Mardi 25 novembre 2019 dans la capitale économique ivoirienne, l’ONG First Company, structure spécialisée en rationnel d’affaires, a procédé au lancement à Abidjan en Côte d’ivoire, de la première édition de « Africa Green Lady Day ». Il s’agit ici d’un concours qui concernent exclusivement les femmes africaines engagées dans des projets verts.
Ce concours lancé en faveur des femmes africaines porteuses de projets de développement durable aura lieu en 2020. Il se tiendra dans plusieurs pays en Afrique centrale et occidentale parmi lesquels figure en bonne place la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Sénégal, selon le constat que fait l’APA. Le concours va permettre de financer la porteuse du meilleur « projet vert », ce sera lors de la grande soirée de récompense prévue en février 2020.
Précisons que celle qui portera le meilleur projet de la soirée aura droit aux financements et deviendra ipso facto, « Africa Green Lady » du pays pour une durée d’un an. Celle-ci sera appelée à impulser les actions en faveur de la protection de l’environnement et partant du développement durable. Elle doit mener des actions sociales communautaires rurales et péri-urbaines, assurer l’implantation de « Africa Green Team » dans les grandes villes du pays, à en croire les explications de Moni N’Guessan, président de l’ONG First Company.
Pour Moni N’Guessan, le concours offre l’opportunité aux dames sans considération de tendances culturelles, professionnelles en entreprises ou en activités de pouvoir intervenir dans la sensibilisation et l’éducation de haut niveau visant le développement durable à travers des messages adaptés.
« La soirée Africa Green Lady Africa Day sera l’occasion pour les autorités pour les différents pays de reconnaître le mérite des braves dames volontaires qui, depuis longtemps se sont personnellement engagées dans la protection de l’environnement et la promotion du développement durable », précise-t-il.
Les candidates à ce concours ont ainsi, la possibilité de s’inscrire jusqu’au 10 décembre 2019.
Innocent D H
Le président de la République du Congo, a fait cette déclaration à Yaoundé le 22 novembre 2019. C’était lors du sommet extraordinaire de la Cemac.
C’est un fait, la libre circulation des biens et des personnes n’est pas encore une effectivité au niveau de la sous-région Afrique centrale. Comme frein on évoque l’égoïsme des leaders de la Cemac. Le manque d’infrastructure, notamment, routière n’est pas en reste. Présent à Yaoundé ce 22 novembre 2019, le temps d’un sommet extraordinaire de la Cemac, Sassou veut qu’on change la donne.
« Nous remarquons que notre région est surtout paralysée par le manque des infrastructures de base, de transports principalement. Mais aussi de télécommunications et d'énergie. Surtout les infrastructures de transport pour permettre la libre circulation des personnes et des biens, pour promouvoir le développement. Nous avons beaucoup insisté sur la nécessité d'engager des efforts plus importants pour les réaliser », explique le président du Congo.
Dans cette mouvance, il décrie une situation très alarmante. « Je suis ici au Cameroun, on ne s'en rend peut-être pas compte, mais il n’y a aucune voie qui le relie au Congo. Il n’y a pas de routes, pas de chemin de fer, pas de transport fluvial. Il n'y a même peut-être pas de transport aérien. On dirait qu'il y a une route, oui, la mer qui relie Douala à Pointe-Noire. Mais ce n'est pas cela que nous attendons », regrette le numéro un congolais.
Il exhorte tout de même à faire mieux pour davantage densifier la coopération sous-régionale. « Le Cameroun est en quelque sorte coupé du Congo. Nous pouvons dire la même chose pour la Rca, le Gabon, tous coupés du Congo. On peut en dire autant entre ces différents pays. Donc les questions des infrastructures, la libre-circulation des personnes et de leurs biens, sont importantes ».
Le sommet extraordinaire de Yaoundé est une initiative de Paul Biya, président de la République du Cameroun. Il est question ici, de faire le point des reformes engagées depuis 2016. Engagées depuis plus de trois, ces reformes portent les fruits. Les cinq chefs d’Etat présents à Yaoundé se félicitent de cela. Ils savent également que la sous-région traverse une situation économique fragile, mais qu’il faut continuer à fournir des efforts pour assurer le redressement.
