Réagissant sur la question, sur les antennes de Canal2 international, le président du Manidem a dit toute sa fermeté et sa détermination à barrer la route aux terroristes ambazoniens. De plus, il demande au gouvernement de ne lésiner sur aucun moyen pour assurer le retour en classe dès le lundi 02 septembre des élèves et écoliers des régions anglophones.
La crise anglophone vient de prendre une nouvelle tournure. Après la condamnation de Sisiku Ayuk Tabe et neuf de ses partisans, les milices existantes dans les régions anglophones ont décidé de bloquer les rentrées scolaires prochaines dans les deux régions. Pour ces derniers, il est évident que le régime de « la République » a choisi le parti du durcissement de ton et de l’affrontement. Et pour cela, il est hors de question que « la République » continue à donner de son éducation sur le sol « des anglophones ».
Voici trois ans que les enfants de ces régions n’ont plus accès à l’école. Et cette année, le gouvernement voudrait à tout prix faire reprendre les cours dans les établissements scolaires des deux régions.
Pour Anicet EKANE, il n’est pas question de discuter avec des terroristes qui ne veulent pas que des jeunes camerounais accèdent à l’éducation. « L’Etat ne doit pas céder au chantage des ambazoniens. Les forces de défenses doivent assurer armes au point, le retour en classe des petits camerounais de ces régions », affirme le patron politique du MANIDEM. Selon lui, le gouvernement devrait employer la force pour garantir le retour à l’école des élèves et écoliers de ces régions en crise. Anicet Ekane poursuit en faisant savoir que puisque ces gens ont décidé de prendre les armes pour paralyser la république, il n’est pas question de lésiner sur es moyens pour les mettre en déroute.
De toute évidence, on se dirige vers un autre niveau d’affrontements entre les forces de défenses de la République du Cameroun et les forces armées séparatistes. Des affrontements qui s’annoncent bien plus virulent que ce que nous avons observé jusqu’ici. Et ce ne sont pas les écoliers et élèves qui voudront être pris entre deux feux. D'où le regain de tensions au sein des populations qui ont du mal à croire que cette rentrées scolaire sera effective dans les régions du Nord ouest et du Sud Ouest.
Stéphane NZESSEU
A une semaine de la rentrée scolaire 2019-2020 et au lendemain de l’emprisonnement à vie des leaders sécessionnistes, les habitants des régions anglophones du Cameroun vivent dans la peur. Les parents d’élèves de cette zone victime de la crise dite anglophone depuis 2016 s’interrogent sur le sort réservé à leurs progénitures en cette rentrée scolaire. Pour les rassurer, Adolphe Lele Lafrique, gouverneur du Nord-Ouest, dans le cadre de l’émission Dimanche midi du 25 août à la Cameroon Radio Television (Crtv), a déclaré que La rentrée scolaire 2019- 2019 sera effective à Bamenda.
En effet, la peur des résidents des zones anglophones s’accroît au lendemain de l’emprisonnement à vie de Sisiku Ayuk Tabe et neuf autres séparatistes anglophones. Selon un reportage de Canal 2 international diffusé samedi 24 août 2019 au journal de 20h, l’on observe des gares routières pleines de monde, les voyageurs munis jusqu’au matériel de couchage quitte ces régions.
Si certains ont peur pour leur vie, d’autres y remédient sur le sort réservé à leurs progénitures en cette rentrée scolaire. « Moi je vis ici à Bamenda et ma femme est à Dschang. Je suis en train d’aller accompagner mes enfants là-bas parce que je ne sais pas si les cours vont effective démarrer la semaine prochaine », a déclaré un homme au micro de Canal 2 International.
Des interrogations qui ont surement fait réagir le gouverneur de cette région. En effet, dimanche 25 août 2019, dans le cadre de l’émission Dimanche midi à la Cameroon Radio Television (Crtv), Adolphe Lele Lafrique a rassuré les parents d’élèves que la rentrée scolaire aura bel et bien lieu le 02 septembre prochain. « La rentrée scolaire 2019- 2019 sera effective à Bamenda », a-t-il déclaré.
On espère que ce sera vraiment le cas. Car, pour rappel, dans son dernier rapport intitulé « L’éducation en péril en Afrique de l’Ouest et Centrale », l’Unicef révèle que les fermetures d’écoles en Afrique de l’Ouest et Centrale ont triplé depuis 2017 en raison de la violence et l’insécurité. Et qu’au Cameroun, l’insécurité qui se répand dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a forcé plus de 4 400 écoles à fermer en juin 2019 et 609 000 enfants privés de la scolarisation.
