Arraché à l'affection des siens et de ses fans du monde le 12 Août 2019, Arafat Dj reste outre tombe, un cas d'école et un cas de conscience pour la société ivoirienne.
Une mort inutile, comme celles de nombreux jeunes ivoiriens partis dans la fleur de l'âge. Des enfants orphelins, une femme et une mère affligées, comme de nombreux parents anonymes qui enterrent impuissants leurs enfants, époux et frères. Une population meurtrie face au drame d'un enfant de la rue devenu illustre ambassadeur du pays et perdu... La Côte d'Ivoire a-t-elle fait fi de l'émotion, des accusations ou des suspicions pour apprendre de ce drame ?
Obsèques d'Arafat Dj : Ont-ils tiré les leçons d'un drame Social ?
Pourtant il aurait fallu emprisonner Arafat Dj à chacun de ses accidents ayant occasionné dégâts matériels et morts d'hommes, (oui il y en eu) au lieu de le protéger.
L'emprisonner à chaque frasque ayant occasionné blessure et agression physique sur un citoyen. Mais faut-il que nos centres pénitentiaires revêtent le statut de censeur de la société plutôt que celui de mouroir pour citoyens gênants. Les accointances avec des autorités de son pays ont été le passeport d'exonération de peines de prisons pour Arafat Dj, mais aussi la clé de sa perte.
Le Cas Naî reste l'un des souvenirs les plus récents des abus et dérives auxquels ce garçon s'était livré. Affirmer sur les réseaux sociaux comme son collègue Debordo Leekunfa, que fumer de la drogue, sans être inquiété était un doigt d'honneur à la société ivoirienne. Pourtant la coercition dans un pays qui a été dénaturée par de nombreuses crises, devrait être de rigueur pour éviter ce genre de drame. Donner l'exemple en incarcérant ou sanctionnant d'une manière sévère les dérives de citoyens fussent-ils célèbres, est un gage de protection des jeunes qui les adulent et pour ces citoyens. Les Etats-Unis en sont un exemple.
C'est de la prison qu’Akon est devenu une super star. Si la société américaine avait manqué de rigueur, elle l'aurait perdu dans une guerre de gangs comme les rappeurs 2pac ou Notorious Big. Il y'a eu port d'armes à feu, bagarres, agression dans le milieu du coupé décalé dont Arafat Dj était le porte drapeau. Aucune sanction ni garde à vue. Personne ne sait l'issue qu'aura l'affaire de l'artiste Debordo Leekunfa, interpelé et relaxé pour exhibition d'arme de poing en public. Le phénomène des brouteurs (cyber escrocs) a soutenu et parfois financé le coupé décalé. Il y'a eu des travers, des sacrifices humains, de l'arnaque, des viols, mais on a excusé les jeunes ivoiriens au nom du non sens. Et aujourd'hui la Côte d'Ivoire fait les frais de sa démission et pousse la bêtise d'un investissement à perte, à son comble.
Arafat Dj : Que célébrons-nous ce vendredi 30 Août 2019 sur les ruines de ce drame ?
228 000€ (150 millions CFA) et des centaines de litres de bière, fournis par le chef de l'Etat lui-même, à des milliers de jeunes du profil du défunt. L'Etat de Côte d'Ivoire va "célébrer" un drame lors des funérailles de quelqu'un qu'on a refusé d'éduquer, sur fond d'alcool et de musique. Demandons-nous tout net; Que célébrons-nous ce vendredi ? L'échec de la société ivoirienne ou la déchéance d'une génération sans repères ? On festoie sur les ruines de ce qui aurait dû être le deuil de toute une responsabilité foirée. Le pays n'investit pas dans la prévention et le "redressement des citoyens" abîmés de l'intérieur.
Difficile d'écouter ces nombreux jeunes vivants, prêts à servir leur pays à travers des projets viables. Les financements se font rares, pourtant on trouve le moyen de faire le pied de nez à la vie et à l'espérance d'une nation. 150 millions Fcfa pour une nuit de deuil. Mais on ne les a pas pour réinsérer ces jeunes qui subissent l'irresponsabilité des gouvernements successifs et les revers d'une société qui a finalement admis l'immoralité et le non sens comme valeurs sociétales. La situation du pays est critique (le pays est dur, on va faire comment ?), ces jeunes ont-ils d'autres choix ?
Oui, déjà l'Etat peut trouver 150 millions pour la réinsertion socio-économique de ces jeunes remplis de talents et diplômés. Oui il y en a de diplômés, et désespérés à l'abandon. Tout n'est pas que politique et il faut se ressaisir. Car si la rue continue de leur tendre les bras, la Côte d'Ivoire en enterrera de nombreux dans la fleur de l'âge. C'est un drame national tant dans la forme que dans le fond. La Côte d'ivoire mange ses meilleurs enfants, c'est un attentat contre l'espérance.
