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Le leader du Mouvement pour la  Renaissance du Cameroun, actuellement en France a opposé une fin de non recevoir, à tous ces individus qui, en détruisant l’image du Cameroun ainsi que celle du Président de la République, garant des Institutions.

 

Une décision qui a suscité la colère de « ses complices », telle que le démontre la sortie d’Amer Kmer

« Il est temps que les femmes de la diaspora commence à conjuguer en même temps que nous. Kamto refuse catégoriquement de recevoir la Bas mais, c’est la vie, le voyoutisme ne paye pas. On ne peut pas faire confiance aux hommes politiques. Je ne vais pas parler de Kamto par rapport aux élections, je vais parler de monsieur Kamto par rapport au désastre qu’il a causé au sein de la diaspora. Et, je vais vous révéler l’hypocrisie des Hommes politiques.

Aujourd’hui, la Bas ne lui sert plus à rien, c’est tout à fait normal, il n’en n’a rien foutre. Ce qui m’amène à inviter les membres de la Bas à comprendre un tout petit peu que la politique que nous avons au Cameroun est une politique d’escroquerie, d’entourloupe.

La preuve est là aujourd’hui. Nous avons monsieur Kamto qui débarque en France et refuse de voir les membres de la Bas. Il les renie. A force de courir derrière Paul Biya, le chassement (Genève, Lyon, Paris, Allemagne), le monsieur débarque en France, il vous ignore complètement. Le déshonneur,  le désastre. Vous courez derrière quelqu’un qui vous dit qu’il est président élu alors que nous avons me Ndocki qui, en mondo vision, reconnait le Président Paul Biya comme Président élu et que fait–elle en plus, elle veut entrer dans ce gouvernement. Elle a reconnu devant vous qu’ils savaient déjà qu’ils ont perdu les élections, mais, il fallait aller à la Cour Constitutionnelle. La manipulation.   

Ca me fait mal au cœur, de voir comment ces hommes politiques se jouent de notre diaspora. Comment ces hommes politiques continuent de décrédibiliser la diaspora au plus profond. Le soi disant bus du Mrc  dont l’achat a été lancé par mon frère Max, le Mrc ne reconnait pas ça.

Vous êtes nombreux, qui n’aurez plus la possibilité de repartir au Cameroun et, je vous pose cette question, pourquoi vous ne bloquez pas le professeur Maurice Kamto en France. Au nom de Kamto, vous avez dévalisé les ambassades, au nom de Kamto, vous êtes nombreux qui ne verrez plus vos parents, la souillure.

J’ai mal à votre place. Vous avez cherché à en faire un fond de commerce et pourtant, il vient vous renier en France. Aujourd'hui, vous vivez dans quel monde ?

Je pense que le moment est venu de faire le chassement de Kamto. Cabral ne va pas venir en France, Joshua ne va pas venir en France, mais la personne qui vous a mis dans la merde, c’est le professeur Kamto. Ce n’est pas Cabral qui vous a envoyé cassé les ambassades, ce n’est pas lui qui vous a demandé d’engager ces actions de chassement contre le Chef de l‘Etat. Ce n’est non plus Joshua. Ils ne vous ont rien fait. Ils sont restés logique dans leurs idées.

Celui qui vous a demandé de faire tout cela, c’est le Professeur Kamto. Bertille Okami, tu n’as pas pu enterrer ta mère.   Mes frères de la Bas, on vous purge avec quoi ? Je vous pose la question.

C’est lui et ceux qui veulent entrer au gouvernement prendre feu qui ont mis le feu au sein de la diaspora et aujourd’hui, ils sont incapables de demander l’amnistie pour vous. Messieurs de la Bas, vous êtes des lâches. Vous ne voulez pas regarder ceux qui vous ont mis droit au mûr parce qu’aujourd’hui, les vérités sont dites, vous avez peur et vous êtes incapables de vous réveiller.  

