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La formation sanitaire indique ne pas détenir un équipement pouvant permettre qu’elle fasse convenablement face à la maladie.

Dix personnes souffrant de choléra ont déjà perdu la vie dans l’unique hôpital de district de Kaélé. De source digne de foi, on apprend que 37 malades ont été placés dans un secteur isolement. Ledit secteur a été spécialement conçu pour les patients atteints de cette épidémie. Tout récemment, une institutrice de l’école publique de Kani y a aussi été internée. Sa présence a porté à 38, le nombre de cas accueillis dans la formation sanitaire. La bonne nouvelle du récit est que l’institutrice semble aller mieux, selon le personnel médical de l’hôpital de district de Kaélé. Cependant le bémol est que le corps médical indique faire face à un manque criard de matériel et d’équipements nécessaires pour désinfecter l’hôpital et les quartiers atteints par la maladie. Cette situation préoccupe. Le personnel médical craint que l’épidémie fasse des ravages.

Sortis de de l’hôpital de district, notre source indique qu’à l’heure actuelle, cinq quartiers de la ville de Kaélé et 06 villages aux encablures de la ville sont affectés par la maladie. Les quartiers atteints sont : Kani, Kililimbri, Kaélé Centre, Tassa Modi, Mourgroung. Non loin de Kaélé, les villages Midjiving, Garey, Mazang, Going-Lara, Boboyo, Kassilé sont affectés par cette épidémie du choléra. Les populations de ces localités sont apeurées. A Kani, on est rendu à un état de psychose dû au fait que c’est de cette partie de la région que les fruits, les légumes et autres vivres frais proviennent. Les populations craignent que la maladie n’atteigne les fruits et qu’elle fasse des ravages dans toute la ville et le département du Mayo-Kani.

Les régions septentrionales sont celles qui au Cameroun, souffrent le plus de l’épidémie du choléra. Cette maladie y est récurrente et fait une résistance particulière.

Liliane N.

Dans son rapport 2018, la Commission indique qu’une élection présidentielle à deux tours va permettre de renforcer la légitimité de la fonction présidentielle.

Dans son rapport annuel, la Commission nationale des Droits de l’homme et des Libertés (Cndhl) parle de la crise post-électorale de la Présidentielle 2018. La Commission note que jusqu’à présent, le champ socio-économique du pays continue de souffrir des difficultés nées de cette crise. Cette période a remis à l’ordre du jour, la problématique du respect par tous d’un cadre juridique régissant les libertés de réunions et de manifestation publiques. Dans le chapitre des recommandations concernant ce point, la Cndhl demande la mise en place d’une élection présidentielle à deux tours. Le bien de cette mesure sera que cela va renforcer la légitimité de la fonction présidentielle, pense la Commission. Cet organe recommande aussi l’application de la biométrie dans tout le processus électoral.

Le rapport 2018 de la Cndhl parle aussi de la surpopulation carcérale, l’épineux problème des prisons du Cameroun. La Commission dirigée par Divine Chemuta ajoute à ça les détentions arbitraires, le non-respect des décisions de justice et les lenteurs judicaires. Pour ce qui est des conditions de détentions dans les cellules, le rapport 2018 dénonce le fait que plusieurs personnes interpellées dans le cadre de la crise anglophone n’ont pas le droit d’être assistés par leurs avocats ou leurs membres de famille. Depuis la recrudescence de cette crise socio-politique, la Cndhl éprouve également des difficultés pour accéder dans certaines cellules où les personnes sont détenues.  Au chapitre des recommandations sur ce point, la Commission demande la poursuite du programme de construction et d’extension de certains établissements pénitenciers et l’approvisionnement et le renforcement des infirmeries en milieu carcéral.

Le rapport 2018 de la Cndhl ne parle pas seulement de la Présidentielle, de la surpopulation carcérale, entre autres, il évoque aussi la fermeture des établissements scolaires dans les régions anglophones en proie à la crise socio politique.

 

Liliane N.

Quelques heures après avoir fait sa requête, adeptes des injures, les accusateurs et les professionnels des coups en dessous de la ceinture sont remontés au créneau, pour s’en prendre au président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.

 

« Il est temps de mettre un terme à ce bashing intempestif improductif contre Cabral Libii

 

Je voudrais ici appeler certains compatriotes, surtout ceux se déclarant membres du MRC, à modérer dans leurs attaques et autres actes de déconsidération contre le leader du parti politique du PCRN, Monsieur Cabral Libii.