N.R.M
Les exploitants miniers ont eu des échanges avec le ministre en charge des mines jeudi dernier, en prélude à la conférence internationale d’investissement qui s’ouvre lundi à Yaoundé.
La Conférence internationale d’investissement des mines et exhibition du Cameroun (Cimec) s’ouvre lundi prochain à Yaoundé. Ce sera sous le thème : « Nouvelles opportunités minières au Cameroun : mise en évidence de plus de 300 nouvelles anomalies et indices présentées par la Banque mondiale à travers le programme de renforcement des capacités dans le secteur minier (Precasem) et le ministère en charge des mines ».
En prélude à cet événement de trois jours, une rencontre entre des sociétés minières, le ministre des Mines et les journalistes s’est tenue jeudi dernier à Yaoundé. Il était principalement question d’en savoir davantage sur l’expérience de l’échantillon d’entreprises devant participer à l’événement mais aussi leurs capacités à développer l’industrie minière au Cameroun (financements, technologies, techniques, etc.).
Au cours de l’événement proprement dit, rapporte Cameroon Tribune, il sera question de présenter à ces investisseurs les résultats des travaux de levées géophysiques aéroportées effectuées par le Precasem pendant cinq ans. Des études qui ont coûté 34,8 milliards de F avec l’appui de la Banque mondiale. Ces entreprises ont clairement manifesté leur intérêt et sont même déjà sur le terrain pour certaines.
C’est le cas de société minière et métallurgique Eramet. Déjà présente au Sénégal, au Gabon, cette structure revendique un lourd bagage dans l’exploitation minière. Il y avait aussi Camalco représenté à cette réunion par son directeur général, James Castiau qui a affirmé avoir un permis de recherche de bauxite dans l’Adamaoua.
Pour le ministre Gabriel Dodo Ndoke, « ce salon est organisé pour promouvoir les opportunités d’investissements. Mais nous voulions aussi montrer qu’il y a déjà des entreprises qui ont déposé leurs valises au Cameroun. Il se fait déjà des choses sur le terrain », a indiqué le Minmidt.
D’après le quotidien à capitaux publics, l’enjeu de cette 3e édition est grand, car de nombreuses retombées sont attendues des investissements qui pourront être faits dans l’exploitation et la transformation des richesses minières et minérales du sous-sol camerounais.
Dans le même temps, le développement du secteur minier, indique-t-on au Minmidt, est un levier déterminant à actionner pour l’opérationnalisation du plan directeur d’industrialisation du Cameroun dans son pilier mines, métallurgie et sidérurgie. Le programme du Cimec prévoit des conférence-débats, une exposition, des colloques, etc.
Otric N.
Le tronçon fait partie de la transafricaine Lagos-Mombassa reliant le Golfe de Guinée à la façade maritime sur l’Océan indien.
Dans le cadre de concrétiser la politique des Grandes opportunités du chef de l’Etat, le gouvernement a entrepris de relier le grand Nord et le grand Sud camerounais par route. Cette volonté s’est récemment traduite par le bitumage de l’axe Foumban-Manki et Manki-Pont de la Mape dans la région de l’Ouest. Cette route bitumée jusqu’aux portes de l’Adamaoua, en attendant la suite des travaux dans les prochains mois, entretient l’espoir d’un quotidien meilleur aussi bien pour les riverains, que pour les autres usagers nationaux et étrangers.
En effet, les conditions de vie ont changé tout au long du trajet. Agriculteurs, artisans, commerçants et touristes ne tarissent plus d’éloges devant l’impact économique est palpable de la nouvelle route. Ils ne sont pas les seuls. Bien d’autres acteurs venus de contrées lointaines, y compris des pays voisins, reconnaissent que la route fraîchement bitumée est à la fois une aubaine et un soulagement.
D’abord, elle leur ouvre de nouvelles perspectives d’enrichissement avec un gain de temps certain ; ensuite elle soulage leurs peines, en assurant des conditions de voyage moins contraignantes. En témoigne ce marchand de cigarettes qui reconnaît faire moins de tours désormais, avec moins de fatigue et plus de profit.
Rappelons que le Projet de bitumage de cet axe fait partie du projet d’aménagement progressif de l’itinéraire FOUMBAN-TIBATI-FEBADI-NGAOUNDERE (538 Km) passant par BANYO. L’amélioration de cet axe doit faciliter les liaisons entre le port de Douala et la capitale Yaoundé. Longeant la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, cet axe capte tous les échanges entre ces deux pays.