On vous a dit que cette histoire de hold up c’est de la manipulation, une perversion de la part de monsieur Kamto. Vous avez refusé d’écouter. Kamto demande de rencontrer le Président Paul Biya mais, réveillez vous bon sang…Vous comprenez maintenant que le professeur Kamto n’a jamais été un opposant, il a été envoyé pour semer le trouble au sein de l’opposition camerounaise…

Je vous invite à demander pardon au peuple Camerounais, en écrivant au bas de votre courrier : Nous avons été manipulés. Je vous tends encore la main. Tous les pays africains veulent vivre une alternance, pas celle fabriquée par le gouvernement en place comme c’est le cas avec Kamto et Ni John Fru Ndi. Cette alternance, ce sont les Jeunes. Démontrons au gouvernement Camerounais que la Jeunesse est prête, à laisser la corruption, à se mettre au travail… ».

 

N.R.M 

 

Bolloré fait partie des entreprises mises en cause.

 

C’est Edwin Fongod Nuvaga le Directeur général des Douanes qui en personne a fait cette sommation. Il demande à 67 entreprises de se mettre en règle. Ces entreprises sont des multinationales et des agro industries. Il y a donc entre autres Bolloré Africa logistics, la Société de développement du Coton (Sodecoton), Razel Cameroun, Arabe Contractors Cameroon, Viettel Cameroun, Les Laboratoires Biopharma, Aéroports du Cameroun (Adc), Guinness SA, Maersk Cameroun SA, Hevea Cameroun (Hevecam), Cameroon Oil Transport Co. La grande partie desdites entreprises font dans des produits alimentaires consommables et autres produits d’utilisation courante.

Ce qui se passe c’est qu’il a été noté que les sociétés indexées ne paient pas les droits de douane tel que prévu dans la législation en vigueur. Pourtant, la Direction de la Douane a mis en place des facilités pour que leurs marchandises ne restent pas coincées. Il se trouve que les entreprises ont la possibilité de réceptionner leurs produits en état. Avec cette possibilité, elles s’évitent des pertes financières du fait des avaries et peuvent payer aisément leurs droits ultérieurement. Un service leur est cependant adjoint afin de permettre à l’Etat de rentrer en possession de ses droits. Or ces entreprises par la suite refusent de payer, accumulant ainsi des factures impayées qui empêchent à la Direction générale des Douanes à atteindre ses objectifs.

Le quotidien L’Anecdote qui traite aussi de cette affaire, rapporte qu’« il a été donné à la DGD (Direction générale des douanes) de fournir des efforts supplémentaires de recouvrement de recettes conformément aux objectifs du Programme économique et financier avec le Fonds monétaire international qui prévoit l’augmentation des recettes non pétrolières pour juguler les effets de la crise pétrolière et la dépendance à cette ressource ».

De ce fait donc, le Directeur a prescrit le renforcement de la surveillance, le suivi de l’apurement des régimes suspensifs, l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers, l’amélioration du recouvrement des droits et taxes de douane.

 

Liliane N.

 

Un marché relatif à l’acquisition progressive des vaches laitières et pour la reproduction des semences bovines a été signé entre le Cameroun et la société française, Coopex Montbéliarde. Montant du marché, 824 881 euros, soit 541 086 595 FCFA. 

 

Selon les informations rendues disponibles par le Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), cette signature de marché intervient dans le sillage de la mise en œuvre effective des actions prévues dans le Projet de développement de l’élevage (Prodel). Elle concerne spécifiquement l’amélioration génétique des races bovines au niveau local.

L’on apprend que le Prodel a déjà favorisé la formation de 35 inséminateurs dans le cadre des activités d’insémination artificielle. Des bons points acquis en attendant la mise en œuvre du partenariat avec la société française. 

Précisons qu’au Cameroun, jusqu’au 31 octobre 2019, les productions animales sont de l’ordre de 345 879 tonnes de viandes (bovine, porcine, caprine, ovine et volaille). Celles-ci proviennent des abattages contrôlés. De manière détaillée, l’on a enregistré 9 456 tonnes d’œufs de table, 199 047 tonnes de lait et la production du miel se situe à 9 298 tonnes. 