Le Directeur général des élections affirme qu’il pourrait s’agir des cas marginaux.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Erik Essousse n’a pas caché son étonnement sur des affirmations faisant état des documents qui n’ont pas été signés, du fait de l’absence de certaines autorités administratives. « Je suis plutôt surpris qu’on dise qu’il y ait des candidats qui n’ont pas pu faire signer leurs documents. Les autorités administratives sont disponibles partout pour le faire. Peut-être s’agit-il de cas marginaux », a-t-il déclaré.
Appelé à répondre à la question de savoir si Elections Cameroon peut intervenir dans le cas où un dossier de candidature sera incomplet du fait d’un document qui n’a pas été signé, le Directeur général des élections se veut plutôt ferme. Elecam n’a rien à faire dans cas de figure. « Au niveau d’Elecam, nous ne jugeons pas au niveau du dépôt des dossiers si c’est complet ou pas. Nous recevons le dossier, nous enregistrons et transmettons au Conseil constitutionnel. C’est à eux de juger de la qualité du dossier », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, la semaine dernière l’actualité a été marquée par certains mouvements des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Ceux-ci affirmaient que des sous-préfets refusaient de signer leurs documents. Pourtant ils avaient besoin d’avoir des dossiers complets pour les déposer à Elecam. Alain Fogue Tedom le trésorier du parti de Maurice Kamto et d’autres militants avaient décidé de bloquer l’entrée de la Sous-préfecture de Yaoundé 3.
« Les différents candidats doivent faire signer un certificat de domicile. Nos candidats viennent à la Sous-préfecture de Yaoundé 3 depuis une semaine. Monsieur le Sous-préfet, de manière grossière, discrimine ses signatures. Il donne joyeusement les signatures, aux candidats du Rdpc et refusent de signer les dossiers des candidats du Mrc. Cela fait plus d’une semaine que les camarades traînent ici. Nous sommes à quelques heures de la clôture des listes à Elecam. Nous sommes arrivés ce matin, appelés par nos camarades qui ne savent plus à quel saint se vouer… », avait-il déclaré.
Liliane N.
Le président de la République centrafricaine voit d’un bon œil les efforts de la sous-région Afrique centrale. Ceci au niveau économique et de l’intégration.
Le 22 novembre dernier, Yaoundé la capitale politique camerounaise abrite un sommet extraordinaire de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Cinq chefs d’Etat sont présents ici, à l’exception du président gabonais donc l’état de santé est fragile en ce moment. À la sortie de cette rencontre les chefs d’Etat font plusieurs annonces. Ils expriment leur volonté de voir évoluer le FCFA.
Les cinq chefs d’Etat passent surtout en revue, la coopération monétaire avec la France. Ils décident d’engager une réflexion approfondie sur les conditions et le cadre d’une nouvelle coopération. Dans cette lancée, la Banque des Etats d’Afrique centrale (Beac) doit proposer dans des délais raisonnables un schéma approprié conduisant à l’évolution de la monnaie commune.
Présent à Yaoundé, le président centrafricain ne cache pas sa joie. Sa gratitude va surtout à l’endroit du numéro un camerounais. « Nous sommes très satisfaits de l'initiative du président Paul Biya, président en exercice des chefs d'Etat de la Cemac. Il a vu juste en nous invitant à ce sommet extraordinaire. Il a été un moment important. Car, compte tenu de la situation de la sous-région, il était utile que nous puissions nous retrouver et évaluer les grandes décisions prises il y a quelque temps à Yaoundé, puis à N'Djamena », confie Faustin Archange Touadera, à Cameroon Tribune.
Pour le président centrafricain, il est important de revisiter les grands chantiers communs, surtout en ce moment très crucial pour la Cemac. Plus loin, il note qu’il y a des avancées significatives. Surtout dans le sens de l’amélioration de nos économies et de la gouvernance. « Cette réunion a été opportune pour nous, chefs d'Etat. Le secteur de l'intégration est prioritaire, c'est-à-dire le développement des infrastructures qui permettent de favoriser la circulation des biens et des personnes », poursuit ce dernier.
Après cette lecture très appréciable de la Cemac, il appelle à faire mieux. « Cela a été relevé, il est question de redoubler d'efforts dans le sens de l'intégration régionale, et aussi l'amélioration de la gouvernance économique dans la sous-région. Ces deux points ont fait l'objet de discussions. Nous avons décidé que l'intégration doit vraiment être réelle, ainsi que la coopération et les échanges entre nos pays ».