Presque tous les pays au monde ont besoin de développer leurs infrastructures pour doper leur développement économique. Et Paul Biya l’a bien compris : pour atteindre l’émergence, il faut doter le Cameroun d’infrastructures routières et autoroutières. Un réseau de transport routier dense et bien aménagé réduit les coûts et les temps de déplacements. C’est une condition à remplir pour que l’économie génère une croissance encore plus soutenue, inclusive et riche en emplois.
Au demeurant, le Cameroun compte 230 000 km de routes principales, dont 4 300 km bitumés. Ce faible taux de couverture du territoire se traduit par un ensemble de goulots d’étranglement. La construction, l’entretien et la rénovation du réseau routier sont plombés.
Au rang des facteurs de cette pénurie, les pouvoirs publics dénoncent, entre autres, la mauvaise exécution des projets d’infrastructures routières neuves et de la maintenance, les difficultés à dégager des sites identifiés, le suivi approximatif des projets, les lenteurs dans le paiement des sous-traitants, la faible capacité technique et financière des PME locales, le coût élevé des intrants…
Face à ce diagnostic, d’importants efforts restent à consentir pour renverser la tendance. La solution : étendre le réseau routier et réaliser de nouveaux ouvrages d’art. Tout ceci grâce au vaste programme des « Grandes réalisations » du Chef de l’État dans le secteur des infrastructures routières et autoroutières.
Otric N.
La formation ouverte le 28 août dernier visait à transmettre aux participants des méthodes et pratiques professionnelles dans ces domaines.
Le Centre africain de veille et d’intelligence économique (Cavie) organise depuis le 28 août dernier à Yaoundé, une session de formation en intelligence économique et due diligence en Afrique. Réunissant des cadres camerounais du public et du privé, la formation vise à transmettre aux participants des méthodes, outils et bonnes pratiques professionnelles pour plus d’efficacité dans leurs opérations de partenariat.
A l’ouverture des travaux, Guy Gweth, président du Cavie a placé la session dans son contexte. « C’est une session organisée au lendemain des Journées africaines de l’intelligence économique qui ont eu lieu les 02 et 03 août derniers au Palais des congrès de Yaoundé. C’est également un contexte marqué par 15 années de croissance en Afrique, 5,5% en moyenne, pour une démographie qui se porte bien. Cela crée un appel d’air pour les investisseurs internationaux » a-t-il indiqué.
La formation durera trois jours. Pour la première journée, les participants ont été édifiés sur les concepts d’intelligence économique et de due diligence. « L’intelligence économique est un procédé légal et sécurisé de collecte, traitement et analyse des informations. On en génère du renseignement économique qui sert ensuite d’aide à la décision aux dirigeants dans leurs rapports avec les investisseurs », a précisé Guy Gweth.
L’intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement et de diffusion de l'information utile aux acteurs économiques, en vue de son exploitation. On peut y ajouter les actions d'influence et de notoriété ainsi que celles liées à la protection de l'information. Elle se distingue de l’espionnage économique et/ou industriel car elle se pratique ouvertement et utilise uniquement des informations blanches ou grises par des moyens légaux. Pour aller plus loin que le cadre légal, les professionnels du secteur conçoivent l'intelligence économique dans un esprit de déontologie et d'éthique.
Quant à la due diligence, elle concerne surtout les opérateurs économiques nationaux et internationaux. « Il s’agit pour eux de procéder à toutes les diligences et enquêtes pour s’assurer de la qualité et de la fiabilité d’un produit ou d’un partenaire », a-t-il ajouté. Dans le même temps, les forces et faiblesses de l’approche africaine de l’intelligence économique et stratégique ont été présentées. Une comparaison a d’ailleurs été faite avec celle des grandes puissances et pays émergents.
Otric N.
La délégation camerounaise qui arrivée ce vendredi matin au Caire en Egypte, terre d’accueil du Championnat du monde U-18 de volleyball féminin, livrera son premier match le 5 septembre prochain contre la Chine.
La sélection Camerounaise de volleyball féminin des moins de 18 ans est arrivée ce vendredi 30 août 2019 au Caire en Egypte, pays hôte du Championnat du monde U-18 de la discipline, d’après la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley). La délégation camerounaise s’est installée à l'hôtel Armor House afin de poursuivre sa préparation pour le tournoi finale. Avant leur départ de Yaoundé jeudi dernier, le groupe a reçu les encouragements du gouvernement camerounais par l'entremise du président de la Fecavolley, Julien Serge Abouem.
Pour ce challenge, le sélectionneur national, Rose Beleng a retenu 12 joueuses à l’issue des différentes étapes de préparation de ce grand rendez-vous mondial. Avant le coup d’envoi de la compétition, les Lionnes U-18 bénéficieront de quelques jours de stage d’acclimatation. L'objectif du staff technique est de régler les derniers détails techniques avant le démarrage de cette prestigieuse compétition qui se déroulera du 5 au 14 septembre prochain au Caire. Dans cette logique, Les Lionnes cadettes livrent un match amical ce vendredi au Caire face à la sélection de la République Démocratique du Congo.
