidence de la République, et passablement du dispositif spécial qui entoure le Chef de l’Etat du Cameroun. C’est une situation qui porte à a sécurité de la personne même du Chef de l’Etat.
Qui peut autant en vouloir au Président de la République, au point de chercher à tout prix à exposer sa nudité ?
Ils sont très nombreux. Mais qui qu’ils soient, ils ont forcément des complices au sein de la tour d’aluminium de Mballa 2. Car il faut bien être de la maison pour connaître le matériel qu’il fallait trouver. Une enquête est en cours, les coupables doivent être rattrapé au plus tôt, avant qu’ils n’aient eu le temps d’exploiter les images en question.
Stéphane NZESSEU
L’ancien Directeur général de la Crtv affirme que le maintenir en prison, c’est contribuer à la dégradation de son état de santé.
Amadou Vamoulke vient de s’exprimer dans les colonnes du journal Kalara. Il parle de sa situation et surtout de la dernière actualité dans son affaire. Sans masquer les mots, l’ancien Directeur général (Dg) de la Cameroon radio and television (Crtv) a révélé ce qu’il pense du Tribunal criminel spécial (Tcs) qui juge son affaire. Concernant le refus du Tcs de lui accorder une remise en liberté provisoire, Vamoulke affirme que cela relève tout simplement du cynisme.
« Quel cynisme il faut avoir pour m’empêcher d’aller me faire soigner à l’étranger alors même que les spécialistes camerounais et étrangers ont souligné l’extrême gravité de la neuropathie sévère dont je souffre désormais ? Ces mêmes experts ont demandé mon évacuation sanitaire compte tenu de l’absence des infrastructures nécessaires au Cameroun et du risque avéré de paralysie», déclare-t-il. Pour lui, le Tcs en lui accordant un refus, enfreint la loi. «C’est encore sans doute la hiérarchie qui a décidé le 28 novembre de me priver non seulement de ma liberté mais aussi de toute l’assistance sanitaire dont j’ai besoin. Le tribunal a encore dû se résoudre à «obéir» au mépris de la loi et à rejeter ma demande de mise en liberté provisoire, qui s’imposait pourtant sur les plans humanitaire et juridique », ajoute-t-il.
A titre de rappel, Amadou Vamoulke est accusé d’avoir détourné des deniers publics lorsqu’il était à la tête de la Crtv. Rendu à ce jour, il comptabilise 25 audiences programmées. 24 ont connu des renvois sans que les débats dans son affaire ne s’ouvrent. L’accusation a d’ailleurs eu à produire plusieurs «pièces à charge» contre Amadou Vamoulké, mais presque toutes ces pièces ont été rejetées par le Tribunal.
«Quel Dieu ai-je offensé et quel prix paierai-je pour ma rédemption ? L’esclave d’alors n’avait pas de réponse, pas plus que moi aujourd’hui, puisque je ne saurais me satisfaire de celle que me donne la justice de mon pays : « détournements de deniers publics par gonflement artificiel de la redevance audio-visuelle » au seul profil de la Crtv que je dirigeais alors. En effet, il a été établi qu’il n’y avait, ni gonflement, ni perte d’argent. La redevance audio-visuelle est un impôt destiné à financer l’audio-visuel public. Cet argent est géré par le trésorier payeur général. Qui peut penser que venant de la Crtv, j’aurais pu m’introduire dans ses services pour y manipuler ses livres comptables et ainsi gonfler les chiffres qui s’y trouvaient», déclare Amadou Vamoulke.
« C’est la cellule de la Prison centrale de Kondengui, à Yaoundé, devenue ma demeure depuis le 29 juillet 2016.
Lorsque chacun de ses dix occupants (pour 20 mètres carrés) s’est glissé sous son drap, il m’arrive, avant d’arriver enfin à trouver le sommeil, de revivre ces émotions fortes qui m’avaient étreint au lycée lorsque que le professeur d’histoire racontait la traite négrière. J’imaginais un de ces esclaves enchaînés, assis courbé dans une cale et se demandant: « Mais que fais-je ici ? Où allons-nous ? Quels Dieux ai-je pu offenser et quel prix paierai-je pour ma rédemption?»