Ils avaient été condamnés à la prison à vie pour un meurtre qu’ils n’avaient en réalité pas commis. Après avoir croupi en prison pendant 36 ans chacun, les trois infortunés ont été blanchis puis libérés ce lundi, le tout sur fond d’erreur judiciaire.
Les détails
Incompréhensible, pour un pays qui se targue d’être le plus grand en matière de justice et de respect des Droits de l’Homme. Alfred Chestnut, Andrew Stewart et Ransom Watkinsn reviennent de loin. De très loin, même. Un tribunal de la ville de Baltimore (au nord de Washnington, dans le Maryland) a blanchi les trois hommes du meurtre violent du jeune DeWitt Duckett.
Réaction à chaud de Ransom Watkins au cours d’une conférence de presse, dès sa sortie du tribunal : « Nous sommes humbles, nous ne sommes pas en colère. Mais cela n’aurait jamais dû arriver et quelqu’un va devoir payer ».
La procureure de Baltimore, Marilyn Mosby, a pour sa part insisté sur le dédommagement des trois hommes, tout en déplorant leur situation : « Ce jour n’est pas une victoire, c’est une tragédie qu’on leur ait volé 36 ans ». La juriste s’est aussi excusée pour les erreurs judiciaires commises.
Retour sur les faits
Le meurtre de DeWitt Duckett, un adolescent Blanc de 14 ans, remonte à 1983. Le jeune garçon avait été abattu au sein même de son école pendant le vol… de son blouson.
Accablés de toute part et faisant l’objet de pressions accrues, les policiers en charge de l’enquête avaient vite fait de trouver les parfaits boucs émissaires, à savoir Chestnut, Stewart et Watkins, trois adolescents de race noire âgés à l‘époque des faits de 16 à 17 ans.
Pour les enquêteurs, le fait que les trois jeunes gens avaient été aperçus sur les lieux du crime un peu plus tôt et aussi, que l’un d’entre eux possédait un blouson semblable à celui de Duckett était des ‘‘preuves’‘ assez claires pour les inculper de meurtre.
Au départ, les choses semblaient se compliquer pour les partisans de la condamnation des trois infortunés. Les témoins du crime eux, avaient affirmé mordicus ne les avoir pas reconnus. Mais la police n’avait pas dit son dernier mot. Au cours du procès, un revirement de situation a fait apparaître quatre témoins qui, sûrs d’eux, ont martelé que les trois jeunes Noirs étaient bel et bien les tueurs de DeWitt.
Les cris et dénis des accusés n’y changèrent rien ; en moins de trois heures de délibération des jurés, la vie des adolescents basculait dans l’horreur lorsque, convaincue de leur culpabilité, la justice scellait leur sort en les condamnant à la prison à perpétuité.
Sur la base de préjugés raciaux
Coup de tonnerre cependant. Le Mid-Atlantic Innocence project (MAIP), une association qui lutte contre les erreurs judiciaires et qui a contribué à la réouverture du dossier, a fait savoir que les quatre témoins (ceux qui ont dit avoir reconnu les accusés sur les lieux du crime) avaient revu leur copie après la sentence. Ces témoins ont avoué avoir subi à l‘époque de grosses pressions de la part de la police, révèle le MAIP. Et les choses ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Les langues se déliant avec le temps, d’autres témoins disent même avoir reconnu celui qui serait le véritable auteur du crime.
Dans un communiqué, Shawn Armbrust, la directrice du MAIP, affirme que « Tous ceux qui ont été impliqués dans ce dossier (les responsables de l‘école, la police, les procureurs, les jurés, les médias et la population, NDLR) se sont précipités sur les conclusions et ont laissé leurs préjugés (raciaux) étouffer les problèmes avec les preuves ».
La déclaration d’Armbrust a pour base les considérations raciales qui avaient encore la peau très dure, dans une Amérique des années 80 où les personnes non-blanches, étaient systématiquement stigmatisées, avec une mention spéciale pour les Noirs.
C’est en mai dernier qu’une cellule appartenant aux services du procureur de Baltimore, spécialisée dans la correction des erreurs judiciaires, avait bien voulu se pencher sur ce dossier. Il ne lui a pas fallu du temps à cette cellule pour se rendre compte de l’innocence des trois hommes.
