Les personnes handicapées souhaitent que les décisions qui seront prises lors du grand dialogue national, impactent positivement sur leurs vies.
Elles ne comptent pas être en reste, les personnes vivant avec un handicap au Cameroun. Leur souhait c’est qu’elles bénéficient aussi des retombées du grand dialogue national. Ne voulant pas être partagés sur leurs intérêts, le 25 septembre 2019, elles se sont réunies à Douala dans la région du Littoral. La première de leurs revendications, porte sur leur implication dans ce grand rendez-vous, au cours duquel le Président de la République a indiqué que seront traitées des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble.
Les handicapés souhaitent avoir une part active dans le processus de prise de décision des différentes structures du pays. Pour eux, cela se fera lorsqu'ils auront au moins deux représentants dans les conseils municipaux, cinq dans le conseil régional, 20 parlementaires et sénateurs. Ils veulent également la création d’un poste de conseiller à la Présidence pour les questions relatives aux personnes handicapées. Ainsi qu’un autre au niveau du Premier Ministère.
Ce que les personnes handicapées réclament, c’est également une société inclusive par le biais d’un plan d’action, qui serait mis en œuvre à tous les niveaux du territoire national. Ce plan d’action mettra l’accent à la base sur la ratification de la Convention de Genève pour les droits des personnes handicapées.
Il faut noter qu’au Cameroun les handicapés ont toujours voulu avoir une part active dans la gestion du pays. On se rappelle que l’année dernière lors de la période de l’élection présidentielle, ils étaient montés au créneau pour demander une meilleure accessibilité aux bureaux de vote. Ils tenaient à tout prix à avoir la possibilité d’exprimer au mieux leur choix électoral. Dimitri Fokou le président de l’association L’œil et la main avait indiqué que les personnes vulnérables éprouvent des difficultés dans l’expression de leur devoir citoyen.
« Les bâtiments ne sont pas toujours accessibles aux personnes handicapés. Certains bureaux de vote sont à l’étage et c’est difficile pour les handicapés à vélo d’arriver là-bas. Certaines urnes sont installées à des hauteurs qui ne permettent pas aux personnes sur les chaises roulantes d’introduire leur bulletin de vote sans se faire assister », déclarait-il.
Liliane N.
Depuis l’annonce de la convocation du grand dialogue national, aucune rencontre des principales figures anglophones n’a eu lieu.
Tout laisse croire que les leaders anglophones iront en rangs dispersés au grand dialogue national qui débute le 30 septembre 2019. Certains observateurs de la scène politique se seraient attendus que rendu à ce jour, que ceux-ci aient déjà un mémorandum, dans lequel ils vont consigner leurs revendications. Jusqu’ici rien de semblable n’est fait. Ils continuent de prendre part aux différentes consultations faites dans le cadre de ce rendez-vous.
Ce qui divise les grandes figures anglophones et ne les permet pas de se ranger comme un seul homme, c’est la forme de l’Etat, apprend-on. Car rappelons que depuis le début de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il y a eu des factions qui ont chacune porté des idéologies différentes et opposées. Une certaine faction a parlé du fédéralisme comme le Chairman Ni John Fru Ndi et le Social democratic front (Sdf). Une autre qui s’est mutée en groupe armé prône le sécessionnisme, la partition du Cameroun.
Regardant ce qui se passe entre les leaders anglophones, certains hommes politiques n’ont manqué de faire une analyse des faits. C’est le cas de Jean Baptiste Atemengue du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). «Les leaders anglophones ne pourront jamais parler d’une voix tout simplement parce qu’ils ne partagent pas la même idéologie et n’ont pas les mêmes intérêts. Ça n’a jamais été le cas d’ailleurs depuis les luttes pour l’indépendance. Le référendum de 1961 témoigne du pluralisme idéologique de ces deux régions. Les autres Camerounais ont eux-aussi plusieurs visions de la solution à la crise actuelle», déclare Jean Baptiste Atemengue.
Certains analystes pensent que le climat ambiant aurait pu être évité avec la tenue de la Conférence générale anglophone du Cardinal Christian Tumi. Cette Conférence n’a jamais été organisée car n’ayant pas eu l’accord des autorités. « Il y a en effet une absence d’organisation chez les leaders anglophones qui ne parviennent pas se mettre d’accords et à former un seul bloc. C’est à cause de cela que le Cardinal Tumi et certaines personnalités des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont voulu organiser la Conférence Générale Anglophone », déclare Dr. Nick Ngwanyam, analyste politique.
