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Un objectif qui rentre dans la note stratégique des l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. 

 

Contexte

Malgré les avancées remarquables, les statistiques démontrent que la lutte contre cette pandémie reste une véritable gageure. Environ 17,8 millions de femmes de plus de 15 ans dans le monde, vivent avec le VIH, soit 51% de toute la population d’adultes touchée par cette maladie. Au Cameroun, il existe un ratio de neuf femmes infectées pour un homme dans la tranche d’âge 15-24 ans.

Des chiffres qui font « froid au dos » et sur lesquels l’Organisme International,  en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille s’est appuyé, et a décidé de l’organisation d’un atelier de quatre jours. Ce dernier vise le renforcement des capacités des personnels des Centres de Promotion de la Femme et de la Famille (CPFF) en Santé de Reproduction et à l’élaboration des fiches techniques d’information et d’éducation intégrant la SSR/GHM, le VIH/SIDA et les IST.

De nombreuses thématiques sous forme de Modules et de Travaux en Atelier, ont été proposées aux participants, (Littoral (04), de l’Ouest (04), du Nord-ouest (04), Sud-ouest (04), Sud (04) et), Centre (11) : - Violence basée sur le genre, lien VBG, pratiques traditionnelles néfastes et VIH - Nouvelles orientations de la lutte contre le SIDA- Lutte contre la discrimination - Prise en charge du VIH /SIDA (volet économique) - Prise en charge du VIH /SIDA (volet juridique) - Prise en charge du VIH /SIDA (volet psychosocial) - Education Complète à la sexualité…

 

Autres objectifs dans la note stratégique d’ONU Femmes

Les praticiens, au-delà de transmettre les connaissances acquises au cours des sessions qu’ils vont animer chacun dans sa région, vont améliorer leur combat dans la prévention du VIH chez les femmes et les filles, en couvrant les principaux aspects de l'hygiène menstruelle dans des environnements diversifiés.

L’atelier qui prend fin ce Jeudi, se base sur des exemples de bonnes pratiques en la matière, provenant du monde entier. Par ailleurs des modèles de leçons types, élaborés durant le séminaire ont intégré la prise en compte du Genre, dans les programmes et projets de lutte contre le VIH et le SIDA.

Une précision qui a tout son sens, au moment où dans chaque pays, l’on parle de plus en plus de la promotion de l’engagement des adolescentes, dans la réponse nationale au SIDA. Ce qui nécessite une réponse consensuelle et efficace de l’ensemble des partenaires.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

18 meilleurs artisans viennent d'être sélectionnés au cours du Salon départemental de l'artisanat tenu ce mercredi à Garoua. David Embe, le Préfet de la Bénoué en président cet événement, les a invité à représenter valablement le département au niveau régional. 

 

Le rendez-vous qui avait des allures nobles et dignes de l'immensité de la richesse artistique du département de la Bénoué, était une occasion en or pour les 50 exposants de faire exprimer leur savoir faire et dans le même temps se rapprocher davantage des clients et surtout nouer d'éventuels partenariats. Alim Saïdou participe à ce Salon. " Je fabrique des samaras, habits et bien d'autres objets d'art. Bref j'exprime aussi mon talent", déclare Alim Saïdou avec un air jovial.

Sont exposés des produits alimentaires, la neuropathie, le textile, les objets de décoration et autres choses qui sont le symbole vivant de l'art du département de la Bénoué, et surtout des passerelles pour les artisans de lutter efficacement contre le chômage. Selon Nafissatou Halidou, le délégué départemental des petites et moyennes entreprises, de l'économie sociale et de l'artisanat de la Bénoué : "le département a un grand potentiel, tout porte à croire que les 18 meilleurs artisans sélectionnés vont valablement nous représenter au Salon régional", assure madame le délégué.

David Embe, le Préfet de la Bénoué pour sa part précise : "l'artisanat va être un point important qui permettra aux touristes qui viendront, de pouvoir ramener chez eux un identifiant de notre région, de notre culture, exprimé au travers de l'artisanat".

