La Commission des Arbitres de la FIFA a publié mercredi dernier, la liste des 20 trios arbitraux désignés pour diriger les matchs de la 18e édition de la Coupe du Monde U-17, qui aura lieu du 26 octobre au 17 novembre 2019 au Brésil.
Moins de trois mois avant le coup d’envoi de la 18ème édition de la Coupe du Monde de football des moins de 17 ans, la Commission des Arbitres de la Fédération Internationale de Football Association (Fifa) a publié le mercredi 21 août 2019, la liste des hommes en noir qui dirigeront les différentes rencontres de ce tournoi mondial. Il s’agit de 20 trios arbitraux, 5 arbitres assistants et 17 arbitres assistants vidéo (Var) issus des six confédérations membre de la Fifa.
Comme à la Coupe du Monde senior, Russie 2018, la grande surprise est l’absence des arbitres camerounais dont certains ont pourtant participé avec brio, à la dernière Coupe d’Afrique des nations (Can). La Confédération africaine de football (Caf) dispose la plus petit équipe avec seulement neuf arbitres. Le Sud-Africain Gomes Victor, l’Egyptien Mohamed Amin Mohamed et le Marocain Jiyed Redouane sont les trois arbitraux centraux africains de la liste. Les six autres sont des assistants. L'Union des associations européennes de football, (UEFA) alignera le plus grand groupe avec 22 personnes.
Comme en 2017, la Fifa a décidé de sélectionner à nouveau des arbitres féminines pour officier dans une compétition masculine. Les Uruguayennes Claudia Umpierrez et Luciana Mascarana formeront un trio avec Monica Amboya (Équateur). De son côté, la Brésilienne Edina Alves Batista a été choisie comme arbitre de soutien. En outre, Bibiana Steinhaus (Allemagne) et Quetzalli Alvarado (Mexique) feront partie de l’équipe des VAR.
Selon la Fifa, la préparation des arbitres pour cette prestigieuse compétition de jeunes footballeur sera gérée par le département de l’arbitrage de la FIFA et se concentrera sur des sujets aussi divers que la lecture et la compréhension du jeu, le positionnement pour bien évaluer les situations de hors-jeu, la collaboration, la prise de décision et l’importance d’avoir le meilleur angle de vue.
La phase finale du Mondial U-17 se déroulera au Brésil du 26 octobre au 17 novembre prochain. La finale se disputera à l’Estadio Bezerrao de Brasilia. Les Lions U-17, champions d’Afrique en titre sont logés dans le groupe E avec l’Argentine, l’Espagne et le Tadjikistan, leur premier adversaire. Le Cameroun jouera son premier match le 28 octobre 2019.
Marie MGUE
Une autre série de scandale vient secouer la Fédération Camerounaise de Football. Alors que les acteurs du football attendent impatiemment de pouvoir jouer au football de manière professionnelle, l’instance faîtière du football vogue de scandales en scandales. Les dernières en date sont celles que viennent de créer certaines résolutions prises par le Comité Exécutif qui s’est réuni ce jeudi en fin de matinée à Yaoundé.
La première de ces résolutions qui fâchent est celle qui porte sur la création de nouvelle ligue spécialisée. A ce sujet, la résolution Nro 2 stipule ceci : « Dans le cadre de la mise en place effective des Ligues de Football des Jeunes et de Football Féminin du Cameroun, le Bureau du Comité Exécutif de la FECAFOOT, en application des dispositions spéciales et transitoires des Statuts desdites Ligues, autorise le Président de la FECAFOOT à procéder, par décision, à la nomination urgente des membres des Conseils d’Administrations de ces deux Ligues. » Il est clairement dit dans cette résolution que la constitution de ces différentes Ligues ne passera pas par une élection des membres de son Conseil d’Administration. Ce qui témoigne à suffire de l’intention qui anime les responsables actuels de la Fédération. Ils veulent à tout prix contrôler depuis la tour de Tsinga tout ce qui se fait dans chaque département du football.
Par la suite il y a cette fameuse résolution Nro 3 qui suspend la Ligue de Football Professionnel du Cameroun. Cette résolution indique que c’est pour des raisons de violations graves et réitérées de ses obligations. Une décision qui met au chômage en attendant y voir plus clair, le Général de corps d’armées.