Liliane N.
Au regard de l'engouement par lequel le top management de la Camair Co a été reçu cette semaine à Montréal au Canada, et de la visite effectuée à l'usine d'emballage des aéronefs Airbus, tout porte à croire que la Compagnie aérienne nationale lorgne Airbus.
Deux personnalités camerounaises ont été reçues le 25 septembre dernier à l'usine d'emballage des aéronefs Airbus A220 de Montréal au Canada. Ce sont le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, également PCA de la compagnie aérienne nationale Camair Co, ainsi que du Directeur général Louis Georges Njipendi Kouotou.
Des sources bien informées, ces maillons forts du top management de Camair Co s'inscrivent dans la logique d'assurer la poursuite des discussions avec les responsables d'Airbus. La visite de l'usine d'emballage de Montréal, une fois faite, les deux personnalités camerounaises devraient aboutir à la signature d'un contrat en bonne et due forme pour la location ou l'achat d'aéronefs auprès du constructeur européen.
Il faut préciser que jusqu'ici, le principal fournisseur de la compagnie aérienne est l'américain Boeing. Avec les allures que prennent les choses actuellement, Camair Co pourrait probablement se tourner vers Airbus. Ce qui rendrait sa flotte comme étant la plus diversifiée du continent avec non seulement des avions chez Boeing, mais également chez Airbus, Bombardier, Avic International (MA 60) et plus récemment encore Embraer qui est un constructeur d'aéronefs appartenant au Brésil.
Innocent D H
Aménagé en face de l'immeuble de la Cnps et non loin de l'Hôtel de ville de Yaoundé, capitale du Cameroun, la Place de l'Indépendance a été le théâtre mercredi 25 septembre dernier d'une scène de dégustation du café local. Une séance organisée par l'interprofession Cacao-café.
A travers les spécificités qui fondent sa notoriété notamment, plus spacieux, mieux aménagé et visiblement plus populaire, la Place de l'Indépendance n'échapperait plus à des séances de dégustation du café made in Cameroon. Des séances dégustation qui vont intervenir le dernier mercredi de chaque mois, en lieu et place de l'esplanade du ministère du Commerce, selon des sources officielles. Une situation qui réjouit les employés de la maison du café. C'est à ce titre que Aristide Lottin déclare : "aujourd'hui avant le début de l'après-midi, nous avons vidé trois percolateurs( thermos utilisés pour la préparation et la distribution du du café) pour 160 tasses servies. Sur l'ancien site, à savoir l'esplanade du ministère du Commerce, nous atteignons à peine deux percolateurs par séance de dégustation".
La plus value du nouvel espace
La maison du café se réjouit également d'avoir sur ce nouvel espace pu faire de multiples contacts avec de potentiels consommateurs. "Nous voulons faire valoir le savoir faire local. C'est la raison pour laquelle notre marque s'appelle "Le Café de foumban". Il est plus demandé à l'extérieur qu'à l'intérieur du pays. Nous souhaitons qu'il soit également connu et consommé localement", renchérit Aristide Lottin.
Innocent D H
Dans les jours à venir, quelque 1000 ménages des régions de l'Extrême Nord et du Nord du Cameroun bénéficieront d'un projet d'énergie renouvelable, financé à hauteur d'un million de dollars US par le Fonds de partenariat Inde-UH pour le développement.
Cela a été révélé lors d'une cérémonie qui s'est déroulée le mercredi 25 septembre à Yaoundé, en présence de la Coordinatrice résidente des Nations Unies au Cameroun, Mme Allegra Baiocchi et du Représentant résident de l'UNESCO au Cameroun, Salah Kahled et du Ministre de l'eau et de l'énergie du Cameroun.
Le projet intitulé « Scaling-up Rural Households, Use Of Renewable Energy and Energy a sufficient Technologies », devrait durer deux ans.
« Ce nouveau projet couvre une période de deux ans d'activités visant à promouvoir des systèmes d'énergie solaire et de biomasse contextualisés pour catalyser l'utilisation de ces sources d'énergie renouvelables par les communautés locales », a déclaré Salah Khaled de l'UNESCO.
