C'est au cours des assises de la réunion départementale de coordination administrative au titre du 1er semestre et du comité départemental de coordination, de maintien de l'ordre pour le compte du deuxième trimestre. Les travaux tenus à Guider ont été présidés par le Préfet par intérim Samson Mbita Mvom.
La situation sécuritaire du département du Mayo-Louti passée au scanner présente une stabilité en dehors de certaines difficultés notamment des cas d'enlèvement avec demandes de rançons et des vols de bétails signalés quelquefois aux niveaux des cantons de Lam, Mouzgoï et une partie de l'arrondissement de Mayo-Oulo.
Les autorités administrative, traditionnelle, et forces de maintien de l'ordre qui se sont réunis à Guider comptent conjuguer leurs efforts afin de préserver l'accalmie sécuritaire observée sur l'ensemble du département du Mayo-Louti. Pour le Préfet par intérim Samson Mbita Mvom : "il s'agit d'une sécurité qui doit être renforcée à travers la sécurisation des frontières, la gestion administrative au plan socio-culturel, en passant par l'économie et l'éducation", déclare l'autorité administrative pour attirer l'attention de ses collaborateurs.
Des exposés ont été présentés par les responsables de tous les secteurs d'activité, question d'avoir une idée plus nette sur l'état de fonctionnement de leurs services sur l'ensemble du département.
Innocent D H
Le Ministre de l’Administration territoriale a exprimé le satisfecit de la haute hiérarchie sur deux faits majeurs : la neutralisation de présumés terroristes et l'encadrement des milliers de déplacés internes.
En matière de maintien de sécurité, la région de l’Ouest du Cameroun s’en sort avec une note satisfaisante. C’est ce qu’il faut retenir de la réunion du mercredi 28 août 2019. Une réunion qui a rassemblé autour de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Awa Fonka Augustine le Gouverneur de l’Ouest, les six Préfets de la région, deux premiers adjoints préfectoraux intérimaires, le Commandant de la légion de gendarmerie de l'Ouest, le Commandant du secteur militaire N°9, le Délégué régional de la Sûreté nationale, entre autres.
Deux points d’une grande importance valent à l’Ouest, la note satisfaisante qui lui a été accordée par le Minat. Il y a d’abord la neutralisation de présumés terroristes. Il convient de rappeler que sur ledit point, cette région a souvent été victime d’attaques orchestrées par les groupes séparatistes qui sévissent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Les localités du Noun et de la Menoua ont principalement connu ces attaques venant précisément du Lebialem et de Ngokentunjia. De façon officielle, on sait que la Menoua pour ne parler que d’elle, enregistre depuis que les sécessionnistes ont commencé à faire leurs incursions à l’Ouest, plus de 15 villages attaquées.
La ville de Bafoussam elle aussi a parfois été visitée par ces séparatistes. Au mois d’avril 2019, ceux-ci voulant instaurer un climat de terreur, avaient distribué des tracts dans lesquels, ils indiquaient qu’ils allaient égorger une cinquantaine de personnes. Dans le cas où les populations ne participeraient pas à l’effort de guerre. Seulement pour toutes leurs attaques, les assaillants ont toujours fait face à des ripostes bien menées par les autorités administratives et l'intervention prompte des Forces de défense et de sécurité.
Autre point de satisfaction: l’accueil des déplacés de la crise anglophone. C’est aujourd’hui un secret de polichinelle. L’Ouest du Cameroun fait partie des régions où on trouve de nombreuses familles anglophones qui en quête de paix, ont décidé de s’y installer. Le Ministre a noté qu’en dépit du flux massif de ces déplacés internes notamment dans les départements de la Mifi, du Noun et de la Menoua, il y a une intégration et une cohabitation harmonieuse au sein des populations. Pour lui, c'est le fruit de l'encadrement permanent et bienveillant des « chefs de terre ».
Les autorités de l’Ouest en somme ont été conviées à poursuivre dans la même lancée, tout en renforçant la vigilance et la pro activité. « Développer et intensifier le renseignement prévisionnel. Rester proche des populations et surtout veiller à l'encadrement des populations déplacées. Car l'ennemi ne dort pas. Nous devons tout faire pour barrer la voie à ceux qui veulent déstabiliser notre pays », a déclaré Paul Atanga Nji.
Liliane N.
Le Ministre de la Santé poursuit avec les visites inopinées faites dans les formations sanitaires privées.
