Les évêques de la circonscription ecclésiastique du Nord ouest se sont réunis en fin de semaine dernière à Bamenda. Au cours de ces assises, ils ont demandé aux sécessionnistes de cesser la guerre et de permettre aux jeunes camerounais de reprendre les cours.
C’est le 23 août dernier que les évêques de la province ecclésiastique du Nord-Ouest se sont séparés après plusieurs jours de conclaves. Le principal point à l’ordre du jour, trouver les voies et moyens pour instaurer un climat de dialogue dans la région. Dialogue entre les ambazoniens et le gouvernement de la République.
Selon plusieurs sources, au cours de ces prises de paroles lors de ces échanges, Monseigneur George Kuo a de nombreuses fois interpellé les sécessionnistes en les exhortant à permettre aux enfants de reprendre les cours dès la rentrée prochaine. Un discours qui corroborait simplement les propos tenus quelques jours auparavant par le curé de la paroisse de Saint-Paul de Kikaikom, par Kumbo, dans le département de Bui, région du Nord-Ouest Cameroun.
Il faut rappeler que Mgr George Nkuo, évêque de Kumbo, avait alors temporairement fermé la paroisse Saint-Paul de Kikaikom, après l'enlèvement du curé par les combattants d' « Ambazonie » Mgr George Nkuo avait pour un temps fermé les portes de la paroisse Saint-Paul à Kikaikom et emporté le Saint-Sacrement. Cette décision était intervenue après l’enlèvement du curé de la paroisse, le révérend Dieudonné Bomye, le mardi 06 août 2019 par des combattants séparatistes alors qu'il se trouvait à son domicile. Il a ensuite été retenu captif jusqu'au samedi 10 août, date à laquelle ses agresseurs l'ont libéré. D'après certaines sources, il a été kidnappé après avoir exhorté ses chrétiens, à l'église, à envoyer leurs enfants à l'école. L'assistant du prêtre a été également enlevé mais libéré le même jour.
Une situation par laquelle est aussi passé le patron du Diocèse de Kumbo qui sera kidnappé à son tour par les combattants séparatistes. Il sera lui également relâché quelques temps après. Mais la position de l’Eglise sur a question est claire : il faut que les enfants des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ne connaissent pas une autre année blanche. Et l’église compte continuer à procéder à la sensibilisation des acteurs question d’encourager le maximum de militants ambazoniens à épouser la cause. Seulement, le pari est encore loin d’être gagné.
Stéphane NZESSEU
Il y a quelques semaines, l’établissement de micro-finance Express Union, a lancé la toute première application d’Afrique centrale (EUMM sur WhatsApp) susceptible de transférer de l’argent via WhatsApp.
Avec pour principal cheval de bataille la satisfaction de sa clientèle, EXPRESS UNION innove encore et donne aujourd’hui la possibilité à tous ses clients Express Union Mobile Money de transférer de l’argent, de consulter leur solde, de régler leurs factures, de payer les frais de scolarité et universitaires, d’envoyer de l’argent à l’international, de payer les allocations familiales, d’accéder au service après-vente à partir de leur compte EU Mobile Money sur WhatsApp et ceci dans les pays Cameroun, Gabon, Congo, Tchad et République Centrafricaine.
« Express Union confirme sa position de leader avec cette innovation d’un nouveau genre qui est en réalité le tout premier service financier en Afrique centrale accessible sur WhatsApp. Désormais, effectuer un transfert d’argent est aussi simple et facile que faire un WhatsApp à un proche », a expliqué la direction générale d’Express Union, le 20 août, par voie de presse.
Ainsi, pour bénéficier des avantages de EUMM sur WhatsApp, il suffit d’enregistrer le numéro 237 674.94.52.82 dans vos contacts ou allez directement sur http://wa.me/237674945282 puis d’envoyer un premier message à ce numéro sur WhatsApp. La plus-value est claire et novatrice.
Ayant bâti sa réputation en devenant le premier acteur privé dans le transfert d'argent au Cameroun, et même en Afrique Centrale, EXPRESS UNION continue de faire de la résistance, malgré un environnement devenu très concurrentiel dans son secteur. Pour apporter ainsi un plus, l’établissement de microfinance a lancé la toute première application d’Afrique centrale (EUMM sur WhatsApp) une expérience client époustouflante optimisée grâce à l’intelligence artificielle.
Express Union est une entreprise camerounaise spécialisée dans l'Envoi Rapide d'Argent. la société propose également des services de microfinance depuis 2006.
À l'origine, elle est spécialisée dans l'envoi rapide d'argent et son rayon d'action est le territoire camerounais dont elle est leader sur le marché.