Ce sont donc 18 meilleurs artisans se recrutant dans diverses filières qui ont été sélectionnés afin de porter la voix du département de la Bénoué au Salon régional qui se tient dans un futur proche. 

 

Innocent D H

 

C’est au cours d’une rencontre avec la presse mardi dernier, que la présidente du bureau exécutif du CNJC, Fadimatou Iyawa Ousmanou a annoncé le lancement de l’année académique 2019-2020 du CNJC Social Program.

 

« Nous lançons un recrutement ouvert pour 4200 bourses à la jeunesse camerounaise toute entière. L’innovation de cette année, c’est la nationalisation du CNJC Social program. L’année passée, nous avons lancé les bourses du CNJC Social program. Mais, c’était limité à la région du Centre, réduit à Yaoundé. On a eu des sollicitations de la jeunesse camerounaise de tous bords, de toutes les régions du Cameroun…Et nous avons répondu à ces sollicitations. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de la nationalisation du CNJC Social Program, nous lançons le recrutement de 4200 bourses pour la jeunesse camerounaise dans le cadre de ce programme», a déclaré Fadimatou Iyawa Ousmanou.

De fait, plusieurs filières sont ouvertes, dont «le secrétariat comptable, topographie, sécurité incendie, journalisme, délégués médicaux, l’agropastoral… La formation a une durée d’un an avec 10 mois de formation et deux mois de stage dans plusieurs entreprises différentes…Les délais d’inscriptions sont fixés au 27 septembre 2019». Rapporte le quotidien Le Jour, dans son édition du mercredi 28 août 2019.

Organe de concertation et de consultation des aspirations de la jeunesse, le Cnjc a été au cœur des actions menées pour l’insertion des jeunes dans la vie de l’Etat. Conduit depuis le 1er avril 2018 par Fadimatou Ousmanou Iyawa, le Conseil national de la Jeunesse est né le 19 décembre 2009 avec pour objectif général, la participation au dialogue entre la jeunesse et les pouvoirs publics.

Depuis, il n’a cessé d’être un acteur majeur à l’amélioration de la vie des jeunes de tout bord. Parmi ses plus grandes réalisations, on compte la bourse Panafricaine de l’économie numérique grâce à laquelle 6000 jeunes parmi lesquels les étudiants, les élèves du primaire et du secondaire, les fonctionnaires de police, le personnel des gendarmeries, et les pensionnaires de prisons ont reçu une formation complète.

 

Danielle Ngono Efondo

 

L’édifice, inauguré il y a peu par le Sous–préfet par intérim Noah Brice Patrice, est une œuvre humanitaire, née d’une vision, selon la promotrice Christiane Patron.

 

Le bâtiment a été construit pour accueillir une cinquantaine d’orphelins. Il est doté d’une annexe sanitaire avec dix WC et dix douches, de « quoi répondre aux nécessités en matière d’hygiène de nos enfants, malgré le fait que l‘approvisionnement en eau potable n’a pas été évident, d’où la construction d’un puits qui est également mis à la disposition de la communauté », a relevé Christiane Patron, lors de sons allocution.

« Le corps principal de l’établissement conçu pour être le plus fonctionnel et agréable pour tous », assure t’elle aussi, comprend un bureau administratif, une salle de séjour, un réfectoire, une cuisine, deux dortoirs, un appartement privé pour la famille et le personnel encadrant. 

 

Fonctionnement sur le long terme

Devant ses invités et tous ceux qui ont fait le déplacement du site, la promotrice, dans son discours a précisé que : « L’orphelinat fonctionnera sur la base de parrainage et de dons. Une partie des ressources alimentaires sera obtenue à partir des plantations du domaine. Cet orphelinat, doit permettre à ses pensionnaires, de trouver leur chemin ici même, chez eux au Cameroun et, de faire prospérer la patrie avec leur contribution si petite soit-elle, car les petits ruisseaux font les grandes rivières… ».

