Dans un entretien mené par le journaliste Mouhamed Fall et posté sur Facebook, Salif Keita accuse la France de financer les groupes djihadistes qui endeuillent le Mali. Le chanteur s’adresse à la France et aux peuples africains.
« Toutes les attaques sont perpétrées et montées par la France. Parce que la France est un pays esclavagiste. Ils n’ont jamais libéré de colonies. Ils les torturent d’une autre manière. Même les présidents sont obligés de faire ce qu’ils ne veulent pas faire parce que si tu essaies de faire autre chose que ce qu’ils veulent, ou ils t’assassinent, ou ils te tuent, ou ils te font trahir par tes propres compatriotes. Donc, en sorte, les colonies françaises sont torturées », a déclaré le célèbre chanteur malien de renommée internationale.
« Sinon, vous voyez le Ghana ? Regardez le Ghana ! Le Ghana a complètement dit “On n’a pas besoin d’aide”. Regardez le Rwanda qui est entrain de partir. Regardez les autres pays qui sont en train d’émerger mais tant qu’on reste esclaves de la France, évidemment on ne va pas bouger, on ne va pas bouger. » A-t-il ajouté.
Il avoue avoir du respect pour la France, pour les français mais ne nie pas que la France est esclavagiste. « J’ai du respect pour les français, j’adore les français. Ils sont très gentils, ils sont bien, ils sont hospitaliers mais la France est esclavagiste. Elle aime torturer. Et si les français ne sont pas pour quelque chose en Afrique francophone, ça ne se passe pas. »
A la question de savoir s’il n’a pas espoir que ça change avec l’arrivée au pouvoir en France d’Emmanuel Macron qui est arrivé après les indépendances, c’est avec un sourire sarcastique que Salif Keita déclare. « Un français c’est un français, il est président de la France, il est comme les autres… Il est parti humilier, insulté le président Kaboré au Burkina. Un enfant comme ça… » S’indigne le chanteur.
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Il demande ainsi aux présidents africains de croire à l’Afrique et aux africains de soutenir leurs présidents. « Les présidents africains n’arrivent pas à croire à l’Afrique. Et ce que je reproche aux africains aussi, il faut que les africains soient derrière leurs présidents, absolument. Il faut qu’on se mette derrière ces gens-là pour qu’ils se sentent soutenus parce que si tu laisses seul un président, le vent va l’amener mais s’il y a toute une nation qui se met derrière son président, oui ça va changer. Comme ça, les manipulateurs vont se fatiguer, ils vont cesser. Il ne faut pas laisser les présidents sentir qu’ils sont seuls, il faut que la population, les peuples africains soient derrière leurs présidents quand ils prennent des décisions pour leurs pays. » Conclut Salif Keita.
Une autre sortie fracassante
Dans une autre vidéo de près de quatre minutes diffusée en direct sur son Facebook, l’artiste malien, s’adresse au président Ibrahim Boubakar Keïta. En bambara (la langue locale), le chanteur Salif Keita lui demande de ne plus obéir à son homologue français Emmanuel Macron et accuse la France de financer les djihadistes.
« Si tu as peur de dire la vérité à la France, (…) quitte le pouvoir, celui qui n'a pas peur le prendra, tu passes ton temps à te soumettre à ce petit Emmanuel Macron, c'est un gamin. (…) Tu n'es pas au courant que c'est la France qui finance nos ennemis contre nos enfants ? » Déclare l’artiste. Son message intervient alors que la situation sécuritaire se dégrade dans le nord notamment, où les attaques djihadistes ont fait des dizaines de morts dans les rangs de l'armée malienne.
Réaction de l'ambassade de France au Mali
Suite à la sortie de Salif Keita, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’ambassade de France au Mali a réagi. Le communiqué publié le 15 novembre exprime d’abord l'étonnement face aux propos de l'artiste malien diffusés la veille sur ce même réseau social. Paris dénonce avec la plus grande fermeté des propos au caractère « infondé, diffamatoire et outrancier ». L'Ambassade de France au Mali insiste notamment sur la nécessité de contrôler la véracité des informations circulant sur la place publique.
« De tels discours font le jeu de ceux qui cherchent à semer la discorde et entretenir le chaos. Ils sont également une offense à la mémoire des civils et militaires, maliens, français et internationaux, victimes de la barbarie terroriste au Mali », indique le communiqué.
En tout cas, une chose est sûre c’est que le Mali comme beaucoup d’autres pays africain va mal…
Danielle Ngono Efondo
Le Premier vice-président du MRC s’allie naturellement à l’appel lancé par son président national. Mamadou Mota depuis sa cellule à la prison centrale de Nkondengui, fait savoir que pour la paix et l’unité du Cameroun, il n’est pas bon d’aller aux élections du 09 février.
« Ceux qui aiment ce pays n’iront pas voter et appelleront le peuple à ce que le pouvoir de Biya ne soit pas au-dessus de l’unité de notre nation. L’anglais et le français ont semé en nous l’amour du Cameroun qui s’identifie à ces langues que nous avons d’ailleurs fièrement adoptées. Notre peuple compte plus que nos envies personnelles et égoïstes.Le sang a coulé dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. On ne fait pas la guerre à son peuple » dixit Mamadou Mota.