Danielle Ngono Efondo
A l’initiative du Fonds international pour la protection des animaux, la communauté internationale a célébré ce 26 août 2019, la 5e édition de la journée mondiale des chiens. Dans la ville de Garoua, les chiens sont de plus en plus élevés par les hommes pour des raisons multiples.
Considéré comme animal compagnon de l’homme, le chien a un rôle essentiel dans la société. A Garoua comme partout ailleurs, le chien est élevé comme agent de sécurité et assure le gardiennage dans les maisons : « j’élève les chiens pour ma sécurité. Quand tu as un chien à la maison, quand on touche au portail le chien est là pour t’alerter qu’il y a un corps étranger ou bien un bandit », nous confie Abakaï propriétaire de chiens.
Pour que cet animal domestique joue pleinement son rôle, il est important de le dompter. Abakaï nous livre son secret: « le chien est un animal qui aime trop la viande. Il suffit de lui donner quelques morceaux et le temps qu’il mange, tu le caresses petit à petit et finira par t'accepter et faire tout ce que tu lui demande ».
Comment trouver un nom à son chien
Le chien qui fait partie de la vie de l’homme a aussi un identifiant. Plusieurs critères entrent dans le choix du nom de cet animal. Selon Pascal Djonwé : « pour donner un nom à mes chiens, je m’inspire des films héroïques. Lorsqu’un acteur se démarque, je retiens le nom. C’est vrai qu’avant quand on était tout petit, lorsque les parents achètent un nouveau chien, ils appellent un oncle au village. C’est lui qui s’en charge », nous fait comprendre Pascal Djonwé.
Si certains élèvent le chien pour leur sécurité, d’autres par contre le font pour la consommation. Roland Anima en fait partie : « quand je mange la viande du chien, je me sens super bien. Ça me donne de l’énergie pour attaquer la journée. Si le gouvernement pouvait autoriser l'abattage des chiens même je serais le premier à manifester une joie ».
Bien que le chien soit considéré à Garoua par plusieurs comme l’un des animaux les plus proches de l’homme, selon les vétérinaires, il peut présenter des risques énormes pour son entourage surtout en cas de morsure s’il est atteint de la rage.
Innocent D H
Au cours d’une conférence de presse donnée jeudi dernier, les éditeurs ont fait savoir que des mesures étaient prises pour remédier au problème du manque des manuels scolaires.
Selon les éditeurs, tous les manuels scolaires inscrits au programme cette année, seront disponibles avant la rentrée. C’est le message qu’ils ont tenu à passer aux parents d’enfants à cette veille de rentrée scolaire.
« Nous demandons aux parents d'être patients. Ils seront servis avant la rentrée scolaire. Pour limiter certaines tracasseries, les éditeurs ont pris les dispositions pour faire venir les ouvrages par avion afin de les avoir avant la rentrée scolaire. Quelques livres sont en ce moment au niveau du Port de Douala et nous avons déjà saisi le Ministère des Finances pour faciliter les procédures d’enrôlement. Et d'ici quelques jours, tous les ouvrages qui manquent seront disponibles auprès des éditeurs et progressivement auprès des libraires », a déclaré Rogers Nforgwei, le Directeur des Editions NMI Education.
Pour mieux comprendre cette sortie des éditeurs, il faut indiquer qu’à l’heure actuelle, tous les ouvrages inscrits au programme ne sont pas disponibles. Un tour fait dans les librairies de la ville de Yaoundé, permet de le constater. Dans certaines de ces librairies, on observe que tous les rayons ne sont pas totalement fournis.
Pour pallier à ce manque de manuels scolaires, certains libraires proposent des ouvrages équivalents aux parents. Il y en a qui acceptent de les prendre. Et il y en a qui refusent de les acheter. Ce dernier groupe préfère attendre la semaine de la rentrée scolaire.
Parfaitement au courant de ce qui se passe, les éditeurs qui ont rencontré la presse jeudi dernier, ont apporté des explications au sujet de la situation qui prévaut. « La production du livre suit un processus et le Cameroun ne dispose malheureusement pas encore des capacités de production à même de satisfaire la demande de fournitures en livres d'une manière instantanée », a déclaré Rogers Nforgwei, le Directeur des Editions NMI Education.
Il a ajouté que « les listes sont sorties au mois de juin et aussitôt, les éditeurs ont passé les commandes pour la plupart auprès d'imprimeurs italiens, turcs, indiens, chinois. Une fois les ouvrages imprimés, il faut au moins 30 à 35 jours pour que ceux-ci arrivent au port de Douala ».
Liliane N.
Encore appelé Aloe Véra, ce genre de plante grasse originaire d’Afrique et de l’Asie s’est imposée dans le quotidien des populations camerounaises à cause de ses multiples vertus tant sur le plan thérapeutique que cosmétique.