Remarquons également que pour sa part, la Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa) a pu abattre 153 863 bovins dans les abattoirs de Yaoundé, Douala et Ngaoundéré, soit 23 079,45 tonnes de viandes fournies par la société aux consommateurs. 

 

Innocent D H

C’est le ministère de l’Elevage des Pêches et des Industries animales (Minepia) qui fournit ces données. Dans le volet artisanal, 271 317 tonnes de poissons ont été produits, la pêche industrielle a enregistré quant à elle 370 tonnes, et l’aquaculture 7 077 tonnes. 

 

Les procédures de construction d’un marché moderne de poisson à Youpwé (Douala) sont finalisées. Objectif, selon le Minepia booster la production halieutique au Cameroun en général, dans cette partie du pays en particulier. Pour ce faire un contrat devra être signé avec l’entreprise cocontractante au Japon pour la période allant du 14 au 20 décembre 2019. Le démarrage des travaux sur le terrain par l’entreprise est prévu en 2020 selon les termes contractuels. Trois nouvelles unités de production de glace pour la conservation des produits halieutiques ont été acquises à Douala, Limbe et Idenau. 

Le Minepia assure mettre en œuvre des modalités de collecte et de conservation des produits issus de l’aquaculture et des moyens efficaces et efficients d’encouragement des partenariats entre les aquaculteurs et les acteurs impliqués dans la commercialisation du poisson. Un accord a d’ailleurs été trouvé avec la Mission de régulation des approvisionnements en produits de grande consommation (Mirap). Il est question, de favoriser aux producteurs, l’écoulements de leurs produits sur les marchés. 

 

Innocent D H

 

Le mouvement de revendication et de protestation des camerounais vivant à l’étranger est décidément sur les traces du MRC. On dirait même qu’il s’agit d’un seul et même projet politique. Sinon comment comprendre leur appel au boycott ?

 

L’essentiel de ces camerounais ne sont pas inscrits dans le fichier électoral d’Elecam. Conséquence, ils ne pouvaient ni être électeur et encore moins éligibles pour les élections législatives et municipales au Cameroun. Plus encore, le Cameroun n’a pas de siège au parlement pour les camerounais vivant à l’étranger encore moins de mécanismes permettant la présence des acteurs de la diaspora dans les conseils municipaux au bled. Par conséquent, les élections municipales et législatives n’ont aucun intérêt pour les populations qui sont hors du territoire de la République.

Comment comprendre l’appel au boycott de la diaspora ?

Le fait pour ces camerounais qui sont pour la plupart des camerounais dit d’origine, de ne pas pouvoir participer directement à ces élections ne leur enlève aucunement le droit de s’intéresser à l’évolution de la vie politique au Cameroun. Ce d’autant plus que ces camerounais ont des intérêts divers sur le triangle national. Des familles sur le territoire, des investissements importants et d’autres intérêts. Il va donc de soi que ces autres camerounais se préoccupent de ce qui se passe d’un point de vue politique au Cameroun. Par ailleurs, ces autres acteurs attendent depuis bien longtemps de pouvoir obtenir la possibilité d’utiliser la double nationalité.

A côté de toutes ces préoccupations il faut reconnaître que la logique aurait voulu que ces populations de l’étranger encouragent plutôt la poursuite du processus électoral. Ainsi, de donner matière aux acteurs politiques qui sollicitent le suffrage des citoyens sur les sujets qui les intéressent au premier plan, question de voir leurs problèmes être pris en compte dans les orientations qui seront mis en œuvres par les nouveaux représentants du peuple. Appeler au boycott des élections municipales et législatives en s’alignant sur les slogans du MRC donnent à tous ceux qui en doutaient encore de croire que finalement la Brigade Anti Sardinard est une anti chambre qui porte et défend l’idéologie du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, et de son président Maurice Kamto. De plus à lire le contenu des appels au boycott fait par cette diaspora, il est évident que c’est du copié collé de ce que le MRC demande ou prône. Seulement, il est difficile pour eux de mener des actions de blocages pour ces élections puisque ces élections ne se déroulent pas hors du territoire camerounais.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ce sont les cris poussés par le nourrisson qui ont attiré l’attention des enfants venus déposer les ordures ménagères et, ces derniers se sont empressés d’aller appeler leurs parents