La prochaine résolution, la 4e, « le Bureau Exécutif de la FECAFOOT fixe à la 2e quinzaine du mois d’octobre, la date de démarrage des compétitions de la saison sportive 2019/2020 ». Un démarrage qui devrait être confié à la Ligue de Football professionnel, à qui incombe la charge de faire jouer au football professionnel sur l’ensemble du Territoire.
Les autres résolutions portent sur des généralités autour de la gestion du Football. Toutefois, on peut se retrouver l’annonce du prochain Comité Exécutif pour le 03 septembre prochain qui aura pour seul point à l’ordre du jour : La situation de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC). Et pour terminer, dans le courrier, on apprend que des décisions ont prises pour interdire le paiement des primes de top sponsor au personnel de la FECAFOOT non affecté aux lions indomptables du Cameroun.
Stéphane Nzesseu
Kidnappées mardi dernier, à bord d’un bus de transport interurbain, qui partait de Maroua pour Blangoua dans le Diamaré, par les membres de la secte islamiste Boko Haram, ces victimes sont toujours introuvables.
La secte islamiste Boko-Haram continue de semer la terreur dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Ces terroristes, selon une source locale, ont enlevé dans la journée de mardi 20 août 2019 une dizaine de personnes à bord d’un bus interurbain. Ce véhicule qui avait à son bord 18 passagers, a été intercepté dans la localité de Dabanga sur la route nationale numéro 1 par un groupe d’individus armés, encore non identifiés. Ce bus de transport en commun qui effectue la ligne de Kousseri-Blangoua-Maroua dans la région de l’Extrême-Nord, a été immobilisé par les assaillants qui sont repartis avec plus de dix passagers.
Alertés, les éléments du Bataillon d'intervention rapide (BIR) sont arrivés sur les lieux. Ils se sont violemment affrontés avec ces agresseurs qui appartiennent à la secte islamique Boko-Haram selon la source locale. Un mort a été enregistré dans ces affrontements. Plusieurs passagers ont pu s'enfuir. Cependant, les recherches sont encore en cours pour retrouver les otages de cette attaques qui seraient au nombre de dix.
C’est une énième attaque, attribuée à cette secte islamiste Boko Haram, que subissent les habitants de la région de l’Extrême-Nord depuis quelques mois déjà. Au mois de Juin 2019, l’armée camerounaise a repoussé une autre attaque de Boko Haram contre la base militaire de Makary dans la même région, près de la frontière avec le Nigéria. Ce mouvement insurrectionnel et terroriste a intensifié ses attaques au cours des dernières semaines non seulement contre la population, mais aussi contre la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale qui lutte contre ce groupe jihadiste. De nombreux soldats ont été tués, blessés ou portés disparus. C’est depuis 2014 que cette secte-islamiste d’origine nigériane, sème la terreur dans cette région du Cameroun et dans certains pays voisins.
Marie MGUE
Lors d’une descente vendredi 16 août 2019, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Bello Bouba Maigari, a mis la pression sur certaines entreprises chargées de leur construction.
C’est au total cinq chantiers hôteliers qui ont été visités par le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Bello Bouba Maïgari, en fin de semaine dernière à Garoua. Alors que les délais prescrits pour la livraison des chantiers CHAN 2020 et CAN 2021 arrivent bientôt à expiration, cette visite a permis au Mintoul de voir de plus près l’état d’avancement et la qualité des travaux effectués dans les différentes infrastructures hôtelières devant accueillir cette compétition. « Nous attendons des chantiers qu’ils soient exécutés selon les règles de l’art », a indiqué le ministre d’Etat à l’endroit des entrepreneurs en charge des travaux.
Pour ce qui est des chiffres, rapporte Cameroon Tribune, le Mintoul a globalement salué l’avancement de certains chantiers, notamment celui de l’hôtel 70 chambres qui est déjà à 76% de taux de réalisation ainsi que le chantier du motel Plaza qui est 90% dans son processus d’avancement.
Toutefois, il a exprimé son mécontentement sur l’état d’avancement d’autres infrastructures hôtelières. C’est le cas du futur Hôtel Relais Saint Hubert mais davantage l’Hôtel Bénoué qui n’est à 40% d’avancement des travaux ainsi que l’Hôtel 100 chambres avec 37% de taux de réalisation. Des taux plus ou moins faibles pour le ministre Bello Bouba qui a sommé les différentes entreprises adjudicataires de terminer ces chantiers avant la fin d’année 2019.