Plante naturelle, l'aloe Vera possède selon la médecine traditionnelle, de multiples vertus. Mahamat Damba, tradi-praticien au petit marché de Yelwa à Garoua, explique : « Je travaille beaucoup avec l’aloès Véra. A base de cette plante, moi en tant que médecin traditionnel, je soigne les maux de ventre et de l’estomac. On la met dans l’eau chaude pour boire. L’aloès Véra lutte aussi contre la typhoïde ».
Avis de consommateurs
Selon certains consommateurs rencontrés dans la ville de Garoua, l’usage de cette plante varie en fonction des besoins. « L’aloès Véra est utile pour l’entretien du teint. Quand j’ai des problèmes de peau je l’utilise comme gel. J’enlève juste la sève que je mélange avec mon lait de toilette et je l’applique sur ma peau », se confie à nous Martine Béatrice Néséka.
« L’aloès Véra aide beaucoup. Même si le goût est amer, quand on réussit à boire une cuillerée à café, ça permet de lutter contre des complications de ventre. J’ai planté l’aloès Véra chez moi et je m’assure que personne ne la détruise car c’est une merveille de la nature. Tous mes enfants au bas âge en cas de maladie, je les soigne avec l’aloès Véra. Les femmes l’utilise aussi pour le traitement de leur visage », précise Yadang Danzabé qui reconnaît la valeur de l’Aloe Vera.
Lire aussi : L’huile de neem : Une substance aux mille vertus, très prisée à Garoua
Pour bénéficier des atouts de cette plante, Firida a fait de l’aloès Véra sa culture favorite : « J’ai mis en terre des plantes d’aloès Véra parce qu’elles sont incontournables pour moi. Souvent quand je ressens les maux de ventre, je fais bouillir quelques feuilles, je bois le liquide obtenu afin de retrouver guérison à l’instant. Quand j’ai les démangeaisons et les boutons, l’aloès Véra permet de les anéantir. Plusieurs personnes viennent chez moi pour en demander », selon les témoignages de Moubarak Laminou, père de famille.
Pour Nicolas vendeur, plusieurs produits sont faits à base de l’Aloès Véra. « Il y a le lait de toilette, les savons, les pâtes dentifrices faits à base de l’aloès Vera ». Grâce donc à ses multiples vertus, l’aloe Vera a su conquérir le cœur de ses consommateurs qui ne peuvent plus s’en passer.
Innocent D H
C'est l'histoire des personnes inondant les agences de voyages et les gares routières pour fuir les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun suite aux menaces des séparatistes.
Au moins 7 000 personnes auraient quitté Kumba en une semaine pour échapper à une opération de bouclage controversée annoncée par des militants séparatistes. Les familles craignent que la mesure visant à entraver la reprise efficace des cours et à protester contre la peine de prison à vie infligée aux dirigeants de l'Ambazonie n'entraîne des fusillades.
Noah Mkwo, président de la gare routière de « Buea Road Bus » à Kumba a déclaré aux journalistes qu'au jeudi 22 août 2019, plus de 7000 personnes avaient quitté la ville. Il a déclaré que le nombre sans précédent de passagers pourrait être lié à l'arrêt rendu le mardi 20 août par le tribunal militaire de Yaoundé. Le tribunal a imposé une peine d'emprisonnement à perpétuité à des militants séparatistes de première ligne, ce qui a créé un climat d'insécurité dans les régions anglophones.
"Jusqu'à présent, nous avons beaucoup de confusion à la gare routière. Les gens s'enfuient et nous ne savons pas pourquoi ils s'enfuient. Vous venez à la gare routière le matin, les gens sont pressés de voyager et tous se rendent à Douala, Yaoundé et d'autres villes francophones. Nous essayons donc de demander au gouvernement d'agir. Peut-être ont-ils peur de ce qui s'est passé dans la matinée de mardi", a dit Mkwo.
"Nous essayons de savoir quel est le problème. Tout le monde emmène tous ses enfants hors de la ville. Nous espérons que les écoles reprendront ici, mais nous ne savons pas vraiment ce qui se passe. Nous supplions le gouvernement de voir comment il peut résoudre cette situation", a imploré Mkwo.
Fombang Nelson, directeur de l'agence de voyage Mondial, a déclaré aux journalistes que les passagers se dirigeaient également vers les régions du Centre et de l’Ouest. Il a dit que les femmes et les enfants constituent la majorité de ceux qui ont voyagé au cours des deux derniers jours.
Fombang a déclaré que ceux qui s'échappent prévoient un environnement hostile dans les semaines à venir, ce qui pourrait entraver la reprise de l'école. La frénésie des voyages d'urgence était la même dans les autres gares routières. Des dizaines de personnes se sont mises en route pour se rendre dans les agences, se précipitant pour réserver un billet pour le voyage au départ de Kumba.