Danielle Ngono Efondo
Persévérer davantage dans l’effort pour pouvoir réussir à intégrer dans l’avenir les métiers de la communication, l’invite est du chef de la station régionale CRTV-Nord. Ahmadou Issa présidait ce samedi la cérémonie de clôture des activités des jeunes de la Nord vacance FM et Holiday Workshop à l’esplanade de la station régionale CRTV-Nord.
C’est dans une ambiance conviviale que les 60 jeunes de Nord vacance FM et Holiday workshop de la cuvée 2019 ont vécu la cérémonie de clôture de leur passages sur les ondes de la station régionale CRTV-Nord. L’occasion était donc toute trouvée pour ces apprentis journalistes d’exhiber leurs talents devant une foule nombreuse venue vivre cette circonstance riche en sons et couleurs.
Des attestations et des prix d’excellence ont été remis à ces jeunes vacanciers par la station régionale afin de les encourager pour leur participation à ces émissions d’expression française et anglaise Nord vacance FM et Holiday workshop. Ils n’ont pas manqué d’exprimer leur vive émotion. Pour Florence Naomi : « La cérémonie a été très belle et j’ai été touchée par le fait que j’ai eu deux attestations pour mon dur labeur. Je suis contente d’avoir un don pour le journalisme ». Abraham Rébara à son tour va dire : « Je peux désormais produire une émission et présenter un journal. Avec mon Baccalauréat cette année je compte continuer en journalisme dans une école de formation ».
Au cours de cette cérémonie, Ahmadou Issa, le chef de station n’a pas manqué d’exprimer sa joie suite aux prestations observées chez ces jeunes pendant deux mois d’apprentissage : « le top management avait souhaité que les médias deviennent des maisons de veille afin que les métiers qui s’y déroulent ne soient plus des tabous pour les jeunes. Nous sommes fière de la cuvée des stagiaires de cette année », se réjouit le chef de station.
L’édition 2019 de Nord vacance FM et Holiday workshop se referme ainsi sur un chapitre qui aura marqué les cœurs et les esprits.
Innocent D H
Le 25 août 2019, le navire AUSTRHEIM battant pavillon camerounais et assurant une opération de cabotage de routine entre Calabar au Nigéria et T iko au Cameroun, a lancé aux environs de 15H20 un appel de détresse : le bateau serait renversé selon de contenu de l’appel. Les salles de surveillance côtière localisent le bateau infortuné au large d’Idabato, dans la péninsule de Bakassi, département du Ndian.
Une intervention prompte et immédiate, sous la supervision du commandant de la Deuxième Région Militaire Interarmées, a été déclenchée intégrant l’ensemble des acteurs chargés des opérations de sauvetage (Marine Nationale, Marine Marchande, BIR DELTA) suivant la proximité des bases.
La force BIR COTE a déployé 02 unités avec 06 moyens rapides. Ces moyens ont été rejoints par 03 bateaux en charge de la sécurité du champ pétrolifère RIO DEL REY. Ces vecteurs ont géré l’urgence et extrait du bateau renversé, l’ensemble des naufragés accessibles. La Marine Nationale grâce aux grandes capacités des 02 navires déployés a ramené les rescapés vers le port de Limbe.
A la suspension des opérations autour de 21H00, 107 personnes vivantes (08 blessés sérieux dont le pronostic vital n’était pas engagé) et 03 dépouilles avaient été secourues. Ces personnes (83 hommes, 13 femmes et 11 enfants) ont été transportées vers LIMBE.
Les blessés ont été pris en charge par les médecins de la place de Limbe. Une cellule d’action psychologique et une unité d’information ont été activées pour l’aide aux victimes et l’information des familles.
Les recherches qui se poursuivent depuis le levé du jour sont appuyées par des équipes de plongée du BIR et de la Marine Nationale pour le repêchage d’éventuels survivants et de dépouilles.
Le bateau aurait selon les premiers éléments de l’enquête heurté un banc de sable et se serait renversé. Une enquête approfondie déterminera les causes exactes de ce grave naufrage.