L’esclave d’alors n’avait pas de réponse, pas plus que moi aujourd’hui, puisque je ne saurais me satisfaire de celle que me donne la justice de mon pays: «Détournement de deniers publics par gonflement artificiel de la Redevance Audiovisuelle» au seul profit de la Crtv que je dirigeais alors.
En effet, il a été établi qu’il n’y avait eu ni détournement, ni gonflement, ni perte d’argent. La Redevance audiovisuelle est un impôt destiné à financer l’audiovisuel public. Cet argent est géré par le seul Trésorier Payeur Général. Qui peut penser que, venant des bureaux de la Cameroon RadioTelevision (Crtv), j’aurais pu m’introduire dans ses services pour y manipuler ses livres comptables et ainsi «gonfler» les chiffres qui s’y trouvaient ? Eh bien, dès lors que la justice d’ici l’a admis contre tout bon sens, je ne peux que subir les plus de trois années d’emprisonnement illégal au regard de mon statut acquis d’inculpé libre.
Ce défaut de charges crédibles justifie le record de 24 renvois de mon procès qui ne peut se tenir valablement et qui s’apparente à une comédie... dramatique. Car, ici, la messe est dite dès lorsque vous êtes inculpé. Vous espérez à raison que la vérité si évidente à établir finira par jaillir. Ne voyant rien venir, vous vous raccrochez à l’espoir que les violations du Droit lors des différentes audiences seront dénoncées et finiront par être reconnues.
C’est ignorer que la justice ne repose pas sur les lois et que rien n’y changera, pas plus les délais légaux largement dépassés (détenu depuis plus de 1200 jours alors que la Loi fixe une limite de neuf mois) que les commissions illégales d’experts judiciaires qui n’en sont pas. Vous ne pouvez rêver d’aucun recours, car la Loi n’a pas prévu de procédure quand elle est violée par la justice. Vous comprenez alors que vous ne résoudrez pas la quadrature du cercle, pas plus que vos juges qui reçoivent parfois comme instruction de leur «hiérarchie» qu’ils doivent «défendre la position du ministère public jusqu’à l’absurde». On peut continuer à palabrer sur cette «justice indépendante » et sur la «séparation des pouvoirs» sensée empêcher le Garde des Sceaux de se mêler des procédures judiciaires.
Quel cynisme il faut avoir pour m’empêcher d’aller me soigner à l’étranger alors même que les spécialistes camerounais et étrangers ont souligné l’extrême gravité de la neuropathie sévère dont je souffre désormais ? Ces mêmes experts ont demandé mon évacuation sanitaire compte tenu de l’absence des infrastructures nécessaires au Cameroun et du risque avéré de paralysie. C’est encore sans doute la “hiérarchie ” qui a décidé le 28 novembre de me priver non seulement de ma liberté mais aussi de toute l’assistance sanitaire dont j’ai un besoin urgent. Le Tribunal a encore dû se résoudre à «obéir» au mépris de la Loi et à rejeter ma demande de mise en liberté provisoire, qui s’imposait pourtant sur les plans humanitaire et juridique.
Dès lors, à quoi bon invoquer, comme l’ont souligné mes avocats, la longue liste de “criminels” condamnés et libérés pour raisons médicales ? Vous avez dit “deux poids deux mesures” ? Vous vous demandez alors pourquoi cette justice broyeuse de vies, qui accable des personnalités de haut rang frappées de peines d’emprisonnement pour des durées entre 10 ans et 50 ans: Premier ministre, secrétaires généraux de la présidence de la République, ministres, recteurs d’université, DG d’entreprises publiques, préfets, maires, comptables publics. Pour ma part, je continue à m’interroger sans cesse sur l’acharnement dont je suis la victime. Ma carrière ne peut en être la raison, car mes collaborateurs, mon environnement, ma famille, tous plaident en ma faveur, mettant en avant ma probité et mon intégrité. Mais à quoi bon vouloir plaider ?