Ces trois dernières années, ce même bureau du procureur a réussi à innocenter six personnes, elles aussi condamnées sur la base d’erreur judiciaire.
N.R.M
Lundi 25 novembre 2019 au cours de la conférence annuelle des gouverneurs, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, a mis en garde ceux qu’il qualifie d’« hommes politiques spécialistes des excès verbaux », en cette période préélectorale.
Le patron de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji n’a pas dérogé à sa tradition, celle de faire prévaloir la fermeté de son ton. Il a passé un message s’inscrivant dans la dynamique des prochaines élections législatives et municipales. Ce message qui sonne comme un appel adressé aux hommes politiques. Le membre du Gouvernement fait savoir à ceux-ci, que l’Administration sera prête à répondre au moindre dérapage verbal. Selon ses déclarations à propos, « les hommes politiques spécialistes des excès verbaux, de la manipulation, de la provocation et de la défiance de l’autorité de l’Etat doivent savoir qu’ils croiseront le fer en face, au moindre dérapage ».
S’agissant des manifestations publiques
Bien avant même cette conférence annuelle des gouverneurs, Atanga Nji présidant la réunion d’évaluation sécuritaire dans la ville de Douala, le 15 novembre 2019, avait déjà attiré l’attention des leaders des partis politiques sur le sujet. Le Ministre, avait rappelé fort opportunément son souhait de voir ces hommes politiques respecter les lois qui encadrent les manifestations publiques au Cameroun.
« Les manifestations publiques et autres meetings sont régis par des lois. Et les partis politiques doivent respecter ces lois (…). Nous allons bientôt entrer dans une compétition électorale. Il faut que les lois soient respectées (…). Nous sollicitons des responsables des partis politiques, un comportement responsable pendant la campagne (…). Il y en a qui veulent tenir des meetings pour faire de la surenchère, provoquer, inciter à la haine et à la rébellion », a martelé Paul Atanga Nji.
A propos d’Elecam
Paul Atanga Nji reste fidèle à ce qu’il avait dit au cours de la réunion d’évaluation sécuritaire dans la ville de Douala. En rappel, il avait demandé un accompagnement d’Elections cameroon (Elecam) au cours des élections législatives et municipales de 2020. Il a d’ailleurs tenu de préciser, « s’agissant du double scrutin de 2020, vous veillerez messieurs les gouverneurs à ce que Elections Cameroon, Elecam, organe indépendant chargé de l’organisation matérielle et logistique des élections, tout l’accompagnement et surtout de l’encadrement sécuritaire ».
Innocent D H
Le Docteur Richard Makon entre autres casquettes, Juriste conseil et Expert / Consultant chez Media & Law Conseils laisse entendre que la décision du leader du Mrc a fait naître en lui, deux sentiments.
Respects et Regrets
« La décision du MRC de ne pas prendre part aux prochaines élections législatives et municipales est à ce jour, et sans aucun doute possible, l'événement politique majeur de cette fin d'année 2019.
Si le but de cette décision était de tester son importance et évaluer son emprise dans l'espace politique national, on peut affirmer, sans conteste possible aussi, qu'il s'agit là d'un coup de maître.
Ce boycott fera parler plus que les résultats à venir, et fera du MRC l'absent le présent au monde !
Mais au-delà de ces considérations liminaires, au demeurant anecdotiques, ce sont les raisons avancées par le Président du parti qui retiennent l'attention de tous : « la solidarité du parti avec les populations affligées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».
Si cette raison est « la vraie » raison de ce boycott, sincèrement on peut difficilement faire plus noble, car cette décision acte le passage d'une solidarité passive à solidarité active et agissante. Notre pays en a bien besoin par ces temps sombres !!!
Sur le motif de « l'inéquité et de l'iniquité des règles électorales », le boycott du MRC se justifie aussi largement, dans la mesure où il s'inscrit en fidélité des récriminations que le parti fait depuis plusieurs années maintenant. Sur ce point, le MRC est donc cohérent avec lui-même !
Cependant on ne peut ne pas regretter cette décision, bien que légitime, qui prive notre pays d'une occasion de pacifier sa scène politique par la vertu des urnes, par le seul mérite de la compétition politique malgré les agitations inconséquentes de quelques Sous-préfets corrompus en mal de sensations...