Le Cameroun est logé dans le groupe A en compagnie du Brésil, de la Chine, de Porto Rico et l'Egypte, pays hôte. Les pouliches de Rose Beleng entament le tournoi le 5 septembre prochain contre la sélection chinoise.
Liste des 12 Lionnes U-18
1- Agnounga Mbira Evane Nancy
2- Motba A Bet Ange Nicaise
3-Bibimbe Ruth Manuella
4-Dang Chantal
5- Ayangma Kabadiang Beni Jeanna D’Arc
6- Gatcheu Djeutchoko Christiane Brandy
7- Fosso Nguemtchueng Danna Gracile
8- Ngameni Mbopda Davina Reine
9- Tchuembo Wambo Gaelle
10- Wete Sissako Michelle
11- Bikomo Bomba Serena
12- Amrakaye Wakissa
Coach principale : Rose Beleng
PROGRAMME DES LIONNES
JEUDI 05 SEPTEMBRE 2019 : CHINE VS CAMEROUN
VENDREDI 06 SEPTEMBRE 2019 : ÉGYPTE VS CAMEROUN
SAMEDI 07 SEPTEMBRE 2019 : BRÉSIL VS CAMEROUN
DIMANCHE 08 SEPTEMBRE 2019 : PORTO RICO VS CAMEROUN
Deux procédures, l’une en vue de l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire, l’autre souhaitant juste que la possibilité lui soit donnée de comparaître libre dans le cadre de la procédure en diffamation qui l’amène devant la justice.
La Cour d’Appel du Centre a rejeté ce jeudi 29 Août 2019, le recours déposé par les avocats de Maurice KAMTO et ses coaccusés. Inculpés pour hostilité à la patrie et bien d’autres chefs d’accusations qui sont de la compétence « rationae materiae » du tribunal militaire de Yaoundé. Or, d’après le corps des avocats de Maurice Kamto et ses alliés, la loi qui donne cette compétence au tribunal militaire et qui lui confère le pouvoir de juger des civils va complètement en violation de la Constitution et de nombreux textes ratifiés par le Cameroun et qui ont une valeur supra légale.
Sur la base de ces principes, les avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont déposé un recours devant la Cour d’Appel pour demander au Tribunal Militaire de se dessaisir de l’affaire. Mais la décision de la Cour d’Appel rendue ce jeudi apparaît plus comme une fuite en avant. En effet, le juge a estimé qu’il ne peut demander au juge de se dessaisir du dossier étant entendue que le juge militaire s’est déjà saisi de l’affaire. Une décision qui signifie que Maurice Kamto et ses alliés seront toujours poursuivis devant le tribunal militaire.
La veille, le tribunal de premier instance de Yaoundé centre administratif a également rejeté la demande de libération provisoire introduite par George Gilbert Baongla. Pour ce dernier, le ministère public a tout simplement demandé et reçu le rejet de cette demande qui est pourtant fondé d’un point de vue du droit. En effet, le président du Parti Républicain, George Gilbert Baongla est une personnalité connue, jouit d’un domicile et est disposé à mettre à la disposition de la justice des garants crédibles pour sa caution.
D’après les propos de Me Tchoungang « Il est arrivé au tribunal aujourd’hui (mercredi 28 août Ndlr) et dans le dossier nous découvrons qu’il a introduit un demande de mise en liberté provisoire, ce qui a été rejetée par le tribunal pour conditions non réunies, notamment le problème de domiciliation ». Le patron du collectif des avocats de Amougou Belinga estime que George Gilbert Baongla veut faire retarder le procès par ses différents recours. Et pourtant il est légitimement en droit de bénéficier d’une libération provisoire. Une décision de refus de libération provisoire qui n’use aucunement le moral du Président du Parti Républicain.
Stéphane NZESSEU
A quelques jours du quick of, le ministre camerounais délégué chargé de la défense Joseph Beti Assomo, les responsables de défense et de sécurité posent le diagnostic sans complaisance de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national. Cette rencontre qui intervient sur hautes instructions du Chef de l’Etat se tient au ministère de la défense, avec pour objectif principal permettre une reprise sereine des classes le 02 septembre prochain dans tout le pays.
C’est une rencontre qui se situe dans un contexte précis, celui de la rentrée scolaire 2019. Il est donc question de procéder à l’évaluation de l’état des préparatifs de la rentrée sur le plan sécuritaire. Ce qui justifie cette concertation que mènent depuis 10 heures ce vendredi à Yaoundé, les principaux responsables militaires et de sécurité. A ces travaux, l’on note les présences aux côtés du ministre de la défense, du ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji, du secrétaire d’Etat à la défense en charge de la gendarmerie Yves Galax Landry Etoga, du délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguele entre autres.