Il a fallu huit années, avant de voir son rêve devenir réalité et, le nom : « Orphelinat Linguen Lidjob  ou encore Source Divine », d’après Christiane Patron, est un vibrant hommage rendu au Seigneur pour sa Grâce et ses nombreux bienfaits. Une Grâce qui va s’étendre sur les pensionnaires, qui auront ainsi, une source d’inspiration,  pour leur développement futur de même qu’un véritable havre de paix… ».

  

La promotrice a profité de cette cérémonie, riche en sons et en couleurs, pour saluer la mémoire de son papa, Oscar Hop, disparu dans l’accident du train d’Eseka le 21 octobre 2016 : « Il a adhéré dès l’origine à cette idée ambitieuse et n’a ménagé aucun effort pour nous aider à trouver cet emplacement de Matomb, qui abrite aujourd’hui l’orphelinat… ».

Avant d’inviter les uns et les autres pour une visite guidée et le partage du « Kôno Ngond « Met de pistache en Bassa », Christiane Patron à côté de qui se tenait fièrement Henriette Hop, sa maman, a saisi cette occasion pour saluer la contribution de ses nombreux partenaires, tous ceux par qui la réalisation de son rêve obsessionnel est devenu une réalité : « l’Association Sourires et Solidarités d’Afrique, avec comme Vice-président Sébastien Carcel, Mme Chantal Pabisiak, Nelly Montagne ainsi que tous les membres actifs de l’association…  Dans le même esprit, nous remercions le Conseil Régional Bourgogne Franche Comté et la Ville de Dijon pour toutes les subventions accordées…Nous n’oublions pas la Réserve Parlementaire de l’ancien député de la Côte d’Or Mr Laurent Grandguillaume, la Fondation Internationale Roncalli de Montréal et la Fondation Caritas Antoniana en Italie…

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 

La Directrice générale de la Cameroon télécommunications (Camtel), Judith Yah Sunday épouse Achidi est attendue ce 29 août au Tribunal criminel spécial (Tcs), a-t-on appris de certaines sources. Elle est incriminée dans une affaire de détournement de deniers public dans laquelle est impliqué son prédécesseur David Nkotto Ename.

 

David Nkoto Emane est toujours entre les griffes de l’opération épervier initiée dans le cadre de la lutte anti-corruption. L’ex directeur général de Camtel est soupçonné de malversations financières opérées entre 2010 et 2015.

En dehors de l’affaire de corruption dans le projet Camtel Mobile Network (CMN). L’ex patron de la société de télécommunications camerounaise doit également répondre à une autre accusation. Celle de n’avoir pas sanctionné le Groupe ANYPOL après le non-respect des termes de la collaboration signée en 2010 sur le marché de l’annuaire officiel des abonnés au téléphone.

Dans cette affaire, ANYPOL n’aurait pas livré les travaux à temps malgré la réception de l’intégralité des fonds nécessaires. Ceci résulte d’une enquête datant de 2017 conduite par le Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe). Lequel avait aussi précédemment noté d’autres irrégularités dans le règlement des factures des acteurs appelés à étudier la faisabilité de la 4G au Cameroun.

« Les inspecteurs du Consupe s’étaient étonnés du fait qu’un marché passé en 2010, ait finalement été livré en novembre 2013, soit près de quatre ans après. Anypol avait largement dépassé le délai contractuel de deux ans et, de ce point de vue, l’ex-directeur général de Camtel, David Nkotto Ename devait lui imposer des sanctions. Au lieu de quoi, il avait ordonné le paiement intégral des prestations de l’adjudicataire du marché de l’annuaire », avait alors révélé le journal Mutations.

Depuis lors, David Nkotto Ename a été convoqué à plusieurs reprises au Tcs. Ses dernières convocations remontent à avril 2019. De fait, l’actuel Dg Judith Yuh Sunday épouse Achidi, en poste depuis décembre 2018, devrait être entendue sur les contours de ce dossier puisqu’elle a occupé de hautes fonctions dans l’entreprise d’Etat née sur les cendres de l’Intelcam, devenue CAMTEL en 1998.