Un accord concernant le projet, qui devrait toucher plus de 6000 personnes, a été signé lors de la cérémonie qui s'est déroulée dans les locaux du ministre de l'Eau et de l'Energie. Mme Allegra a déclaré qu'il s'agissait d'une occasion d'étendre le réseau et l'électricité hors réseau dans les régions où le taux d'accès à l'électricité dans les zones rurales est inférieur à 10%.
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Elle a déclaré qu'il s'inscrit dans le cadre du 4ème anniversaire des Objectifs de Développement Durable (ODD) et contribuera à encourager la recherche technologique avec les universités pour contribuer à la gestion durable et à l'utilisation efficace des ressources naturelles et améliorer la sensibilisation au changement climatique.
Le ministre de l'Eau et de l'Energie, Gaston Eloundou, pour sa part, a déclaré que le projet s'inscrivait dans la vision du Président Paul Biya pour 2035 et qu'il contribuerait grandement à favoriser le développement à la base, puisque la plupart des bénéficiaires seront des femmes.
Otric N.
Initialement prévu le 3 octobre 2019, le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total U-23 2019 a été ramené au 2 octobre pour des raisons logistique selon la Confédération africaine de football.
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total des moins de 23 ans n’aura plus lieu le 3 octobre 2019 comme initialement annoncé par la Confédération africaine de football (Caf). Selon l’instance de gestion du football africaine, le tirage au sort a été ramené au 2 octobre 2019 pour des raisons logistique, en accord avec le Comité d’organisation local.
Cette cérémonie va se dérouler au complexe de Montaza à Alexandrie en Egypte, terre d’accueil de cette édition de la Can. Le Cameroun fait partie des huit équipes africaines qui se sont qualifiées pour la phase finale de ce tournoi. Il s’agit en plus du pays des Lions Indomptables, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Nigéria, de l’Afrique du Sud et de la Zambie.
Les représentants des équipes qualifiées sont attendus à cette cérémonie qui donnera le ton pour le tournoi final prévu du 8 au 22 novembre 2019. La capitale égyptienne accueillera tous les matchs de cette compétition, qui se disputeront au Stade International du Caire et au Stade Al Salam.
Les trois premiers pays à l’issue du tournoi se qualifieront pour les Jeux Olympiques de 2020 prévus à Tokyo au Japon, afin d’y représenter l’Afrique.
Les protégés de Rigobert Song avaient décroché leur qualification historique pour ce tournoi, en s’imposant en aller et retour face à la Tunisie, le Tchad et la Sierra Leone.
Marie MGUE
C’est une information rendue publique par Francis Fai Yengo, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration.
Francis Fai Yengo salue la convocation du grand dialogue national qui vise à résoudre la crise secouant le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays. En parlant de cette mesure prise par le Président de la République, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration en a profité pour indiquer que certains de ceux qui ont pris les armes pour combattre la nation, continuent d’accepter la main tendue du Chef de l’Etat. Cette main tendue dont parle Francis Fai Yengo est la création du Comité qu’il dirige. Ledit Comité a mis sur pied des centres devant accueillir les ex-combattants.
« Le Comité DDR a été créé pour résoudre un problème. Les ex-combattants commencent à se rendre. Dans nos centres, ils sont près de 300 déjà. Mais il y a des rumeurs, des forces négatives qui continuent de dissuader les combattants parce qu'ils doutent de la sincérité de la main tendue du Chef de l'Etat. Ils pensent que ces anciens combattants pourraient faire l'objet des arrestations. Il n'en est rien. La main tendue du Chef de l'Etat est sincère et irrévocable», explique Francis Fai Yengo.
Rappelons que dans le cadre de ses attributions, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration lors d’une de ses tournées dans la région de l’Extrême-Nord, avait demandé aux repentis d'inviter les autres combattants de la nation à quitter le maquis.
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« Ce ne sont pas des prisonniers. Ce sont des ex-combattants. L’Etat a pris des mesures pour les réinsérer dans la société. Donc je ne pense pas qu’on puisse parler de prisonniers. Mais je voudrais vous dire que ces enfants ont besoin d’être sécurisés. Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature », avait-il déclaré.
Liliane N.
Louis Paul Motaze le Ministre des Finances a reçu dans le cadre de cette affaire, Muguleta Zewdie Michael, l’Ambassadeur d'Ethiopie au Cameroun avec résidence à Abidjan en Côte d'ivoire.