Les enjeux de la rencontre
Le ministre de la défense dès l’entame de son discours va louer le professionnalisme dont font montre les forces de défense et de sécurité sur le terrain surtout leur collaboration sans faille. Par la suite, Joseph Beti Assomo relève avec minutie les principaux défis sécuritaires en cours dans les régions de l’Extrême-Nord, de l’Est, de l’Adamaoua, mais aussi et surtout dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Pays.
S’agissant bien entendu de ces deux régions anglophones, le Mindef déplore la situation selon laquelle, des enfants sont encore empêchés d’aller à l’école à cause la crise sociopolitique qui y prévaut depuis trois ans déjà. Des raisons et bien d’autres qui sous-tendent l’invite du ministre de la défense et de la sécurité appelant les responsables de défense et de sécurité présents à ses côtés, d’assurer une veille stricte sur la rentrée scolaire 2019 qui symbolise un enjeu important pour le retour le retour à l’ordre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.
Innocent D H
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena vient de rendre public un communiqué relatif à cette décision.
Dans le communiqué qui date du 27 août 2019, le Ministre des Transports fait savoir que ces agences de voyage sont sanctionnées parce qu’elles exercent dans l’illégalité. Elles fonctionnent en dehors des points de chargement autorisés. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena demande de ce fait aux autorités de veiller à la stricte application de la décision de suspension dans leurs territoires de commandement.
Cette suspension ne surprend guère les acteurs du secteur du transport. Parce qu’il y a moins d’une semaine où le Ministère des Transports a fait l’annonce du début de la phase de répression. Divine Mbamome Nkendong, le directeur des Transports routiers dans ledit département ministériel faisait savoir à l’opinion nationale que pour cette phase de répression, des correspondances ont même été adressées au Secrétaire d'Etat à la défense (SED), chargé de la gendarmerie et au Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN).
Dans les correspondances, il était dit que lors des contrôles, les agences auront à présenter un certain nombre de pièces. « Ceux qui ne les auront pas seront sanctionnés selon la réglementation en vigueur. Cette fois, le Ministre est déterminé à appliquer des sanctions sévères à l'endroit de tous les contrevenants », déclarait Divine Mbamome Nkendong.
En parlant des acteurs qui seront impliqués dans cette opération de répression, celui-ci avait ajouté que «c'est la première fois que les responsables aéroportuaires, les patrons des hôtels, des agences de voyage et autres sont interpellés. Pour la première fois, on voit environ 100 agences de transport clandestines, interpellées pour régulariser leur situation. Par ailleurs, on vient de renouveler les effectifs des personnels sur l'ensemble du territoire national, et des directives claires ont été données à l'ensemble des nouveaux responsables, pour se rassurer que tout le monde agisse afin de mettre fin à ce phénomène. Maintenant, on attend les résultats. Et le Ministère des Transports est déjà à l'œuvre ».
Liliane N.
8253 élèves déplacés de la crise anglophone, soit 416 répertoriés dans la région de l'Adamaoua et 7837 dans le Nord. C'est le bilan qu'a dressé Boniface Bayaola, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires, chargé de l'enseignement normal.
C'était au cours de la conférence de presse tenue conjointement par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, Jacques Fame Ndongo, ministre d'Etat, ministre de ['Enseignement supérieur, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l'Education de base et Kilo Vivian Asheri, son secrétaire d'Etat, le 26 août dernier.
Selon le journal L’œil du Sahel, l'objectif de la rencontre de ces membres du gouvernement avec le monde la presse était de rassurer les Camerounais de la reprise effective des classes le 02 septembre prochain sur l'ensemble du territoire en dépit de menaces qui perdurent dans les zones de crise dont le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. D'après ces membres du gouvernement, les parents et les élèves résidant dans ces régions ne devraient donc pas s'en faire, surtout avec la présence des forces de défense et de sécurité qui quadrillent les deux régions depuis le début de la crise.
« Les forces de défense et de sécurité ont été mobilisées pour assurer la sécurité en vue de la reprise effective des classes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a rassuré René Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement.
Au le ministre de l'Education de base de poursuivre : « 354 millions Fcfa ont été débloqués pour le paquet minimum au bénéfice des établissements scolaires dans le Nord-Ouest. Dans le Sud-Ouest, le financement s'élève à 253 millions Fcfa. Pour la construction des salles de classe, nous avons déboursé un montant de 982 millions FCfa dans la Nord-Ouest et 712 millions Fcfa dans la Sud-Ouest. A l'attention des établissements scolaires privés, nous avons investi à hauteur de 855 millions Fcfa ». Ce qui fait une enveloppe de 02 milliards 802 millions 000 000 Fcfa.