Le Dr Manachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) continue de maintenir la pression sur les formations sanitaires privées qui exercent de façon clandestine. Cette semaine encore le Minsante a effectué des descentes dans des hôpitaux exerçant dans la ville de Yaoundé. De ces descentes, il en ressort le constat fait lors des précédentes. Les formations sanitaires privées affirment être en règle et avoir des papiers les autorisant d’exercer. Cependant, après vérification, il n’en est rien de tel.
« Je suis allé dans cinq formations sanitaires. J'ai constaté qu'à des endroits on me dit qu'il y a des papiers, mais on ne les a pas. A certains endroits encore, on m'a montré des papiers mais ce sont des autorisations d'exercer en clientèle privée. Mais en réalité, c'est plus cette démarche d'accompagnement qui nous amène aujourd'hui. Et nous avons avec les directeurs de ces formations ou les promoteurs, arrêté une démarche qui vise nécessairement à se faire accompagner dans le cadre de la régularisation de leur situation administrative. Le gouvernement voudrait apporter cette sécurité sanitaire aux populations et c'est pour cela que nous sommes là », explique le Ministre dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Ne voulant pas seulement s’enquérir de la situation sur le terrain, le souci du Ministre est aussi de comprendre les raisons pour lesquelles, ces formations sanitaires ne sont pas en règle. Certains dénoncent un manque de célérité dans le traitement de leurs dossiers.
« Nous allons mettre en place un corridor pour accélérer le traitement de ces dossiers de régularisation des formations sanitaires… L'autre volet le plus important aussi, c'est la collaboration qu'il y a entre ces formations sanitaires et le Ministère. Il y a un système de collecte des informations sanitaires, de surveillance épidémiologique qui nous permet au niveau de notre système de santé de prendre les meilleures décisions.
C'est pour cela que toutes les formations sanitaires devraient pouvoir collaborer avec nos services pour atteindre ces résultats. Il y a au niveau des districts des réunions de coordination mensuelle, il faut bien qu'il y ait un représentant de chaque formation sanitaire de l'aire concernée dans le cadre de ces réunions de coordination. Cela nous permet ensemble de regarder quel est le problème que nous avons aujourd'hui, comment on le solutionne, qui a les bonnes pratiques, qui ne les a pas, pour qu'on puisse mutualiser nos pratiques », ajoute le Dr Malachie Manaouda.
Il faut indiquer qu’en réalité, les formations sanitaires privées devraient s’attendre à recevoir la visite de Malachie Manaouda. Car faut-il le rappeler, le Ministre par voie d’un communiqué datant du 23 juillet 2019, l’annonçait déjà. Le document faisait savoir que « les promoteurs des formations sanitaires exerçant sur tout le triangle national disposaient d'un délai de 90 jours à compter du 2 mai 2019 pour se mettre en conformité avec les dispositions de l'arrêté du Premier ministre du 18 juillet 2018, portant création, organisation et fonctionnement de la commission mixte nationale chargée de l'assainissement de la carte sanitaire ».
Liliane N.
Selon l’ambassadrice Anne Gueguen, représentante permanente des Nations Unies, « ceux qui continuent à entraver la mise en œuvre de l’accord de paix feront face à des sanctions ».
En juillet, le Conseil de sécurité a ajouté cinq noms à la liste des Maliens sanctionnés par une interdiction de voyager, indique l’AFP. La diplomate de l’Onu avait alors déclaré que ces sanctions avaient induit des changements dans le comportement de certains Maliens et avaient contribué à favoriser la mise en œuvre de l’accord de paix.
Ce dernier, avait été co – signé par le gouvernement du Mali et les groupes armés de la Plateforme. Ce dont le Secrétaire Général de l’Organisme Onusien s’était félicité à l’époque en affirmant que : « La paix au Mali demeure la responsabilité du Mali et des Maliens. J’exhorte toutes les parties à continuer à œuvrer de bonne foi afin de progresser dans cette direction et à appliquer intégralement les dispositions du cessez-le-feu».
Et pourtant, depuis la mise en place du régime de sanctions en 2017, le Conseil de sécurité a exprimé à plusieurs reprises son impatience face aux progrès de la pacification du Mali. Sept ans après l’intervention militaire française contre des groupes djihadistes qui s’étaient emparés du nord du Mali en 2012, les attaques liées à Al-Qaeda ou au groupe de l’État islamique se sont poursuivies, mêlées à des conflits inter communautaires, en particulier dans le centre du pays.