 

Il faut bien noter que nous sommes en démocratie et que Monsieur Cabral Libii n'est pas un militant ou un dissident du Mrc pour qu'il lui soit reproché de ne pas s'arrimer aux décisions du Mrc, fussent-elles pour le grand intérêt du peuple camerounais.

 

Certains justifieraient leurs propos au vu de quelques postures, positions ou déclarations de Cabral Libii qui allaient en l'encontre de celles du Mrc et de son leader.

 

Il est juste de reconnaître sauf mauvaise foi, que le leader du Mrc et certains membres et militants de ce parti ont aussi tenu des propos fustigeant certaines postures de Monsieur Cabral Libii.

 

Par exemple Le Professeur Maurice Kamto, président du Mrc, n'est pas allé de mains mortes pour disqualifier la procédure des primaires de l'opposition proposée par Cabral Libii avant les présidentielles.

 

Des paroles, des postures, des déclarations de leaders politiques les uns contre les autres font partie du jeu et du débat politique. Il n’y a donc pas à s'offusquer plus que ça. Car la concurrence existe aussi bel et bien aussi entre partis d'opposition. Le but étant pour chacun d'eux de se présenter comme le meilleur afin de gagner, un plus grand nombre d’électeurs.

 

L'opposition n'est pas un parti politique unique. Les opposants ne sont pas obligés de s'entendre. Chaque parti politique a droit à son identité.

 

Ce jour, Monsieur Cabral Libii a demandé un report de la date de dépôt des dossiers de candidatures après avoir énuméré les actes antidémocratiques tout aussi décriés et dénoncés par le Mrc dans son discours de non participation aux élections législatives et municipales du 09 février 2019.

 

Au lieu d'en voir un constat consensuel de l'opposition par rapport aux irrégularités des élections programmées et de s'en satisfaire même si Cabral Libii, laisse entrouverte une porte au gouvernement, certains militants du Mrc, y trouvent plutôt, une occasion pour se pourfendre en délations.

 

Je voudrais ici dénoncer cette manière de faire.

 

Personnellement, j'aurais préféré une décision de suspension de participation à ces élections sans adoption d'un nouveau code électoral et règlement de la crise anglophone.

 

À cet effet, des attaques et autres quolibets contre ce leader apparaissent improductives dans la recherche d'une démarche consensuelle en vue de l'obtention des conditions de transparence du processus électoral camerounais.

 

En outre, je voudrais ici dire que ces accusations récurrentes portées contre Cabral Libii, selon lesquelles il bénéficierait des financements du Rdpc, sont fausses. Je suis un homme très renseigné. Je suis au courant de qui prend l'argent ou pas. Cabral Libii n'a jamais reçu ou accepté l'argent du pouvoir.

 

Ayant été proche de lui pendant la campagne présidentielle, c’est difficilement qu'il a pu collecter un peu d'argent pour mener sa campagne. D'ailleurs, plusieurs étapes de celle-ci ont été annulées, faute d'argent.

 

Cabral Libii est simplement un jeune politicien, d'un jeune âge, qui est obligé de beaucoup mesurer et réfléchir face à l'étendue des responsabilités politiques qui se présentent à lui.

 

Le Cameroun D'abord, Mon Village Après… »

 

 

N.R.M

Dans sa déclaration rendue publique, l’Organisation non gouvernementale Mandela Center affirme que le régime actuel affiche une attitude suicidaire, qui ne consacre pas la tenue des élections libres et régulières.

Comme certains analystes et hommes politiques, l’Organisation non gouvernementale (Ong) Mandela Center demande que les élections législatives et municipales tant attendues, soient reportées. L’Ong affirme détenir des éléments «irréfutables», qui démontrent que le double du scrutin du 9 février 2020 ne sera ni libre, ni juste, ni transparent. Elle déclare que les éléments qui consacrent une élection crédible ne sont pas réunis. Lesdits éléments sont l’inclusion, la transparence, la responsabilité et la compétitivité. Et on les retrouve dans le Guide universel axé sur la promotion des Cadres Juridiques pour des Élections Démocratiques, Section 2.  