Si le boycott est évidemment une stratégie de résistance pertinente et une démarche politique raisonnée, ce boycott ci interroge somme toute sur la stratégie du parti, qui s'est imposé ces dernières années comme un acteur politique majeur, dans un contexte de préparation de l'alternance au sommet de l'Etat.
Anyway, c'est cette complexité qui fait tout l'attrait de la politique... ».
Pour le Professeur Eric Mathias Owona Nguini, politologue camerounais le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et les leaders des autres formations politiques doivent voir dans la décision du Mrc, un piège
« Le retrait envisagé du Mrc n’est pas seulement le constat avéré de ses défaillances patentées, ni le constat allégué des déficiences supposées du système électoral : Il semble augurer de manœuvres anti – institutionnelles liées à la détention d’informations privilégiées et spéciales sur des actions extérieures funestes à venir contre le contrôle gouvernant des institutions étatiques et la sécurité nationale, visant une insurrection internationalement assistée ainsi que d’informations sur les épées de Damoclès politico – judiciaires pesant sur la tête de certains de ses meneurs.
Ce serait une erreur pour Le RDPC et les autres formations politiques de parti qui envisageaient se sévères luttes concurrentielles avec Le Mrc lors des élections législatives et municipales prévues pour le 9 Février 2019, de pavoiser en raison du boycott annoncé par ce parti.
En effet, le parti dirigé par le Pr Maurice Kamto, ne eut pas seulement se retirer pour les raisons officiellement évoquées
1°- la crise persistante du Nord-Ouest et du Sud-Ouest mobilisée pour justifier l’existence d'une situation peu favorable à la tenue d'élections correctes.
2° - Le code électoral tenu pour essentiellement inique.
Le boycott annoncé du Mrc semble plutôt être porteur d'un pari politique extra-électoral et extra-institutionnel. De manière claire, le parti-tontine et son état-major semble avoir choisi la voie de la rupture par l’insurrection. On ne peut imaginer autre chose quand on voit les implications de ce boycott en termes de représentativité institutionnelle : Absence totale dans les conseils municipaux et l'hémicycle (Parlement: Assemblée Nationale + Sénat) ; Absence induite lors d’éventuelles élections régionales ; impossibilité de mobiliser la légitimité institutionnelle pour construire une candidature pour l’élection présidentielle théoriquement prévue en 2025).
Qu'une formation politique qui disait « Faire la politique autrement » et qui a suscité un espoir d'alternance chez nombre de Camerounais se retire du jeu institutionnel de manière absolue n'a rien de rassurant. Sauf à croire que le leader du Mrc a décidé de saborder sa formation, cette décision cache ses vraies motivations.
Le Mrc semble avoir certaines informations concernant des mesures de déstabilisation du Cameroun par des grandes puissances étatiques mondiales qui lui ont donné des gages sur des actions imminentes de renversement du Président Paul Biya et de son Régime... ».
N.R.M.
Les représentants de UBA, Ecobank et Bank of Industry Nigeria ont signé un protocole d’accord avec la Banque africaine de développement et le Fonds africain de garantie pour formaliser leur engagement de travailler ensemble, en vue de combler le déficit de financement à l’égard des femmes en Afrique, a rapporté Agence Ecofin.
Selon le représentant de UBA, Babatunde Ajayi, le protocole porte sur un montant de 300 millions de dollars qui permettra aux femmes de lancer des PME dans le domaine de l'agriculture, l'élevage, et autres services. L’objectif à terme est d’atteindre un fonds de 3 milliards de dollars. « Nous serons en mesure d’accorder beaucoup plus de prêts à une clientèle, en particulier féminine. Nous allons leur apporter notre expertise dans le domaine de l’assistance technique, à travers une approche beaucoup plus soucieuse de l’égalité de genre », a-t-il déclaré.
Pour Christine Ngiriye, entrepreneure, peu de choses ont changé depuis près de 30 ans, le problème qui se pose, encore et toujours, est un problème de garantie.
Ainsi, grâce à cet accord entre les banques, il y a une garantie de partage des risques que le partenariat avec la BAD intègre. « Nous partagerons les risques pour pouvoir augmenter les prêts. Nous avons sollicité l'engagement des gouvernements africains pour promouvoir des lois incitatives afin de permettre aux femmes d’avoir accès aux financements », a précisé Babatunde Ajayi.