Le trafic humain dans les rues de Kumba a considérablement diminué. On ne voit que peu de motos et de taxis municipaux en circulation. Les marchés étaient plutôt surpeuplés, les familles achetant de la nourriture en prévision du confinement.
Otric N.
Le Karatéka Camerounais, Etienne Nonagni a offert au Cameroun ce lundi, une autre médaille en or en battant l’Egyptien Abdelaziz Abdalla, en kumité masculin chez les moins de 75kg.
Le Cameroun est monté ce lundi 26 août 2019 au podium du karaté des moins de 75 kg des 12èmes Jeux africains qui se déroulent à Rabat au Maroc. Le karatéka camerounais, Etienne Nonagni a hissé le drapeau camerounais au sommet de cette discipline, en battant l’égyptien Abdelaziz Abdalla (8-0) en kumité masculin. Cette victoire offre au Cameroun sa deuxième médaille en Or, après celle décroché par la Judokate Wezeyu Helène dans la catégorie des moins de 63 kg.
Avant cette prouesse masculine, Akele Akele a remporté plus tôt, le bronze en kata féminin individuel. « Je suis très contente. Beaucoup d'émotions, beaucoup de bonheur parce que c'est notre première médaille en karaté. Ça n'a pas été facile parce que j'étais dans une poule où il fallait battre les maghrébins. Je me suis battue pour éliminer quelques unes. Je suis très ravie et je remercie le président de notre fédération qui malgré sa santé qui n'est pas très bonne s'est déplacé pour venir nous soutenir. Je remercie enfin le seigneur », a confié l’athlète camerounais.
Dans les disciplines collectives, les Camerounais continuent progressivement leur parcours vers le podium final. Les Lionnes U20 ont éliminé ce lundi le pays hôte, le Maroc aux demi-finales du tournoi de football féminin. Les filles de Charles Kamdem se sont imposées aux prolongations, sur un score de 1-3. Les Lionnes U-2O seront aux prises avec les Nigérianes à la finale prévue le 29 août prochain. Au tournoi de handball senior dames, les Camerounaises se sont qualifiées pour les demi-finales en éliminant ce lundi la sélection hôte, sur un score de 47-29.
Pour ce qui est du volleyball masculin, la sélection nationale senior messieurs a dominé l’Egypte sur le score de 3 sets à 0 (25-21, 25-21, 25-21) dimanche dernier. Les coéquipiers de Nathan Wounembaina enchaînent ainsi une deuxième victoire dans le tournoi, après le succès 3 sets à 1 (25-17, 21-25, 25-18, 25-23) obtenu face à l’Algérie lors de la première journée de la compétition. Avec six points au classement général, les coéquipiers de Nathan Wounembaina sont leader devant le Maroc (3pts) et l’Egypte (3 pts). Lors de la troisième journée, ils seront aux prises avec la sélection cap-verdienne.
Marie MGUE
Le Parcours de l’Ums de Loum et Stade Renard de Melong aux Compétitions africaines interclubs de la Caf, s’est achevé à l’étape des préliminaires.
C’est le même scénario que les années précédentes pour le Cameroun. Ses représentants aux Compétitions africaines interclubs de la Confédération africaine de football (Caf) sont une fois de plus précocement sortis du tournoi au Tour préliminaire. L'Union des mouvements sportifs de Loum (Ums) de Loum, le champion du Cameroun en titre, et Stade Renard de Melong, le vainqueur de la Coupe du Cameroun, ont été éliminés dimanche 25 août dernier au terme des duels retour.
A La Ligue des Champions africaine de la Caf, le Champion du Cameroun est tombé à Kinshasa sur un score étriqué d’un but à zéro contre l’As Vita club de la République Démocratique du Congo. Les Congolais ont décroché leur ticket de qualification pour les 16emes de finale de la Ligue des Champions grâce au but marqué à domicile. Au Match aller, les Camerounais et les Dauphins noirs kinois s’étaient séparés sur un score nul et vierge. A la prochaine étape de la compétition, l’AS V.Club sera opposée au vainqueur du duel entre les Béninois des Buffles du Borgou FC et les Togolais d'ASCK. Le match aller aura lieu le week-end du 13, 14, 15 septembre prochain et le retour deux semaines plus tard.
Malgré son avantage de jouer à domicile, le vainqueur de la Coupe du Cameroun n’a pas été assez réaliste dans son duel au Stade Omnisports de Limbe, dans la région du Sud-Ouest, pour contrer les Congolais de Daring Club Motema Pembe, au match retour de la Coupe de la Confédération de la Caf. Tout comme à la rencontre aller à la capitale de la République Démocratique du Congo deux semaines plus tôt, Stade Renard a été tenu en échec sur le même score de deux buts à zéro. Soit un total de quatre buts à zéro sur l’ensemble des deux matchs.