Régions anglophones

Mandela Center évoque la situation des régions anglophones qui pense-t-elle, ne pourra pas prendre part aux élections. La raison étant le contexte sécuritaire qui prévaut de ces côtés. «Mandela Center International affirme, sans ambages, que les élections ne se dérouleront pas dans les régions anglophones du pays, malgré les assurances illusoires de Yaoundé et que ces zones ne seront qu’un chantre de fraudes électorales. Que le droit au suffrage universel est l’un des droits fondamentaux de l’homme, inhérent à la notion même d’individu et est affirmé par la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) dans son article 21», a écrit l’Ong.

Dépôt des dossiers de candidature

Mandela Center évoque aussi des problèmes soulevés par certains partis et hommes politiques. Des problèmes rencontrés par les personnes désireuses d’être candidates aux élections. L’Ong mentionne l’absence de certaines autorités administratives, le refus d’autres d’apposer leurs signatures sur certains documents.

«…depuis cette convocation, les candidats, principalement ceux des partis politiques de l’opposition, éprouvent d’énormes difficultés à établir les différentes pièces auprès des autorités administratives et municipales. Que les blocages systématiques orchestrés par le régime au pouvoir à Yaoundé concernent principalement, l’absence prolongée des sous-préfets de leurs services, l’exigence des sommes d’argent pour l’établissement de l’attestation de non redevance par les services des impôts, le refus catégorique par certains sous-préfets d’établir ces pièces, le refus d’établir les extraits de casier judiciaire ainsi que les violences physiques sur les citoyens demandeurs des pièces. Que tous ces agissements sauvages et barbares, en violation flagrante de la loi électorale, sont de nature à briser la libre participation inclusive de tous les Camerounais dans le processus démocratique, et engendrent plutôt des frustrations pour les candidats…», écrit Mandela Center.

Recommandations

Pour tout ce qui est suscité, l’Ong demande entre autres la réforme du Code électoral avant toute consultation au Cameroun et la convocation d’une session extraordinaire du parlement.

Liliane N. 

Après une visite de quelques jours en terre camerounaise, le président de la Commission de l’Union Africaine et les secrétaires généraux des deux autres organismes, membres de sa délégation déclarent :   

 

« Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, et la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, ont effectué une visite tripartite à Yaoundé (Cameroun), du 26 au 28 décembre. Novembre 2019, afin d’échanger des vues avec les acteurs nationaux sur la situation au Cameroun.

 

La mission tripartite est un prolongement des visites que les dirigeants des organisations susmentionnées ont effectuées au Cameroun au cours des derniers mois. 

 

1. Le but de la mission tripartite était d'encourager les efforts nationaux en cours pour la *mise en œuvre des conclusions du Grand dialogue national* et de soutenir la pacification de la situation, la consolidation de la paix, la cohésion et l'unité nationales dans cet important pays, membre de des trois organisations.

 

2. La mission tripartite s'est entretenue avec le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, et le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Elle a également rencontré les principaux acteurs politiques, chefs religieux, représentants de la jeunesse et autres organisations de la société civile.

 

3. Le président de la Commission de l'Union africaine, les secrétaires généraux de l'OIF et du Commonwealth se sont félicités de la convocation du grand dialogue national qui a inauguré une nouvelle dynamique et recommandé, entre autres, _l'accélération de la décentralisation, le statut particulier du Nord-Ouest et du Sud. Régions occidentales et la révision des systèmes éducatif et juridique, y compris les mesures prises par le Président Biya pour désamorcer les tensions politiques.

 

 

4. Convaincus que le dialogue reste la voie privilégiée à encourager dans le contexte camerounais actuel, ils ont encouragé toutes les parties prenantes à poursuivre sur la voie de la sagesse et de la responsabilité, en particulier celle du gouvernement dans la mise en œuvre des conclusions du Grand dialogue national.

 

5. Le président de la Commission de l'UA et les secrétaires généraux ont réaffirmé leur détermination à aider les acteurs nationaux à rechercher les moyens de parvenir au consensus politique national nécessaire et à créer des conditions propices à la tenue d'élections législatives et locales, notamment les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays, en paix, dans l'unité nationale et conformément à nos valeurs démocratiques communes.

 

6. Les trois dirigeants ont également demandé instamment que tout soit mis en œuvre pour rétablir la sécurité, la justice et les conditions permettant la reprise d'une vie normale dans les régions touchées par la crise… ».

 

 

Nicole Ricci Minyem

Pour cette Organisation non gouvernementale, la sécession du Cameroun n’aura jamais lieu.