Intervenant suite la nomination de Ahmadou Sadaouna comme DG de la Société immobilière du Cameroun (SIC), cette marche de soutien et de remerciement a connu une forte mobilisation de la population samedi 24 août 2019 à Garoua. C’était sous les auspices de la Commission permanente départementale et de coordination du RDPC de la Bénoué.
C’est une marche qui a eu pour point de départ, la Permanence RDPC de Garoua et pour point de chute, les services du Gouverneur de la région du Nord. Occasion idoine pour les militants et sympathisants de toutes les sections RDPC de la Bénoué ainsi que les élites et forces vives de la région du nord qui ont comme un seul homme investi les artères de la ville de Garoua d’exprimer leur allégresse mais aussi et surtout leur reconnaissance au Président de la République Paul Biya pour le choix du Dr Ahmadou Sadaouna qui devra conduire désormais aux destinées de la direction générale de la Société immobilière du Cameroun (SIC). « Nous remercions du fond du cœur le Président de la République pour la nomination de notre ami et frère Ahmadou Sardaouna à la tête de la SIC », déclare Yaya Garga, vice-président de la Commission permanente départementale et de coordination du RDPC dans la Bénoué qui a pris part à ladite marche.
Lire aussi : Les nouveaux dirigeants vont-ils relever la Société Immobilière du Cameroun ?
Les mêmes sons de cloche ont retenti chez les jeunes qui, eux aussi se sont mobilisés en nombre. Mamnya Tizéma, présidente du Cnjc Garoua II a saisi l’opportunité pour faire passer un message de gratitude : « Nos remerciements vont vers Paul Biya, le Président de la République. Nous promettons de travailler dur pour toujours mériter la confiance du chef de l’Etat », dit-elle. Ahmadou Ayiwa, président de la section RDPC Bénoué Sud pour sa part, mentionne : « Nous avons voulu renvoyer l’ascenseur au chef de l’Etat en prenant des engagements. Nous croyons fermement que nous allons tenir ces engagements. Nous allons relever tous les défis qui se présentent à nous ».
Le Gouverneur de la Région du Nord, Jean Abate Edi’i a reçu la motion de soutien et de déférence adressée au chef de l’Etat Paul Biya. Il a d’ailleurs promis de la transmettre à qui de droit.
Innocent D H
En détention depuis 2012, l’ex-premier ministre Inoni Ephraim, qui purge une peine de 20 ans d’emprisonnement ferme à la prison centrale de Kondengui pour détournement de fonds publics dans l’affaire de location d’avion pour l’ancienne compagnie aérienne nationale Camair, aurait formulé une demande d’évacuation sanitaire.
Selon des informations recoupées, l’ex premier ministre est gravement malade. Ne bénéficiant pas des soins appropriés, sa famille pense qu’il devrait être évacué. « N’ayons pas peur des mots, il est presque à l’agonie. Il est emprisonné dans une affaire dans laquelle il est innocent, nous pensons qu’on peut au moins lui sauver la vie. » A déclaré un membre de la famille d’Inoni, qui a requis l’anonymat à notre confrère Cameroon-info.net. Sans toutefois dévoiler de quoi souffre l’ancien membre du gouvernement.
Dans la journée du 22 août, la rumeur a circulé au sujet de la mort présumée de l’ancien Premier ministre, Inoni Ephraim. Selon certains, cet ancien haut commis de l’Etat aurait été poignardé par des prisonniers anglophones à la prison centrale de Yaoundé. D'autres ont déclaré qu’il serait décédé dans un hôpital des suites de blessures. Une fausse nouvelle car l’ancien proche collaborateur de Paul Biya, bien qu’étant parmi les détenus blessés après la mutinerie du 22 juillet 2019 à la prison centrale de Kondengui, est toujours en vie.
S’il est vrai qu’Inoni Ephraim, Premier ministre de 2004 à 2009, est malade, seul le chef de l’Etat peut autoriser son évacuation sanitaire comme ce fut le cas avec celui d’Yves Michel Fotso qui, a été évacué au Maroc pour raison de santé dans la nuit du dimanche 18 août à lundi 19 août.
Pour rappel, Inoni Ephraïm figure en bonne place sur la liste des ressortissants de la région du Sud-Ouest ayant occupé le poste de Premier ministre sous Paul Biya. Si depuis le 4 janvier 2019, Joseph Dion Ngute, fils de la même région, est le nouveau locataire de l’immeuble étoile, Inoni Ephraïm quant à lui, hume l’air de la prison centrale de Yaoundé depuis le 16 avril 2012.