 

Arrivées sur les lieux, quelques mamans ont sorti le petit être, tout couvert de sang et avec le cordon ombilical qui pendait encore, des décombres. Comme on le voit dans les centres hospitaliers, elles lui ont donné un bain, commentant au passage la vigueur dont il faisait montre et, quelques personnes ont apporté des vêtements pour le couvrir, ainsi que du lait pour le nourrir.

Impossible de savoir combien de temps le bébé a passé dans cet endroit, avant que les enfants fort heureusement ne le retrouvent. Les gendarmes, arrivés quelques temps après, ont ouvert une enquête, afin de mettre la main sur cette femme qui, quelques soient les raisons qu’elle pourra donner un jour,  (si tant est qu’il puisse en exister) a choisi de se débarrasser du bébé, alors que de nombreuses autres solutions s’offraient à elle.  Le bambin a pour l’instant été pris en charge par les services compétents.

Un acte qui a suscité la colère de tous

« Un beau petit garçon, vraiment, certaines femmes ont le cœur ici dehors… », pouvait – on entendre par ci par là.

Ou encore : « Les filles de Soa, les parents payent la pension, donnent de l’argent pour les petits besoins qu’elles peuvent avoir mais, malgré ça, elles ont le gros cœur, tu portes  pendant neuf mois et, tu serres le cœur et tu accouches seule, jusqu’à abandonner dans la poubelle, pour que les rats et les chiens dévorent. Si tu n’as pas peur de la femme, tu ne peux rien craindre d’autre. Parfois, le diable s’assoit et prend les leçons chez certaines femmes… ».

Mais aussi : «  Quand je pense que certaines femmes dépensent des fortunes ici dehors pour chercher un enfant, un seul et, une qui n’a pas pu et n’a pas su  se tenir vient commettre un acte aussi criminel. Vraiment. Et demain, quand elle va se marier et va chercher à en avoir un, elle va accuser tous les ancêtres de son village alors que ce sont ses propres actes qui la condamnent… ».

Comment comprendre cela ? Qu’est ce qui peut aujourd’hui encore, justifier un acte pareil, un choix aussi criminel qui amène une femme, après neuf mois et les douleurs de l’enfantement, à abandonner le fuit de ses entrailles dans un tas d’ordures, d’immondices ?

Chaque enfant a droit à la vie  

Les aînés, ont coutume de dire que l’enfant, avant d’appartenir à son papa, est d’abord le fils ou la fille de la maman, du moins, pendant les premières années de sa vie. C’est la maman qui, grâce à son amour, sa tendresse, les sacrifices consentis avec un cœur débordant de joie, de reconnaissance définit l’orientation que doit prendre la vie de son enfant. Même si en grandissant, il choisit de s’en détourner mais, que de fierté, que de bonheur, qui n’a pas encore eu les larmes aux yeux, en lisant l’hommage que les enfants rendent à leur maman lorsqu’ils ont eu la Grâce de réussir.

Combien sont-elles, ces femmes qui jouent à la fois le rôle du père et de la mère et qui s’en tirent honorablement. Pourquoi condamner un enfant, parce que le géniteur a pris la poudre d’escampette ?

Qu’est ce qui donne le droit à une femme, ou jeune fille, qui n’a pas voulu attendre le moment opportun avant de se lancer dans une vie sexuelle active, d’essayer d’attenter à la vie d’un innocent ?