Le vice-président du MRC est claire, impossible d’aller à l’élection avec autant de morts et des parties de territoires en lambeaux. Il faut intégrer !!les autres camerounais. Pour Mota et les cadres du MRC ce serait consacrer la partition du pays que de prendre part à une élection dans les conditions actuelles. Ce que le parti de la renaissance ne souhaite pas cautionner. Il le dit clairement « la politique qui a fragilisé certains partis aujourd’hui reculés dans les villages (ndlr il parle du SDF) est cette acceptation d’un compromis qui n’a pas de sens. Comment acter la sécession ? comment acter un système électoral taillé à la mesure du dictateur, un prêt à porter, souillé pour la démocratie ? »
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Dans sa sortie épistolaire, le premier vice-président du MRC lance à son tour un appel à la jeunesse camerounais. « Jeunes gens, jeunes filles c’est notre avenir qui importe et non maintenir des grabataires dans une situation qui leur offre de sacrifier nos futurs enfants comme dans l’ancien empire aztèque. Le RDPC et ceux qui l’incarnent sont des Aztèques qui immolent leurs enfants sur l’autel de leur envie et de leur pouvoir. »
Maintenant que l’appel est lancé, sera-t-il entendu par cette jeunesse qui voyait en cette élection l’occasion d’accéder aux fonctions de responsabilités politiques et de se voir un peu plus responsables de l’avenir du Cameroun. Un rêve qui vient brutalement d’être brisé par le parti de Mamadou Mota. Serait-ce possible pour cette jeunesse à qui le président Kamto avait demandé de se préparer pour ces élections, et qui l’a fait avant de recevoir ce revers, serait-il possible qu’elle continue d’adhérer aux appels de ce parti politique ? On le saura dans les prochains jours.
Stéphane NZESSEU
La transition entre la saison pluvieuse et la saison sèche étant effective dans la région du Nord-Cameroun, le phénomène du changement climatique sévit avec son lot de conséquences sur le plan humain et environnemental. Selon les experts en santé et environnement, les populations sont appelées à un changement de comportement pour leur adaptation.
Depuis plusieurs semaines, les pluies ont cessé de tomber dans la région du Nord, et le mois de novembre tire à sa fin. En pareil moment, pas question de lire sur une boule de cristal que la saison pluvieuse est dans les rétroviseurs. La transition entre la saison pluvieuse et celle sèche est perceptible. Elle est marquée dans cette partie du pays par le changement climatique. « Ce phénomène que nous observons depuis quelque temps, est une situation normale. A chaque fois que les pluies nous abandonnent, cette période de transition est systématiquement observée entraînant des nouveautés dans la nature », explique Djienzané Payouni, spécialiste en Communication, Santé et Environnement.
Les répercussions
Un phénomène naturel incontournable qui impacte sur le mode de vie des populations ainsi que sur leur milieu de vie, c’est-à-dire leur environnement immédiat. « Sur le plan environnemental, on peut observer que certains arbres perdre leurs feuilles, les herbes ont aussi pris d’autres allures car elles sèchent, la nutrition animale à ce niveau a changé. Sur le plan humain, à l’air libre nous ressentons des aléas climatiques, par exemple quand nous parlons longtemps les lèvres sèchent. D'un moment à l’autre, nous aurons la brume et ses conséquences seront plus désastreuses. Quand le vent sera plus violent, les cas de fièvres seront récurrents », prévient notre spécialiste.
Des effets du changement climatique qui imposent aux uns et aux autres des changements de comportement à travers le respect d’un certain nombre de mesures lesquelles sont multiples. En cette circonstance, Djienzané Payouni conseille, « face à un effet naturel, les hommes doivent s’adapter. Sur le plan vestimentaire en l’occurrence le comportement doit changer. Comme il fait déjà froid le matin, l’on doit s’habiller à chaud. Le sport est aussi conseillé pour s’adapter au climat. Il faut utiliser des pommades ou des laits de toilette pour permettre à la peau de garder sa douceur. Utiliser le menthol pour garder les lèvres toujours fraîches. Sur le plan environnemental, il faut planter assez d’arbres pour que nous puissions bénéficier de l’ombrage en saison sèche ».
Pour amoindrir les effets néfastes du changement climatique afin d’être des maladies, les populations de la région du Nord sont invitées à se prémunir surtout en cette période où les fêtes de fin d’année se pointent d'ores déjà à l’horizon.
Innocent D H
Les Camerounais ont décroché leur ticket de qualification pour les demi-finales de la deuxième phase éliminatoire de la Basketball africa League 2020 dans le Groupe A, ce jeudi, en battant les Nigériens de l’AS Nigelec Basket Club sur le score de 77-75 au palais polyvalent des sports de Yaoundé.