C’est par la force d’un décret daté du 8 décembre 2004, que cet ancien pensionnaire de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) est nommé Premier ministre. Il remplaçait à ce poste, Peter Mafany Musongue, originaire lui aussi de la même région. C’est donc sous son ère, qu’est née l’opération Épervier en 2006 en vue de lutter contre les prévaricateurs des deniers publics. On se souvient que, dans une interview accordée à Bbc Afrique en 2008, chief Inoni Ephraïm au sujet de cette approche disait : « Nous sommes dans un état de droit. Les dossiers sont préparés mûrement avant leur transmission à la justice… L’opération se poursuivra jusqu’à ce que les gens arrêtent de voler ».
Si lors de ses sorties, Inoni Ephraïm se montrait très rassurant, il n’avait pas l’idée qu’il serait happé lui aussi par ce rapace impitoyable. Il a été démis de ses fonctions de chef du gouvernement en 2009 au profit de Philemon Yang. En 2012, la machine va se mettre en branle. Le 16 avril, Inoni a passé sa première nuit à la prison de Kondengui. Il lui est reproché d’avoir joué un rôle pas très clair dans l’affaire de l’avion présidentielle. Il a été condamné à 20 ans d’emprisonnement ferme.
Danielle Ngono Efondo
Vendredi 23 août 2019, ces jeunes secouristes arrivés en fin de formation à Garoua ont reçu leurs attestations. C'était au cours d'une cérémonie présidée par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i. Le numéro 1 de la région les a invité à servir avec foi, abnégation et dévouement.
Ils sont âgés de 0 à 16 ans ces jeunes vacanciers qui ont reçu leurs attestations vendredi dernier. Ces parchemins sont le couronnement de deux mois de formation conduits par les éléments du 30ème Groupement des sapeurs pompiers de Garoua. C'est désormais sapeurs pompiers juniors ont reçu des rudiments nécessaires pour intervenir dans le domaine du secourisme. Il s'agit notamment de la prise en charge et de l'évacuation des victimes vers une structure médicale, de la lutte contre les incendies. Le numéro 1 de la région du Nord Jean Abate Edi'i a saisi l'occasion pour appeler ces enfants à la mise en pratique des compétences reçues durant leur formation. "Un bel exemple du patriotisme et d'engagement des jeunes pour acquérir des notions élémentaires de secourisme et surtout aussi de valoriser l'esprit de sauvegarde non seulement des vies humaines, mais aussi de la patrie", indique le gouverneur.
Engagement pris par les jeunes secouristes
Après cette formation, les jeunes secouristes sont conscients que les connaissances acquises leur permettront de mieux lutter contre les calamités naturelles, de contribuer efficacement à la gestion des catastrophes entre autres. "J'ai appris les premiers secours. Si quelqu'un tombe et devient inconscient à côté de moi, je peux dorénavant le réanimer et le mettre dans une position latérale de sécurité. Je peux aussi arrêter une hémorragie. En cas d'incendie, je peux faire le sauvetage", nous assure Syrienne Lewda, jeune secouriste.
La cérémonie de remise des attestations à ces 274 sapeurs pompiers juniors qui a connu la forte présence des forces de défense, de sécurité et de nombreux parents, s'est achevée par un défilé dans une pure tradition militaire.
Innocent D H
D'après le Directeur général des Elections, ce nombre de nouveaux inscrits est celui enregistré depuis le début de l'année en cours.
Dans moins d’une dizaine de jours, l’opération de révision des listes électorales va s’achever. En faisant le point de ladite opération, Erik Essoussè, en sa qualité de Directeur général des Elections fait savoir que depuis le début de l’année 2019, il y a eu 400 000 nouveaux inscrits. Sur le plan national avec ce chiffre, on est rendu à plus de sept millions d’inscrits. Toutefois Erik Essoussè précise que les chiffres suscités restent à consolider par la phase de toilettage. Cette phase va porter sur les doubles inscriptions, les personnes décédées, celles qui ont perdu leur capacité électorale. Le but du toilettage est qu’on aboutisse à un fichier consolidé qui tient compte de tout ce travail.