« Il est question pour les entreprises de tout mettre en oeuvre afin que toutes ces structures soient prêtes à la fin de l’année au plus tard et qu’elles puissent accueillir convenablement le CHAN 2020 prévu en début d’année », at- il prévenu.
Et pour un suivi plus étroit, des séances de travail ont été prescrites par le Mintoul. Les concessionnaires et les ingénieurs de l’Etat devront accorder leur violon sur la qualité du travail afin que ces chantiers soient réceptionnés clé en main, dans les délais prescrits.
Rappelons que toujours dans le cadre de ces deux compétitions de football, le gouvernement a retiré il y a quelques semaines à l’entreprise Prime Potomac trois chantiers dans la ville de Garoua. Le directeur général reconnait que son entreprise fait face à des nombreuses difficultés qui ont occasionnées « des très grands retards » sur les travaux des infrastructures sportives de la CAN à Garoua.
« A cause des nombreuses difficultés, l’Etat du Cameroun nous a déchargé de certains de nos chantiers pour aller plus vite », a annoncé Ben Modo à ses partenaires. « La conjoncture politique actuelle, et le nombre impressionnant de nos détracteurs font que j’ai accepté, aujourd’hui, la proposition de séparation à l’amiable pour les travaux de l’Hôtel Bénoué, et des stades Reyré et Poumpoumré de Garoua. Nous garderons la construction du Grand Hôtel des Sports ainsi que celle des stades Cenajes et Coton Sport », a souligné Ben Modo lors d’une rencontre avec le personnel de l’entreprise Prime Potomac.
Otric N.
C’est par un communiqué rendu public dans les dernières heures de cette journée du jeudi 22 août 2019. Seidou Mbombo Njoya et les membres du Comité exécutif de la Fecafoot ont décidé de se débarrasser une fois pour toute du Général Pierre Semengue.
Le comité exécutif de la fédération camerounaise de football s’est réuni ce jeudi 22 août pendant plus de trois heures de temps pour régler leurs comptes au Général Pierre Semengue. Mettant ainsi un terme selon eux à une série de bras de fer dont dernier acte s’est posée à l’occasion de l’assemblée générale de la fédération au cours de laquelle le Président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC) avait claqué la porte des travaux. Pour quelques jours après constitué un collège d’avocat pour contester les résolutions de ladite Assemblée.
C’est la résolution Nro 3 contenu dans le communiqué final de cette rencontre qui précise et justifie l’acte ainsi posé par les responsables de la fédération à l’endroit du Général Pierre Semengue. Il y est précisément dit « en application des dispositions combinées des articles 15 et 48 des Statuts de la FECAFOOT, auxquelles s’ajoutent celles de l’article 81 des Statuts de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, le Bureau du Comité exécutif décide de la suspension avec effet immédiat de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun pour violation grave et réitérée de ses obligations, telles que stipulées à l’article 14 alinéa 1a des Statuts de la FECAFOOT et l’article 2 de ses propres Statuts. »
Les Statuts de la FECAFOOT adoptés le 10 octobre 2018 précise en son article 15 les situations dans lesquelles une suspension peut intervenir.
Le texte dit en son alinéa 1 : « L’Assemblée Générale est compétente pour suspendre un membre. Tout membre coupable de violations graves et/ou réitérées de ses obligations peut être suspendu avec effet immédiat par le Comité Exécutif. Si la suspension n’est pas levée dans les quatre (04) mois, elle reste valable jusqu’à la prochaine Assemblée. » il s’agit donc d’une mesure disciplinaire.
Cette décision a pour conséquence immédiate, la cessation des activités de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun et l’arrêt des fonctions du Général Semengue comme son président. Une décision qui ne laissera sans aucun doute le patron du football professionnel camerounais indifférent. Il est évident qu’une réaction de sa part ou de ses avocats interviendra dans les heures qui suivent.
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
L’ouvrage construit vient résoudre le problème de locaux que cette école connait.
Le geste des militaires de la Force multinationale mixte (FMM) réjouit les habitants de Mora, particulièrement les parents qui souhaitent scolariser leurs enfants, à l’école maternelle d'application de la ville. En l’espace de trois mois, les militaires de la FMM ont fait sortir de terre un bâtiment qui a deux salles de classe. Sa construction s’inscrit dans le cadre du «Projet à impact rapide», a-t-on appris. Il s’étend sur un espace de 375 m2. La FMM pour poser cette action, a bénéficié du financement du Fonds de l'Union africaine (Ua).