Malgré la rudesse de l’épreuve, la formation des Forces armées et de Police (FAp) de Yaoundé a fait plaisir à de nombreux supporters camerounais présents ce jeudi 28 novembre 2019 au Palais polyvalent des sports de Yaoundé. Le club hôte du tournoi, s’est battu jusqu’à la dernière seconde, pour décrocher sa qualification pour les demi-finales de la deuxième phase éliminatoire de la Basketball africa League (Bal) 2020 dans le Groupe A, qui est une sous-poule du Groupe G, contre une équipe de l’AS Nigelec Basket Club du Niger, en quête de sa première victoire du tournoi.
Menés dans les ultimes minutes du duel avec 4 points d’écart, les Camerounais sont allés puiser très loin, pour revenir au score et remporter la partie sur le score de 77-75. Une victoire suffisante pour hisser Fap, auteur de deux victoires et une défaite à la phase de poule, à la prochaine étape du tournoi. « Ça n’a pas été facile, mais grâce à notre force mentale, nous avons pu remonter le score et marquer ce panier décisif », confie l’un des joueurs camerounais, au terme du match.
Le deuxième ticket de ce sous-groupe G a été décroché par le Groupement Sportif des Pétroliers d’Algérie, qui ont dominé dans leur troisième match de groupes, le club libyen Al Naser. Les clubs Nigérien et Libyen, sont éliminés. Dans la deuxième Poule (B) de ce Groupe G, les équipes d’Abidjan Basketball de la Côte d’Ivoire et d’AS Police du Mali ont pu tirer leur épingle du jeu, tandis que BC Mazembe et Manga BB sont sortis de la compétition. Les combinaisons des demi-finales seront connues ce vendredi, 29 novembre 2019. Les prochains matchs se dérouleront le samedi 30 novembre prochain. A l’issue des demi-finales, les trois premiers clubs se qualifieront pour la saison régulière de la Basketball Africa League, prévue en mars 2020.
Marie MGUE
Un important stock vient de tomber dans les mailles du Commandant de Péleton Motorisé (COPEL) de Bafoussam.
Une Opération, coup de point conduite par le commandant Wassou, sous l'égide de son supérieur le commandant Martin Kpama , qui a permise d'intercepter cette cargaison lors des contrôles systématiques.
Ces médicaments de qualité douteuse et considérés nocifs pour la santé des populations seront immédiatement détruits.
Les médicaments illicites représentent un vrai danger pour la santé. Peu ou pas efficaces, ils ne peuvent soigner des maladies parfois mortelles et favorisent la résistance des bactéries aux antibiotiques.
Pour l’OMS, un médicament contrefait est « un médicament dont l’identité et/ou l’origine est délibérément et frauduleusement falsifiée », qu’il s’agisse de produits de marque déposée ou de génériques.
Dans certaines régions d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, plus de 30 % des médicaments vendus sont des contrefaçons, indique l’OMS.
Marcel Ndi
L'International Federation of Football History & Statistics (IFFHS), a annoncé il y a peu, le classement des meilleures joueuses de l’année 2019. Et sans surprise, la Lionne Indomptable Nchout Ajara reçoit la palme d’or. Elle est classée 1ère footballeuse africaine et 15ème mondiale en 2019 et sa coéquipière Aboudi Onguené occupe la 2ème place africaine et la 21ème mondiale.
Le Cameroun n’a plus rien à prouver en ce qui concerne le monde du sport. En effet, bien représenté dans ses diverses disciplines, elle s’en sort plutôt bien. Il y’a quelques jours, l’IFFHS a révélé les classements des personnalités du monde du football à partir de leurs performances.
Les camerounais sont particulièrement mis en valeur par cet organisme. Alioum Sidi est reconnu meilleur arbitre du continent et 17ème mondial. Les deux joueuses de l’équipe nationale féminine ont aussi l’honneur de figurer dans le top 23 du monde pour le compte de l’année 2019.
Ainsi, Nchout Ajara occupe la 1ère place sur le continent et la 15ème place mondiale. Sa compatriote Gabrielle Aboudi Onguene quant à elle vient en 2ème position sur le continent et pointe à la 21ème place mondiale.
Très ému, Njoya Ajara a écrit sur sa page Facebook : « 1ere FOOTBALLEUSE AFRICAINE EN 2019 SELON IFFHS. C’est une immense joie d’être classée par l’IFFHS (International Federation of Football History & Statistics) comme la 1ère footballeuse africaine et 15ème mondiale en 2019. Ce classement est le résultat du vote de 90 experts dans le monde. »
« Félicitations à notre capitaine et sœur Gabrielle Aboudi Onguene qui est classée 2ème africaine et 21ème mondiale. Seul deux africaines figurent dans ce top 23 des meilleures footballeuses en 2019. Et elles sont…camerounaises. Big up Cameroon », a-t-elle ajouté.
Rappelons que les deux attaquantes camerounaises figurent dans la liste des 10 joueuses en lice pour la succession de la Sud-africaine, Christen Thembi Gatlana pour la CAF Awards 219. Cette soirée de récompense se tiendra le 7 janvier prochain au Caire en Égypte. Nchout Ajara et Aboudi Onguene font la fierté du 237 land.