Au Cameroun, l’on note un peu partout, la présence des orphelinats, des hôpitaux ou centres de santé. Les églises sont implantées à tous les coins de la rue. Certaines ont parfois abandonné devant les domiciles des particuliers, afin de donner une chance à leur bébé.

Alors, comment peut –on justifier un tel choix ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

Avec cette nouvelle décision de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, l’agence de voyage Binam pourra reprendre le service le samedi 14 décembre 2019.

 

C’est par une correspondance que Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (Mintransport) a informé le Directeur de l’agence de voyage Binam, de la nouvelle décision qu’il vient de prendre. Dans ladite lettre qui date du 10 décembre 2019, le Mintransport fait savoir à l’agence susmentionnée que sa suspension a été ramenée de 3 mois à 45 jours. La suspension ayant été prononcée le 29 octobre 2019, petit calcul fait, cela revient à dire que Binam pourra reprendre le service samedi prochain. Cette lettre n’informe pas seulement de la réduction de la sanction, elle fait aussi comprendre que les actions judiciaires lancées contre la première décision, n’ont plus lieu d’être.

Il convient de préciser que cette décision du Ministre survient du fait de « la récente organisation des séminaires de formation et de recyclage des chauffeurs de cette compagnie ». Cela est indiqué dans le communiqué de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena. Le membre du gouvernement note que cela démontre « la détermination et la volonté de Binam, à améliorer la sécurité des passagers transportés par ses soins et à observer scrupuleusement le cahier de charges des compagnies de transports interurbains de personnes ». Aussi, le membre du gouvernement n’a pas manqué d’attirer l’attention de Binam voyage face à d’éventuel dérapage. « Nous allons réprimer, de manière plus rigoureuse, tout autre manquement relatif à la réglementation dans le secteur », écrit-il.

A titre de rappel, le Ministre des Transports avait pris la décision de suspendre l’agence de voyage Binam après un cas d’agression qui s’est produit à bord d’un de ses bus. Les faits remontent au 25 octobre 2019. Des gens ramassés en chemin sur la demande d’un homme à bord du bus immatriculé LT 411 de Binam, avaient dépouillé les passagers. Les agresseurs rattrapés dans leur course, ont été présentés à la presse le 07 novembre dernier. Le Mintransport avait également décidé de punir le chauffeur de ce bus, le dénommé Foko Jean Robert, pour une période de de trois mois, éventuellement renouvelable.

Lire aussi : Transport interurbain : L'agence Binam Voyages suspendue après un braquage à main armée d’un de ses bus

 

Liliane N.

 

A travers sa cellule de communication, ce centre hospitalier laisse entendre que l’histoire telle que racontée par monsieur Ngongang est le fruit de son imagination  

 

« Dame Behundu Florence, est référée à l’Hôpital Laquintinie de Douala pour présentation du cordon ombilical dans la nuit du 09 au 10 décembre 2019, en provenance de l’Hôpital de District de Bonassama à 23H30.

Reçue sous bon vert (prise en charge d’urgence sans aucun paiement) L’examen clinique en salle a été fait et a confirmé le précédent diagnostic : État de souffrance fœtale aigue.

Une césarienne a été prescrite par le gynécologue de service ce jour, et À 2h du matin Dame Behundu Florence, accouche d’un bébé de sexe féminin en état de mort apparente.

C’est sous l’œil bienveillant de la mère du bébé qui était consciente durant toute l’intervention, que le personnel de service a effectué une réanimation néonatale qui s’est avérée vaine. Dame Behundu Florence, n ‘a donc, jamais entendu les cris de son bébé à la naissance.

Par ailleurs, le bloc opératoire n‘est pas un lieu accessible à tous ! D’où notre étonnement par rapport aux déclarations de son accompagnateur Sieur Ngongang qui affirme avoir porté le bébé dans ses bras.