L’Organisation non gouvernementale (Ong) Waging peace pense que les groupes séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones perdent leur temps.  Ils perdent leur temps parce qu’ils militent pour une cause qui n’a aucune chance d’aboutir. L’Ong fondée par Rebecca Tinsley appelle donc de ce fait les séparatistes à abandonner cette idée. «Arrêtez de perdre votre énergie et votre souffle en quelque chose qui n’aura jamais lieu», a-t-elle déclaré.

Waging peace pointe aussi du droit les séparatistes au sujet des exactions commises sur les populations civiles. Il faut dire qu’au nom de leur idéologie de sécession, les séparatistes ont posé un certain nombre d’actions mettant en mal les populations. Il y a eu au tout début de la crise, le refus que les élèves gagnent le chemin de l’école. De nombreux établissements scolaires ont été réduits en cendre. Certains élèves ont été kidnappés puis relâchés.

La situation a été telle que, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) au Cameroun a fait une déclaration, le 6 septembre 2018, au sujet des violences qui ont cours dans les zones anglophones du pays. «Plus de cinq millions d'enfants ont retrouvé les bancs de l'école le 3 septembre 2018 au Cameroun, mais un grand nombre n'a pu accéder aux établissements scolaires dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest suite à de multiples menaces et incidents. Les écoles y sont devenues le théâtre de violences contre les élèves, le personnel enseignant et administratif», a déclaré Jacques Boyer le représentant de l’Unicef au Cameroun. L’Unicef a appelé à la reprise du chemin de l’école et à la protection des droits de tous les enfants au Cameroun.

Comme autres exactions, les séparatistes ont initié l’opération de Ghost town, en français ville morte. Durant cette opération, ils empêchent les populations de vaquer à leurs occupations.

Liliane N.

Ils ont organisé un mouvement de débrayage le 27 novembre 2019.

Les conducteurs de taxis dans la ville de Bamenda sont en colère. Ils affirment qu’ils n’en peuvent plus des contrôles qui sont devenus récurrents. Selon le journal Le Messager, ils parlent d’un «trop de contrôle». Certains sous anonymat ont confié à ce quotidien qu’il y a environ quatorze contrôles routiers entre Bamenda et Bambili. Et lors d’un contrôle, un taximan est tenu de payer une somme de mille francs. Ce qui ne les arrange pas plus. Car «l’état désastreux de la voirie municipale dans la ville de Bamenda endommage leurs véhicules». Ca les conduit toujours au garage. Et il n’arrive pas à faire leur chiffre d’affaire.

Du fait donc de cet état des choses, les taximen ont décidé de faire un break mercredi dernier. Ils ont arrêté leurs activités. Pour eux, si la situation qu’ils dénoncent devait se poursuivre, ils vont finir par quitter leur zone d’habitation comme le font les habitants de la ville de Bamenda du fait de la crise anglophone. «C’est nous pousser aussi à jeter l’éponge comme l’ont fait d’autres et à aller nous chercher ailleurs. Déjà que la vie n’est pas aisée dans les autres grandes villes comme Bafoussam, Douala et Yaoundé», déclare l’un d’entre eux. «Pour avoir vécu au plus fort de la crise actuelle dans le Noso (Nord-Ouest/Sud-Ouest Ndlr), séjourné à Douala où l’hébergement est la croix et la bannière, sans compter la nutrition, j’ai été obligé de retourner à Bamenda me battre avec mon vieux taxi, pour ma survie», ajoute ce dernier.

Tout compte fait, il convient de relever que leur mouvement de débrayage a été mal organisé. La raison étant que tous les taximen n’étaient pas d’accord à l’idée de faire une grève. Conséquence, il n’a pas eu l’impact souhaité.  Toutefois, il a quand même empêché les étudiants de Bambili de se rendre au campus.

 

Liliane N.

Sur la page officielle de cette formation politique, la porte parole de Cabral libii Li Ngue Ngue a fait une mise au point, afin d’expliquer la requête d’un délai de prorogation de quinze (15) jours faite par son président, afin de permettre à ceux des candidats qui n’ont pu déposer leurs dossiers de candidature, à cause des « manigances administratives », de se rattraper

 

« Au cours de son point de presse de ce jour 28 novembre 2019, le Président National du PCRN  Monsieur  Cabral LIBII a demandé au conseil électoral de donner un délai supplémentaire de 15 jours pour permettre aux candidats  à ces différentes élections, ayant été empêchés par l'administration de constituer leurs dossiers de candidature et de les déposer dans les délais impartis par la loi, et qui expiraient le 25 novembre 2019.