La femme au cœur du sommet
La Banque africaine de développement a pris les devants, depuis plusieurs années, pour promouvoir l’égalité des sexes. L’institution a lancé ou soutenu de nombreuses initiatives pour combler le déficit de financement qui affecte les femmes en Afrique, à l’instar de l’initiative panafricaine de grande ampleur AFAWA (« Affirmative Finance Action for Women in Africa »).
Le président de la BAD, Akinwumi A. Adesina, a rappelé qu’en Afrique, 70 % des femmes sont victimes d’exclusion financière. Et pourtant, ces femmes, qui représentent la majorité des exploitants agricoles en Afrique, font encore face à un déficit de financement de près de 16 milliards de dollars.
Lors de la session intitulée « Libérer l’accès des femmes au financement en Afrique », Salimata Diop Dieng, ministre de la Famille et du genre du Sénégal, a déclaré « qu'Il est important que les établissements financiers soutiennent les initiatives venant des femmes. Elles disposent de périmètres maraîchers, de produits agricoles à transformer. Elles créent des start-ups dans les domaines de l’innovation. Cependant, elles manquent de ressources, de garantie et les procédures pour accéder aux prêts sont compliquées ».
Le Sommet mondial sur le genre 2019, qui se tient à Kigali, pays pilote en Afrique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, est Co-organisé par le Rwanda et la Banque africaine de développement. Elle se tient du 25 au 27 novembre avec plus de 200 délégations présentent dans la capitale rwandaise pour stimuler l’égalité des sexes autour du thème, « éliminer les obstacles à l’égalité des sexes ». C’est un événement qui vise à partager les meilleures pratiques et stimuler l’innovation afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes. C’est la première fois que l’Afrique accueille ce sommet.
Danielle Ngono Efondo
Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ex-détenus avaient nourri des ambitions pour ces prochaines élections législatives et municipales.
C’est un coup de poignard que les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) sortis de prison ont reçu. En un laps de temps, ils ont vu leur rêve se briser. Pourtant la semaine dernière et au début de celle-ci, ils étaient encore tout feu tout flamme à l’idée de se porter candidat aux élections législatives et municipales. Pour eux, c’était un moyen pour obtenir la récompense de leurs mois passés en détention. Dans la ville de Bafoussam par exemple, les militants ex-détenus du Mrc se sont réunis le 21 novembre 2019, pour choisir ceux d’entre eux qui devraient les représenter dans les listes que le Mrc devait présenter aux législatives et municipales de l’année prochaine.
C’est ainsi que le dénommé André Téné s’était retrouvé comme tête d’une des listes. « Tous les anciens détenus du Mouvement pour la renaissance du Cameroun [Mrc] m’ont proposé comme titulaire de la liste Mrc aux législatives dans le département de la Mifi. C’est une grande satisfaction pour moi… J’ai déjà déposé mon dossier de candidature. Donc, je suis en règle. Nous les ex-détenus Mrc qui avons fait la prison avons décidé de nous rencontrer pour porter notre dévolu sur ceux parmi nous qui pourront se présenter aux législatives et municipales. Nous avons fait la prison, nous avons souffert ; je pense que le bon moment est venu de récolter les fruits de cette souffrance », avait-il déclaré André Téne dans les colonnes du quotidien Mutations édition du 22 novembre 2019.
André Téné et les autres militants du Mrc ex-détenus ne pourront donc plus récolter les fruits de leur souffrance. Car Maurice Kamto le président national du parti a annoncé que le Mrc ne prendra plus part aux élections législatives et municipales 2020. Le motif tourne autour de la crise anglophone.
Liliane N.
Dans un message publié sur son mur Facebook mercredi 27 novembre, Michèle Ndoki, a annoncé son intention de demander des explications à Maurice Kamto, après le retrait brusque du parti, à la course au municipales et législatives 2020.
Le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto doit désormais rendre des comptes suite à sa décision de ne pas engager son parti aux prochaines élections. Dans les rangs, les hostilités viennent d’être lancées par Michèle Ndoki qui, a manifesté son intention de demander des explications à son « père ».
C’est ainsi qu’elle a publié successivement deux post un peu humoristiques en moins de 24 heures. Cependant, les messages sont plutôt clairs. « A tous ceux qui se demandent comment je réagis à l’annonce du boycott des élections par le MRC veuillez noter deux points ouvrez les guillemets mon père ne veut pas le mariage virgule je ne me marie pas fermez les guillemets point », a d’abord posté l’avocate.