Dans son exposé allant dans la même lancée que ses prédécesseurs, le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires, chargé des écoles normales a continué en dévoilant lés chiffres du nombre 'd'élèves qui ont déserté le Nord-ouest et le Sud-Ouest pour de raisons sécuritaires, afin de trouver refuge dans les huit autres régions du Cameroun. Le Sud est pour le moment la région la moins sollicitée par ces élèves du Noso. Ils sont seulement 318 élèves enregistrés pour le moment.
Après le Sud, suit la région de l'Adamaoua avec 416 élèves ; puis l'Est avec 1.601 déplacés. Dans l'ensemble, le Littoral bat le record du fait la proximité géographique avec 15.446 élèves répertoriés. Cette région est talonnée de près par l'Ouest, 12.840, le Centre avec 9 842 élèves recensés et enfin la région du Nord, qui accueille 7837 élèves. Pour le moment, aucun établissement de l'Extrême-Nord n'a accueilli les élèves venant du Noso.
Otric N.
Au moins 11 ouvriers ont été tués et plusieurs autres blessés au nord-est du Nigeria, dans une attaque menée par des éléments armés d’un groupe affilié au groupe Etat islamique (EI), rapporte Frédéric Powelton de Sahel Intelligence.
Selon le rapport du site d’informations stratégiques, les assaillants du Groupe de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont ouvert le feu sur les ouvriers au moment où ils étaient en train d’installer des câbles de fibre optique dans le village de Wajirko, à 150 kilomètres de la capitale de l’Etat de Borno, à Maiduguri. Les victimes sont des habitants de la région engagés par une firme de télécoms.
Les terroristes avaient sommé à trois occasions, les ouvriers de cesser de travailler dans ce projet considéré comme une menace, indique la même source. L’ISWAP, ancienne faction du groupe boko haram, compte environ 3.500 à 5.000 hommes, selon les estimations du centre de recherche International Crisis Group.
35 000 morts depuis dix ans
L’Iswap, ancienne faction du groupe boko haram, compte de 3 500 à 5 000 hommes, selon les estimations du centre de recherche International Crisis Group. Contrairement aux hommes restés fidèles au leader historique de boko haram, Abubakar Shekau, qui s’en prennent aux civils, ceux là ciblent les militaires nigérians, dont un grand nombre a été tué au cours de leurs assauts.
Le groupe terroriste jouit d’une forte présence à Wajirko et dans les régions voisines, même si cette zone est proche de la forêt de Sambisa, le bastion de ses rivaux djihadistes de Boko Haram. Les djihadistes liés à l’EI ont lancé plusieurs attaques visant les militaires nigérians dans cette région.
En avril, ils ont pillé et brûlé une base militaire à Wajirko, après d’intenses combats avec des soldats qui ont dû se replier. Depuis, les militaires ont abandonné la base et le village a été laissé sans défense, à l’exception de quelques patrouilles militaires qui sont aussi attaquées par les djihadistes. Les populations ont dû se replier dans les Etats voisins, en abandonnant tout derrière elles et essayant tant bien que mal, de se refaire une nouvelle vie.
L’Iswap s’est séparé de Boko Haram en 2016, à cause des divergences idéologiques et à propos des attaques contre les civils. Depuis dix ans, le conflit a fait 35 000 morts, et plus de 2 millions de déplacés ne peuvent toujours pas regagner leur foyer. Le conflit s’est étendu au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins.
N.R.M
Les championnes d’Afrique en titre, affronteront comme à la Can 2019, le Kenya, champion du dernier tournoi des Jeux africains qui se déroule à Rabat au Maroc.
Comme à la finale de la dernière édition du Championnat d’Afrique des nations de volleyball féminin en Egypte, le Cameroun affrontera le Kenya à la finale du tournoi de volleyball féminin des 12emes Jeux africains qu’abrite le Maroc. Les Lionnes Indomptables du Cameroun, championnes d’Afrique en titre ont décroché leur ticket de qualification en s’imposant face au pays hôte de la compétition, le Maroc, sur le score de 3 sets à 0 (25-16, 25-20, 25-10). C’est la deuxième victoire camerounaise dans cette compétition, après celle obtenue contre le Sénégal lors de leur première sortie. Les Lionnes se sont inclinées au deuxième match contre leur principal challenger, le Kenya, vice-champion d’Afrique.