Le président Paul Biya pourrait lui-même témoigner en ma faveur puisque c’est à lui que j’ai écrit dès ma nomination pour refuser d’hériter du salaire de mon prédécesseur, que je trouvais indécent et que j’ai ainsi pu diviser par quatre. Si ce n’est ma carrière, alors quoi??? N’entrevoyant aucune raison crédible, je ne peux qu’en livrer en vrac quelques-unes, sans ordre hiérarchique : «il est hautain » (police, renseignement) ; il n’a rien à faire à la Crtv» (un ministre) ; «il a montré à la télévision la fille du président de la République en tenue légère» (vidéo montage réalisé à mon insu pour décider le chef de l’Etat à me démettre) ; «il a écarté l’entreprise de la fille du conseiller judiciaire du Chef de l’Etat de la Crtv» (ce qui est vrai, pour des raisons objectives) ; «il n’est pas fiable» (comprendre «contrôlable»), etc.
Il est vrai que j’avais veillé à ce que le professionnalisme ne soit pas trop sacrifié aux autres considérations incontournables. J’ai ainsi toujours veillé à placer le curseur, notamment éditorial, le plus près possible de l’équilibre sans prendre le risque d’aller trop loin pour ne pas tout briser. Malgré les contraintes (pressions), je pense avoir réussi à réconcilier le public avec sa radio-télévision publique qui doit se situer «au cœur de la Nation», un slogan que j’ai conçu et forgé pour la Crtv. Il est aussi vrai que j’avais signé, en tant que président de l’Union des Journalistes du Cameroun(UJC), un mémorandum directement adressé au Gouvernement pour demander rien de moins que la libéralisation du paysage audiovisuel ainsi que la dépénalisation des délits de presse. Ces actions m’ont valu de fortes pressions et ont bâti une réputation d’électron libre, c’est-à-dire, dans le contexte national, d’une personnalité indésirable !
Aujourd’hui encore, par naïveté ou bien par confiance dans le devenir de mon pays, je n’arrive pas à admettre que tout cela puisse justifier l’acharnement judiciaire, mon emprisonnement illégal ainsi que le traitement inhumain dont je suis la victime. Je suis en effet privé d’examens et de traitement médical adaptés à ma neuropathie sévère récemment diagnostiquée et pour laquelle je reste privé de tous soins, au risque de perdre l’usage de mes membres inférieurs. J’ai bien conscience qu’exposer aujourd’hui ouvertement la prise en otage de la justice de mon pays n’est pas de nature à émouvoir les acteurs incriminés qui se croient encore inébranlables. On prête ainsi à l’un deux, habitué des propos truculents, d’avoir dit «Si vous m’attendez au jugement dernier, sachez que je n’y viendrais pas».
Je voudrais continuer à espérer que ces paroles d’un penseur du XlX ème siècle nous apparaîtront un jour comme une vérité dont il ne faut pas trop s’éloigner: «la vérité se venge, et quiconque la hait ou la méprise, tôt ou tard sera sa proie…».
Liliane N.
L’Organisation non gouvernementale affirme que rien ne justifie le maintien en prison d’Amadou Vamoulke.
Comme on pouvait s’y attendre, Reporters sans frontières (Rsf) a réagi après la réponse du Tribunal criminel spécial (Tcs) à la demande des avocats d’Amadou Vamoulke, ancien Directeur général (Dg) de la Crtv. Pour mieux comprendre la sortie de l’Ong, il faut rappeler que le jeudi 21 novembre 2019, le Tcs a rendu public son refus d’accorder à l’ex Dg de la Crtv, une remise en liberté provisoire. Rsf pense que cette décision du Tribunal est injuste.
Pour l’Ong, cette décision n’est pas juste parce que les raisons ayant accompagné la demande des avocats d’Amadou Vamoulke, méritent d’être prises en considération. Ces raisons portent sur l’état de santé du mis en cause. « C’est écrit noir sur blanc dans les rapports médicaux transmis au tribunal: seule une remise en liberté provisoire permettrait à ce journaliste de suivre un traitement adapté. Maintenir Amadou Vamoulke en détention provisoire alors qu’il a déjà plus de 3 ans derrière les barreaux pour des faits que l’accusation n’a jamais démontrés, qu’il souffre d’une pathologie sévère attestée par deux neurologues, et alors même qu’une des co-prévenus de cette affaire comparait librement, serait le signe d’un acharnement inqualifiable. Juridiquement et moralement, plus rien ne justifie qu’il soit maintenu en prison », a déclaré Arnaud Froger responsable du bureau Afrique de Rsf.