« A la ligne. Maintenant que ma future belle-famille a été chassée virgule je vais aller dans la chambre de mon père réclamer des explications sur ce retournement soudain virgule que mon fiancé et moi on comprenne point », est revenue en charge, Michèle Ndoki.
Lire aussi : Législatives et municipales de 2020 : Cabral Libii met le flou sur sa participation à ces élections
L’avocate, communément appelée « la fiancée du peuple », candidate à la députation pour la commune de Douala 1er, un peu plus déçu, veut savoir les raison du désistement du MRC. Et comme elle, le journaliste Sam Séverin Ango qui a rejoint les rangs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, il y’a peu, a exprimé sa déception. « Je suis quelque peu déçu (…) Pour l’instant ce qu’il nous reste à espérer c’est qu’il y ait à minima le renvoi de cette élection. »
Rappelons que, c’est lors d’une déclaration à la presse le 25 novembre, que, Maurice Kamto a surpris non seulement ses adversaires mais aussi son propre parti en annonçant que le MRC n’allait pas prendre part aux élections législatives et municipales du 9 février 2020. Maurice Kamto a précisé que le MRC n’ira pas aux élections, aussi longtemps que la crise et l’instabilité perdureront dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest. « Tenir des élections dans les conditions actuelles de déstructuration de ces régions anglophones reviendrait à cautionner la partition de fait du Cameroun », a insisté Maurice Kamto. L’autre principale raison de ce retrait est la non-révision du code électoral que le MRC estime avantageux au parti au pouvoir.
Danielle Ngono Efondo
Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale demande au Conseil électoral, un délai supplémentaire de 15 jours. Durant ce délai les candidats notamment de son parti pourront compléter leurs dossiers.
Cabral Libii vient de mettre un suspense sur sa participation aux élections législatives et municipales de 2020. Dans un communiqué rendu public, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) dénonce des agissements qui visent à mettre en place un système de fraude, qui serait à l’avantage du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Cabral Libii affirme qu’avec ce qui se met en place, le Cameroun court le risque de connaître une crise post-électorale comme celle qui a suivi l’élection présidentielle de 2018. Cabral sans mâcher ses mots, indexe à plusieurs reprises, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
« Après la convocation du corps électoral, des maires majoritairement élus du RDPC, des sous-préfets, des chefs de centre des impôts, des responsables du trésor, tous signataires des pièces des dossiers des candidats, ont mis en marche ce qui pourrait à juste titre être qualifié de processus de fraude pré-électorale, visant tout simplement à faire éliminer des candidats de l’opposition. Conscients de l’impopularité, certains élus du parti dominant du fait des bilans négatifs qu’on leur connait, n’avaient d’autre option que d’y aller seuls », écrit Cabral Libii.
Le président du Pcrn indique que du fait de cette « fraude », les militants de son parti ont rencontré plusieurs problèmes. Il parle entre autres de l’absence des autorités administratives à leurs postes, le refus de certaines de signer les documents, les services du trésor qui ont opposé des fins de non-recevoir au paiement de certaines de leurs cautions. Cabral indique que certains de ses militants ont même été agressés physiquement.
Lire aussi : Le MRC annule sa participation aux élections municipales et législatives 2020
« L’absence prolongée des maires pour cause d’investiture au sein du RDPC pendant toute une semaine, ce qui a réduit de 4 jours le délai de 15 Jours prévu pour la préparation et le dépôt des dossiers des candidats aux élections. Non seulement ils ont pour la plus part refusé de signer les pièces des dossiers, mais en plus, ils ont consacré une semaine aux activités de leurs partis notamment les investitures auxquelles les Sous-préfets assistaient », écrit Cabral.
En vertu de tout cela, Cabral pose la condition d’une rallonge du délai pour permettre à ses militants de déposer leurs dossiers de candidature.
Liliane N.
En ce jour, 28 Novembre 2019, le BIR a organisé une remise de matériel didactique à l’école primaire bilingue de Kumba Mbeng.
La cérémonie a débuté aux environ de 11h et a été présidée par le sous préfet de Kumba 1 en présence de Madame l’inspecteur départementale de l’éducation de base, du président de l’Association des Parents d'Elèves (APE), d’une vingtaine d’enseignants et plus de 350 élèves.