L'International Federation of Football History & Statistics (IFFHS) est une organisation d'études historiques et statistiques sur le football. Elle se fait connaître pour ses multiples classements de clubs et de personnalités du monde du football, et notamment son classement mondial des clubs de football.
Créée en 1984 à Leipzig par Alfredo Pöge, qui en reste le président jusqu'à sa mort en 2013, son siège se situe à Lausanne depuis 2013, après avoir été déplacé à Abou Dabi aux Émirats arabes unis et à Bonn en Allemagne. Depuis 2013, son président est le Français Robert Ley.
Danielle Ngono Efondo
Du 01er au 15 Décembre 2019, la société NAJA PRODUCTION, dans le cadre de la promotion du vivre ensemble au Cameroun organise un jeu concours sous le thème « promouvoir le vivre ensemble ». Ainsi, Jusqu’au 15 décembre, les internautes ont la possibilité de gagner un million de Fcfa et beaucoup d’autres lots en participant à ce jeu.
Le Cameroun traverse depuis quelques années une période difficile. Entre les attaques de Boko Haram perpétrées à l’Extrême-Nord, la crise anglophone au Nord-Ouest et au Sud-ouest, le tribalisme sur les réseaux sociaux, les camerounais ont perdu la notion du vivre ensemble qui vaudrait que nous soyons un et indivisible.
Et pour éduquer les masses sur l’importance de vivre ensemble comme un seul homme dans une seule patrie, la maison de production NAJA TV met un million de FCFA et plusieurs autres lots en jeu pour celui, celle ou ceux qui réussiront à produire la a meilleure vidéo sur le vivre ensemble.
Et pour concourir, il suffit dans un premier temps d’aimer la page Facebook de NAJA TV et Partagez le jeu concours ; ensuite, envoyer votre vidéo de minimum 03 min (Il peut s’agir d’un mini film, clip vidéo, slam, court métrage, sketch, chanson, etc... Mais dans tous les cas, la vidéo doit être originale. Elle doit promouvoir la paix et l’unité sur l’ensemble du territoire) à partir du 20 novembre 2019 suivie de « je participe au jeu concours #najatv » par WhatsApp au 699562808 ou par mail à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Et enfin, Inviter vos amis à Aimer et Partager votre vidéo au max à partir du 1er décembre 2019 sur notre page Facebook. Les 03 vidéos qui totalisent le plus de « Likes » et « Partage » sur notre page seront automatiquement gagnantes.
A noter que les votes se feront sur Facebook et la personne qui aura réalisé la meilleure vidéo à l’issu de ce jeu concours, recevra le premier prix, dont 1 million de FCFA. Les autres ne partiront pas bredouille ! Ils recevront : une invitation à la cérémonie de vernissage de NAJA Production, une formation dans l’audiovisuel d’une valeur de 500.000FCFA, des gadgets et une offre de contrat CDI. La réception des vidéos a débuté le 20 novembre 2019 et s'achève le 15 décembre 2019 à minuit.
Selon la maison de production NAJA TV, « ce concept vise à construire un meilleur environnement pour un avenir prospère. Mais aussi, faire valoir la créativité des jeunes en matière de production audiovisuelle. »
Tout le monde peut y participer. Bonne chance à tous !
A propos de NAJA International Production SARL
C’est une société de production audiovisuelle germano-camerounaise basée à Yaoundé au Cameroun avec également une succursale en Allemagne, plus précisément dans la petite ville de Karlsdorf-Neuthard. Ils sont spécialisés dans la production audiovisuelle, la communication et les prestations de services autours des médias. Un ensemble à 360° où convergent créativité, authenticité, expérience, professionnalisme, passion et divertissement. Ils produisent des contenus de programmes de télévision, des documentaires, séries tv, films de fiction, photographie, films d’entreprise, publicité, vidéo web, clips de musique, reportage photos et vidéo pour événements.
Ils accompagnent leurs clients dans leur communication audiovisuelle avec un accent particulier sur l’inventivité et une qualité technique irréprochable. Et parce que le monde change, que le film « traditionnel » ne semble plus toujours la solution, NAJA INTERNATIONAL PRODUCTION GROUP adapte ses productions pour garantir une présence plus accrue et efficace de sa clientèle sur le web et à travers les réseaux sociaux.
Danielle Ngono Efondo
L’Enseignant des Sciences de l’information et de la communication croit savoir que Maurice Kamto a joué très gros.
« Hier 25 Novembre 2019, Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) est arrivé au siège de son parti à Odza, quartier de la périphérie sud de Yaoundé, il était 10h. Il affichait un air grave, identique à celui qui couvait son visage lorsqu’il alla défendre devant le Conseil constitutionnel, « sa victoire » à l’élection présidentielle d’Octobre 2018.
Pour cette circonstance, le président du Mrc était accompagné de Grégoire Jiogué et d’Alain Fogue. Ces deux – là font partie de son cercle politique restreint. Ils lui prodiguent des conseils, ils sont aussi ses oreilles et parfois sa bouche. Ils vantent leur proximité avec le président du Mrc, au point d’agacer et de frustrer la pyramide du parti.