Cette sortie prématurée des clubs camerounais traduit suffisamment l'amateurisme dans l'organisation du football local. C’est d’ailleurs sans aucun match en jambe, que les ambassadeurs du pays des Lions Indomptables sont allés à la conquête de l’Afrique. Contrairement à la plupart des pays africains représentés aux Compétitions africaines, la reprise des championnats nationaux de Ligue 1 et 2 n’est toujours par certaine au Cameroun. Les clubs subissent entre autres, la guéguerre entre la Ligue du football professionnel du Cameroun et la Fédération Camerounaise du football. Comme conséquence de la contreperformance des clubs camerounais, le pays plusieurs fois champion d’Afrique, est passé de quatre à deux places aux compétitions interclubs.
Marie MGUE
Après l’annonce de la suspension de la ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) par le bureau du comité Exécutif de la fédération Camerounaise de football, le président de la ligue a tenu à préciser qu’il ne se sent en rien concerné par la décision du bureau du comité exécutif.
Dans le communiqué rendu public par la ligue de football professionnel du Cameroun, le président de la LFPC s’interroge sur les raisons pour lesquelles les membres du bureau du comité exécutif n’ont pas jugé nécessaire de convoquer le Général Pierre Semengue à cette réunion du 22 Août. Or, le président de la ligue est un membre statutaire de cette instance en vertu des dispositifs de l’article 48 alinéa 1 des statuts de la fédération camerounaise de football. Toutes choses qui témoignent de ce que c’était un complot, orchestré pour jeter hors du football le Général président de la Ligue qui devient (selon eux) de plus en pus gênant. Mais pourquoi Semengue serait-il un frein dans le déploiement de la politique de professionnalisation du football ?
En tout cas, ce n’est pas sur les stades de football que les stratégies opposent les deux parties, mais dans les bureaux. Une fois de plus, des questions de conflits d’intérêts privés viennent inscrire une nouvelle fois le football dans un cycle de crise qui ne sert pas les footballeurs qui n’attendent que les compétitions pour se mouvoir. En effet, la ligue conteste la mesure manifestement taillée à la mesure du Général, introduite par la Fécafoot dans ses textes. Disposition qui limite l’âge de l’exercice de la fonction de président de la LFPC à 75 ans. Une indication qui transgresse les dispositions de l’article 4 alinéa 1 des statuts de la FIFA qui disent clairement « toute discrimination d’un pays, d’un individu pour des raisons de sexe, de handicap, de religion, de naissance ou autre statut, pour toute autre raison est expressément interdite, sous peine de suspension ou d’exclusion ».
Lire aussi : Crise dans le football : La Fecafoot suspend la Ligue de football professionnel du Cameroun
De plus, le patron de ligue de football professionnel rappelle que Seidou Mbombo Njoya depuis son accession à la tête de la fédération n’a pas versé un copec à la ligue comme le veut la convention signée en 2011 entre les deux parties.
En attendant, le Président Pierre Semengue appelle ses collaborateurs à poursuivre leur travail sans se laisser distraire. Par ailleurs, la ligue est en plein préparatif du lancement du championnat en début septembre prochain.
Stéphane NZESSEU
Cette opération qui se déroule au Boulevard du 20 mai à Yaoundé va s’étendre du 26 août au 04 septembre 2019.
Depuis la journée du lundi 26 août 2019, à l’esplanade du Boulevard du 20 mai, il se tient une campagne spéciale de vente promotionnelle des fournitures scolaires. C’est une opération initiée par le Ministère du Commerce qui a à sa tête Luc Magloire Mbarga Atangana. Il est question pour ce département ministériel qui agit par le biais de sa délégation régionale, de donner un coup de pouce aux parents à cette veille de rentrée scolaire.
« Lors de la rentrée, nous devons nous mobiliser pour accompagner les parents de manière à ce que toute la communauté éducative soit prête à affronter l’année scolaire », a déclaré Alain Romuald Ombédé Nama, le délégué du Ministère du Commerce pour le Centre sur les antennes du poste national.
Les parents sont donc conviés à prendre part à ladite campagne. Car, soulignent les organisateurs de cette opération, il y aura des réductions de prix sur des articles comme les livres, les cahiers et autres fournitures scolaires. «Nous avons mobilisé les opérateurs économiques pour permettre aux parents de préparer à des prix abordables cette rentrée scolaire», explique Alain Romuald Ombédé Nama.