Lire aussi : L'Union de la presse Francophone tourne le dos à Amadou Vamoulke
L’Ong convaincu du mauvais état de santé de Vamoulke journaliste de formation, rapporte que plusieurs de ses membres ont rendu visite à celui-ci en Prison. Et il leur a confié qu’il « souffrait régulièrement de douleurs dans les deux pieds qui le réveillent la nuit. Qu’il n’a bénéficié d’aucun traitement ou examens complémentaires plus deux mois après qu’une neuropathie lui a été diagnostiquée ». Pour tout cela, Rsf maintient que laisser l’ex Dg de la Crtv en prison, c’est l’empêcher d’avoir des soins adéquats. Il faut souligner que depuis le début de son affaire, Amadou Vamoulke a toujours bénéficié du soutien de Rsf. D’ailleurs la 24e audience de son procès a été suivie par de nombreux membres de l’Ong.
Liliane N.
Alors que les camerounais étaient assis devant leurs petits écrans pour suivre en direct la rencontre de football qualitative pour la CAN 2021 opposant la sélection du Cameroun à celle du Rwanda hier dimanche 17 novembre 2019, quel ne fut pas leur surprise quand la Crtv a manqué ce grand rendez-vous. En effet, il y’a pas eu de retransmission en direct. Faisant suite à ce manquement, Charles Ndongo, dans un communiqué rendu public, accuse les responsables de l’UAR et la CAF d’avoir refusé de fournir à la Crtv les paramètres satellites nécessaires à cette diffusion.
A en croire le communiqué, la faute reviendrait aux responsables de l’Union Africaine de radio diffusion (l’UAR) et à la Confédération africaine de football (CAF). « La Crtv n’a pas pu retransmettre la rencontre de football qualificative pour la CAN 2021 opposant la sélection du Cameroun à la sélection du Rwanda ce dimanche 17 novembre 2019 en raison d’un refus des responsables de l’UAR et de la CAF de fournir, à la Crtv, les paramètres satellites nécessaires à cette diffusion », a écrit le Directeur général de l‘office national de radio et télévision du pays, à l’entame de son communiqué.
Un refus qui surprend plus d’un car dans le communiqué, Charles Ndongo précise que la Crtv, à travers l’État du Cameroun s’est acquittée de ses droits de diffusion. « Cette décision unilatérale des autorités de ces deux instances en charge de la gestion des droits des compétitions de la confédération africaine de football intervient alors que la Crtv, à travers l’État du Cameroun s’est acquittée de la somme de un million neuf cent soixante mille euros (1 960 000), soit un peu plus d’un milliard deux cent quatre-vingts cinq millions de FCFA. »
« Cette somme représente le prix de la licence des droits de diffusion de la CAN 2019 et des rencontres qualificatives de la CAN 2021 », continue le Dg de la Crtv.
Et pour finir, Charles Ndongo dit avoir saisi ses conseils afin d’obtenir réparation pour ce préjudice et tient à rassurer les téléspectateurs que toutes les dispositions sont prises pour que pareil désagrément ne se reproduise plus.
Un communiqué qui ne rassure pas les camerounais, car pour certains, il s’agit encore d’une autre arnaque du directeur de cette chaine. Pour le moment, les responsables de l’UAR et la CAF ne se sont pas encore prononcés…
Danielle Ngono Efondo
L’ancien présentateur de « Vendredi Show » sur la CRTV, Ghislain Ebang est décédé mardi 12 novembre 2019, à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé où il était interné, à la suite d’un malaise. Apprend-on.
La CRTV est de nouveau en deuil. En effet, Ghislain Ebang, actuel chef de division de la documentation communication et traduction au ADC, par ailleurs ancien animateur présentateur de l’émission vendredi show à la Crtv a rendu l'âme hier mardi 12 novembre.