Le second des deux ne fait pas mystère de la confiance que lui témoigne le président du Mrc. Il se targue par moment que dans la préséance, il passe avant les vices – présidents du parti.
Maurice Kamto était devant le Directoire du Mrc. Jadis instance de réflexion et de décision, le Directoire a été transformé pour la circonstance en « commission nationale des investitures des candidats » pour les élections législative et municipale.
Le patron du Mrc prend la parole. Il distille critiques et récriminations. Il ne supporte pas que les décisions du Mrc en interne, atterrissent en quelques secondes dans les réseaux sociaux. Il accuse certains présidents régionaux d’avoir monnayé les investitures. Il menace : « Ceux qui ont posé ces actes immoraux, rembourseront jusqu’au dernier centime », fulmine t –il. Il égrène des griefs, tirés de son antienne :
Le Code électoral n’est pas toiletté
Le Conseil constitutionnel reste inféodé au pouvoir en place
Le Nord Ouest et le Sud Ouest sont des zones en guerre, sans droit, donc sans élection.
Face à cette situation, Maurice Kamto imperturbable et solennel annonce : « Je vous donne la position du parti : le Mrc n’est pas là pour distribuer des postes aux politiques, mais pour le bien être des Camerounais…Nous allons opérer le changement dans la paix …pour cela, le Mrc ne part pas aux élections… ».
La vingtaine des délégués qui travaillaient dans la salle est tétanisée. Il n’y avait pas eu réunion préalable pour informer les délégués. Certains avaient voyagé depuis l’Extrême Nord.
En ouvrant les travaux, on avait constaté que le constant Alain Fogué avait curieusement choisi d’aller dispenser ses cours à Soa, arguant que s’il n’y va pas, le Recteur le traiterait de « démissionnaire ».
Grégoire Jiogué avait tout simplement disparu. Bibou Nissack, le porte parole du Mrc, après les déclarations de Kamto, il se confie à certains de ses camarades : « Je suis au courant de cela depuis une semaine : nous n’irons pas aux élections. Il fallait garder le secret… », révèle t –il.
Le tocsin de Maurice Kamto a sonné. Il a raisonné très fort. L’écho continue de porter le son. Les effets ne manqueront pas de se faire ressentir. Certains membres du Directoire du Mrc, n’hésitent pas à parler « d’autocratie », au sein de leur parti. Les faits relatés plus haut font croire que Maurice Kamto n’a pas agi sur un coup de tête, même s’il n’avait pas consulté sa base, sa décision a été prise avec un comité très restreint des fidèles.
Tiriane Noah, la 2ème vice présidente qui a porté sur ses épaules le parti pendant les 9 mois de prison de Maurice Kamto, celle – là encore qui dirigeait les investitures avec habileté, elle a été tenue à l’écart du secret.
Reste maintenant le cas de millions de militants mobilisés pour provoquer un redessinage du paysage politique national. Ils seront démobilisés, peut être même trahis.
Maurice Kamto a confié à ses camarades du Directoire : « Je peux convoquer un congrès extraordinaire du Mrc et annoncer ma démission… ». Il estime qu’un parti qui critique, qui aspire à gouverner, devrait avoir un comportement différent de celui dont il condamne les agissements.
Un président de parti qui choisit cependant la politique de la chaise vide, sait ce que cela pourrait lui coûter. Quand il brandit par la même occasion l’épouvantail d’une probable démission, il pousse le bouchon encore loin.
Les Camerounais dans leur immense majorité, veulent vivre autre chose. Le Mrc semblait être à ce rendez – vous, sans autocratie ni chantage. Ce qui s’est passé à Odza le 25 Novembre nous fait croire que Maurice Kamto a joué très gros, pour son parti et pour son avenir politique… ».
N.R.M
A l’ouverture d’une rencontre de deux jours entre Camtel et les acteurs du secteur des communications électroniques tenue à Yaoundé le 25 novembre dernier, Minette Libom Li Likeng, la Ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel) a lancé un appel aux collectivités territoriales décentralisées (CTD). Elle les invite à une forte implication dans la bataille de la révolution numérique au Cameroun.
Pour la Minpostel, il est clairement question de traduire dans les faits, la vision du Chef de l’Etat définie depuis quelques années, celle de mener avec abnégation la bataille de la transformation numérique au Cameroun, « personne ne devrait être laissé pour compte dans la révolution numérique ». Dans cette logique la forte implication des collectivités locales, elles qui sont au contact direct des populations s’avère de mise. C’est certainement la raison pour laquelle, Minette Libom Li Likeng a saisi l’opportunité de la rencontre Camtel et les acteurs du secteur des communications numériques tenue à Yaoundé, pour inviter ces CTD à jouer effectivement leur rôle.