Judith Yah Sunday Achidi a été nommée au au poste de Directeur Général de Cameroon Télécommunications (CAMTEL) le 14 décembre 2018 par décret présidentiel. Elle remplaçait ainsi David Nkoto Emane, en poste à la tête de l’opérateur national de téléphonie depuis 14 ans.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Le nouveau site de la gare routière d’Ebolowa dans la région du Sud, offre plus de commodités aux transporteurs interurbains et aux usagers. Il  a été inauguré lundi dernier par le préfet de la Mvila, Rachel Ngazang Akono.

 

La ville d’Ebolawa dispose désormais d'une nouvelle gare routière plus confortable. Le nouveau site de stationnement a officiellement ouvert ses portes lundi 26  août  dernier, au cours d’une cérémonie d’inauguration présidée par le Préfet de la Mvila, Rachel Ngazang Akono, qui a initié ce projet de délocalisation. C’est le quartier Saint Cloud qui a été choisi pour abriter le  nouveau site des agences de voyage désormais opérationnel. La nouvelle gare routière, est  non seulement plus spacieuse, mais offre également  plus de commodités aux transporteurs interurbains et  aux passagers.

Le projet de construction de la nouvelle gare routière d’Ebolawa a été initié dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain qui avait pris en otage l'ancien site des agences de voyage au quartier  Nko'ovos. Le nouveau site permettra d’assainir la ville et de mieux réglementer le secteur de transport urbain.  Au cours de cette cérémonie, le +préfet a installé officiellement les responsables de la gestion de la gare routière qui auront la lourde responsabilité de veiller au bon fonctionnement du nouveau stationnement. « Notre rêve de voir le secteur de transport se  professionnaliser  est en bonne voie. Nous pensons avec cette nouvelle gare,  atteindre  les standards acceptables pour le bien-être des voyageurs. Nous  disposons désormais  d’assez d’espace qui permettra aux passagers de bénéficier de plus de confort », a confié  le représentant des transporteurs, Mohamadou Abbo.  Les Responsables d'agences de voyage et les habitants d'Ebolowa ont salué la création de cette nouvelle gare routière,  qui apporte un nouveau visage à la ville. Les usagers sont par ailleurs invités de  veiller à la bonne utilisation de l'infrastructure.

 

Marie MGUE

 

Selon notre confrère Cameroon tribune, une entreprise canadienne est pressentie pour reprendre le contrat. Celle-ci a même des états de service au Cameroun.

 

Dans son édition parue en kiosque le 28 août 2019, le quotidien gouvernemental rapporte que le Ministère des Travaux publics souhaite changer d’entreprise adjudicataire du marché de construction de la Pénétrante Est de Douala. Ce marché jusqu’ici avait été confié à au groupement d'entreprises chinoises Wietc/Crccl4. Seulement le tronçon routier a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps, du fait d’interminables bouchons. Et ces bouchons ont mis en mal le quotidien des populations et des usagers de cette route.

Les travaux de construction de la Pénétrante Est de Douala ont été lancés en octobre 2018. Et rendu à ce jour, le taux d’avancement desdits travaux n’affiche que 7%. De quoi déplaire au gouvernement. Et c’est à cause de ce retard, qu’on en est arrivé à la situation d’interminables embouteillages qui ont fâché plus d’un camerounais obligé d’emprunter la Pénétrante. Dans le but de fluidifier l'entrée Est de la ville de Douala, le gouvernement à travers le Ministère des Travaux publics a pris un certain nombre de mesures.    

Depuis le 13 août 2019, on note que l'une des trois voies alternatives de passage des véhicules en attendant la fin des travaux de la phase 2 de ce tronçon est fonctionnelle. «L'objectif intermédiaire qui est le nôtre aujourd'hui, c'est d'avoir quatre voies circulâmes en bon état d'ici le 15 décembre 2019 dans la perspective du CHAN qui se déroule en janvier », a indiqué Virginie Lekeufack Metangmo, Directeur général des travaux d'infrastructures (Dgti) au Ministère des Travaux publics.

Le souhait du gouvernement de faire appel à une autre entreprise pour poursuivre avec les travaux de la Pénétrante Est de Douala ne surprend pas d’aucun. Car on se rappelle qu’Emmanuel Nganou Djoumessi le chef du département ministériel suscité, après une descente sur les lieux avait exprimé son mécontentement.