Le sort a encore réuni ces deux meilleures sélections africaines de volleyball féminin à l’ultime rencontre du tournoi des Jeux africains, remportée en 2017 par les Kényanes. Les filles de Jean René Akono vont devoir améliorer les manquements de leur dernier duel pour espérer détrôner ce redoutable adversaire, ce vendredi 30 août 2019 à Rabat.
Jeudi 29 août dernier, les Lionnes Indomptables de football U-20 sont tombées en finale contre la redoutable sélection Nigériane. Les footballeuses camerounaises ont perdu le duel à l’épreuve des tirs au but sur le score de 2 tirs contre trois. Les Lionnes U-20 se sont contentées de la médaille en argent, au bout d’un parcours encourageant avec trois victoires, un match nul et une défaite. Les Handballeuses Camerounaises s’en sortent également avec une médaille en argent. Elles sont tombées en finale contre les Angolaises sur le score de 28 -25.
A une journée de la clôture de cette 12e édition des Jeux africains qui a débuté le 19 août dernier, la Cameroon Olympic Team occupe la 13e place au classement général avec seulement trois médailles en or, huit en argent et autant en bronze, soit un total 19 médailles. Le Cameroun a décroché sa troisième médaille en or jeudi dernier, en lutte, grâce au lutteur, Essombe Tiako. Dans cette discipline sportive, les athlètes camerounais ont décroché trois médailles au total et occupent la 4e place, respectivement derrière le Nigeria, l’Egypte et l’Algérie.
Marie MGUE
L’assemblée générale de l’équipe mythique du Nord est convoquée pour ce samedi 31 août 2019. Il sera question au cours des assises d’évaluer profondément la dernière saison sportive peu fructueuse pour le club mais surtout de se projeter vers de nouveaux horizons sur la scène nationale et continentale.
Certes, Coton sport de Garoua a tourné la page d’une saison sportive 2018/2019 pas à la hauteur des attentes. Cependant, après ce mauvais épisode, l’heure est désormais à une autopsie sans complaisance pour remettre le club fanion du Nord sur les rails de la performance et donc de la victoire retrouvée. Selon Fernand Sadou, président du bureau exécutif : « nous avons essayé de de faire un tri pour voir qui va rester et qui ne va pas rester puisque le football se fait dans la discipline. Nous avons maintenus 16 joueurs sur 33. À l’issue de ce travail, nous avons mis un comité de recrutement qui travaille depuis un mois. Ce qui a entraîné la signature de 3 joueurs », souligne-t-il.
Le regard des dirigeants du club
Pour les dirigeants de Coton sport de Garoua, des actions concrètes doivent être posées. Fini l’état de grâce. Objectif, faire revenir triomphalement l’équipe sur la scène au cours de la saison sportive qui s’annonce : « dans les jours à venir nous allons signer les contrats avec deux internationaux. Nous cherchons à renforcer beaucoup plus l’attaque et la défense. Nous voulons avoir un avant-centre de race pour essayer d’accompagner Kamilou et nous voulons également organiser la défense », Nous signale le président du Bureau exécutif.
Coton sport de Garoua compte beaucoup sur ses pépites pour bâtir un socle solide. Fernand Sadou nous confie une fois de plus : « il est question que nous mettons beaucoup plus d’accent sur le centre de formation pour que nous puissions avoir des jeunes qui pourront être utiles pour l’équipe première ».
Dans son compteur, malgré une dernière saison peu fructueuse, Coton sport de Garoua totalise, 15 titres de champions du Cameroun, six trophées de la coupe du Cameroun, deux fois finaliste de la coupe africaine interclubs
Innocent D H
Devant les établissements scolaires de la ville aux sept collines, lorsqu’ils n’accompagnent pas leurs parents dans les démarches entreprises pour leur inscription, ils s’en occupent tous seuls. Ils se disent conscients de leur devoir, face aux sacrifices consentis pour leur assurer un avenir certain.
« Je me prénomme Joyce. Je vais en classe de Première, ici au collège Pharaon. Depuis que je suis né, je n’ai connu que ma maman. Nous sommes trois enfants et elle s’occupe de nous toute seule. Je suis venu m’inscrire et aussi inscrire ma petite sœur parce que maman est parti au travail. Je sais que ce n’est pas évident pour elle, c’est la raison pour laquelle chaque année, je fais tout pour que ses sacrifices servent à quelque chose et qu’elle ne regrette pas de passer à côté de ce que les autres femmes ont. Je vais tout faire pour prendre mon probatoire une fois et, j’espère qu’elle sera encore en vie, lorsque je serais grand, pour pouvoir m’occuper d’elle… ».