Le 20 août 2019, les clés du bâtiment ont été solennellement remises à Midjiyawa Bakari, le gouverneur de la région de l'Extrême-Nord. L'ambassadeur Mamman Nuhu, le Secrétaire exécutif de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) a salué l'esprit de collaboration observée entre les populations et l'armée. Il a promis étendre la liste des réalisations de l'armée au profit des populations. Ces réalisations se feront bien évidemment dans les domaines de l'éducation, de l'alimentation et de la santé.
« La construction de cette école rentre dans le cadre de la stabilisation des populations affectées par l'insécurité. Il y a beaucoup de choses qui sont en train d'être faites dans cette région touchée par la crise sécuritaire causée par Boko Haram. Il y a des forages et d'autres salles de classe qu'on a déjà construites ailleurs. Nous travaillons avec l'appui de l'Union africaine et les Etats pour la stabilisation de la région. Dans nos interventions, nous mettons un peu plus d'accent sur le secteur de l'éducation car nous espérons qu'à travers l'éducation, les populations seront capables de faire face à l’influence de l'idéologie de Boko Haram », a déclaré Mamman Nuhu.
Présent à la cérémonie d’inauguration du bâtiment sus présenté, Bouba Dobekréo, le Commandant du secteur N°1 de la FMM basée à Mora a profité de l’occasion pour solliciter auprès du Secrétaire exécutif de la CBLT, l'équipement de l’école. L’équipement le plus pressant à l'heure actuelle étant les tables bancs. Pour la petite histoire, l’école maternelle d'application de Mora a été créée le 28 octobre 2009. Et elle n'est devenue fonctionnelle que le 27 octobre 2010.
Liliane N.
C’est une véritable catastrophe. Depuis plus de deux semaines, la forêt amazonienne subit de plein fouet de violents incendies et plusieurs centaines d’hectares ont déjà été détruits.
Les images qui font le tour des réseaux sociaux sont impressionnantes. Depuis le début du mois de juillet, le Brésil connaît plusieurs feux de forêt en Amazonie. Des incendies violents, à tel point que lundi 19 août, la ville de Sao Paulo s'est retrouvée presque plongée dans le noir pendant environ une heure à cause des épaisses fumées.
L'ampleur du drame est telle que la fumée est même visible depuis l'espace. Une image satellite impressionnante relayée par la NASA montre la couche de fumée causée par les incendies successifs au-dessus des États brésiliens. Selon un chercheur de la Nasa, ce nuage couvrait le 13 août environ trois millions de km2.
Selon l’Institut national de recherche spatiale, les feux de forêt au Brésil ont augmenté de 83 % depuis le début de l’année 2019. Entre janvier et août, 72 843 départs de feu ont été enregistrés dans le pays, contre 39 759 sur la totalité de l’année 2018. En cause : la sécheresse et la déforestation qui est quatre fois plus importante que l'an dernier.
Mais que font les dirigeants, le gouvernement pour sauver l’Amazonie qui brûle aux yeux du monde ? Interrogé mardi sur cette forte hausse des incendies, le ministre de l'Environnement, Ricardo Salles, a indiqué que « le gouvernement avait mobilisé tous les effectifs des secouristes et tous les avions de lutte contre les incendies, qui sont désormais à pied d'œuvre avec les gouvernements régionaux ».
Des propos qui sont loin de rassurer les Brésiliens et internautes du monde entier, inquiets pour le « poumon vert de la planète ». La riposte des internautes ne s'est donc pas fait attendre. Ils ont publié les photos et les vidéos sur les réseaux sociaux avec le hastag #PrayforAmazonia. Pour tenter d’alerter sur les incendies.
Le président brésilien quant à lui accuse les ONG. Jair Bolsonaro a même insinué que les ONG en faveur de l'environnement pourraient être à l'origine de ces incendies. « Il pourrait s'agir, oui, il pourrait, mais je ne l'affirme pas, d'actions criminelles de ces ONGéistes pour attirer l'attention contre ma personne, contre le gouvernement brésilien. C'est la guerre à laquelle nous sommes confrontés », a déclaré le chef de l'Etat devant les journalistes.