Le mercredi 25 septembre 2019, Louis Paul Motaze s’est entretenu avec l’Ambassadeur d'Ethiopie au Cameroun, au sujet de l’affaire de l’or saisi à l’aéroport international de Douala. Durant plus d’une heure de temps, le Ministre des Finances (Minfi) a parlé de la manière dont ladite affaire devait être gérée avec le diplomate éthiopien résidant à Abidjan, et qui a fait le déplacement pour Yaoundé, vu l’importance du problème.
Pour mieux comprendre la rencontre entre les deux personnalités, il convient de rappeler les faits qui remontent au 3 août dernier. Il se trouve que les Douanes camerounaises ont saisi 60 Kg d'or dissimulés dans des colis appartenant à Ethiopian Airlines, en transit à l'Aéroport international de Douala. L’affaire impliquant donc le Cameroun et la compagnie nationale de transport aérien de l’Ethiopie, il a été question de voir comment résoudre l'affaire de manière diplomatique, tout en préservant les bonnes relations qu’entretiennent les deux pays.
« Nous sommes venus résoudre tout problème qui nuirait aux bonnes relations entre nos Etats », a déclaré l'ambassadeur d'Ethiopie face à la presse, au terme de l’audience. « Nous saluons la venue de l'ambassadeur. Ethiopian Airlines est une fierté africaine, partenaire de la Camair-Co. Nous avons pris des dispositions en tenant compte de nos liens avec ce pays. L'ambassadeur en a été informé. Il en discutera avec le management de la compagnie », a pour sa part déclaré le Minfi qui n’a pas été disert sur les résolutions prises pour gérer le problème.
Toutefois, il faut savoir que les textes en vigueur prévoient des amendes qui iraient jusqu'à la valeur de la quantité saisie, voire leur confiscation et leur remise au Trésor public, pour le compte du Cameroun. Soit environ 1,5 milliard de francs, à raison de 22 à 24 000 F le prix d'un gramme d'or en Afrique subsaharienne.
Liliane N.
Les femmes d’affaire veulent avoir une part active dans le déroulement du dialogue national.
Les femmes d’affaire du Cameroun affirment faire partie des grandes victimes de la crise socio politique, qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis trois années déjà. Par la voix de Constance Owona, la vice- président du Groupement des femmes d'affaires du Cameroun, elles indiquent avoir perdu le lourd tribut dans cette crise baptisée crise anglophone.
A l’heure où les autorités s’activent pour l’organisation du grand dialogue national, convoqué par le Président de la République, le Groupement des femmes d'affaires du Cameroun indique qu’il peut être important durant ce grand rendez-vous. Les femmes veulent apporter leur sensibilité, surtout celle reconnue aux mamans.
«Ce sont nos enfants qui sont tués et qui tuent. Nous souhaitons que les femmes s'impliquent plus. En tant que femmes d'affaires, face à ce dialogue inclusif, nous avons fait le point des problèmes, qui entravent la bonne marche des investissements et donc, des affaires au Cameroun. Nous sommes vraiment disposées à contribuer de tout cœur au retour de la paix dans notre pays », déclare Constance Owona.
A titre de rappel, il convient de noter que lorsque, la crise s’est enlisée, les femmes se sont mobilisées. La plus récente de leurs actions visant le retour de la paix, date du 13 avril 2019. Regroupée au Palais des congrès de Yaoundé, la gente féminine du Nord-Ouest vivant désormais dans la capitale, a organisé une marche. L’initiatrice de ladite marche était Mme Mbah Acha Rose Fomundam, le Ministre déléguée à la Présidence chargée du Contrôle supérieur de l’Etat.
Cette marche de la paix avait alors rassemblé sur les hauteurs du mont Nkol-Nyada, les femmes des sept départements de la Région du Nord-ouest résidant à Yaoundé. Le leitmotiv pour ces mères, sœurs, filles et épouses était prier et crier pour un retour de la paix dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Liliane N.
Un mémorandum de certaines organisations dites de la "vraie société civile" camerounaise a été rendu public mercredi 25 septembre 2019. Dans ce mémorandum, les membres des différentes organisations concernées font des propositions au Chef du Gouvernement pour le Grand dialogue national.