Le Terrorisme au Mali est une tragédie sans fin ?
C’est le sentiment partagé par de nombreux analystes de la scène politique malienne et même au sein des représentations de l’Onu dans le pays. A cause de la recrudescence des attaques, les pertes en vies humaines se font de plus en plus abondantes.
L’armée malienne est sans cesse aux prises avec « ces haruspices de l’apocalypse déguisés en serviteurs d’Allah, ces forces maléfiques, rétrogrades et obscurantistes.… », Pour emprunter les propos de nos confrères de l’AFP.
Malgré les soldats de l’Organisation des Nations Unies, de Barkhane, du G5 Sahel, il faut croire que l’armée nationale n’est pas au bout de ses peines, lorsqu’on s’en tient aux chiffres fournis par les Nations unies et, qui font froid dans le dos : 237 attaques de djihadistes ont été recensées en 2018, soit 11 de plus qu’en 2017. Depuis le début de l’année, c’est les morts se comptent par dizaine.
C’est dire si, malgré la présence de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), de la force française Barkhane [4 500 soldats], de la force militaire régionale du G5 Sahel et la montée en puissance des FDS maliennes, ces terroristes sont loin d’avoir renoncé à leurs funestes desseins.
Encore un an de sanctions
Anne Gueguen, dans le communiqué rendu public ce jeudi, affirme que « Ce sont entre autres les raisons pour lesquelles le Mali sera sous le coup de la sanction durant les douze prochains mois…Tout porte à croire que ce n’est pas demain la veille, que les adeptes du mal se résoudront à se ranger du côté du… bien. Ils ne lâcheront pas prise, bien au contraire ; il faut même craindre que l’hydre blessée et traquée ne reprenne du poil de la bête à court ou à long terme… ».
Nicole Ricci Minyem
Un séminaire de formation ouvert jeudi à Yaoundé en vue de garantir une meilleure compréhension des innovations de cette réforme.
Avec le décret présidentiel de juin 2018 portant Code des Marchés publics, le ministère des Marchés publics va se focaliser sur le contrôle des marchés. Les maires quant à eux deviennent les maîtres d’ouvrage pour ce qui est des collectivités territoriales décentralisées. Des changements et autres innovations tant dans l’organisation que dans la typologie, qui nécessitent une mise à niveau des connaissances des personnels de cette administration. D’où la tenue depuis hier à Yaoundé, du séminaire de renforcement de capacités des responsables du ministère des Marchés publics.
Dans son allocution de circonstance, le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics (Minmap), Ibrahim Talba Malla indique que l’initiative s’inscrit dans un contexte marqué par la mise en œuvre de la 8e réforme des marchés publics. Pas que le personnel du ministère ne soit pas au fait de cette actualité, mais d’après le Minmap, il est nécessaire d’approfondir leur compréhension de la nouvelle donne de manière à leur garantir une parfaite maîtrise de ses dispositions.
Un programme a été élaboré pour couvrir les travaux qui s’achèvent ce vendredi. Il est essentiellement constitué d’exposés suivis de séances de questions/réponses. Les participants seront aussi édifiés sur les procédures et les nouveaux délais de passation de marchés et la passation. Innovation à laquelle le Minmap tient, étant donné que la tendance est à la digitalisation et que le ministère a entamé depuis peu un processus de dématérialisation pour garantir la transparence et la célérité.
Rappelons que le 20 juin 2018 le Chef de l’Etat a signé et publié un décret qui fixe les règles applicables à la préparation, à la passation, à l’exécution, au contrôle et à la régulation des marchés publics au Cameroun. Le nouveau code révisé une série de dispositions applicables jusqu'alors tout en redistribuant les rôles entre les acteurs des marchés publics au Cameroun.
A l'exception des cas d'exclusion de son champ d'action prévu à l'article 4, le code s'applique désormais à tout marché bénéficiant d'un financement de l'Etat même s'il est passé par une entreprise privée. En effet, une précision clarifie cette disposition parfois mal interprétée du précédent code: les personnes de droit privé agissant pour le compte de l'Etat et ses démembrements sont assujetties au Code dans le cadre des marchés pour lesquels elles ont reçu mandat.
Les marchés passés entre personnes morales de droit public entrent également dans le champ d'application du Code.
Il a été pris en flagrant délit dans un entrepôt au quartier Mvog-Ada à Yaoundé. Les faits remontent au mardi 27 août 2019.