Aussi, selon le délégué du Ministère du Commerce pour le Centre, il y a un éditeur de livre qui sera présent sur le lieu de la campagne. Il a été appelé pour ne vendre que les ouvrages inscrits au programme. Il proposera donc aux parents des prix promotionnels et qui conviennent aux différentes bourses.
La vente spéciale ne concerne pas que les fournitures scolaires. Il y a également des produits de grande consommation qui sont proposés. « Nous avons aussi les produits de première nécessité. Nous avons le lait, le riz, les lessives, les œufs, les huiles de tables. Chaque fois qu’on aura dégagé un 100f, un 500f, un 1000f ou un 2000f par rapport à la vente promotionnelle, on peut ajouter un crayon, une gomme, une règle ou un cahier », explique Alain Romuald Ombédé Nama.
Liliane N.
Au fil des années, en dehors de quelques exceptions, il s’avère qu’il s’agit d’un grand réseau mis en place par certains, qui permet à l’exécutif du bureau de l’Association des Parents d’élèves et enseignants et aux chefs d’établissements scolaire de se faire facilement de l’argent.
Plus que quelques jours et les élèves vont reprendre le chemin de l’école, pour le compte de l’année scolaire 2019 – 2020. Devant les établissements scolaires, on assiste à un véritable branle bas. Entre ceux qui cherchent des places pour leur progéniture et ceux qui viennent pour les inscriptions.
A côté des frais de scolarité, la direction de l’école oblige les parents à s’acquitter des sommes plus élevées, qui seront versées dans les caisses de l’Association des parents d’élèves et enseignants, qu’ils en soient ou non adhérents : « Vous revenez avec cette affaire des frais d’APEE, je les paye chaque année, même si j’ai appris qu’ils ne sont pas obligatoires. Mais, à l’école, même au lycée, on ne me pose même pas la question… ».
Des enfants sont mis à la porte parce qu’ils n’avaient pas donné cet argent : « Ma fille était au lycée d’Elig Essono l’année dernière. En dehors des fiches que j’ai payé, on demande 100 frs pour cette fiche mais en plus, je me suis rendue compte qu’on demande d’abord les frais d’APEE avant l’inscription. Lorsque j’ai posé la question, ils m’ont dit que cela permet de construire d’autres salles de classe, cet argent permet d’acheter des comprimés lorsqu’un enfant est malade, quelque soit ce dont il souffre, cet argent permet aussi selon eux de payer les fiches d’examen…Sauf que je peux vous assurer que je n’ai jamais été convoquée à une quelconque réunion, tout au long de l’année scolaire. En plus, on n’hésite pas à mettre l’enfant à la porte et, ils choisissent toujours la période des compos ».
Au niveau des ministères de l’Education de Base et de l’Enseignement Secondaire, l’on prétend que les textes sont clairs : « Les paiements de l’APEE ne sont pas obligatoires, cependant, dans les zones un peu reculées, là où on ne trouve pas beaucoup d’enseignants, les chefs d’établissement et les parents d’élèves peuvent décider de payer les enseignants vacataires et autres volontaires qui acceptent de dispenser les cours aux enfants… ».
Toutefois, précisent Mve Ondoua Blaise Pascal, cadre au ministère des Enseignements Secondaire, « dans les Lycées et autres établissements publics, le paiement de l’APEE n’est pas obligatoire. Les parents doivent uniquement s’acquitter des frais liés à l’inscription de leurs enfants. Il y a un paquet minimum qui est donné et, ce n’est pas aux chefs d’établissements de construire les salles de classes, même si certains l’ont fait. Je le redis, il s’agit d’une action volontaire… ».
« Nous savons que de nombreux parents se plaignent, parce qu’à certains moments, cela s’apparente à une arnaque. Je peux affirmer sans risque de me tromper qu’il n’existe aucun réseau au ministère des Enseignements Secondaires, qui promeut une quelconque pratique entre les Associations de Parents d’élèves, les proviseurs et les fonctionnaires. Les textes sont clairs et lors de nos réunions avec les chefs d’établissements, nous n’avons de cesse de le réitérer ».
Malgré ces affirmations, le constat est clair, les plaintes des parents ne sont pas prises en compte. Les frais d’APEE sont malheureusement obligatoires et, avec ou sans raisons, les parents pensent qu’il s’agit d’un réseau qu’il ne sera pas évident de démanteler.
Nicole Ricci Minyem
Le constat est amer. Les producteurs ne parviennent plus à retenir leurs « larmes », lorsque les produits ne pourrissent pas dans les champs, c’est aux abords des routes qu’ils se détériorent laissés à la merci des intempéries
Le cri d’alarme est lancé par Laura Sen, promotrice du Zoom des Entrepreneurs 237 : « Je suis allée à la rencontre de mes parents, frères et sœurs afin de les inviter à rejoindre mon organisation, qui vise la promotion du made in Cameroun. J’ai été confrontée à une situation qui me laisse sans voix. La quasi majorité des récoltes pourrit dans les champs et quand certains parviennent à atteindre le centre de Yabassi, ils ne trouvent aucun acheteur et ne peuvent convoyer leurs récoltes vers les grandes métropoles ».