Après un bref discours du sous préfet pour remercier la hiérarchie du Bataillon d'Intervention Rapide, la remise symbolique des fournitures à certains élèves a eu lieu.
Un geste très apprécié par le corps enseignants qui en a profité pour soulever le problème de l’insuffisance des tables bancs. L’occasion a également été saisie par le BIR pour doter cet établissement d’un drapeau de la République du Cameroun, compte tenue du fait qu’il n’en avait aucun à sa disposition.
Le français Eric Mansuy a été désigné Directeur général (DG) de l’opérateur majeur du secteur de l’électricité au Cameroun. Sa nomination est intervenue ce jeudi matin au cours du Conseil d’administration de cette structure.
La nouvelle de la nomination du nouveau DG d’ENEO a été rendu publique ce jeudi matin après sa désignation à la faveur du Conseil d’administration de cette structure. Eric Mansuy qui prend les rênes de la direction générale de l’opérateur majeur de l’électricité au Cameroun, prend immédiatement fonction, selon les informations relayées par la Cameroon Radio Television (CRTV).
Eric Mansuy qui hérite de la direction d’ENEO, est de nationalité française. Il lui revient désormais de préserver les acquis de cette entreprise. Il devra ainsi travailler avec abnégation pour générer à cette société de meilleurs chiffres d’affaires que son prédécesseur.
Mentionnons qu’avant sa nomination, Eric Mansuy occupait le poste de directeur général adjoint Commerce et Distribution d’ENEO. Il prend donc la direction d’une structure qu’il maîtrise bien.
Lire aussi : Confidentiel : Nana Kontchou démissionne d'Eneo
Innocent D H
Le journaliste et lanceur d’alerte, Paul Chouta entre dès ce jour dans son 7e mois dans les geôles de la prison centrale de Kondengui. Accusé d’un délit dont la peine maximale est de 6 mois.
Il sera désormais difficile de faire croire à l’opinion publique que ce qui arrive à Paul Chouta n’est pas une cabale. Depuis les circonstances de son arrestation, jusqu’aux conditions de son jugement en passant par les étapes de sa détention, de nombreux éléments démontrent que le code de procédure pénal n’est pas respecté.
Arrêté à Yaoundé par six policiers en civil, alors qu’il vaquait régulièrement à ses activités de journalistes, Paul Chouta a été conduit comme un bandit de grand chemin dans les cellules de la police judiciaire de Yaoundé. Il va y passer, pas moins de 10 jours sans que ses proches et ses collègues ne puissent avoir accès à sa personne. Tout ça pour une simple affaire de diffamation par voie de presse.
La cabale judiciaire a également orienté le flou artistique qui entoure les contours du jugement de Paul Chouta qui jusqu’au jour d’aujourd’hui n’a pas encore été jugé. Et le voilà qui passe déjà en prison un séjour plus important que la peine prévue par la loi pour l’infraction qui lui est reprochée. Selon la pratique des règles de droit, Paul Chouta aurait pu très valablement comparu libre ? Jouissant d’un domicile connu, étant un homme public pratiquant une activité publique, et pouvant mettre à la disposition de la justice autant de caution que de besoin. Il est difficile de comprendre pourquoi jusqu’à cet instant Paul Chouta reste écroué à la prison centrale de Kondengui.
Une véritable entrave à la liberté d’expression et un grain de sable dans la démocratie camerounaise.
La détention prolongée et injustifiée du cyber journaliste Paul Chouta est contraire aux principes de démocraties, dont la liberté d’expression est une valeur fondamentale. Une situation que dénonce plusieurs organisations internationales dont PEN AMERICA, une ONG de défense des droits de l’homme. Selon cette organisation, ce sont les activités du journalistes d’investigation qui choqueraient certaines autorités. Et celles-ci saisissent l’occasion de la plainte de Calixthe Beyala pour régler ses comptes au journaliste. Journaliste critique, Paul Chouta a couvert de nombreux sujets sensibles. Parmi lesquels, des exactions de certains agents de la police camerounaise.
Quel message la justice voudrait-elle faire passer aux journalistes qui refusent de se contenter d’une pratique cosmétique du métier ?
Stéphane NZESSEU