C’est un autre décès qui vient rallonger la liste des employés de la tour de Mballa 2 qui ont quitté le monde des vivants. Il y’a quelques temps seulement Xaverie Ngazoa ; Melanie Betebe, Abel Moussinga MW'Ewane en passant par Patricia Leba Metoukson, nous quittaient.
Pour l'heure les causes exactes du décès de Ghislain Ebang restent encore inconnues. Nous y reviendrons…
Repose en paix Ghislain !
Danielle Ngono Efondo
L’Organisation non gouvernementale affirme détenir des rapports médicaux, qui indiquent que l’état de santé de l’ancien Directeur général de la Cameroon radio and television se dégrade.
Leur demande est consignée dans un article publié le vendredi 13 septembre 2019. Reporters Sans Frontières (Rsf) plaide pour une évacuation sanitaire à accorder à Amadou Vamoulké. Pour l’Organisation non gouvernementale (Ong), l’ancien Directeur général (Dg) de la Cameroon radio and television (Crtv) nécessite une prise en charge cependant, hors du pays. Elle fait savoir que des rapports médicaux précisent que les examens poussés que Vamoulké doit faire, ne se réalisent pas au Cameroun.
Parlant du premier examen médical de l’ancien Dg de la Crtv, Rsf rapporte qu’il a été fait à l’hôpital central de Yaoundé. Et d’après l’Ong, ledit examen « recommande “une évacuation dans un centre spécialisé” justifiée selon les médecins par “un plateau technique limité et la sévérité de l’affection neurologique” dont souffre le journaliste. Une analyse et des recommandations partagées par l’hôpital américain de Paris à qui le dossier médical d’Amadou Vamoulké a été transmis pour avis. Dans le certificat consulté par RSF, le professeur et neurologue Hervé Taillia, estime que l’homme de 69 ans présente “un tableau déficitaire des deux membres, sévère et évolutif” qui nécessite des examens et des traitements “qui semblent difficiles à réunir sur place”. Il recommande une “hospitalisation en France ».
A titre de rappel, Amadou Vamoulke est détenu à la prison centrale de Yaoundé. Il y est depuis trois années déjà. Il est soupçonné du détournement de plusieurs milliards de FCFA. «Des accusations qui n’ont jamais été établies depuis le début de son procès malgré 21 audiences affirme Rsf.
Pour la petite histoire, Vamoulké est un journaliste de formation. Après 21 renvois, la date de son prochain procès a été fixée pour le 16 septembre 2019. En parlant à Radio France internationale, Me Alice Nkom son conseil a déclaré « Amadou est malade et actuellement, on doit pratiquer une biopsie qui malheureusement ne peut pas l’être au Cameroun et encore moins en prison », nous explique Alice Nkom, l'avocate d'Amadou Vamoulké, qui a l’intention de demander sa libération provisoire… C’était ma hantise, poursuit-elle. J’ai toujours eu très peur qu'Amadou tombe malade en prison parce que compte tenu de la façon dont se déroule son procès où on veut absolument le maintenir en prison, le punir pour de longues années, j’ai bien peur qu’on ne soit obligé de sacrifier sa vie, c’est-à-dire sa santé, ce qui serait une catastrophe».
Liliane N.
La cérémonie de remise du Prix RSF pour la liberté de la presse aura lieu le 12 septembre à Berlin, à l’occasion des 25 ans de la section allemande de l’organisation. Des journalistes et organes de presse de 12 pays ont été nominés dans trois catégories : le courage, l’impact et l’indépendance du journalisme. Ainsi, Amadou Vamoulké, l’ex-DG de la CRTV incarcéré à la prison centrale de Kondengui depuis 2016, a été nominé dans la catégorie Prix de l’indépendance.
Reporters Sans Frontières (RSF) poursuit son lobbying pour la libération de l’ancien directeur général de la CRTV, Amadou Vamoulké. En effet, l’ex patron de la CRTV fait partie des journalistes et organes de presse de 12 pays nominés par RSF, pour recevoir le Prix pour la liberté de la presse cette année.