Les sacs sont abandonnés dans un magasin de fortune ou aux abords des routes : « Je suis au centre de Yabassi, les images que j’ai vues m’ont fait couler les larmes et, je ne veux même pas penser au sort réservé à ceux qui sont dans les villages et les environs. C’est un sort triste, qui est réservé aux récoltes à cause du manque d’infrastructures routières. Des sacs de 50 et 60 KG de citron. Quelle est la perte économique, quand nous connaissons tous le prix dans nos marchés à Yaoundé ou à Douala, pour ne citer que ces deux grandes villes. Si des institutions économiques ou des PME existent sur place, l’on ne voit pas leur apport, dans l’encadrement des producteurs locaux… ».
« Je suis morte de honte, quand je me rappelle que hier encore, un jeune m’a dit : Grande sœur, j’ai deux hectares de plantains en train de pourrir dans ma plantation. Je ne sais pas quoi en faire… ».
Inexistence des usines de transformation locale
Pour la promotrice du Zoom des Entrepreneurs 237, « Il n’est pas possible d’évoquer l’idée de transformation de ce côté. Ce vocabulaire ne fait pas partie de leur jargon. Rien n’est mis en place pour leur permettre de migrer vers l’industrialisation, même de façon artisanale. C’est un peuple formé pour produire de la nourriture pour les métropoles… ».
Un mauvais état de route permanent
Yabassi n’est pas un cas isolé. Les producteurs vivant en zones rurales connaissent le même calvaire. Dans le Mbam et Inoubou par exemple, les populations de Deuk ont résolu il y’a peu, de ne produire que pour leur propre consommation. Les commerçants qui auparavant venaient de Bafia et même de Yaoundé, se sont trouvés d’autres sites d’approvisionnement. Le mauvais état des routes, le refus des transporteurs d’accéder à certaines zones, la perte des marchandises, les accidents qui surviennent de temps en temps mais surtout, le manque à gagner sont les raisons principales évoquées.
Le made in Cameroun est un concept qui a pour objectif principal de valoriser les produits du terroir, ce qui intègre le fait de « les convoyer d’un point à un autre, sans connaître tous ces désagréments » affirme Laura Sen, qui ne manque pas en plus, de faire une mise au point : « Je ne veux pas croire encore moins affirmer de façon péremptoire que les départements ministériels en charge de l’Agriculture, des Travaux Publics, les mairies ne sont pas conscients de ces problèmes que les producteurs traversent mais, je veux attirer leur attention. La campagne électorale est proche, je ne fais pas de politique, je tiens à le préciser mais, vraiment, tous ceux qui viendront chez nous, pour demander nos voix doivent savoir que nous avons dépassé l’époque des pains – sardines. Nous ne sommes pas des mendiants et nous avons prouvé que nous sommes un peuple travailleur. Faites correctement votre travail et convainquez nous. Cela implique de pouvoir convoyer sans problème, les produits des champs qui peuvent aider les familles à envoyer leurs enfants à l’école, à se procurer les soins lorsqu'ils sont malades et pourquoi pas, à faire quelques économies…Nous voulons le développement de Yabassi ».
Nicole Ricci Minyem
Le redéploiement du personnel ne serait pour certains, que l’arbre qui cache la forêt. Des sources internes évoquent la thèse des rétro–commissions issues de la location des aéronefs et, les deux personnalités aimeraient avoir des coudées franches pour mieux gérer les « transactions ».
Selon nos confrères de Actu Cameroun, les données ont changé entre Jean Ernest Ngalle Bibehe et Louis Georges Njipendi depuis quelques semaines car, ils n’arrivent plus à s’accorder sur les profits qui découlent des contrats signés après la location des aéronefs utilisés par la Camair Co.
L’on se souvient encore de l’annonce faite après l’acquisition de deux « nouveaux avions », un Embraer CRJ145LR et, les spécialistes affirment que pour en louer un, il faut débourser 3.5 milliards de FCFA sur un an. Un bon pactole à grappiller au passage, pour les personnes ayant négocié le contrat.
Et nos confrères croient savoir que ce sont les raisons pour lesquelles le Top management de la Camair Co privilégie la location de ces aéronefs à 1.2 milliards, tous les quatre mois alors que cette somme aurait permis de redonner un nouveau souffle à un cloué sur le sol depuis longtemps.
Le deuxième avion est un Bombardier 400.