La forêt amazonienne, qui recouvre une grande partie du territoire nord-ouest brésilien et s'étend jusqu'en Colombie, au Pérou et sur d'autres pays sud-américains, est la plus grande forêt tropicale du monde, connue pour sa biodiversité. Elle est traversée par des milliers de cours d'eau, dont l'impétueux fleuve Amazone. L’Amazonie absorbe 14% du CO2 atmosphérique mondial à elle seule.
Qui viendra sauver L'AMAZONIE... ??
Danielle Ngono Efondo
Le 17 août dernier, les deux artistes musiciennes malades ont reçu du ministère de la culture des enveloppes de secours. Elles bénéficient ainsi du réconfort de leur ministère de tutelle par l’entre genre de Théophile Eyango, inspecteur No 1.
Les montants de ces enveloppes de secours sont restés secrets. Théophile Eyango qui a représenté le ministre Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a saisi l’occasion pour faire une évaluation de l’état de santé de Maman Nguea Laroute et Anne Marthe Zambo dans l’optique de rendre fidèlement compte à la hiérarchie.
Au sein de l’opinion publique cette aide est diversement appréciée par les Camerounais. Certains félicitent cette action du gouvernement. C’est le cas de Rose Declerq qui affirme : « Merci au gouvernement camerounais. Que Dieu veille sur nos icônes de la musique et bon rétablissement ». Esther Nkotte par contre fustige cette démarche. « Une vraie assurance santé universelle serait bénéfique pour tous. Aujourd’hui, c’est elle demain ça sera qui et après demain? Ce ministère doit faire quelque dans ce sens car la sécurité sociale est importante », s’interroge-t-elle.
Que dire de l'État de santé des deux artistes camerounaises ?
Une chose reste évidente, l’état de santé des deux grandes icônes de la musique camerounaise préoccupe à plus d’un titre. L’on se souvient encore, Marthe Zambo avait lancé sur les antennes de ABK radio : « Je suis très malade. Je demande de l’aide. Mais il n’y a aucune réaction de la part du ministère de la culture ». L’état de santé de l’auteure de la chanson à succès « Avec toi » nécessiterait une intervention chirurgicale de toute urgence, selon plusieurs confidences.
Quant à l’artiste camerounaise Nguea La Route, elle connaît des difficultés sanitaires depuis plusieurs années déjà. Elle serait même au bout de ses efforts à en croire des sources d’information crédibles. Nguea La Route aurait dans la foulée sollicité le soutien de Samuel Eto’o Fils.
Innocent D H
Suite à l’affaire des fonctionnaires fictifs qui meuble l’actualité depuis la semaine dernière, le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze a signé le 14 août dernier à Yaoundé, une convention avec les établissements de crédit relativement à la migration du mode de règlement de la solde et des pensions des agents publics en activité et à la retraite au Cameroun.
Il y a plusieurs mois, le Ministères des Finances avait lancé l’opération de Comptage physique du personnel de l’Etat (Coppe). Et selon les indicateurs du Minfi, plus de 10 000 salariés fictifs de la fonction publique ont été démasqués et rayés des listes de la solde.
Ainsi, pour résoudre ce problème, le gouvernement camerounais a signé le 14 août dernier à Yaoundé, une convention avec les établissements de crédit relativement à la migration du mode de règlement de la solde et des pensions des agents publics en activité et à la retraite au Cameroun.
Dorénavant, le service de la solde du Ministère des Finances approvisionnera directement le relevé d’identité bancaire du bénéficiaire auprès des institutions financières, appelées à se réajuster et avec lesquelles le gouvernement a signé une convention de collaboration. Le trésor public camerounais, via la plateforme du Système de télé compensation en Afrique centrale (Systac), va approvisionner directement le RIB du bénéficiaire de la solde ou de la pension auprès des institutions financières (banques et établissements de micro-finances). A indiqué le Minfi.
Notons ici que, depuis la réforme des systèmes de paiement en 2007, la solde des agents publics et les pensions ont été virés via le Système de gros montant automatisé (SYGMA) en un montant unique à destination de chacune des banques domiciliataires des RIB des bénéficiaires. Mais, le Minfi note que cette pratique a quelques inconvénients entre autre, l’impossibilité d’assurer une meilleure traçabilité des paiements effectués auprès des institutions financières du fait des virements groupés.
« Si le mode actuel de règlement des salaires via SYGMA présentait quelques avantages, dont le plus important et non des moindres, est relatif à une certaine économie en temps de travail, celui-ci accusait cependant des limites importantes au rang desquelles l’opacité dans le traitement de la solde, des lenteurs dans le processus de retour de fonds issus des rejets salaires, la difficulté pour le trésor public de détecter des agents à plusieurs matricules et une inefficacité certaine dans le processus de suspension de la solde des agents en situation irrégulière », a expliqué Louis Paul Motazé.
