Dans la nuit du 28 au 29 août, le pont sur le Mizo dans la ville de Maroua s'est effondré. L’infrastructure avait déjà des fissures la semaine dernière, provoquant des cas d’érosion le long de son lit, indiquent certaines sources.
A en croire la télévision nationale, l’effondrement est dû aux précipitations abondantes de la saison des pluies ces deniers temps dans cette région du pays. En effet, Les populations avaient déjà signalé auprès des autorités locales des fissures constatées sur cet édifice. « L’infrastructure avait des fissures la semaine dernière, provoquant des cas d’érosion le long de son lit. Il a même menacé, dimanche dernier, de renverser des maisons dans les quartiers qu’il traverse », a confié un habitant de la ville de Maroua.
« C’est dans l’intérêt de tout le monde de connaître les raisons de cet incident aussi vite que possible afin de déterminer ce qui a mal tourné et si l’on peut empêcher que cela arrive à nouveau », a déclaré un agent administratif local qui a requis l'anonymat. « Ça va prendre du temps, nous ne voulons pas faire de conclusions hâtives mais nous voulons des réponses aussi vite que possible », a-t-il conclu.
Notons que, depuis plusieurs semaines, les travaux de construction du 2e pont Mizao sont annoncés. Le chantier prévu durer huit mois, va coûter au moins 4 milliards de FCFA, apprend-on. L’ouvrage sera construit sur 60 mètres linéaires. Il va suppléer le 1er pont défectueux depuis des années. C’est une entreprise basée à Yaoundé qui est chargée de réaliser lesdits travaux.
Ainsi le 2e pont Mizao sera d’une part relié à la nationale N°1. Et d’autre part, à la résidence présidentielle. Cet ouvrage aux allures futuristes viendra, non seulement embellir la ville de Maroua mais aussi, améliorer considérablement les conditions de vie des populations. Leur quotidien ainsi que celles des populations environnantes.
« Il n’y a pas d’inquiétude à se faire. Les conditions sont réunies pour que les populations de Maroua aient un ouvrage d’art exceptionnel », avait promis Dr François Cache, le conducteur des travaux du Groupement Matière SGCUA TP, au cours d’une réunion que Midjiyawa Bakari, gouverneur de la région de l’Extrême-Nord avait convoquée. Cette réunion avait pour but de faire le point sur le niveau d’avancement de ce dossier.
Danielle Ngono Efondo