Les membres des associations qui se réclament de ce qu'ils appellent la "vraie société civile" bien que n'ayant pas été conviés par le Premier ministre à apporter leurs contributions pour la phase consultative en prélude au Grand dialogue national, avouent avoir pleinement leurs mots à dire. Ils ont saisi l'occasion à Douala pour dérouler leurs recommandations.
Selon la posture de ces organisations de la société civile, au tout début de la crise, elles ont eu à dénoncer avec la pleine énergie, les exactions et arrestations arbitraires. D'une voix unanime, les membre de la "vraie société civile", excipient : "On a appelé les autorités à ne pas envoyer les militaires sur le terrain, mais, à mettre en place un cadre de dialogue pour la résolution des revendications justes posées par ce consortium", disent-ils. Nombre de personnalités actives dans cette coalition, ont signé ledit mémorandum. Il s'agit entre autres de Jean Marc Bikoko, Dynamique Citoyenne Maximilienne Ngo Mbe du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC). Felix Agbor Nkongho du Center for Human Rights and Democracy in Africa (CHRDA), Philippe NANGA, du Monde Avenir. Hilaire Kamga, de Plate-forme de la Société Civile pour la Démocratie.
L'exemple du Burkina Faso est cité en premier
Les organisations concernées se fondent sur des cas d'école taillés à leurs convictions. Elles disent ainsi, copier le modèle de dialogue au Burkina Faso, en Centrafrique et en République démocratique du Congo pour faire entendre leurs propositions. De ces propositions, il est à noter des recommandations allant dans le sens d'un processus de sortie de crise rythmé par des débats sur la crise anglophone et la gouvernance politique du pays. Une Assise nationale sur la crise politique et le système de gouvernance au Cameroun, est préconisée par les signataires du mémorandum.
Dans la teneur de ce mémorandum, ce sont dans l'ensemble 17 recommandations qui sont formulées et adressées aux pouvoirs publics. Parmi les recommandations faites, il figure en bonne place, la tenue d’une session spécifique à la crise dite anglophone, la garantie des conditions de sécurité optimale pour tous les participants avant, pendant et après le dialogue. La proclamation d’un cessez-le-feu préalable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud- ouest avec le retrait des forces armées.
Les membres de la "vraie société civile" appellent non seulement à la libération de tous les personnes incarcérées dans le cadre de la crise anglophone, mais aussi, la libération sans condition de tous les détenus politiques issus de la crise post-électorale. Ils sollicitent, l’accord préalable entre les différentes familles d’acteurs sur l’agenda des travaux (les différentes commissions et les profils des membres facilitateurs). L'on note enfin que, ces organisations "attirent l’attention des institutions internationales représentées au Cameroun quant aux manœuvres de diversion, sur l’organisation du dialogue dont l’action citoyenne ne concourt pas à la construction des relations diplomatiques productrices du bien-être des citoyens".
Innocent D H
Alors que le Grand Dialogue National s’apprête à s’enclencher, les observateurs de la gouvernance publique se posent un certains nombre de questions. En bonne place se trouve la question de savoir, combien vont coûter au contribuable les assises qui s’ouvrent lundi prochain au palais des congrès de Yaoundé ?
A trois jours du démarrage des travaux du grand dialogue national, personne ne peut encore dire avec exactitude combien coûtera au finish les travaux qui vont s’ouvrir bientôt. Une question qui semble inopportune pour plusieurs car disent-ils : « la paix n’a pas de prix ». Et c’est bien sur cette allégation emprunt de naïveté que vont surfer les cadres de l’administration publique en charge de l’organisation des travaux du grand dialogue national.
Au Cameroun, chaque occasion est bonne pour siphonner les caisses de l’Etat. Les péripéties et les détournements autour des chantiers de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) le prouvent à suffire. Il y a donc à craindre pour les fonds publics dans l’organisation et la tenue de ces assises du Palais des congrès de Yaoundé. Combien vont coûter ces travaux ?
Chaque occasion est bonne pour détourner les fonds publics.
Les administrateurs ont « le sang à l’œil ». Ils ne s’encombreront pas de ce que nous soyons dans une dynamique de résolution d’une crise sécuritaire pour garder bonne conscience et bonne attitude afin de ne pas vider es caisses de l’Etat. Au jour d’aujourd’hui aucune communication sur le budget de cet entreprise. Aucune autorité, même pas le Chef de l’Etat n’a encore décidé d’une dotation spéciale qui viendrait de caisses noires de la République. Il ne peut en être autrement puisque ces travaux et tout ce que cela implique n’a été prévu par le budget de l’Etat pour l’exercice en cours.