« Qu’il s’agisse du développement des infrastructures TIC, de l’accès à internet ou de la fourniture en services TIC, la collectivité territoriale décentralisée est au cœur du processus lorsqu’on veut atteindre les populations locales. Dans ce contexte, le développement numérique devient un moyen de dynamisation économique et sociale des collectivités territoriales décentralisées, grâce aux opportunités qu’il offre », précise le Minpostel.
Dans une telle logique, les collectivités territoriales décentralisées devraient donc prendre la mesure des enjeux du développement numérique qui leur incombe. Minette Libom Li Likeng fait alors savoir, « la révolution digitale ne doit pas être perçue comme un risque par les collectivités, mais plutôt comme une véritable opportunité. Les outils numériques permettent de gagner du temps et en même temps simplifient et améliorent le service aux usagers ».
Innocent D H
Une quarantaine de personnes ont perdu la vie à Kinshasa, dans la nuit de lundi à mardi, en raison des pluies qui se sont abattues sur la région. Les dégâts matériels sont énormes et les victimes ont été entre autres emportées par des éboulements de terrain, apprend-on des médias locaux.
La capitale de la République démocratique du Congo est sous les eaux. En effet, dans la nuit de lundi à mardi, au moins 41 personnes sont mortes, victimes de pluies diluviennes qui ont provoqué des inondations, des glissements de terrains et des électrocutions.
De nombreux dégâts matériels
« Les dégâts matériels et humains sont vraiment énormes et le bilan est encore provisoire », a déclaré à l'AFP le vice-gouverneur de la ville Néron Mbungu. « 80% des dégâts sont causés par des constructions anarchiques », a-t-il ajouté.
Les quartiers populaires, principalement sur les hauteurs de Kinshasa que sont : Kisenso, Lemba, Mont-Ngafula, ont été les plus touchées. Un quinzaine de personnes sont ainsi mortes dans celui de Lemba, le plus affecté par ces fortes pluies, selon un bilan provisoire. Lemba a subi une série d'érosions et d'éboulements de terrains qui ont englouti les maisons, a rapporté la radio Top Congo.
« Un spectaculaire effondrement de terrain y a coupé en deux sur la route monte vers le campus universitaire », a constaté une journaliste de l'AFP. Le trou présente une profondeur d'une dizaine de mètre sur une vingtaine de mètres de large. « Le collecteur (de l'eau) n'a pas pu supporter le volume des eaux et il a cédé, ce qui a entraîné la coupure de la route », a expliqué à la presse le maire du quartier, Jean Nsaka.
En d'autres endroits de la capitale, deux ponts se sont notamment effondrés, selon le vice-gouverneur. Parmi les victimes, figure également un enfant qui s'est électrocuté, a-t-il ajouté. « Les gens sont têtus et ne respectent pas les normes de construction. Même si l’État dit qu'il ne faut pas construire, ils construisent. Voilà maintenant les conséquences », a déploré le vice-gouverneur.
Pour rappel, plusieurs dizaines de personnes étaient mortes dans des érosions et des effondrements de terrain début janvier 2018 à Kinshasa après une nuit de pluies diluviennes. A l'époque, le précédent gouverneur André Kimbuta avait affirmé qu'en vue de prévenir d'autres cas d'inondations, les autorités procéderaient « à la démolition de constructions anarchiques ». Mais apparemment, cette démolition n’avait pas été respectée.
Kinshasa, 3ème ville la plus peuplée d'Afrique
Troisième ville la plus peuplée d’Afrique, Kinshasa compte quelque 10 millions d’habitants, qui vivent souvent dans des habitations précaires, la capitale ayant vu sa population croître constamment en moins de 20 ans. Cette croissance est le fait d'un « urbanisme de la pauvreté », avait déclaré en juillet 2017 au quotidien français Le Monde, Corneille Kanene, ex-directeur de l'agence onusienne Habitat, ajoutant que : « les trois quarts de Kinshasa sont constitués de bidonvilles sans accès à l'eau ni à l'électricité ».
Nos sincères condoléances à toutes les familles éprouvées !
Danielle Ngono Efondo
C’est en marge du Sommet mondial sur le genre qui se tient du 25 au 27 novembre à Kigali, au Rwanda, que, le McKinsey Global Institute, institut de recherche indépendant de McKinsey, a présenté hier mardi 26 novembre son rapport 2019 sur la parité en Afrique intitulé « The Power of Parity ». De fait, le Cameroun est classé parmi les pays moyens en matière de parité sur le genre en Afrique.
Bien que certains pays africains aient réalisé d’énormes progrès dans la recherche de la parité dans certains domaines, les inégalités entre les hommes et les femmes demeurent élevées sur l’ensemble du continent. Les femmes représentent plus de 50% de la population totale de l'Afrique, mais en 2018, elles ne généraient que 33% du PIB total du continent. Cela renforce et alimente les inégalités et compromet la santé économique à long terme de l'Afrique.
Dans l'ensemble, les progrès en matière d'égalité des sexes ont stagné au cours des quatre dernières années. Au rythme actuel des progrès, il faudrait plus de 140 ans à l’Afrique pour atteindre la parité des sexes. Sur le score de parité ou le GPS de MGI - une mesure des progrès en matière d'égalité, le score de l'Afrique est de 0,58 en 2019, indiquant une forte inégalité de genre parmi les 15 indicateurs GPS de l'égalité de genre dans le travail et la société.