« Nous sommes satisfaits des données actuelles. Nous avons coutume de dire que les inscriptions sur les listes électorales se font de manière collégiale. Elles ne relèvent pas exclusivement d'Elections Cameroon. Nous mettons en place le cadre, à savoir, nos antennes, nos équipes mobiles sur le terrain. Il appartient ensuite aux partis politiques qui sont les bénéficiaires des suffrages des électeurs de pouvoir mobiliser ceux-ci. Pour nous qui faisons la partie la plus importante du travail, les résultats actuels nous donnent satisfaction, même si nous souhaitons aller au-delà », déclare Erik Essoussè dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Pour dépasser le nombre d’inscrits susmentionnés pour le temps qui reste à l’opération, le Directeur général des Elections appelle à une meilleure mobilisation de tous les acteurs. « En tant que membres des commissions mixtes de révision des listes électorales, ils sont chargés de valider la pertinence des inscriptions avec les autres membres. Ils sont présents, tant au niveau des inscriptions que de la distribution des cartes d'électeurs », ajoute-t-il.
Liliane N.
Ces enfants avaient présenté des résultats médiocres lors de l’année scolaire passée.
Durant ces vacances qui s’achèvent, 180 enfants déplacés qui résident actuellement dans la ville de Kribi, ont reçu des cours de remise à niveau, dont ils avaient besoin. Les enfants en question viennent des deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ils ont donc passé deux mois sur les bancs pour pouvoir à avoir un niveau qui va leur permettre de mieux affronter la prochaine rentrée scolaire qui aura lieu le 02 septembre prochain.
Sur la raison ayant conduit à l’organisation de ces cours de remise à niveau, M. Ncha l'enseignant coordonnateur de ces cours de vacances, explique « l'idée naît de ce que les élèves anglophones venus à kribi l'année dernière n'ont pas bien travaillé, parce que leur éducation a été perturbée par les troubles qui sévissent dans cette partie du pays. Ces enfants ne sont ni paresseux ni stupides. On a compris qu'ils ont besoin d'un encadrement particulier. Alors, nous nous sommes organisés pour que leur niveau scolaire soit au même rang que celui des autres ».
Durant les deux mois de ces cours de remise à niveau, les élèves déplacés ont été encadrés par 22 enseignants volontaires. Ceux-ci ont servi de coaches auxdits élèves. Quelques conditions ont été réunies par le Port autonome de Kribi et l’association des parents d’élèves et enseignants du Lycée bilingue de Kribi, pour que les enseignants commis pour la circonstance aient des moyens logistiques et didactiques, pour inculquer des connaissances à ces jeunes enfants. Des évaluations ont été faites.
Pour le coordonnateur de ces cours, l’expérience a plutôt été satisfaisante. « Même si le taux de réussite est seulement de 45%, pour nous, il est satisfaisant. Car nous sommes persuadés que l'objectif a été atteint et que dès la rentrée scolaire qui se pointe, ces enfants seront au top », fait-il savoir.
Le 16 août 2019, les 180 élèves déplacés ont reçu des bulletins, au cours d’une petite cérémonie de prime d’excellence scolaire.
Liliane N.
Divine Mbamome Nkendong, le directeur des Transports routiers au Ministère des Transports indique qu’à cet effet, une correspondance a été adressée au Secrétaire d'Etat à la défense, chargé de la gendarmerie et une autre au Délégué général à la Sûreté nationale.
Depuis le 20 août dernier, le Ministère des Transports prend un certain nombre de mesures pour lancer la phase de répression envisagée dans la lutte contre le transport clandestin. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Divine Mbamome Nkendong révèle que sur hautes directives de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports a signé deux correspondances. La première a été adressée au Secrétaire d'Etat à la défense (SED), chargé de la gendarmerie. Et la seconde a été adressée au Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN).
Dans lesdites correspondances, le Ministre des Transports parle des pièces qui seront exigibles lors des contrôles. Il sera question de s'assurer que seules les personnes disposant de pièces sont celles qui mènent sur le terrain, des activités de transport interurbain. « Ceux qui ne les auront pas seront sanctionnés selon la réglementation en vigueur. Cette fois, le ministre est déterminé à appliquer des sanctions sévères à l'endroit de tous les contrevenants », précise le directeur des Transports routiers au Ministère des Transports.
Il convient de souligner que la phase de répression qui va débuter dans les prochains jours est en fait, l'une des principales résolutions de la concertation tenue les 19 et 20 août 2019 à Yaoundé, entre le ministre des Transports et le Collectif des syndicats des chauffeurs routiers du Cameroun. Après cette concertation, les parties prenantes ont rendu public un communiqué ayant sanctionné leurs assises.