« Je suis Christelle et je vais en 4ème. L’année dernière, j’étais au lycée d’Elig Essono mais, là bas, on a bouffé l’argent de ma mère et, elle a payé la scolarité deux fois. C’est pour cela qu’elle a décidé de m’inscrire cette année, ici au Pharaon. J’ai eu les tableaux d’honneur depuis la classe de 6ème et, j’espère pouvoir faire mon BEPC en 4ème. Je vais travailler pour l’avoir. Mes parents font beaucoup de sacrifices pour nous envoyer à l’école. Papa est tout le temps en voyages et c’est ma mère qui s’occupe beaucoup de nous. Je veux qu’ils soient fiers de moi et, je vais travailler très dur pour leur dire merci… ».
Les élèves rencontrés ce matin, sont conscients du privilège qui est le leur, de pouvoir s’instruire, alors que dans de nombreuses familles, les parents sont encore à s’interroger s’ils pourront envoyer leur progéniture à l’école.
« Je suis Armel, je suis élève de Seconde au Collège Mongo Beti. Lorsque ma maman est décédée, mes frères et moi n’avons pu poursuivre nos études. On nous a partagé dans la famille, chez mes oncles et mes tantes et, là bas aussi, il n y’avait pas beaucoup d’argent. Alors, j’ai passé deux ans à la maison. C’est cette année que le curé de la Chapelle de Mvog Ada s’est engagé à m’aider, parce que je suis allé le voir. J’ai eu beaucoup de chance, madame. Beaucoup d’enfants n’iront peut être pas à l’école cette année, comme mes deux derniers frères. Je suis donc conscient que je dois travailler durement pour m’en occuper lorsque je serais plus grand mais aussi, pour encourager l’Abbé Kisito qui a bien voulu m’aider. Je sais que ma chance de m’en sortir, la chance pour que les enfants de ma maman aient un avenir meilleur, passe par mon engagement à l’école… ».
A quelques heures de la rentrée scolaire, nombreux sont les enfants qui ne sont pas certains de prendre le chemin de l’école. Les raisons sont diverses mais, au-delà du manque de moyens financiers, il faut décrier l’attitude des individus qui volontairement, refusent l’accès à l’instruction à ceux-là qui représentent l’avenir de ce pays.
Dans des attitudes lâches, sans qu’on ne sache exactement ce qui les motive, ce après quoi ils courent, ils s’en prennent lâchement aux personnes qui ne partagent pas leur point de vue, leur « idéologie » : Celui de rendre ce pays ingouvernable et à la merci des individus sans foi, ni lois.
Nicole Ricci Minyem
Dans la nuit du 28 au 29 août, le pont sur le Mizo dans la ville de Maroua s'est effondré. L’infrastructure avait déjà des fissures la semaine dernière, provoquant des cas d’érosion le long de son lit, indiquent certaines sources.
A en croire la télévision nationale, l’effondrement est dû aux précipitations abondantes de la saison des pluies ces deniers temps dans cette région du pays. En effet, Les populations avaient déjà signalé auprès des autorités locales des fissures constatées sur cet édifice. « L’infrastructure avait des fissures la semaine dernière, provoquant des cas d’érosion le long de son lit. Il a même menacé, dimanche dernier, de renverser des maisons dans les quartiers qu’il traverse », a confié un habitant de la ville de Maroua.
« C’est dans l’intérêt de tout le monde de connaître les raisons de cet incident aussi vite que possible afin de déterminer ce qui a mal tourné et si l’on peut empêcher que cela arrive à nouveau », a déclaré un agent administratif local qui a requis l'anonymat. « Ça va prendre du temps, nous ne voulons pas faire de conclusions hâtives mais nous voulons des réponses aussi vite que possible », a-t-il conclu.
Notons que, depuis plusieurs semaines, les travaux de construction du 2e pont Mizao sont annoncés. Le chantier prévu durer huit mois, va coûter au moins 4 milliards de FCFA, apprend-on. L’ouvrage sera construit sur 60 mètres linéaires. Il va suppléer le 1er pont défectueux depuis des années. C’est une entreprise basée à Yaoundé qui est chargée de réaliser lesdits travaux.
Ainsi le 2e pont Mizao sera d’une part relié à la nationale N°1. Et d’autre part, à la résidence présidentielle. Cet ouvrage aux allures futuristes viendra, non seulement embellir la ville de Maroua mais aussi, améliorer considérablement les conditions de vie des populations. Leur quotidien ainsi que celles des populations environnantes.
« Il n’y a pas d’inquiétude à se faire. Les conditions sont réunies pour que les populations de Maroua aient un ouvrage d’art exceptionnel », avait promis Dr François Cache, le conducteur des travaux du Groupement Matière SGCUA TP, au cours d’une réunion que Midjiyawa Bakari, gouverneur de la région de l’Extrême-Nord avait convoquée. Cette réunion avait pour but de faire le point sur le niveau d’avancement de ce dossier.
Danielle Ngono Efondo