C’est grâce à une opération conduite par les équipes de la Brigade nationale de contrôle et de répression de fraudes du Ministère du Commerce (Mincommerce) qu’un opérateur exerçant dans l’illégalité a été mis hors d’état de nuire aux consommateurs précisément du quartier Mvog-Ada. Ce dernier se livrait au reconditionnement du riz, du sucre et des liqueurs, impropres à la consommation, dans un entrepôt. Pourtant, faut-il le souligner, celui-ci jouissait de la réputation d’un distributeur agréé de produits de première nécessité.
Pour mieux comprendre ce que cet opérateur faisait, Barbara Elemva Amana, chef de la brigade nationale, explique que celui-ci récupère des produits impropres à la consommation et les reconditionne dans des emballages indiquant que ces produits fabriqués en 2017, peuvent être consommés jusqu'en 2021. De façon plus claire il mélange du riz issu de la contrefaçon ou périmé avec du riz de bonne qualité avant de les mettre dans ces sacs pouvant contenir 5 kilogrammes. «L'on a aussi constaté qu'il transvasait du simple riz dans des sacs où il est inscrit, riz parfumé», ajoute le chef de brigade. «La majeure partie des produits saisis est essentiellement des sacs vides», conclut-elle. Pour ce qui est du sucre blond et blanc, «au total, ce sont environ 500 sacs de 5kg de riz et 50 sachets d'un kg de sucre qui ont été ainsi saisis. Le plus important reste la quantité de conditionnements vides à l'état neuf», a confié Barbara Elemva Amana.
Le Ministère du Commerce est résolu à mettre fin à la vente illicite des produits. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Barbara Elemva Amana, fait savoir que Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce a porté plainte contre certains opérateurs. «Les actions suivent leurs cours au niveau des tribunaux compétents. Nous n'avons pas vocation à suivre ces dossiers à ce niveau. Nous avons confiance à la justice», a-t-elle ajouté.
Liliane N.
Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, a été le porteur du message et de l'assistance du Chef de l'Etat aux populations touchées par la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a clôturé sa visite pour distribuer l'aide du chef de l'Etat aux personnes déplacées qui ont fui la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et ont trouvé refuge dans la région Ouest, le 28 août 2019 à Foumbot dans le département du Noun dans la région de l'Ouest au Cameroun.
Le premier jour de la visite, après que le ministre Atanga Nji eut quitté la capitale régionale de l'Ouest, Bafoussam, il s'est rendu directement à Dschang, chef-lieu du département de la Menoua, où il a présidé la cérémonie de distribution de l'aide à quelque 700 familles qui comptent environ 2 000 bénéficiaires.
Le message était pratiquement le même : il est venu sur instruction du chef de l'Etat, Paul Biya, pour distribuer son aide afin de sauver la situation des populations et leur assurer que le gouvernement a tout mis en place pour que la paix revienne dans les régions touchées afin que les personnes déplacées puissent retourner dans leurs localités respectives.
Mercredi après-midi, il s'est rendu à Foumbot après avoir présidé une réunion de sécurité pour évaluer la situation sécuritaire de la région Ouest à Bafoussam. L'aide était destinée à 700 familles. La directrice de la protection civile du ministère de l'Administration territoriale, Mariatou Yap, a indiqué que 500 des familles se trouvent dans l’arrondissement de Foumbot et 200 dans l’arrondissement de Kouptamo. L'aide comprenait 700 matelas, chacun pour une famille ; 1400 couvertures, 1400 sacs de riz, 175 cartons de savon, 100 cartons de poisson, 234 cartons d'huile et 34 cartons de sucre.
Le ministre Atanga Nji a profité de l'occasion pour dire aux personnes déplacées de faire confiance au gouvernement pour que des mesures soient prises afin que la situation revienne à la normale. Il a déclaré aux autorités éducatives du département du Noun que le Président Paul Biya leur a demandé de donner la priorité aux déplacés dans l'admission des enfants dans les écoles.
Il a ajouté que la vérité ne peut venir que du gouvernement. Le ministre a dit aux personnes déplacées que l'avenir est avec le gouvernement et non avec les sécessionnistes. Le ministre a annoncé que les 700 familles ont reçu les moyens de transport pour retourner dans leur localité d'accueil.
