C'était lors d'une réunion avec MINMIDT à l'Office National de la Zone Franche Industrielle à Douala le 05 août 2019.
Les entreprises membres de la Zone Franche Industrielle Nationale ont demandé au gouvernement d'étendre le régime de la zone franche afin de leur permettre de bénéficier de ses avantages. Les entreprises ont également demandé le remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée et que le gouvernement se penche sur la question de la pénurie de devises qui les rend incapables de s'approvisionner à l'étranger.
Les hommes d'affaires s'exprimaient lors d'une réunion avec le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique qui s'est tenue dans les locaux de l'Office national de la zone franche industrielle, ONZFI, à Douala le lundi 05 août. Les hommes d'affaires se sont également plaints de goulets d'étranglement avec le service des douanes, notamment la taxe de 12 pour cent pour les entreprises de recyclage, tandis que ceux du secteur cacaoyer se sont plaints de la loi du 18 avril 2013 qui abroge certains des avantages qu'ils avaient comme membres de la zone franche industrielle.
D'autres avaient un problème de statut car leurs entreprises n'ont pas encore reçu l'autorisation d'opérer.
En réponse, le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke, a promis d'examiner les questions qui concernent son département ministériel et de transmettre les autres préoccupations aux administrations concernées pour trouver des solutions urgentes.
Il a déclaré que la zone franche industrielle se poursuivra malgré les changements dans la nomenclature du ministère titulaire ou le changement d'administrateurs en disant qu'il cherchera à accompagner les entreprises pendant cette période transitoire en attendant l'extension du régime de la zone franche dont l'expiration a mis certaines entreprises en difficulté. Il a indiqué que des consultations étaient en cours en vue de l'extension du régime de la zone franche.
Le directeur général de l'ONZFI, Robert Tchounga, a déclaré que la structure créée depuis 1990 est confrontée à des difficultés dans le développement du régime, à l'instabilité du régime fiscal appliqué dans la zone franche industrielle, à la précarité de la situation sécuritaire des entreprises basées dans les régions du Grand Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi qu'à des tentatives de détourner les autorisations ou autorisations.
L'ONZFI, a-t-il dit, regroupe une quarantaine d'entreprises opérant dans les domaines de l'agro-industrie (cacao, café, thé, fruits et légumes, vins et spiritueux), du recyclage des métaux, de la production de matériaux de construction et du traitement du bois. Le défi à relever est de passer d'une zone franche industrielle à une zone économique, a-t-il dit.
Otric N.