A ce jour, les marchés de confection des gadgets pour le dialogue national sont passés de gré à gré. Des gadgets qui n’ont fondamentalement aucune importance dans le déroulement des assises.
Par ailleurs, à lire le programme des travaux sur la semaine, la gastronomie sera abondamment au rendez-vous, sans compter les jetons de présence qui seront certainement versés aux participants. L’exemple, le ton a déjà été donné lors des concertations au Premier Ministère. C’est par millions de FCFA que les consultés étaient récompensés après leur entrevue avec le Premier Ministre. Au point où certaines organisations sont en train de voler en éclat du fait du mauvais partage de cette somme distribuées. La facture du dialogue risque d’être astronomique.
Vigilance dans les caisses.
Stéphane NZESSEU
Piégée par un «bon samaritain» qui l'a aidée à changer un pneu crevé, une étudiante brésilienne a été retrouvée morte, mercredi. Une photo prise par la victime elle-même a bien aidé la police.
Le corps de Mariana Brazza, 19 ans, a été retrouvé mercredi dans une décharge d'Itapolis (État de Sao Paolo). La jeune femme avait été bâillonnée, elle avait les yeux bandés et les mains attachées derrière le dos. L'étudiante avait disparu mardi matin en quittant un fitness situé à une cinquantaine de kilomètres du lieu où son cadavre a été découvert, rapporte le « Daily Mail ».
Des images de vidéosurveillance enregistrées devant le club de gym que fréquentait Mariana ont apporté de précieuses informations aux enquêteurs. La vidéo montre un suspect âgé de 37 ans s'approcher de la jeune femme, qui se tient debout à côté de sa voiture dont un pneu est crevé. L'individu se donne alors des allures de bon samaritain et lui propose de l'aider à remplacer sa roue. Or, c'est le trentenaire lui-même qui avait au préalable saboté le véhicule de l'étudiante.
On peut ensuite voir Mariana déplacer sa voiture vers un petit jardin se trouvant de l'autre côté de la route. Puis, plus rien. Le véhicule réapparaît environ une heure plus tard, et les enquêteurs pensent que le suspect se trouvait au volant. Pendant que le «bon samaritain» de l'étudiante changeait son pneu, la jeune femme l'a pris en photo puis envoyé le cliché à sa famille et à son petit ami pour leur expliquer sa mésaventure.
À ce moment-là, la victime ne semblait pas du tout inquiète. « Nous avons ri de cette situation et je lui ai envoyé un cliché de moi en uniforme parce que je sais qu'elle aime bien ça. Je lui ai aussi dit que je l'aimais », témoigne Jefferson Vianna, lieutenant dans la marine. Après cet échange, la famille de l'étudiante n'a plus eu de nouvelles.
Sur la base de cette photo et des images de vidéosurveillance, la police a pu facilement identifier le suspect. Après une chasse à l'homme de sept heures, le trentenaire a été retrouvé sur le toit d'une maison, non loin de la voiture de Mariana. L'individu avait déjà passé 12 ans en prison pour enlèvement, viol, tentative de meurtre, vol et extorsion. Il était libre depuis un mois.
Mis en examen pour meurtre, le trentenaire est passé aux aveux. Il a comparu une première fois mercredi, avant d'être incarcéré. Une autopsie déterminera les causes de la mort de la Brésilienne, et si elle a subi des violences sexuelles.
N.R.M
Une diminution constatée après la fermeture des frontières avec le Bénin, selon un rapport du PPPRA (ThePetroleum Products Pricing Regulatory Agency).
L’Agence nigériane de régulation des prix des produits pétroliers, dans un rapport publié il y a quelques heures, a relevé que la consommation quotidienne de produits pétroliers du Nigéria est passée d’environ 61 millions de litres à 50,22 millions de litres après la fermeture des frontières terrestres du Nigeria avec la République du Bénin.
Dans le document rédigé par Kimchi Apollo, Directeur général des services généraux du PPPRA (Petroleum Products Pricing Regulatory Agency), il est relevé que « le volume élevé d’approvisionnement en carburant avant la fermeture de la frontière résultait principalement de la contrebande généralisée de cette marchandise ».