 

Quelques compatriotes manquant de culture  juridique ont entrepris de présenter cette demande comme contraire à la loi électorale, créant une certaine confusion dans leurs propres esprits et dans l'opinion.

 

Il  convient donc d'apporter des précisions juridiques suivantes sur le bien fondé  légal de cette demande adressée au conseil électoral.

 

Pour les législatives l'article 164 du Code électoral dispose que :

 

Article 164 - (1) : Les candidatures font l’objet, dans les quinze (15) jours suivant la convocation du corps électoral, d’une déclaration en triple exemplaire, revêtue des signatures légalisées des candidats. »

 

Pour les municipales  l'article  181 du code électoral dispose que :

 

Article 181.- (1) : «  Les candidatures font l’objet, dans les quinze (15) jours suivant la convocation du corps électoral, d’une déclaration en trois (03) exemplaires, revêtue des signatures légalisées des candidats, auprès du démembrement communal d’Elections Cameroon. Cette déclaration est déposée contre récépissé. 

 

Ce qui suppose  dans ces deux types d'élections que le dépôt de candidature doit se faire dans les délais de 15 jours. »

 

Mais, il faut bien savoir qu'en droit, il existe plusieurs types de délais :

 

Les délais impératifs

Les délais indicatifs.

 

Le délai impératif est assorti de sanction par exemple l'irrecevabilité alors que les délais indicatifs ne le sont pas.

 

Les articles sus évoqués  n'indiquant pas la sanction encourue en cas de dépôt tardif ou hors des délais de 15 jours, il s'agit bien là, de délais indicatifs. 

 

Par ailleurs, aucune disposition n'interdit la prorogation des délais par le Conseil Électoral,  car en droit : « Ce qui n'est pas interdit, ne peut être empêché ».

 

Aussi, même quand il s'agit de délais impératifs voire d'ordre public, les cas de force majeure  ou fortuits sont pris en considération par la jurisprudence pour rallonger les délais.

 

En l'espèce, il est indéniable que  de nombreux  dossiers de candidature  n'ont pas été déposés dans les délais du fait  des administrations et non des candidats.

 

Il revient donc au Conseil électoral conformément à l'article 10 et suivant du code électoral, de  connaître des réclamations et contestations nées à la suite du processus électoral, plus précisément d'ordonner les mesures rectificatives du fait des manquements administratifs.

 

 Article 10.- (1) : Le Conseil Électoral veille au respect de la loi électorale par tous les intervenants de manière à assurer la régularité, l’impartialité, l’objectivité, la transparence et la sincérité des scrutins 

 

(2) A ce titre, le Conseil Électoral :

 

- Connaît des contestations et réclamations portant sur les opérations préélectorales et électorales, sous réserve des attributions du Conseil Constitutionnel et des juridictions ou administrations compétentes ;

 

 - ordonne les rectifications rendues nécessaires à la suite de l’examen des réclamations ou contestations reçues, relatives aux élections ou aux opérations référendaires. » 

 

Conclusion : Vu les développements qui précèdent le Conseil électoral que le PCRN a saisi depuis le 25 novembre 2019,  peut valablement  et légalement ordonner la prorogation de 15 jours des délais de dépôt des dossiers de candidatures… ».

 

 

N.R.M

 L'Ouverture du mini comice agro-pastoral Codas/Caritas par l'inspecteur Général des services du Gouverneur de la région de l'ouest a eu lieu le 28 novembre 2019 à l'esplanade de la cathédrale notre dame de Bafoussam.

Un moment de rencontre fructueux entre les artisans, les apiculteurs, les cultivateurs, les centres de formations professionnelles qui ont ainsi exposer leurs talents et savoir  faire au grand public.
 
Placé sous la coordination de mon seigneur EMMANUEL DASSI évêque auxiliaire de Bafoussam ,cette édition 2019 se tiendra de ce 28 Novembre au 02 décembre 2019 .
 
Il est à noter que Codas-Caritas est la structure de coordination de développement et instrument de la pastorale sociale de l’Eglise de Bafoussam. Sa mission est de promouvoir la pastorale sociale en suscitant l’autopromotion des populations rurales du Diocèse de Bafoussam.
 
