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Charles Ndongo l’actuel Directeur général de la CRTV a affirmé que l’hommage qui sera rendu au Pr Gervais Mendo Ze sera à la hauteur de ses états de service au sein de la chaîne à capitaux publics.

Tout comme ceux qui ont eu une certaine proximité avec le Pr Gervais Mendo Ze, Charles Ndongo Directeur général (DG) de la CRTV se dit touché par son décès. Dans un témoignage rendu au défunt dans la soirée du 9 avril 2021, il a affirmé avoir appris de lui, des choses qui lui ont permis d’assumer sa fonction actuelle.  

«L’émotion est très forte, le choc est immense à titre personnel…Personne n’ignore dans la maison qu’il a été pour moi plus qu’un père. Ça a été un parent qui m’a tenu par la main, qui m’a appris beaucoup de choses et qui m’a, d’une certaine manière,-Dieu sait comment il fait ses choses-préparé aux fonctions que le Chef de l’Etat va me confier le 29 juin 2016», a déclaré Charles Ndongo.

Le DG de la CRTV a par la suite indiqué qu’au sein de la structure dont il a la charge, il n’est pas le seul à qui le Pr Gervais Mendo Ze a fait du bien.

«Il y a ici aujourd’hui 2235 personnes. Plus de la moitié lui doivent sa présence ici. Et tout le monde connaissait sa générosité. Tous ces personnels, ceux qu’il ont connus comme Directeur Général de la CRTV,  autant qu’ils sont, savent à titre individuel ce qu’ils lui doivent», a-t-il ajouté.

Charles Ndongo a donc promis de rendre au Pr Gervais Mendo Ze, un hommage «qui sied à sa personnalité, qui convient à ses états de service, qui est à la hauteur de l’œuvre immense qu’il a accomplie dans cette maison, la CRTV».

Liliane N.

 

 

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A travers cet hommage le Journaliste Principal Hors Echelle, Directeur Général de Cameroon Radio Télévision salue la mémoire d’un homme qui a su marquer  son temps et comme pour tous ceux qui l’ont précédé ses œuvres parlent pour lui ainsi que les témoignages de ceux qui l’ont côtoyé

 

« La mort, dit l’adage, ne surprend pas le sage. Aussi dense qu’il aura été immense, M. Fotso Victor a lui-même, avec un soin digne de lui, mis en scène sa fin de vie. En public, ses dernières images sont, en effet, de celles que seuls s’appliquent à construire, à polir et à offrir en ultime héritage les grands hommes de son époque.

C’était le 18 janvier 2020. Dans la somptueuse salle des actes de l’hôtel de ville de Bandjoun, M. Fotso Victor c’est ainsi qu’il aimait qu’on l’appelle – organisait la cérémonie de cession solennelle à l’Etat de cet imposant ouvrage, fruit témoin entre mille autres de son incomparable travail. 

En invitant le ministre de la Décentralisation et du Développement Local Georges Elanga Obam à recevoir les clés du bâtiment et de la ville, il avait lui-même décroché son téléphone pour me joindre, me demandant avec une irrésistible insistance de tout faire pour être présent à ce tout dernier banquet. 

Avant de passer à table, il avait eu envers moi, mon humble personne, des mots et des attentions claires : « Charles Ndongo que vous voyez là est l’homme qui me connaît bien… même mieux que moi-même ! », dit-il, en présence notamment du Chef Honoré Djomo Kamga, roi des Bandjounais, de l’élite locale et de quelques membres de son incommensurable famille.

Peu après, il demanda à son proche entourage habituel de le laisser avec « son ami », et à moi, de le prendre par la main et de l’aider à monter, marche après marche, à son bureau. A l’intérieur, il ordonna de me remettre toutes les archives audiovisuelles retraçant sa vie et son œuvre, non sans préciser : « Lui-même sait ce qu’il va en faire… » 

Que fallait-il de plus pour décrypter le message et comprendre ? M. Fotso Victor était désormais pleinement conscient qu’il arrivait en fin de course et qu’en mettant de l’ordre dans sa richissime vie, il ne devait rien laisser au hasard, pas même, de désigner lui-même, parmi les innombrables colonnes d’observateurs susceptibles de parler de lui à travers le monde, les rares témoins capables de le faire en se prévalant d’une authentique légitimité. Ce jour-là à Bandjoun, j’ai reçu plus qu’un honneur, un ineffable privilège, d’être l’élu de sa mémoire, je fais le serment d’en rester fidèle.