Les nominations
Les mêmes sources indiquent que les interpellations du ministre des Transports paraissent pertinentes, parce qu’elles s’appuient sur la feuille de route donnée à Louis Georges Njipendi, alors qu’on l’installait le 27 Mai dernier.
Le nouveau directeur général de Camair Co avait reçu pour instructions de faire un audit interne sur le plan des infrastructures, des ressources financières, matérielles et humaines, mais, beaucoup plus d’établir un plan commercial qui va permettre de relancer les activités de l’entreprise. Des tâches et bien d’autres auxquelles il devait s’atteler, afin de stabiliser la compagnie aérienne camerounaise, avant de penser à quelque nomination.
Des initiatives qui lui auraient permis de mieux s’acclimater et d’asseoir l’autonomie financière de la Camair Co et, redonner un souffle nouveau à cette compagnie dont les états de service font la honte du Cameroun.
Le « rappel à l’ordre » du ministre des Transports signé le 19 Août dernier intervient après celui du Coordinateur de la direction Commerciale et Marketing de la Camair Co.
Dans sa lettre, Hiob Ngoua – Elembe voulait avoir plus d’informations, relatives à l’appel à candidatures internes lancée le 19 Juin, pour les postes de Directeur Commercial et Marketing, le Directeur de la Planification, des Systèmes d’Informations et du Contrôles de Gestion, en relevant au passage les irrégularités qui émaillaient les actes du Directeur Général.
Louis Georges Njipendi, Directeur Général de Camir Co, a décidé de passer outre les interpellations et les injonctions de ces courriers et, de procéder à des nominations qui vont lui permettre, selon ses proches, de mieux asseoir sa politique managériale : « Il a besoin de compter sur des collaborateurs qui vont l’aider à atteindre les objectifs qu’il s’est fixé ».
L’on attend la suite de ce feuilleton qui vient remettre au devant de la scène, les attributions fixées aux PCA et aux Directeurs Généraux au sein des entreprises étatiques. Quel est le véritable rôle du Président du Conseil d’Administration ? Doit–il influer sur les décisions prises par le Directeur Général lorsque ce dernier veut implémenter sa politique ?
Partage ou non des rétro–commissions, le fond débat semble être ailleurs.
Nicole Ricci Minyem
Avec 13 médailles en or, 11 en argent et 16 en bronze, le Maroc compte déjà 40 médailles au total dans cette compétition continentale, dont le coup d’envoi avait été donné au complexe sportif prince Moulay Abdellah de Rabat, le 19 août dernier. Il occupe donc la 3ème place du classement.
Après avoir longtemps occupé la 4e place au classement des médailles aux Jeux africains qui se déroulent actuellement à Rabat, le Maroc a réussi, ce weekend, à évincer l’Algérie pour occuper la troisième place du classement. Une progression due notamment à une belle journée de samedi, qui a vu une bonne moisson de médailles récoltées par les athlètes marocains.
En effet, durant la sixième journée samedi, le Maroc a réussi à amasser trois médailles d’or, obtenues par Ghali Boukaa en saut d’obstacles, Badr Siouane au triathlon et Amine Amiri au snooker. Grâce à ces nouvelles médailles, le Maroc totalise actuellement 40 médailles donc 13 en or, 11 en argent et 16 en bronze.
Notons que, avec 77 médailles (25 or, 33 argent et 19 bronze), l’Egypte maintient toujours sa position en tête du classement général des 12ès Jeux Africains, devant l'Afrique du sud (50 médailles, dont 23 or, 15 argent et 12 bronze) et le Maroc (40 médailles, dont 13 en or, 11 en argent et 16 en bronze). L’Algérie occupe la 4ème place avec 43 médailles (12 en or, 11 en argent et 20 en bronze).
Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la 12è édition des Jeux Africains se déroule du 19 au 31 août dans les villes de Rabat, Salé, Témara, Casablanca, Benslimane et El Jadida, avec la participation de près de 6.500 athlètes.
Voici le tableau des médailles au terme de la sixième journée
Pays | Médaille en Or | Médaille en Argent | Médaille en Bronze | Total |
Egypte | 25 | 33 | 19 | 77 |
Afrique du Sud | 23 | 15 | 12 | 50 |
Maroc | 13 | 11 | 16 | 40 |
Algérie | 12 | 11 | 20 | 43 |
Tunisie | 08 | 11 | 12 | 31 |
Cote d’Ivoire | 03 | 02 | 05 | 10 |
Namibie | 02 | 01 | 01 | 04 |
Seychelles | 02 | 01 | 01 | 04 |
Gabon | 02 | 0 | 03 | 05 |
Niger | 02 | 0 | 01 | 03 |
Danielle Ngono Efondo