« Directeur de la radio d’Etat pendant 9 ans, il a régulièrement dénoncé le monopole d’information détenu par la chaîne TV publique et la criminalisation des professionnels des médias. Il fut arrêté en 2016, officiellement pour avoir détourné des millions d’euros de fonds publics. » Écrit l’ONG de défense des droits des professionnels des médias.
Nominé dans la catégorie Prix de l’indépendance, il est logé avec la fondatrice du média indépendant d’investigation en ligne The Shift News, Caroline Muscat (Malte), Dawn (Pakistan) le plus ancien quotidien du pays, et l’hebdomadaire indépendant Confidencial (Nicaragua).
Tout est donc mis en œuvre par RSF pour que M. Vamoulké retrouve sa liberté. « En trois ans, l’accusation n’a fourni ni preuves ni témoins pour soutenir ses allégations. Le procès s’éternise, il a déjà été renvoyé à 20 reprises », dénonçait Arnaud Froger, le responsable du Bureau Afrique de RSF, le 29 juillet dernier.
« Sur la forme, depuis deux ans, le tribunal a déjà largement dépassé le délai de neuf mois dans lequel il est censé rendre sa décision. Sur le fond, l’accusation fait durer le procès faute de preuves », croit savoir le responsable Afrique de RSF.
Depuis sa création en 1992, le Prix RSF pour la liberté de la presse récompense des journalistes particulièrement courageux et indépendants, dont le travail a eu un impact significatif. Ce Prix pour la liberté de la presse est devenu un événement célébré chaque année en France. En 2018, il s’est tenu pour la première fois à Londres et il se tient cette année à Berlin, à l’occasion des 25 ans de la section allemande de l’organisation.
Les lauréats seront annoncés le 12 septembre au Kammerspiele du Deutches Theater de Berlin. Ils seront choisis par un jury composé du Conseil émérite de RSF et des présidents de toutes les sections de l’organisation.
Danielle Ngono Efondo
Incarcéré depuis juillet 2016, le prédécesseur de Charles Ndongo à la tête de la Cameroon Radio Television (CRTV) est accusé d’un détournement de plus de 3 milliards et demi de francs CFA dans les caisses de la CRTV. Entreprise de la presse d’Etat qu’il a dirigé entre 2005 et 2016. Ce matin encore, 25 juin 2019, il s’est rendu au tribunal pour la 19e fois. Et pour la 19e fois, le juge a prononcé un renvoi.
Une situation qui ne va pas pour plaire à Maître Alice Nkom qui assure sa défense, ainsi qu’à toutes les organisations internationales mobilisées pour réclamer la libération du journaliste.
A l’issue de l’audience du 1er mars qui avait vu l’affaire être renvoyée pour la 17e fois déjà, l’avocate du journaliste, exprimait son espoir que cet ultime renvoi « prouve que les charges contre Amadou Vamoulké ne peuvent pas être maintenues et que les poursuites soient abandonnées ». Malheureusement, comme on peut s’en rendre copte, il n’en est rien. Amadou Vamoulké est retourné en Kondengui.
Pour maître Alice Nkom, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un procès « inégalitaire » avec des accusations « sans fondements ». « Les éléments de preuves contre lui ont pratiquement tous été rejetés. Il n’y a pas assez de charges permettant un débat », rappelle l’avocate.
Pour Alain Massé, Amadou Vamoulké a été « puni pour avoir tenté de faire valoir des principes éthiques ». l’ancien directeur général de Radio France a pris la tête du Comité international pour la réhabilitation et la libération d’Amadou Vamoulké (CIRLAV). Il connaît très bien le journaliste, pour l’avoir côtoyé personnellement.
De nombreuses organisations de défenses des droits des journalistes tels, Reporters sans frontières (RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), appellent les autorités camerounaises à mettre fin à la « cabale judiciaire » contre l’ancien dirigeant de la radiotélévision publique camerounaise.