 

M. Fotso Victor était un personnage immense. Imposant par sa carrure physique que renforçaient un charisme naturel ainsi qu’une élégance d’un infini raffinement, et une stature sociale nationale. Son œuvre est à cette image, gigantesque, plurisectorielle, étendue, visible et palpable partout au Cameroun et au-delà. J’en ai eu la mesure en visionnant les nombreux documentaires qu’il avait expressément demandé à Clarisse Fotso, son épouse, comptable de son empire, de me remettre 

Usines, manufactures, banques, établissements scolaires et universitaires, hôpitaux, églises de diverses obédiences, édition, foyers culturels, leadership politique et moral et j’en passe : il n’y a pas de terre qu’il n’ait labourée et fertilisée. En matière de création de richesses, d’emplois et d’opportunités, il aura été sans conteste l’un des promoteurs camerounais les plus prolifiques.

Notre toute première rencontre remonte à début juillet 1990, au lendemain de son entrée au Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), après l’historique Congrès de l’ouverture au multipartisme. Feue sa Fille, Me Florence Fotso, l’avait alors persuadé de se montrer et de parler pour la première fois à la télévision nationale.

D’un commun accord, les deux auxquels s’était joint le fils Yves-Michel Fotso, frais émoulu des universités américaines, m’avaient choisi pour conduire cette interview inédite. A la faveur de cet exercice, M. Fotso Victor s’était révélé comme un personnage peu disert mais vrai, peu loquace mais perspicace, complexe mais cohérent, quelque fois désarmant par son humour décapant, mais toujours plein de bon sens, d’allusions imagées et de références proverbiales.

 

M. Fotso Victor était un républicain bon teint. Fermement attaché à son Bandjoun natal qu’il a façonné jusqu’à en faire une ville coquette, il n’en a pas moins développé un véritable culte des institutions étatiques centrales. Dans la même veine, il était d’une absolue loyauté envers le président de la République Paul BIYA qui lui rendait bien ce soutien. Se souvient-on que, mis à part le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya, Roi des Bamoun, M. Fotso Victor est la seule personnalité privée à avoir accueilli officiellement le Chef de l’Etat dans sa concession ?

Pour autant, des mauvaises langues faisaient de temps en temps peser sur lui le soupçon de financement de l’opposition ? « Moi, Fotso Victor, jamais ! D’abord, ils vont même me voir où, ces opposants ? », balayait-il d’un geste d’agacement.

A cette République, une et indivisible qu’il vénérait, il a voulu rendre un improbable dernier hommage : bravant sa maladie en phase terminale, il est venu, par son jet privé médicalisé toujours à sa disposition sur le tarmac de l’aéroport de Bafoussam-Bamoungoum, avec l’intention de voter dans le cadre de la double élection du 09 février 2020. Par le fait même, il entendait ainsi rejeter le boycott prôné par quelque « petit parti politique ». Le cœur y était encore, le corps non : il a dû repartir l’avant-veille de l’échéance, afin que son destin s’accomplisse…

 

M. Fotso Victor voyait loin et juste. Je me souviens qu’au cours de notre entretien mémorable de juillet 1990, il avait eu ce pronostic étonnant : « Le Président Ahidjo a mis 24 ans au Pouvoir ; le Président Paul BIYA va le dépasser, je vous dis, n’est-ce pas nous sommes là ? Au moins trente-cinq ans, vous allez voir… » II! Evidemment, M. Fotso Victor était surtout connu pour être immensément riche et généreux. 