« Le SYSTAC vise l’arrimage du Cameroun, à la disposition de l’article 43 de la charte de bonne conduite en matière d’exploitation des systèmes de paiement de la zone Cemac qui interdit d’agréger les valeurs nominales de moins de 100 millions de FCFA pour en faire une seule opération de gros montant », a-t-il précisé.
La finalité de cette mutation est de permettre au ministère des Finances de régler les salaires en temps réel, de corriger les erreurs sur le traitement de la solde dans un délai maximum de 72 heures, d’assurer un retour quasi instantané des rejets salaires et de mieux appréhender les problématiques liées aux contentieux des rejets salaires.
Ce nouveau mode de paiement vise donc à assainir le fichier solde, par le toilettage régulier des cas de décès des agents publics, des relevés d’identité bancaire erronés et des agents fictifs qui gonflent le solde au fil des mois. Avec ce système, il sera possible d’identifier en temps réel le bénéficiaire final du virement à toutes les étapes du traitement de la solde.
Danielle Ngono Efondo
La cérémonie d’inauguration de ce centre de surveillance se passe ce 22 août 2019 au quartier Etoudi, à Yaoundé.
La sécurité dans la capitale Yaoundé sera renforcée grâce au nouveau centre de surveillance qui sera inaugurée ce jour. Christian Ndoua Zé le chef de la Division des transmissions à la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) indique qu’avec ce Centre, le système de vidéosurveillance de la capitale passe de 70 caméras de contrôle à son lancement, à près de 2 000 à l’heure actuelle. L’infrastructure qui est située au quartier administratif a été dotée de générateurs électriques. Cela signifie qu’elle a une autonomie garantie et peut assurer le service, pour lequel elle a été construite sans couac.
Il faut noter qu’avec ce nouveau centre de commandement de vidéo surveillance, la police camerounaise franchit certainement un nouveau cap, dans la protection du territoire national et surtout de la ville de Yaoundé. Il convient de rappeler que c’est le 07 août 2014, que les autorités ont lancé la phase pilote du projet relatif à la surveillance de l’ensemble du pays. Et c’est ce jour où Yaoundé a été mis sous vidéo surveillance. Le projet naturellement initié par la Dgsn, avait été mis en test dans six sites pilotes à savoir Douala dans le Littoral, Yaoundé dans le Centre, Kyé-Ossi dans le Sud, Kousseri et Waza dans l’Extrême-Nord ainsi que Garoua-Boulaï à l’Est.
Pour ce qui est de la ville de Yaoundé qui est encore à l’honneur ce jour, des caméras miniaturisées fixées dans des dispositifs similaires aux lampadaires solaires ont à cette période été placées dans des coins comme la Poste centrale, l’avenue Kennedy, le Boulevard du 20 mai, le Carrefour Warda, le Marché Elig Edzoa, le Pont de la gare etc… L’année dernière, des sources révélaient que Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la Sûreté nationale avait fait renforcer les caméras de surveillance dans les rues de la capitale.
A l’heure actuelle, la phase de test est passée. On est rendu à la phase d’extension du projet. Celle-ci, il faut le souligner a été marquée par l’installation des équipements complémentaires. Ceux-ci ont même permis de renforcer la couverture sécuritaire de la Coupe d’Afrique des Nations féminine que le Cameroun a abrité en 2016. Il est question que les installations se poursuivent jusqu’en 2020, de façon à couvrir l’ensemble du territoire.
A terme, les autorités s’attendent à avoir environ 5000 caméras de vidéosurveillance pour la couverture des dix régions du pays et la mise en place d'un système de gestion d'appels d'urgence.
Liliane N.
A exactement 11 jours de la rentrée scolaire 2019-2020, l’ambiance dans les marchés, les établissements scolaires et les librairies dans la ville de Yaoundé laisse planer un air de rentrée de classe imminente. L’heure est aux derniers réglages.
A Yaoundé, au marché central comme au marché Mokolo, les coins de rues sont bondés des fournitures scolaires et autres matériels didactiques. Ici, les vendeurs ambulants qui se recrutent parmi les jeunes scolaires ou non se frottent déjà les mains. Le marché, bien que timide encore, leur permet déjà de trouver leurs comptes. A longueur de journée, ils arpentent les coins et recoins des quartiers à la recherche des potentiels clients.