«Conformément aux très hautes directives du chef de l’Etat, nous sommes en train de construire un boulevard urbain à Douala. Il s’agit en réalité de trois voies en deux, donc de réaliser 27 km de chaussée, deux ouvrages inférieurs et supérieurs, cinq giratoires. C’est le continuum de la phase I aujourd’hui achevée. Une entreprise et une mission de contrôle ont été sélectionnées pour respectivement réaliser ces travaux et assurer la maîtrise d’œuvre, mais nous notons avec beaucoup de peine un bon nombre d’insuffisances. Nous avons donc décidé de suspendre les travaux», avait alors déclaré le Ministre Nganou Djoumessi.

D’après des indiscrétions, on en saura un peu plus sur les mesures prises par le gouvernement et relatives au changement d’entreprise, d’ici la fin du mois de septembre 2019.

 

Liliane N.

 

Le bataillon d'intervention rapide (BIR) a réhabilité  des salles de classe et des points d’eau potable  dans la localité de Gossi dans le département de  Mayo-Sava dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

 

Le bataillon d'intervention rapide (BIR) apporte son soutien à la population de la Région de l’Extrême-Nord Cameroun, qui subit au quotidien de  multiples attaques  de la secte islamiste Boko-Haram. Cette unité d’élite qui  occupe un rôle de premier plan dans la défense du territoire camerounais, a réhabilité dans la localité de Gossi, dans le département de Mayo-Sava des salles de classes  et des points d’eau potable.  Les habitants de cette localité reprennent progressivement goût à la vie après avoir été la cible du groupe terroriste Boko-Haram, basé au Nigeria. « C’est l’action de développement du Haut-commandement, qui est non seulement à Gossi, mais qui va s’étendre  partout où les Force de défense et de sécurité sont déployées. Il s’agit pour le commandement de faire  comprendre aux populations qu’ils sont là pour eux, et qu’ils devront faire cause pour la  sécurité ensemble », explique le lieutenant-colonel Ndikum Azieh, commandant du Bir Zone Sud, au micro de la Crtv.

Cet acte du Bir intervient à la veille de la rentrée scolaire 2019-2020, prévue le 02 septembre prochain. Un geste qui encourage  la population de ce village, à  scolariser leurs enfants pour cette année scolaire. « Nous sommes prêts à envoyer les enfants à  l’école. Si les enfants ne vont pas à l’école cette année, ça ne sera pas une bonne chose », confie le président du comité de développement de Gossi, Mariha. Le directeur de cet établissement scolaire a profité de ce moment de communion avec la population,  pour inviter  les parents à envoyer leurs enfants à l’école dès le 2 septembre prochain.   En effet,  l’école publique de  Gossi qui avait été fermée à cause de l’insécurité, ouvrira ses portes  en ce début d’année 2019-2020.  Un soulagement pour les apprenants de cette localité contraints  par les terroristes à abandonner  leurs études.

 

Marie MGUE 

 

La formation sanitaire est sur le point d’atteindre son objectif de 150 bébés à faire naître en trois années d’existence.

 

C’est le 27 août 2019 aux environs de 9 heures 30 minutes, que le 148e bébé du Centre hospitalier de recherche appliquée en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), a vu le jour. C’est un nouveau-né de sexe féminin pesant 3,710 kilogrammes. Cette nouvelle naissance, la 148e, a réjoui les responsables du Chracerh. Parce que celle-ci rapproche la formation sanitaire de l’objectif qu’elle s’est fixée. Soit avoir 50 bébés par an et 150 en trois années d’existence. Il faut souligner que le Chracerh a été inauguré par Chantal Biya la Première dame le vendredi 06 mai 2016.

« Nous avons eu plus de grossesses que cela, mais toutes ne sont pas arrivées à terme. Nous sommes à 148 naissances avant la fin de l'année. Nous sommes très chanceux d'avoir ces chiffres-là. Il nous reste deux bébés pour qu'on atteigne le chiffre annoncé et si nous sommes très chanceux, nous pourrions dépasser les 150. Puisqu'il nous reste encore à peu près neuf grossesses et d'ici la fin de l'année, on va avoir peut-être quatre ou cinq grossesses à terme. Le reste sera pour le début de l'année.