Il y était clairement mentionné que, sur hautes directives du Premier ministre, le Ministre des Transports a requis les Forces de maintien de l'ordre, pour le début des opérations ciblées de répression des transporteurs clandestins. Le document indique qu'un groupe de travail planche sur la question depuis six mois.
L’annonce du lancement d’une opération de lutte contre le transport clandestin n’étant pas faite pour la première fois, pour indiquer le sérieux de celle-ci, Divine Mbamome Nkendong indique que « c'est la première fois que les responsables aéroportuaires, les patrons des hôtels, des agences de voyage et autres sont interpellés. Pour la première fois, on voit environ 100 agences de transport clandestines, interpellées pour régulariser leur situation. Par ailleurs, on vient de renouveler les effectifs des personnels sur l'ensemble du territoire national, et des directives claires ont été données à l'ensemble des nouveaux responsables, pour se rassurer que tout le monde agisse afin de mettre fin à ce phénomène. Maintenant, on attend les résultats. Et le Ministère des Transports est déjà à l'œuvre ».
Liliane N.
Battu au match aller 2-0 à Kinshasa, le vainqueur de la Coupe du Cameroun négociera sa qualification pour la prochaine étape de la Coupe de la confédération de la Caf ce dimanche à Limbe dans la région du Sud-Ouest, dans le cadre du match retour du Tour Préliminaire.
C’est l’ultime chance de Stade Renard de Melong, le vainqueur de la Coupe du Cameroun de décrocher son ticket de qualification pour la prochaine étape de la 16e édition de la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf). Ce dimanche 25 août 2019 au stade de Limbe, les Camerounais affronteront la formation de la République démocratique du Congo, Daring Club Motema Pembe dans le cadre du match retour de la phase préliminaire de la Coupe de la confédération.
Au Match aller, il y a deux semaines, le club camerounais s’est incliné à Kinshasa sur un score de deux but à zéro. Un résultat qui complique la tâche pour le vainqueur de la Coupe du Cameroun qui est à a sa première participation à cette compétition continentale. Les Camerounais auront besoin de remonter les deux buts encaissés, avant de chercher le but de qualification. Après avoir passé une partie de leur stage de préparation dans leur fief à Melong, Ledoux Moudoungo, meilleur joueur du club de la saison écoulée, et ses coéquipières, ont rejoint la ville de Limbe dans la région du Sud-Ouest pour les derniers réglages.
Ce dimanche contre les Congolais, les joueurs camerounais doivent inscrire trois buts sans en encaisser un seul pour assurer leur qualification. Au pire des cas, Stade Renard doit inscrire aussi deux buts, en espérant dominer son adversaire à l’épreuve des tirs au but. Les Congolais sont arrivés au Cameroun samedi 24 août 2019 avec une équipe constituée de certains de leur meilleurs joueurs. Entre autre, le gardien de but, l’international Barel Mouko, le capitaine et international A prime, Doksa Gikandji, les attaquants Moukoko Amale, Moussinga Kwamabo.
A la Ligue des Champions africaine de la Caf, le Champion en titre du Cameroun, Ums de Loum affrontera à Kinshasa la formation de l’As Vita. Après le match nul et vierge à Yaoundé au match aller des préliminaires, Ums de Loum aura besoin d’une victoire pour éviter une élimination précoce de cette grande compétition africaine interclubs.
Marie MGUE
Les vice-champions d’Afrique ont réussi leur entrée aux 12emes Jeux africains en battant l’Algérie sur un score de 3 sets à 1 ce samedi.
Belle entame de compétition pour la sélection camerounaise de volleyball messieurs au 12emes Jeux Africains qui ont débuté le 19 août dernier au Maroc. Les vice-champions d’Afrique en titre ont remporté ce samedi 24 août 2019 au Maroc, leur premier match de la phase de groupes du tournoi de volleyball masculin des Jeux Africains. Le Cameroun s’est imposé sur un score de 3 sets à 1. « L’entrée en compétition a été un peu difficile. Nous connaissons l’Algérie, c’est une sélection avec laquelle nous avons joué plusieurs fois et battu aussi plusieurs fois. Mais il faut dire que physiquement et mentalement il nous fallait gagner notre premier match. Nous avons gagné, mais avec beaucoup de souffrance sur le terrain. Donc, on espère qu’au fur et mesure on va s’acclimater encore mieux à la compétition pour aborder notre prochain match contre l’Egypte qui sera un peu difficile. L’équipe est soudée et on se fait confiance », affirme Yvan Kody le volleyeur Camerounais.