Les lieux de forte affluence restent les librairies. Les gérants s’activent afin de mettre à la disposition des parents les livres au programme et autres fournitures pour la réussite des enfants. Les parents, en attendant le salaire du mois d’août, ont les yeux rivés sur le calendrier afin de procéder aux achats du nécessaire pour la rentrée prochaine. Les boutiques sont aussi achalandées des uniformes des différents établissements.
Pour ces parents qui n’attendent pas les salaires et qui veulent éviter les bousculades de dernière minute dans les marchés avec la surenchère des prix, ces derniers jouent la carte de la prudence en achetant dès maintenant les fournitures scolaires. « Je suis là pour acheter des sacs et quelques cahiers pour mes cinq enfants. Je préfère le faire maintenant pour éviter les embouteillages de dernières minutes. En plus les prix sont encore abordables », révèle Sylvie, parent d’élèves.
Dans les établissements, ce sont les travaux de réfection des salles et les inscriptions qui meublent le quotidien des responsables de ces structures d’apprentissage. C’est le cas par exemple, au complexe scolaire bilingue « L’Eveil et l’Excellence » au quartier Nsam Escale où, les responsable accueille au moins dix parents par jour.
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Pour les établissements qui ne fournissent pas les uniformes, l’heure est aussi aux achats des tissus et les tailleurs commencent déjà à faire de bonnes affaires.
Rappelons ici que, au mois de juillet, le ministère des enseignements secondaire du Cameroun a rendu public le calendrier de cette année scolaire. Ainsi, le premier trimestre de la prochaine année scolaire commencera du lundi 02 Septembre au vendredi 20 Décembre 2019, puis le second ira du lundi 06 janvier au 27 mars 2020, et enfin le troisième du lundi 14 avril au vendredi 05 juin 2020.
Voilà donc qui résume les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire dans la ville de Yaoundé.
Danielle Ngono Efondo
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) et les autres leaders des marches blanches du 26 janvier 2019 ont été notifiés hier de la date de la première audience par le juge d’instruction.
Après moult tractations, le juge d’instruction a finalement décidé de l’ouverture du procès des leaders du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).Ils ont été notifiés de l’ouverture du procès au Tribunal militaire le 06 septembre 2019.
Il s’agit du président de la formation politique, Maurice Kamto, des leaders Penda Ekoka, Célestin Ndjamen, Me Michelle Ndoki, Valséro… Ils sont tour à tour passés, le 20 août, dans le bureau du juge d’instruction qui les a notifiés de la date de l’ouverture du procès.
Les avocats craignent une violation de la loi dans la procédure. Il y a une affaire pendante en Cour d’appel concernant une demande de récusation du tribunal militaire dans cette affaire. Le conseil de ces leaders a par ailleurs contesté devant la Cour d’appel, l’ordonnance prise par le juge le 11 juillet dernier. Ordonnance qui ordonnait la relaxe de certains accusés et la poursuite d’autres.
La prochaine audience à la Cour d’appel est prévue pour demain, 22 août. Les avocats de Maurice Kamto et compagnie espèrent que, tel que le prévoit le Code de procédure pénale, la Cour va se prononcer sur cette demande avant l’ouverture du procès le 06 septembre prochain.
Arrivé en deuxième position lors de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, Maurice Kamto avait été arrêté aux côtés de 150 personnes, à la suite d’une manifestation le 26 janvier 2019 à l’appel de son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), qui considérait la victoire de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, comme un « hold-up électoral ».
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Mi-février, le président du MRC et plusieurs de ses partisans avaient été présentés devant le tribunal militaire de Yaoundé, où une information judiciaire pour « hostilité contre la patrie » et « insurrection », entre autres accusations, a été ouverte à leur encontre.
Le tribunal a finalement fixé l’ouverture de son procès au 6 septembre, a annoncé Emmanuel Simh, son avocat et troisième vice-président du MRC. M. Kamto avait été convoqué mardi devant cette juridiction militaire qui lui a notifié cette date, a précisé son avocat.
Plusieurs dizaines de soutiens et partisans de l’opposant seront jugés en même temps que lui, selon l’avocat. Le 11 juillet, un juge d’instruction du tribunal militaire avait décidé du renvoi pour un procès devant cette juridiction de 104 personnes, dont Maurice Kamto.