Le leitmotiv est d’améliorer les conditions de vie des populations rurales du diocèse de Bafoussam à travers un accompagnement de proximité des organisations paysannes. Cette mission est sous-tendue par trois programmes. Le programme Agriculture Durable (P.A.D), le programme promotion de la femme et de la famille(PPFF) et le programme Apiculture.
 
 
Marcel Ndi
 
 
 

 

Joshua Oshi, parlementaire à l’Assemblée nationale l’a indiqué ce Jeudi, dans le cadre d’une conférence de presse. Une rencontre avec les médias, au cours de laquelle il a par ailleurs relevé que le Président de la République dispose de tous les moyens pour parvenir à ce résultat, à deux mois du scrutin

 

« Il y’a des milliers et des milliers de solutions, qui peuvent permettre que la paix revienne définitivement dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest pour une élection, je vais en citer deux : La première c’est qu’il utilise tous ses pouvoirs, notamment celui que lui confère la Constitution du Cameroun, en cas de force majeure, pour convoquer le parlement au congrès, afin qu’on donne du contenu au statut spécial…

 

Ou alors, qu’il utilise ses statuts constitutionnels pour demander à l’Assemblée nationale, de revoir le code électoral, pour lui permettre de proroger cette élection, jusqu’au moment où nous retrouvons la paix dans le Nord Ouest et le Sud Ouest, condition sine qua non pour pouvoir avoir des élections crédibles… ».

 

La participation ou non, du Social Democratic Front à ce scrutin, d’après son vice président, est un faux débat.

 

Les raisons

 

« Il s’agit d’une sorte d’incompréhension un peu généralisée, des attitudes ou des positions qu’on peut avoir dans une situation extrême comme celle d’aujourd’hui…D’un côté, on voit une majorité de camerounais qui nous appelle pour aller à l’élection, comme si on avait dit qu’on y allait pas, et de l’autre côté, on voit une frange de camerounais qui nous appelle au boycott, comme si on avait dit qu’on y allait ; Donc il était important pour nous de clarifier notre position…

 

Il y’a aussi eu une très grande incompréhension, sur le fait que nous sommes dans un processus électoral, j’aimerais dire que nous y sommes depuis 1996, nous y sommes sortis après 1992 et, nous y sommes toujours. Nous avons participé du 1er Janvier au 31 Août aux inscriptions sur les listes électorales… ».

 

Une revendication constante au sein de cette formation politique, selon Joshua Oshi

 

« Nous sommes arrivés je crois au mois de Novembre et, contre toute attente, le Président de la République a convoqué le corps électoral. Cela signifie que dans ce processus électoral, les militants qualifiés su Sdf avaient quinze (15) jours pour préparer leurs dossiers de candidature.  Ces quinze jours ont été parmi les plus violents dans notre parti parce que la plupart de nos militants était dans l’incapacité de réunir les documents requis, soit par un excès de zèle de l’administration de ce côté du Moungo, et ça, nous avons l’habitude depuis 1996, ca se répète à chaque élection, pour nous ce n’est pas nouveau ; mais, ce qui était nouveau, c’est le fait que les gens se fassent kidnappés, parce qu’ils allaient tout simplement demander un extrait d’acte, dans une mairie qui est fermée depuis quelques années.

 

Nous avons décidé de clarifier le fait qu’en déposant les candidatures, nous sommes dans un processus électoral et, il n’ya aucune loi qui nous oblige à rester dans ce processus jusqu’à la fin… ».

 

Le retour à la paix dans les régions en crise est une nécessité et cette responsabilité est commune

 

« Notre vœu le plus ardent c’est que le Président de la République utilise ces deux mois restant, pour donner des solutions concrètes et visibles d’un retour vers la paix, dans le Nord Ouest et le Sud Ouest, qui vont permettre à une élection de se tenir dans ces deux régions…

 

A défaut de cela, nous serons probablement dans l’incapacité, tous les partis politiques confondus, d’aller à ces élections là. C’est tout simplement parce qu’in n’y aura pas de bureaux de vote pour déposer l’urne, il n’y aura pas de scrutateurs, il n’y aura pas de président de bureau de vote. C’est aussi simple que cela. Et, nous disons qu’en tant que Camerounais, nous avons tous une responsabilité de ramener monsieur Biya à la raison… ».  

 

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01