Après cette première victoire, les Camerounais affronteront ce dimanche, la sélection égyptienne de volleyball. Une victoire permettra aux Lions du volleyball, de marquer un pas important vers la prochaine étape du tournoi dans le groupe A. Le Cameroun sera aux prises respectivement contre le Nigeria et le Cap-Vert dans leur prochain duel de la phase de groupes. Contrairement aux Lions, les Lionnes, championnes d’Afrique en titre ont perdu leur deuxième match de groupes congre leur principal rival, le Kenya. Les Camerounaises sont tombées sur un score de 3 sets à 1. Dans le cadre de leur première sortie dans la poule B, les coéquipières de Christelle Nana ont battu le Sénégal sur le score de 3 sets à 0 (25-15, 25-23, 25-13). Malgré l’échec contre le Kenya, la sélection camerounaise détient encore toutes ses chances de qualification pour les demi-finales.
Au tournoi de football féminin, les Lionnes U-20 ont décroché leur deuxième victoire de la phase de groupes, en dominant l’Afrique du Sud sur un score étriqué d’un but à zéro. Les footballeuses camerounaise U-20 totalise 7 points et occupe provisoirement la première place du Groupe B en attendant la rencontre Nigeria vs Zambie. Les Lionnes sont qualifiées pour les demi-finales qui se joueront le 26 août prochain.
Rendu à la sixième journée de ces Jeux qui s’achèvent le 3 août 2019, le Cameroun occupe la 13e place au classement général avec 4 médailles, dont une en or, autant en argent et deux en bronze. Le classement est dominé par l’Egypte qui a engrangé 77 médailles avec 25 en or, 33 en argent et 19 en bronze. L'Afrique du Sud et le Maroc occupent respectivement la deuxième et la troisième place avec 23 et 13 médailles en or.
Marie MGUE
« L'histoire est un instrument incomparable de justice, un marqueur de l'évolution de nos sociétés. Certains ont décidé de rentrer négativement dans l'histoire, et d'autres, les bâtisseurs, construisent inlassablement l'édifice du monde. Il vaudrait mieux être du côté des bâtisseurs pour assouvir notre altruisme de la citoyenneté mondiale. Oui, nous avons cette responsabilité. Au Cameroun, ce qui est le plus désolant, est la déception que certains leaders d'opinion charrient, ayant souvent pour dénominateur commun cette logorrhée jactante.
Des érudits autoproclamés qui ne savent même pas comment est structuré le corpus juridique de leur pays, et qui se distinguent dans l'attitude du traître, accordant des interviews insipides en l'occurrence dans les médias à l'objectivité discutable. Toutes choses étant égales par ailleurs, la justice de notre pays est indépendante, le Tribunal militaire n'est pas un tribunal d'exception, il est intégré effectivement dans le corpus juridique de notre pays qui n'est pas obligé d'avoir la même coloration que d'autres pays. Ce tribunal militaire est tout à fait compétent pour juger les actions menées contre la sûreté de l'Etat et les activités terroristes.
Ses décisions ne sont pas rédhibitoires puisqu'elles peuvent être reprises d'ailleurs en instance d'appel. Les magistrats militaires qui siègent au niveau du TM sont brillamment sortis de l'ENAM, et le collège des magistrats prestant au sein de cette juridiction est mixte. On comprend que ces érudits de nouvelle génération soient à exprimer de manière ostentatoire leur incurie ou leur haine pour plaire à leurs employeurs, ou faire le bon élève, mais cela ne peut se faire au-dessus de l'interprétation objective des textes. Quand on les voit s'agiter aujourd'hui, suite à la condamnation de personnes qui ont du sang de militaires dans les mains et d'innocents civils, cela questionne et je déduis qu'ils sont idéologiquement liés.
Je souhaite que ceux qui viennent d'être condamnés, restent le plus longtemps possible en vie pour souffrir également aussi longtemps que possible de remords, qu'ils ne se lassent pas d'apprécier combien d'années ont-ils retardé notre pays, qu'ils écoutent du soir au matin les gémissements des veuves et orphelins qui ont froid et faim... heureusement, seul le Dieu compatissant pourra leur pardonner, quant à nos codes humains, ils doivent rester impitoyables , dissuasifs et exemplaires ».