« Je reçois, je donne », était pour lui une forme de devise, peut-être l’épitaphe la plus parlante à inscrire sur sa pierre tombale. De cette colossale fortune, cependant, il ne parlait qu’avec pudeur, préférant réaliser des œuvres qui en témoignent. Sur le sujet, il m’avait néanmoins pris à rebrousse-poil, comme à son habitude : « Si je dis que je suis pauvre, Dieu même va me punir » En fin de compte, M. Fotso Victor était monumental.

Sans être un intellectuel, il était clairement fait d’un bois hors norme et, ayant traversé un siècle peuplé de quelques spécimens de figures exceptionnelles comme la sienne, il est tombé dans une époque où tous ses repères s’estompent : on brade tout, on méprise tout, on conteste tout, on bouscule tout, on détruit] tout, y compris les empires ! Que vont devenir les siens ?

A ses nombreux enfants de démontrer qu’ils sont moins de simples héritiers que des  descendants dignes d’une authentique légende appelés à continuer d’écrire l’histoire vraie d’un destin fabuleux… ».

 

N.R.M

 

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Accusée par le  directeur général de la Crtv, de n’avoir pas communiqué les paramètres satellitaires nécessaires à la  diffusion du match Rwanda-Cameroun (0-1) comptant pour les éliminatoires de la CAN 2021, le directeur général  de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) dans une interview accordée à Afrique Football Média, évoque une manipulation des autorités.

 

Qui de la télévision nationale camerounaise, CRTV et l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR), dit la vérité ? Les deux institutions s’accusent mutuellement au sujet  de la retransmission de la rencontre victorieuse des Lions Indomptables contre le Rwanda (0-1), comptant pour les éliminatoires de la CAN 2021 sur la chaîne publique camerounaise.

Le  directeur général de la Crtv, Charles Ndongo a accusé dans un communiqué publié le même jour, cet organe de s’être entendu avec la Confédération africaine de football (Caf) pour empêcher la CRTV d’avoir accès aux paramètres satellitaires nécessaires à la diffusion de ce  match qui s’est déroulé le  17 novembre 2019 à Kigali. «  Cette décision unilatérale des autorités de ces deux instances en charge de la gestion des droits des compétitions de la confédération africaine de football intervient alors que la Crtv, à travers l’État du Cameroun s’est acquittée de la somme de un million neuf cent soixante mille euros (1 960 000), soit un peu plus d’un milliard deux cent quatre-vingts cinq millions de FCFA qui  représentent  le prix de la licence des droits de diffusion de la CAN 2019 et des rencontres qualificatives de la CAN 2021 », souligne la CRTV.

Charles Ndongo a d’ailleurs précisé qu’il a saisi ses conseils afin d’obtenir réparation pour ce préjudice. Une déclaration qui ne semble pas perturber l’UAR, qui rejette toutes  les allégations de la chaîne nationale. « Je voudrais vous informer que nous attendons les conseils de la CRTV. Il faut être fou pour penser que l’UAR et la CAF peuvent s’entendre pour prendre une telle décision contre un organisme qui est en règle », a déclaré Grégoire Ndjaka, le directeur général  de l’UAR chez nos confrères d’Afrique Football Média. Selon lui, ce communiqué de Charles Ndongo a avait pour but de détourner l’attention des autorités. « Nous pensons que ce communiqué a été rédigé une fois de plus à l’intention des autorités qui n’ont toujours pas du temps de bien s’informer », a soutenu Grégoire Ndjaka. C’est peut-être la justice qui tranchera cette affaire et permettra au public d’avoir la bonne version des faits.  

Dans un communiqué signé par les membres du Conseil Exécutif de l’UAR et intitulé « La Vérité des Faits et des Chiffres », quelques faits sont relevés et qui viennent battre en brèche, les explications données  

- La CRTV n’a jamais acquis les droits de retransmission des Qualifications 2021 dont le match Cameroun VS Rwanda. L’offre envoyée à la CRTV le 10 Octobre 2019 n’a toujours pas reçu la réponse du Directeur Général de la CRTV.