Il faut dire que janvier 2019, la France s’est impliquée dans l’affaire. Le Quai d’Orsay a fait savoir dans une lettre que « l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action » et qu’il suivra « avec la plus grande attention » les conclusions du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, saisi par RSF le 16 janvier dernier. « S’il n’y a pas d’aboutissement, nous prévoyons d’envoyer une délégation de parlementaires français au Cameroun ».
Stéphane NZESSEU
Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence de la république en charge de la défense a entamé ce jeudi 6 juin 2019 une visite d’évaluation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Car, malgré la descente sur le terrain du premier ministre, chef du gouvernement, Chief Joseph Dion Ngute, il y a quelques semaines, appelant au retour à la paix et à un dialogue inclusif, la violence persiste. Les affrontements se multiplient entre les forces de défense et de sécurité et les ambazoniens. De même, les actes de terreur n’ont pas cessé.
Selon les informations diffusées par la Cameroon Radio Communication (CRTV), le chef de l’Etat, son excellence Paul Biya veut en savoir davantage sur la situation sécuritaire dans ces deux régions secouées par une violente crise sociopolitique sur fond de sécession. Et pour ce faire, Paul Biya a dépêché le ministre de la Défense (MINDEF) sur le terrain.
Le MINDEF sera en compagnie du haut-commandement au cours de son séjour à Bamenda et Buea, respectivement les chefs-lieux des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest. Outre sa visite d’évaluation, il se chargera également de remobiliser les troupes et leur transmettre les encouragements du chef des forces armées pour les efforts et les sacrifices suprême consentis pour maintenir la sécurité dans ces zones d’expression anglaise.
Pour rappel, le Cameroun a mal dans sa partie d’expression anglaise depuis octobre 2016. Aujourd’hui, les conséquences de ce qui se présentait au début comme un malentendu et dont le règlement a été très mal initié de part et d’autre dès le départ sont lourdes. Ainsi, pour résoudre ce conflit, le chef de l’État qui se fait volontiers appelé « le mendiant de la paix », met tout en œuvre pour instaurer un dialogue excluant toute discussion sur une possible indépendance des régions anglophone. Le président de la République se dit donc prêt à « discuter de tout », surtout quand on sait que sans la paix, aucun développement n’est pas envisageable.
Danielle Ngono Efondo
Zone contenant les pièces jointes
C’est sous la houlette du ministre de la communication René Emmanuel Sadi, en présence du directeur général de la CRTV, Charles Ndongo et ses collaborateurs qu’a eu lieu la cérémonie de lancement officiel de CRTV Sports and Entertainment à l’intérieur de la tour de Mballa 2. La nouvelle chaîne spécialisée de la télévision publique camerounaise est disponible à la fois sur le câble, satellite et la TNT. Cette opération entre en droite ligne avec l’option arrêtée en 2016 de créer des chaînes spécialisées, dans le cadre du passage au numérique.
Il faut ainsi noter qu’il a fallu attendre plus d’un an pour voir la naissance de « CRTV Sports », qui arrive plus d’un an après l’entrée en service de sa chaîne en continu, « CRTV News », opérationnelle depuis le 28 janvier 2018. En effet, en mars 2018, la CRTV maison-mère, a attribué un marché de 45,2 millions de FCFA à l’entreprise Bloosat pour lancer ses nouvelles chaînes.
Les premières images sont diffusées. Animation « coming soon », bandes annonces institutionnelles, et bientôt le compte à rebours. Selon les informations données sur la CRTV, A 18h, le premier magazine, « Spécial Coupe du Monde ». Suivi à 19h d’un premier épisode sur la Saga des Lionnes Indomptables seront diffusés ce jour. Et demain vendredi 07 juin, parmi les programmes phares de la journée : un documentaire sur le coach Enow Ngachu (14h) ; un autre à 17h sur le football féminin ; À 18h30, un plateau en direct sur la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde, suivi de la diffusion de la rencontre France-Corée.
Le match de Gala
Regroupées dans l’équipe Old Star, les anciennes gloires de l’équipe nationale de football camerounaise ont affronté ce 06 juin 2019, les artistes, journalistes et autres star de la télé. Le match s’est soldé par un score de 2 buts à 1 en faveur des anciennes gloires de football.
Danielle Ngono Efondo