La cérémonie de remise du Prix RSF pour la liberté de la presse aura lieu le 12 septembre à Berlin, à l’occasion des 25 ans de la section allemande de l’organisation. Des journalistes et organes de presse de 12 pays ont été nominés dans trois catégories : le courage, l’impact et l’indépendance du journalisme. Ainsi, Amadou Vamoulké, l’ex-DG de la CRTV incarcéré à la prison centrale de Kondengui depuis 2016, a été nominé dans la catégorie Prix de l’indépendance.
Reporters Sans Frontières (RSF) poursuit son lobbying pour la libération de l’ancien directeur général de la CRTV, Amadou Vamoulké. En effet, l’ex patron de la CRTV fait partie des journalistes et organes de presse de 12 pays nominés par RSF, pour recevoir le Prix pour la liberté de la presse cette année.
« Directeur de la radio d’Etat pendant 9 ans, il a régulièrement dénoncé le monopole d’information détenu par la chaîne TV publique et la criminalisation des professionnels des médias. Il fut arrêté en 2016, officiellement pour avoir détourné des millions d’euros de fonds publics. » Écrit l’ONG de défense des droits des professionnels des médias.
Nominé dans la catégorie Prix de l’indépendance, il est logé avec la fondatrice du média indépendant d’investigation en ligne The Shift News, Caroline Muscat (Malte), Dawn (Pakistan) le plus ancien quotidien du pays, et l’hebdomadaire indépendant Confidencial (Nicaragua).
Tout est donc mis en œuvre par RSF pour que M. Vamoulké retrouve sa liberté. « En trois ans, l’accusation n’a fourni ni preuves ni témoins pour soutenir ses allégations. Le procès s’éternise, il a déjà été renvoyé à 20 reprises », dénonçait Arnaud Froger, le responsable du Bureau Afrique de RSF, le 29 juillet dernier.
« Sur la forme, depuis deux ans, le tribunal a déjà largement dépassé le délai de neuf mois dans lequel il est censé rendre sa décision. Sur le fond, l’accusation fait durer le procès faute de preuves », croit savoir le responsable Afrique de RSF.
Depuis sa création en 1992, le Prix RSF pour la liberté de la presse récompense des journalistes particulièrement courageux et indépendants, dont le travail a eu un impact significatif. Ce Prix pour la liberté de la presse est devenu un événement célébré chaque année en France. En 2018, il s’est tenu pour la première fois à Londres et il se tient cette année à Berlin, à l’occasion des 25 ans de la section allemande de l’organisation.
Les lauréats seront annoncés le 12 septembre au Kammerspiele du Deutches Theater de Berlin. Ils seront choisis par un jury composé du Conseil émérite de RSF et des présidents de toutes les sections de l’organisation.
Danielle Ngono Efondo
Près de 400 enfants ont reçu du matériel didactique au cours d'une cérémonie présidée mardi à Yaoundé, par le commandant de cette unité, le colonel Raymond Jean Charles Beko'o Abondo.
Ils étaient 392 enfants issus de 112 familles à recevoir du matériel scolaire. Ils sont orphelins pour avoir perdu un parent, militaire ou civil en service à la Garde présidentielle (Gp). “Les fournitures scolaires en question sont constituées de baskets, maillots, cartables, cahiers, calculatrices scientifiques, règles graduées, stylos, etc. Elles comptent pour l’année académique et scolaire 2019-2020 et sont le fait d’un élan de cœurs, d’une solidarité agissante entre des mécènes civils et des hommes en tenue”, rapporte Cameron Tribune.
Présidée par le colonel Raymond Jean Charles Beko'o Abondo, commandant de la Gp, la cérémonie qui s'est déroulée mardi dernier, au poste de commandement de cette unité sis au quartier Obili à Yaoundé, avait un triple enjeu. Selon le commandant de la Gp, il est d’abord question de « promouvoir l’esprit de solidarité et d’entraide au sein de la grande famille du Mindef en général et de la Gp en particulier ».
Ensuite, honorer les soldats tombés au front et enfin, assurer aux orphelins une éducation de qualité. Dans cette foulée, il a demandé aux pupilles de maintenir toujours ascendante, la courbe de leurs résultats scolaires pour honorer la mémoire de leurs défunts parents. Et pour maintenir ce cap, Aude Michelle Kamwe, représentante du Centre des œuvres sociales de la Gp a exhorté les récipiendaires à faire preuve de courage et d’abnégation au travail. Car, « le succès se trouve au bout de l’effort », a-t-elle déclaré. En retour, parents et enfants ont exprimé leur contentement et assuré de faire bon usage des dons reçus.