Otric N.
Réputé pour son efficacité dans le traitement de certaines pathologies et son utilisation dans la composition des produits antiseptiques, l’huile de neem est appréciée par plusieurs personnes à Garoua. Des femmes ont fait de sa fabrication toute une spécialité.
Originaire de l’inde, le neem surnommé l’arbre aux mille vertus, est un produit naturel dont les propriétés divergent dans l'utilisation. Ses fruits récoltés en saison sèche servent à la fabrication de l’huile végétale. Marthe Pabamé ménagère explique comment extraire l’huile de neem : « Ma façon d’extraire l’huile de neem consiste à trier les graines, les décortiquer et tamiser. Je les sèche bien au soleil et les écrase avec la machine à moudre. Je chauffe un peu d’eau pour la rendre tiède et mets la pâte dans la bassine. Je pétrie jusqu’à l’huile commence à sortir. Je vends cette huile à 8000 francs le litre parce que l’extraction est difficile. »
Dans la ville de Garoua, l’huile du neem est reconnue et appréciée par plusieurs personnes pour ses bienfaits multiples pour la santé humaine. On l’utilise également dans la composition de crème, shampoing, des lotions anti-poux et anti-moustiques. « Ça soigne les maux de ventre chez les enfants par exemple. Ça cicatrise aussi les blessures et même lutte contre la teigne. L’huile de neem soigne la gale, les démangeaisons et rend la peau lisse », confie Hamadou, tradi-praticien.
En raison de son odeur assez forte, la consommation de l’huile du neem ne se fait pas de manière anodine. D’où la nécessité de respecter le dosage et le cas échéant, la diluer dans une autre huile : « On peut prendre une cuillère de l’huile de neem à jeûne le matin et au coucher aussi pour soigner les maux de ventre », indique de nouveau Hamadou.
Au-delà de ses vertus thérapeutiques, l’huile de neem sert également à la fabrication du savon, lequel savon est reconnu pour ses propriétés antiseptiques.
Innocent D H
Selon certaines sources, des coups de feu ont été tirés mercredi matin dans plusieurs quartiers de la ville de Bamenda, région anglophone du nord-ouest du Cameroun.
Dans la matinée du mercredi 21 août, des coups de feu ont retentit dans plusieurs quartiers de la ville de Bamenda. Selon certaines sources, c’est suite à la condamnation des leaders séparatistes par le tribunal militaire. Plusieurs parties de la ville de Bamenda sont restées bouclées et des habitants ont été avertis de ne pas sortir.
Des hommes armés sont entrés dans la ville et ont chanté « libérez Sisuku Ayuk Tabe », le leader sécessionniste anglophone, rapporte la BBC Afrique. Elle indique par ailleurs que, des forces de police ont été déployées dans la ville.
Il convient de rappeler que, mardi 20 août 2019, autour de 5h30, Mr AyukTabe et neuf co – accusés ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusation retenus contre eux, à savoir : « apologie des actes de terrorisme, sécession, complicité d’actes de terrorisme, financement des actes de terrorisme, révolution, insurrection, hostilité contre la patrie, propagation de fausses nouvelles, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, défaut de Carte nationale d’identité ». Du fait de cette décision de culpabilité, ils ont été condamnés à la prison à vie à laquelle s’ajoute une amende de 250 milliards de francs CFA.
Le verdict vient en tout cas doucher les espoirs de ceux qui escomptaient, enfin, le commencement d’une ouverture du régime Biya pour résoudre la «crise anglophone», euphémisme utilisé pour qualifier un conflit qui a déjà fait plus de 2 000 morts, selon l’ONG Human Rights Watch, et un demi-million de déplacés. «Il n’existe actuellement aucun dialogue entre Yaoundé et les séparatistes, constatait une étude de l’International Crisis Group parue en mai. Les séparatistes exigent un débat avec l’Etat sur les modalités de la séparation, en présence d’un médiateur international. Le pouvoir refuse toute discussion sur la forme de l’Etat et la réforme des institutions.
Julius Ayuk Tabe, informaticien de formation, est considéré comme un séparatiste modéré. Il s’était dit disposé à participer à des pourparlers avec le gouvernement camerounais, dans le cadre d’un dialogue organisé par un pays tiers, en posant comme préalable la libération des militants indépendantistes.
Danielle Ngono Efondo