- Le Gouvernement du Cameroun n’a jamais payé à la CAF ou à l’UAR la somme d’un million neuf cent soixante mille (1 960 000) Euro comme le prétend le communiqué de Monsieur le Directeur Général de la CRTV. Par contre, le Gouvernement Camerounais a payé pour l’acquisition des droits de retransmission de la CAN Egypte 2019 et autres compétitions CAF en dehors des Qualifications la somme d’un million cinq cent mille (1 500 000) Euro

- Au moment de l’acquisition des droits de retransmission de la Can Egypte 2018, une proposition d’achat des qualifications avait été faite à la Direction Générale de la CRTV qui avait décliné l’offre par lettre au Directeur Général de l’UAR

- Les malentendus persistants entre la CRTV et l’UAR d’une part, la CRTV et la CAF d’autre part sont nés du refus de la CRTV d’honorer ses engagements (UAR depuis bientôt quatre ans (4) au titre de l’acquisition des droits des Other Fifa Events 2016 pour un montant de cent soixante mille (160 000) dollars US, CAF depuis deux ans des droits de retransmission des qualifications de la CAN 2019 et d’autres services notamment des positions commentateurs). A ce jour, malgré les multiples relances et promesses, aucun début d’exécution des engagements pris n’a été enregistré

- Monsieur le Directeur Général de la CRTV a été invité le 13 Novembre 2019 à Libreville par le Conseil Exécutif de l’UAR dont il est membre, pour traiter des questions relatives aux qualifications 2021 dont le match Cameroun vs Rwanda querellé aujourd’hui, mais aussi les engagements de la CRTV. Le Directeur Général de la CRTV a décliné l’invitation et interdit à ses collaborateurs de prendre part aux travaux de Libreville…

 

Marie MGUE 

 

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Alors que les camerounais étaient assis devant leurs petits écrans pour suivre en direct la rencontre de football qualitative pour la CAN 2021 opposant la sélection du Cameroun à celle du Rwanda hier dimanche 17 novembre 2019, quel ne fut pas leur surprise quand la Crtv a manqué ce grand rendez-vous. En effet, il y’a pas eu de retransmission en direct. Faisant suite à ce manquement, Charles Ndongo, dans un communiqué rendu public, accuse les responsables de l’UAR et la CAF d’avoir refusé de fournir à la Crtv les paramètres satellites nécessaires à cette diffusion.

 

A en croire le communiqué, la faute reviendrait aux responsables de l’Union Africaine de radio diffusion (l’UAR) et à la Confédération africaine de football (CAF). « La Crtv n’a pas pu retransmettre la rencontre de football qualificative pour la CAN 2021 opposant la sélection du Cameroun à la sélection du Rwanda ce dimanche 17 novembre 2019 en raison d’un refus des responsables de l’UAR et de la CAF de fournir, à la Crtv, les paramètres satellites nécessaires à cette diffusion », a écrit le Directeur général de l‘office national de radio et télévision du pays, à l’entame de son communiqué.

Un refus qui surprend plus d’un car dans le communiqué, Charles Ndongo précise que la Crtv, à travers l’État du Cameroun s’est acquittée de ses droits de diffusion. « Cette décision unilatérale des autorités de ces deux instances en charge de la gestion des droits des compétitions de la confédération africaine de football intervient alors que la Crtv, à travers l’État du Cameroun s’est acquittée de la somme de un million neuf cent soixante mille euros (1 960 000), soit un peu plus d’un milliard deux cent quatre-vingts cinq millions de FCFA. »

« Cette somme représente le prix de la licence des droits de diffusion de la CAN 2019 et des rencontres qualificatives de la CAN 2021 », continue le Dg de la Crtv.

Et pour finir, Charles Ndongo dit avoir saisi ses conseils afin d’obtenir réparation pour ce préjudice et tient à rassurer les téléspectateurs que toutes les dispositions sont prises pour que pareil désagrément ne se reproduise plus.

Un communiqué qui ne rassure pas les camerounais, car pour certains, il s’agit encore d’une autre arnaque du directeur de cette chaine. Pour le moment, les responsables de l’UAR et la CAF ne se sont pas encore prononcés…

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Sport






Sunday, 05 June 2022 11:01