Divine Mbamome Nkendong, le directeur des Transports routiers au Ministère des Transports indique qu’à cet effet, une correspondance a été adressée au Secrétaire d'Etat à la défense, chargé de la gendarmerie et une autre au Délégué général à la Sûreté nationale.
Depuis le 20 août dernier, le Ministère des Transports prend un certain nombre de mesures pour lancer la phase de répression envisagée dans la lutte contre le transport clandestin. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Divine Mbamome Nkendong révèle que sur hautes directives de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports a signé deux correspondances. La première a été adressée au Secrétaire d'Etat à la défense (SED), chargé de la gendarmerie. Et la seconde a été adressée au Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN).
Dans lesdites correspondances, le Ministre des Transports parle des pièces qui seront exigibles lors des contrôles. Il sera question de s'assurer que seules les personnes disposant de pièces sont celles qui mènent sur le terrain, des activités de transport interurbain. « Ceux qui ne les auront pas seront sanctionnés selon la réglementation en vigueur. Cette fois, le ministre est déterminé à appliquer des sanctions sévères à l'endroit de tous les contrevenants », précise le directeur des Transports routiers au Ministère des Transports.
Il convient de souligner que la phase de répression qui va débuter dans les prochains jours est en fait, l'une des principales résolutions de la concertation tenue les 19 et 20 août 2019 à Yaoundé, entre le ministre des Transports et le Collectif des syndicats des chauffeurs routiers du Cameroun. Après cette concertation, les parties prenantes ont rendu public un communiqué ayant sanctionné leurs assises.
Il y était clairement mentionné que, sur hautes directives du Premier ministre, le Ministre des Transports a requis les Forces de maintien de l'ordre, pour le début des opérations ciblées de répression des transporteurs clandestins. Le document indique qu'un groupe de travail planche sur la question depuis six mois.
L’annonce du lancement d’une opération de lutte contre le transport clandestin n’étant pas faite pour la première fois, pour indiquer le sérieux de celle-ci, Divine Mbamome Nkendong indique que « c'est la première fois que les responsables aéroportuaires, les patrons des hôtels, des agences de voyage et autres sont interpellés. Pour la première fois, on voit environ 100 agences de transport clandestines, interpellées pour régulariser leur situation. Par ailleurs, on vient de renouveler les effectifs des personnels sur l'ensemble du territoire national, et des directives claires ont été données à l'ensemble des nouveaux responsables, pour se rassurer que tout le monde agisse afin de mettre fin à ce phénomène. Maintenant, on attend les résultats. Et le Ministère des Transports est déjà à l'œuvre ».
Liliane N.