Dans la même logique, le Directeur général parle de la possibilité qui est offerte aux opérateurs économiques d’acheter les produits pétroliers à un prix subventionné au Nigéria et, de les revendre, dans les pays voisins du Nigéria, en occurrence le Bénin, est un facteur qui alimente cette contrebande : « D’après les statistiques, les données des différents dépôts nationaux pour la période du 5 au 11 août 2019 s’élevaient à environ 61 millions de litres, ce qui représente le volume moyen journalier transporté par camion avant la fermeture de la frontière ».
À partir des données obtenues entre le 12 et le 18 août 2019, du 19 au 25 août 2019, période pendant laquelle les frontières ont été partiellement fermées, l’Agence a enregistré un camion moyen journalier d’environ 57 millions de litres, ce qui est inférieur à la moyenne journalière pour la semaine du 5 au 11 août 2019. De même, du 26 août au 01er septembre 2019, 371,82 millions de litres d’essence ont été transportés par camion, soit en moyenne 53 millions de litres par jour.
« Cela représente une baisse d’environ 4 millions de litres, par rapport à la semaine précédente », a indiqué M. Kimchi Apollo qui ajoute que : «Les données disponibles de l’agence indiquent que la tendance à la baisse s’est poursuivie au début du mois en cours. Le nombre moyen de camions par jour pour cette semaine était de 50,22 millions de litres, ce qui indique une réduction supplémentaire de 2,9 millions de litres », a poursuivi le Directeur général des services généraux du PPPRA.
Pour le M. Kimchi Apollo « le volume élevé de camionnage enregistré avant la fermeture partielle des frontières du pays pourrait être attribué au flux clandestin des produits pétroliers de l’autre côté de la frontière, ainsi qu’à l’arbitrage croissant des prix des carburants avec les pays voisins d’Afrique de l’Ouest », a-t-il ajouté.
« Bien que cette tendance à la baisse de la demande habituelle soit encourageante, l’Agence assure aux intervenants que des efforts sont déployés non seulement pour freiner la contrebande de ces produits, mais aussi pour s’assurer que les produits pétroliers sont disponibles dans le pays » a-t-il déclaré.
N.R.M
Cette croissance est due à la mise en application des recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale.
Une croissance régulière annuelle de 5% du trafic de passager, il s’agit là, de l’un des bons points qu’enregistre le transport aérien du Cameroun. Jean Ernest Ngalle Bibehe Masséna le Ministre des Transports (Mintransport) en a parlé lors de la 40e session de l'Assemblée de l'Organisation de l'aviation civile internationale (Oaci). Ladite session s'est ouverte le 24 septembre 2019 à Montréal au Canada. En parlant donc de cette croissance, le Mintransport a souligné qu’elle est due à la mise en œuvre de la politique de libéralisation de l'espace prônée par l'Oaci. Par ailleurs, d'un point de vue pédagogique, Jean Ernest Ngalle Bibehe Masséna a relevé pour s'en féliciter, l'érection en centre de formation régional AVSEC (structure de formation à la sûreté de l'aviation civile), l'école de formation de l'autorité civile aéronautique du Cameroun.
Il n’y a pas que dans le secteur du trafic de passager, que le Cameroun gagne de bons points. Il y a aussi dans les domaines liés à la sécurité, la sûreté, le passage et la protection de l'environnement, a-t-on appris lors de la présentation du Mintransport. Par exemple, pour parler de la sécurité, les actions posées pour améliorer les performances sont entre autres, le renforcement du système national de supervision de la sécurité, notamment le démarrage du processus de certification des aéroports internationaux de Yaoundé-Nsimalen et de Douala, ainsi que la mise en œuvre effective du vaste programme de réhabilitation et de modernisation des infrastructures aéroportuaires.
Pour ce qui est du domaine de la sûreté, les bons points qu’a énumérés le Mintransport sont le relèvement du niveau de mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l'Oaci et la mise en œuvre d'unités opérationnelles de sûreté sur les aéroports de Yaoundé-Nsimalen et de Douala.
A titre informatif, la 40e session de l'Assemblée de l’Oaci s’est ouverte en présence du Premier Ministre du Québec et des représentants des 175 Etats membres.
Liliane N.