Rendue à sa septième édition, la cérémonie de remise d’appoint aux orphelins de guerre a débuté par une prière inter religieuse. Prière au cours de laquelle les hommes de Dieu ont imploré le Très haut afin qu’il accorde à ces enfants santé, sagesse et intelligence. Lesquelles garantissent une année scolaire heureuse et réussie. Les religieux ont prié pour ceux qui ont manifesté leur générosité afin qu'il leur en donne davantage. Ils ont enfin exhorté d'autres âmes de bonne volonté pour que cette solidarité soit en permanence agissante.
La Garde présidentielle est un commandement militaire interarmées placée sous l'autorité directe du Président de la République. Elle est constituée d'éléments d'élite provenant des forces de défense. Elle a pour missions: la garde, la protection du palais de la présidence de la République et des résidences présidentielles; la participation à la protection du chef de l'Etat, des membres de sa famille et de ses hôtes; la participation aux escortes et honneurs au chef de l'Etat, des membres de sa famille et de ses hôtes de marque; la participation aux cérémonies officielles.
Un bus de la compagnie de voyages interurbaine Vatican Express en cours de chargement, a été l’objet d’agression par des hommes non identifiés au sein de son agence de SONAC Street, au centre-ville de Bamenda mercredi 28 août.
Il s’agirait de représailles contre la compagnie de transport, pour non-respect des villes mortes imposées pour exiger la libération des leaders sécessionnistes et empêcher la rentrée des classes.
Selon le quotidien Le Jour qui relate les faits dans son édition du 29 août 2019, « des coups de feu ont été entendus dans le coin, à cette heure de la matinée. Des individus non identifiés, roulant à moto, ont fait irruption à l’agence et ont tiré plusieurs fois sur le pare-brise du véhicule qui attendait d’accueillir les passagers qui achetaient les billets au guichet. Plus de peur que de mal, il n’y a pas eu de victime ».
« Mais avant de partir, ils ont mis en garde les personnes présentes sur le non-respect des mots d’ordre visant la paralysie des deux régions anglophones du Cameroun, à l’orée de la rentrée scolaire 2019/2020. L’opération Lockdown, synonyme de paralysie, connait un certain succès à Bamenda 2ème tandis que les autres ont tenté de résister, en partie pour trouver à manger. Des hommes armés, à moto, ont tenté de les en dissuader avant l’interposition des forces de défense », note journal.
Après la condamnation du leader séparatistes Ayuk Tabe et ses compagnons à la prison à vie, la semaine dernière, les sécessionnistes ont décidé d’instaurer l’opération villes mortes pour exiger leur libération et empêcher la reprise des classes prévue dans quelques jours. Une initiative qui ne fait pas l’unanimité au sein de la population et aux dirigeants.
De fait week-end dernier, le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique rassurait les populations que la rentrée scolaire 2019-2020 sera belle et bien effective à Bamenda. Mais, suffit-il de le dire pour qu’on n’y croit ? Que non. Les réalités sur le terrain sont différentes. Ainsi, de nombreux habitants du Nord-Ouest ont décidé, depuis la semaine dernière, de libérer le plancher. On assiste donc à une surpopulation dans les agences de voyage. Conséquence, les agences ne sont plus capables de satisfaire la demande. Le déplacement entre Bamenda et Bafoussam (moins de 100km), a été multiplié par 4, passant de 1.500F à 6000 Fcfa, révèle le journal.
Danielle Ngono Efondo
Les différents ateliers de couture de la cité capitale du Nord sont achalandés des différentes tenues des établissements scolaires, de la maternelle, du primaire et du secondaire. Ces ateliers sont remplis des élèves et parents qui viennent solliciter le service des couturiers.
Cas pratique, le marché de Djamboutou. Là-bas, l’on aperçoit des couturiers de la place qui ont le cœur à l’ouvrage. Ils confectionnent à plein temps des tenues aux diverses couleurs. Ces couturiers travaillent visiblement sous la pression dans l’optique de respecter les délais de livraison. Pour Halima Nadia, couturière : « nous travaillons extrêmement dure parce qu’il y a beaucoup de client et il y a beaucoup de tenues aussi à coudre. Les élèves veulent leurs tenues pour porter le lundi. On espère qu’on va finir à temps », explique cette dame qui n’a presque pas de répis dans son atelier à en croire son entourage.