En observateur indépendant Colonel (R) Didier Badjeck-Cameroon Consulting and Prospective.
N.R.M
Les ordures s'accumulent dans les décharges du monde entier. En 2018, l'humanité a généré plus de 3 milliards de tonnes de déchets. Au cours des 30 prochaines années, ce chiffre devrait atteindre 5,4 milliards.
Un rapport publié récemment par le Centre international d'éco-
Bien que les installations de valorisation énergétique des déchets existent depuis plus de 100 ans, leur utilisation est en augmentation et nombre d'entre elles sont considérées comme une solution rapide aux problèmes croissants posés par le traitement des déchets. Ce phénomène est particulièrement apparent en Asie, où sont implantées 1 200 des 1 700 de ces usines existant dans le monde. Le Japon à lui seul en abrite plus de 700. La Chine est sur le point d'augmenter le nombre de ses usines de plus de 50%, selon Yuanyang Ou de SUS Environment, investisseur chinois et exploitant d'installations de valorisation des déchets.
Le concept de base reste en grande partie le même qu’il y a un siècle : brûler les déchets solides à haute température pour les éliminer et utiliser l'excès de chaleur pour faire fonctionner les turbines afin de générer de l'électricité.
Auparavant, ce processus produisait des quantités importantes de cendres et de gaz toxiques. Les usines de valorisation énergétique des déchets d’aujourd’hui sont toutefois beaucoup plus propres. Les technologies avancées permettent de brûler les déchets à des températures extrêmement élevées, ce qui garantit une combustion complète. Les émissions font également l'objet d'un traitement spécial, ce qui permet de ne laisser échapper que des quantités minimes de sous-produits toxiques tels que les cendres de cheminée.
Certains essais ont même montré que l'air émis par certaines cheminées de valorisation énergétique peut être plus propre que l'air entrant : « L'élimination des déchets est le principal avantage de ces usines, mais ce n'est pas le seul », affirme Yuanyang Ou. « Les mécanismes de capture d'énergie garantissent que la chaleur excédentaire peut être utilisée pour produire de l'électricité».
À l'échelle mondiale, 1% de l'énergie renouvelable provient déjà des déchets.
Keith Alverson, directeur du Centre International d’Eco – Technologie du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, souligne que les avantages climatiques de la valorisation énergétique des déchets vont au-delà des énergies renouvelables : « Les installations de valorisation énergétique des déchets peuvent également réduire les émissions de gaz à effet de serre par rapport au brûlage à ciel ouvert et aux décharges. La combustion à l'air libre ne se produit pas à une température suffisamment élevée pour une combustion complète, les émissions sont donc sales. Et dans les décharges, les biomatériaux vont se décomposer et émettre du méthane, un puissant gaz à effet de serre», explique-il.
Bien qu’elles soient généralement propres, une usine mal gérée produira des sous-produits dangereux, même avec des technologies avancées de contrôle des émissions. Dans les pays où il existe une réglementation détaillée régissant les installations de transformation des déchets en énergie, le problème est moins grave. Mais lorsque les pays n’ont pas de stratégie de maintenance et de surveillance ni de directives sur la santé et la sécurité, le risque est beaucoup plus élevé.
Par ailleurs, ces usines de traitement sont des bêtes affamées. Une centrale thermique moderne de valorisation énergétique des déchets nécessite entre 100 000 et 300 000 tonnes de déchets solides municipaux par an, livrés quotidiennement tout au long de son cycle de vie. Si un opérateur ne peut pas se procurer suffisamment de déchets, certaines usines pourraient éventuellement tomber en dessous de leur température de fonctionnement optimale. Lorsque cela se produit, l'efficacité diminue et le risque d'émissions toxiques augmente.
En cas de scénario extrême, l'exploitation d'une centrale peut signifier qu'un gouvernement doit importer des déchets ou ajouter du charbon au flux de déchets, uniquement pour alimenter les feux.
Et, même si une usine de valorisation énergétique des déchets peut réduire de manière significative la quantité de déchets mis en décharge, elle n'en élimine pas entièrement le besoin. Les résidus produits par une telle usine sont dangereux et doivent être éliminés en toute sécurité.
N.R.M