Selon le McKinsey Global Institute, le GPS de l'Afrique pour 2019 est le même qu’il y’a quatre ans auparavant. En Afrique, les seuls indicateurs sur lesquels des progrès ont été accomplis sont la protection juridique et la représentation politique. Tous les autres indicateurs sont restés identiques voire en régression dans certains pays.
Le cheminement vers la parité diffère considérablement entre les pays africains. L'Afrique du Sud a le GPS le plus élevé à 0,76, ce qui indique une inégalité moyenne entre les sexes. La Mauritanie, le Mali et le Niger ont les scores les plus bas, respectivement 0,46, 0,46 et 0,45 (inégalité extrêmement élevée).
Bien que la situation générale soit caractérisée par une stagnation, voire des renversements, dans la progression vers la parité, certains pays ont montré une amélioration remarquable de certains indicateurs. Par exemple, le Rwanda et l'Afrique du Sud ont augmenté la représentation des femmes dans les postes de cadres moyens de 27% et 15%, respectivement. L'Algérie a réduit les taux de mortalité maternelle d'environ 9%. L'Egypte a triplé son score et la Guinée et le Liberia ont doublé leurs scores en matière de protection juridique des femmes.
Le Cameroun obtient une note de 0,53 sur 1, pour ce qui concerne la parité au travail ; 0,71 pour l’ouverture de l’économie formelle et informelle aux femmes ; 0,35 pour ce qui est de la protection légale des droits des femmes dans le domaine de la politique ; 0,78 pour la protection de l’intégrité des femmes ; 0,62 sur les inégalités liées au genre dans la société ; une note de 0,52 pour l’accès aux métiers professionnels et techniques, etc. Le score final du Cameroun pour la parité en matière du genre est de 0,59 sur 1.
Ces exemples de progrès rapides devraient inspirer les autres à aller de l'avant avec des actions visant à faire progresser l'égalité des sexes.
A propos de MGI
La mission de MGI est d’aider les dirigeants des secteurs commercial, public et social à mieux comprendre l’évolution de l’économie mondiale et à fournir une base factuelle qui contribue à la prise de décision concernant des questions de gestion et de politique critiques.
Le McKinsey Global Institute (MGI), la branche de recherche sur le commerce et l'économie de McKinsey, a été créé en 1990 pour développer une compréhension plus profonde de l'évolution de l'économie mondiale. La mission de MGI est de fournir aux chefs de file des secteurs commercial, public et social les faits et les connaissances sur lesquels baser leurs décisions en matière de gestion et de politiques.
MGI Research combine les disciplines de l’économie et de la gestion, en utilisant les outils analytiques de l’économie et les idées des dirigeants d’entreprise. Sa méthodologie «micro à macro» examine les tendances microéconomiques du secteur pour mieux comprendre les forces macroéconomiques générales affectant la stratégie commerciale et les politiques publiques.
Danielle Ngono Efondo
Lors du grand sommet extraordinaire de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, il milite pour une révision des accords avec les anciennes puissances coloniales.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, est un grand panafricaniste. Certains médias africains qui font de cette idéologie leur ligne éditoriale mettent toujours le président de la République de Guinée équatoriale au premier plan. Pendant le sommet extraordinaire de la Cemac à Yaoundé il ne passe pas par quatre chemins pour cracher son venin et son aversion face à l’impérialisme.
« Nous avons une zone très riche et aujourd'hui nous connaissons beaucoup de difficultés sur le plan des transferts, qui freinent le développement de la sous-région. C'est pour cela que nous devons travailler sur la révision des accords. Nous devons travailler pour renouveler les vieux accords, avoir une réglementation qui puisse nous permettre de travailler avec beaucoup plus de dynamisme. Et surtout que nous sommes souverains et indépendants », explique le chef de l’Etat équato-guinéen.
Dans cette perspective, il lance un vibrant appel à ses pairs de la sous-région pour une véritable indépendance. « Nous ne devons donc pas toujours être attachés aux anciennes puissances coloniales. C'est pour cela que nous voulons renforcer notre coopération sous-régionale et avoir une monnaie très forte, avec les accords qui nous permettent de travailler sans les ordres des anciennes puissances qui veulent nous contrôler ».
« Vous savez que nous sommes contrôlés par ces puissances, surtout la France qui est notre partenaire. Il est temps d'échapper à ce contrôle, parce que nous sommes déjà une sous-région avec assez de moyens pour dynamiser notre développement. Ces échanges, surtout avec le représentant français aux travaux, ont été francs et permettront de libérer les pays de la Cemac. Avec mon frère, le président Paul Biya, j'ai eu d'importants échanges et nous sommes en contact permanent », poursuit celui-ci.