Je crois fermement que nous allons atteindre cet objectif de 150 bébés en trois ans. Ce sera une très bonne nouvelle et le moment de rendre grâces à Dieu, de célébrer tous les Camerounais qui nous ont soutenus et surtout de rendre hommage à la Première Dame et au couple présidentiel pour nous avoir donné cette opportunité, de réaliser de tels exploits dans un contexte où personne n'y croyait vraiment », explique le Pr. Jean-Marie Kasia, directeur général du Chracerh.

Même si le Chracerh se réjouit des résultats satisfaisants qui ont contribué à donner du sourire aux femmes en quête de maternité, le Pr. Jean-Marie Kasia précise toutefois que la formation sanitaire n’offre pas seulement des soins pour les problèmes d’infertilité. Il y a également d’autres services qui y sont proposés à l’instar de la cancérologie.

« C'est un grand hôpital et au départ, le Chef de l’Etat nous a assigné trois objectifs. D'abord, nous devions développer la chirurgie sans ouvrir le ventre. Nous l’avons fait et ce n'est pas fini parce qu'il faut enseigner cette technique et permettre que cela se réalise aussi ailleurs. Le deuxième objectif concernait la fécondation in vitro, un grand challenge, parce qu'on n'était pas certain de réussir cette bataille. Nous l'avons accomplie.

La dernière chose importante qui reste à faire c'est la cancérologie gynécologique. Elle concerne tous les cancers à savoir celui du col de l'utérus, de l’intérieur de l'utérus, de l'ovaire ou du sein. Ce dernier depuis un certain temps prend de l'ampleur. Il est plus méchant parce qu'il évolue plus vite. Il suffit de négliger ne serait-ce qu'une petite tumeur au niveau du sein, qui dépasse deux ou trois centimètres et les jeux sont vraiment pipés », déclare le Directeur général du Chracerh.

 

Liliane N.

 

L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a indiqué mardi 27 août, qu’au moins 40 personnes se seraient noyées au large des côtes de la Libye lors d’une nouvelle tragédie en mer Méditerranée. Ainsi, cet incident choquant a incité le HCR, à renouveler son appel urgent à l’action pour sauver des vies humaines.

 

Une soixantaine de personnes ont été secourues et emmenées à terre dans la ville côtière d’Al-Khoms, à environ 100 kilomètres à l’est de Tripoli, lors d’une opération de sauvetage, menée par les garde-côtes libyens et un pêcheur local. Indique le site officiel de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

« Nous ne devons pas simplement accepter ces tragédies comme inévitables », a déclaré Vincent Cochetel, Envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale. « Les condoléances doivent maintenant se muer en actions pour prévenir les pertes en vies humaines en mer et éviter le désespoir qui motive en premier lieu des personnes à risquer leur vie. » A-t-il ajouté.

Les équipes du HCR fournissent une assistance médicale et humanitaire aux survivants. Ce tout dernier incident survient quelques semaines seulement après un naufrage qui avait coûté la vie à environ 150 personnes lors de la pire tragédie survenue en Méditerranée cette année.

Le HCR estime de ce fait que, depuis début 2019, quelque 900 personnes ont péri en tentant de traverser la mer Méditerranée. Il appelle cependant à redoubler d’efforts pour réduire les pertes en vies humaines en mer, y compris avec le retour des navires battant pavillon de pays de l’UE pour la recherche et le sauvetage.

Les restrictions juridiques et logistiques imposées aux opérations maritimes ou aériennes des ONG pour la recherche et le sauvetage devraient être levées. « Les États côtiers devraient faciliter, et non entraver, les efforts volontaires visant à réduire le nombre de décès en mer. » a dit le HCR. Ces mesures devraient aller de pair avec une augmentation des lieux d’évacuation et de places de réinstallation de la part des États pour mettre les réfugiés en Libye à l’abri du danger.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01