Même son de cloche au marché central de Garoua. Selon Abdoulaye Hamadjoda, couturier : « en cette veille de la rentrée c’est chacun qui se bat pour que son enfant ait une tenue de classe. A notre niveau, nous nous battons aussi pour les satisfaire ».
Les files d’attente
Dans ces ateliers de couture, des files d’attente des élèves s’imposent, les élèves sont impatients, ils veulent récupérer leurs tenues pour une reprise des classes effective le 02 septembre prochain. Selon Djouleya Halidou : « je suis quitté de Nassarao pour venir récupérer ma tenue de classe. On m’a donné rendez-vous depuis hier et j’arrive aujourd’hui la tenue n’est pas encore prête. J’espère que ça sera prêt d’ici deux heures de temps ». Et de poursuivre Oumar Talba : « je suis là depuis le matin et jusqu’à présent il n’a pas fini. J’attends encore ».
Le contraste est visible dans certains ateliers de couture. Ce n’est pas encore la grande la grande affluence : « il n’y a pas encore de clients. Ça va véritablement démarrer lundi ou mardi. Il y aura beaucoup de tenues qui vont arriver. Pour l’instant on attend parce qu’il y a des parents qui ne perçoivent pas vite leur salaire », nous fait savoir Maïramou Hamadou.
Innocent D H
Le Président de la Transition Démocratique Camerounaise s’exprime dans une réaction exclusive. Les leaders de la crise en anglophone qui croient porter atteinte à notre intégrité territoriale en bravant les institutions de la République, s’exposent eux-aussi à la rigueur de la loi.
Une semaine après la condamnation à vie Sisiku Julius Ayuk Tabe et ses neuf co-accusés, le juge Jacques Baudouin Misse Njone et ses assesseurs ont assortie une amende de 250 milliards de francs CFA à payer au titre du préjudice causé.
Le tribunal militaire de Yaoundé a prononcé sa sentence vers 5h30 du matin, mardi 20 août dernier. Le Président de la Transition Démocratique Camerounaise s’exprime dans une réaction exclusive, pensant que les leaders de la crise en anglophone en décidant de braver les institutions de la République et de porter atteinte à notre intégrité territoriale. Ils se sont eux-mêmes exposés à la rigueur de la loi.
« J'approuve sans la moindre réserve la décision de justice condamnant à vie les 10 leaders séparatistes anglophones susvisés- dont la responsabilité collective dans la destruction des vies humaines et l'organisation de l'insurrection armée est entière. Le Cameroun est un Etat de droit, unitaire et indivisible. En décidant de braver les institutions de la République et de porter atteinte à notre intégrité territoriale ils se sont eux-mêmes exposés a la rigueur de la loi ».
Lire aussi : Carnet judiciaire : Julius Ayuk Tabe ne sortira plus jamais de prison
Une réaction dont ne partage pas, les avocats de la défense emmenés par Me Eta Bissong, qui ont récusé le juge, l’accusant de partialité. « Nous avons estimé que ce juge avait un agenda caché. Il est venu pour condamner nos clients. Nous avons une décision en attente auprès de la Cour suprême. La loi dit bien qu’en pareille circonstance, le procès doit être suspendu jusqu’à ce que le verdict de notre appel soit rendu. Comment peut-on poursuivre un procès au mépris total de la loi ? », S’est interrogé Me Christopher Ndong, autre avocat de la défense.
Pour le Président de la Transition Démocratique Camerounaise, Robert Messi Messi seul une grâce présidentielle pourrait sortir les leaders anglophones de leur impasse : « Il faut maintenant espérer que pour sortir de leur impasse, qu’ils aient la sagesse sur les conseils de leurs avocats de solliciter une grâce présidentielle. Connaissant la magnanimité du Chef de l'Etat nul doute que celle-ci leur sera accordée », conclut Robert Messi Messi.
N’ayant pas réussi à tendre une embuscade, selon notre source, ils ont été pris de cours par la riposte des forces de Défense et de Sécurité et en s’enfuyant, les rescapés n’ont pas réussi à emporter les corps de leurs complices.
« Je ne peux vous donner le nom de la personnalité qui passait et brusquement, les amba boys sont apparus devant le cortège et ont ouvert le feu. Malheureusement pour eux, la riposte ne s’est pas fait attendre. Dans le cortège, il y avait les Gendarmes, les éléments du BIM et ceux du BIR… Vous savez, ils ont décidé d’imiter les boko haram. Quand ils peuvent, ils ne veulent plus abandonner les corps de leurs camarades sur les champs de bataille…».