Dans le même registre de l’intégration sous-régionale, il vante la coopération entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale. « Le Cameroun et la Guinée équatoriale sont des pays frères, surtout en ce moment où nous connaissons beaucoup de problèmes. C'est-à-dire l'instabilité, l'insécurité. Certains agents veulent nous créer des problèmes. C'est pour cela que nous devons renforcer notre sécurité frontalière », précise Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Pour finir, il fait des confidences, « J'en ai parlé avec le président Paul Biya. Je l'ai également remercié pour la décision de protéger la frontière. Vous savez qu'on a connu l'infiltration de certains rebelles. Nous devons donc renforcer cela. Il y a des gens qui ne veulent pas de la stabilité de l'Afrique. Il y aussi certains éléments de chez nous qui travaillent en collaboration avec ces ennemis. Il nous faut être vigilant ».
Maurice Kamto a annoncé lundi 25 novembre 2019, au cours d’un point de presse organisé à Yaoundé que son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), ne prendra part aux élections municipales et législatives du 9 février 2020. Si certains voient en cette sortie une incapacité et une incohérence politique, d’autres par contre ont trouvé en elle un acte de bravoure teinté de courage et constance. C’est le cas d’Olivier Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto.
S’exprimant sur les ondes de la radio ABK (89.9 FM), Olivier Bibou Nissack pense qu’en prenant la décision de se retirer des municipales et législatives 2020, le « président » Maurice Kamto a montré que ce n’est pas seulement son destin individuel qui le préoccupe. Pour Olivier Bibou Nissack, avec cette décision Maurice Kamto est en cohérence avec lui-même.
« Le président Maurice KAMTO a définitivement montré qu’il est un homme d’Etat. Il a montré que son destin personnel n’était pas l’absolu désir qui animait sa vocation politique. Il a aussi montré qu’il reste cohérent avec lui-même et qu’il ne veut pas être président à tous les prix et au prix de toutes les compromissions y compris en perdant son âme au passage. » A-t-il déclaré au micro de ABK.
Par ailleurs, il a réitéré l’appel de son leader politique, qui invite les Camerounais à rester chez eux le jour du vote. « J’invite tous les auditeurs d’ABK Radio à suivre le mot d’ordre qui a été lancé par le président, à ne pas se rendre aux urnes le jour du scrutin, n’allez pas voter le 09 février, restez chez vous », a-t-il dit.
Notons que, les élections législatives et municipales vont avoir lieu le 9 février prochain. A l’annonce de ces dernières, les militants du MRC avaient déjà constitué leurs dossiers. Certains se voyaient déjà députés, maires… Cependant, leur victoire déjà célébrée comme d’habitude restera une fois de plus dans leurs têtes…
Danielle Ngono Efondo
Les Camerounais se sont inclinés ce mardi sur le score de 92-95 face aux Libyens d’Al Naser, lors de leur premier match de la deuxième phase éliminatoire de la Basketball africa League 2020 dans le Groupe A, au palais polyvalent des sports de Yaoundé.
L’équipe des Forces armées et de Police (FAP) de Yaoundé a manqué son entrée en compétition ce mardi 26 novembre 2019 au Palais polyvalent des sports de Yaoundé. Le meilleur club camerounais de basketball, a été moins objectif, avec trop de perte balle, dans son premier duel du tournoi, contre la formation Al Naser de Libye. Les Camerounais ont été battus sur le score de 92-95, dans ce dernier match de la première journée de la deuxième phase des Éliminatoires de la Basketball africa League (Bal) 2020 dans le groupe A, qui est une sous-poule du grand Groupe G.
En effet, huit clubs du groupe G s'affronteront à Yaoundé dans le cadre cette compétition. Ce groupe est constitué de deux sous-poules, A et B. Le Cameroun est logé dans le groupe A, avec l’AS Nigelec Basket Club du Niger, le Groupement Sportif des Pétroliers d’Algérie, leader du groupe avec 2 points et le club libyen Al Naser. Le Groupe B est constitué d’Abidjan Basketball, AS Police du Mali, BC Mazembe et Manga BB. Les équipes du groupe F, qui est le deuxième grand groupe de la compétition, presteront à Kigali au Rwanda du 17 au 22 décembre prochain.
Quatre rencontres se sont déroulées au cours de cette première journée. Les 8 équipes s’affrontent pour les trois places disponibles pour la prochaine étape. 20 matches au total sont prévus. Les deux meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales, à l’issue desquelles, les trois premières valideront leur ticket pour la saison régulière de la Basketball Africa League en mars 2020.
Au premier tour de ces Éliminatoires, les Camerounais ont réalisé une belle prestation avec 3 matches et autant de victoires au Congo. Fap de Yaoundé avait battu Manga Basketball du Gabon, Virgen Maria de Guinée Équatoriale et Asb Mazembe.
Cette ligue professionnelle estampillée NBA, la première hors Amérique du Nord, a été créée en février 2019. A l'origine, la Basketball Africa League remplace la FIBA Africa Basketball League (ou Africa League), version 2019 de la Coupe des clubs champions, remportée en mai dernier par Primeiro d'Agosto (Angola).
Marie MGUE