Un regain de violence, malgré les dispositions gouvernementales prises pour un retour à la paix
La condamnation d’Ayuk Tabe et Cie à la prison à perpétuité est aujourd’hui, le prétexte utilisé par ces individus assoiffés de sang. Pour accomplir leur sombre dessein, ils n’hésitent pas à avancer n’importe quelle allégation, pour justifier leurs actes barbares.
Certainement, le cortège qu’ils ont voulu attaquer ce Mercredi, fait partie des caravanes qui sillonnent le Nord et le Sud Ouest, afin d’inciter les parents à envoyer leurs enfants à l’école.
Ces derniers, depuis le début de la crise, n’ont pu avoir accès à la moindre éducation, ce qui, selon le Arsène Onana, Homme politique est une atteinte à leur Droits les plus fondamentaux : « les faits sont là, les actes sont là, nous en sommes tous témoins. Tout enfant a droit à la vie, à l’éducation, à la santé, à la sécurité. Il est donc du devoir des pouvoirs publics, mais aussi de la communauté nationale toute entière de faire tout ce qui est humainement possible pour que ces droits fondamentaux soient assurés… Cette année encore, les apôtres de la division, veulent semer la peur dans les esprits, pour empêcher les enfants innocents d’avoir une année scolaire normale. Force est de regretter, que principalement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des esprits malveillants semblent déterminés à faire usage de violence extrême, au but que le droit fondamental à l’éducation ne soit pas une réalité pour les enfants de ces régions, cette année encore.
C’est inacceptable ! C’est inadmissible ! Je choisis de me tenir loin des considérations socio-politico-judiciaires sous-jacentes, pour décrier ces actes qui mettent en danger, l’avenir de ces enfants qui ne demandent qu’à construire leur avenir… ».
Des Forces de Défenses et de Sécurité toujours professionnelles
Ces dernières, en dehors de quelques brebis galeuses, se tiennent à côté des populations, dans un esprit de sacrifice afin de leur donner la possibilité de vivre normalement. Fort heureusement, assure notre source, « Ces dernières ne se laissent pratiquement plus influencer par es annonces de villes mortes. Elles ne demandent qu’à reprendre le cours normal de leur vie et refusent désormais de servir de couverture aux terroristes qui essayent de se fondre dans la masse… ».
Nicole Ricci Minyem
Le gouverneur de la région du nord appelle les agents publics à plus de discipline mais surtout au strict respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle en cette veille de la rentrée scolaire. Jean Abate Edi’i, vient de tenir à Garoua la deuxième session ordinaire du Conseil de discipline de la fonction Publique dans le Nord.
Ce sont six agents publics mis en cause dans les différentes administrations pour absence irrégulière au poste de travail, pour indiscipline ou encore pour insubordination qui viennent d’être entendus par les membres du conseil de discipline de la fonction publique du Nord. Un Conseil présidé par le gouverneur de la région du Nord. Selon l’autorité administrative : « Nous allons examiner un certain nombre de cas et pour lesquels l’objectif n’étant pas nécessairement la sanction mais aussi un outil pédagogique pour permettre à ceux des agents publiques égarés de pouvoir retrouver le bon chemin », explique Jean Abate Edi’i.
Les obligations des agents publics rappelées
Cette session qui s’est déroulée en présence du délégué régional de la fonction publique et de la réforme administrative du Nord, Patrick Hamadou, était aussi l’occasion d’interpeller les agents publics sur leurs obligations vis-à-vis du service public mais surtout dans le strict respect des règles d’éthique et de la déontologie professionnelle qui doivent sous-tendre leurs actions dans les services. D'après Jean Abate Edi'i, gouverneur de la région du Nord, il s’agit de : « remobiliser et redynamiser les agents de service public tous secteurs confondus et surtout le secteur de l’éducation. L’avenir de notre Pays en dépend et nous sommes persuadés que cette remobilisation est d’autant plus important parce que un peuple éduqué est un peuple fortement engagé dans son développement ».
Cette session a permis de se rendre à l’évidence, la baisse significative des cas d’indiscipline et des écarts de comportement des agents public de la région du Nord. Des bons points qui ont été tout de même mentionnés.
Innocent D H