Sieur Ngongang qui était à l’extérieur de la salle fut informer du décès du bébé, il demanda à voir le corps du bébé ce qui a été fait, mais ce dernier refusa le corps en prétextant qu’il ne s’agissait pas de son enfant, et s’en suivit une violence verbale et physique envers le personnel de la maternité, la Police est appelé à la rescousse.

L'Inspecteur assurant la permanence au poste de police de l’Hôpital, s’est rendu à la Maternité pour s'enquérir de la situation avant de mettre en mouvement l'équipe de supervision de l'Hôpital et le responsable de permanence du Commissariat Central No 1 de la ville de Douala. Face à cette accusation grave de sieur Ngongang André père du bébé mort-né, qui déclare que le bébé qu'on lui a présenté n'est pas le sien, Deux autres patrouilles du secteur ont accouru sur sollicitation du responsable de la permanence pour juguler cette situation. C'est ainsi que vers 5h30 le Commissaire Principal responsable de la permanence du Commissariat Central No 1 de la ville de Douala de ce soir, a jugé utile d'inviter les protagonistes trouvés sur place au Commissariat Central No 1, pour prendre leurs dépositions.

Le bébé mort-né quant à lui a été déposé à la morgue de l'hôpital en attendant la suite des investigations.

Le lendemain Sieur Ngongang André s’est présenté à l'hôpital pour réclamer le corps du bébé pour aller l’enterrer, requête qui n‘a pas eu une suite favorable car, les enquêtes sont en cours. L’Hôpital Laquintinie de Douala rassure l’opinion public que la lumière sera faite sur cette affaire, et n’exclut de faire réaliser les tests d’ADN à cet effet ainsi que des poursuites en diffamation le cas échéant… ».

 

N.R.M

 

Le document a été déposé au ministère de la Justice et à la Commission National des Droits de l'Homme et Libertés par un collectif d'Ong et d'activistes Camerounais représentés par Jules Raymond Amana et Ernesto Yene.

 

« A la très haute attention du ministre de la Justice, Garde de s Sceaux et du président de la commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun

Point sur le cas de Paul Chouta

Paul Chouta est un jeune étudiant,  lanceur d'alerte Camerounais et journaliste pour le compte du site camerounweb.com et l'un des administrateurs de la page Facebook dénommée Le Tgv de l'info, résidant à Yaoundé Biyem-Assi, âgé de 27 ans, célibataire et père d'une fille de 3 ans. Il est écroué depuis plus de 6 mois sans jugement à la prison principale de Yaoundé pour le motif de diffamation et de prorogation de fausses nouvelles.

Il a été interpellé le 28 mai 2019 aux environs de 20h au carrefour Acacias à Yaoundé par cinq policiers armés en civil qui l'ont par la suite conduit à la PJ de Yaoundé à bord d’une moto où il a passé 13 jours de garde à vue. Cette interpellation fait suite à une plainte de l'écrivaine Franco-Camerounaise, Beyala Majolie Calixte  pour injure, calomnie, apologie du viol,  harcèlement moral par voie cybernétique adressée le 23 avril 2019 au procureur de la République près le tribunal de première instance de Yaoundé centre-administratif qui a par la suite instruit au Directeur de la police judiciaire le 25 avril 2019 d'interpeller le suspect et de le déférer sous quinzaine.

C'est ainsi que Paul Chouta sera conduit au parquet en instruction le 03 juin 2019 où il sera renvoyé à la Police Judiciaire  pour complément d'enquête.  Il sera de nouveau conduit au parquet le 10 juin 2019 où on lui fera signer un mandat de dépôt à 23h pour la prison centrale de Yaoundé. Les charges qui sont retenues contre lui sont diffamation,  propagation de fausse nouvelle et haine tribale, même si le dernier motif a miraculeusement disparu parmi les chefs d'accusation.

 

Depuis 6 mois aujourd'hui,  Paul Chouta est allé au tribunal 5 fois mais n'a toujours pas été jugé. Le 11 juin 2019, il sera présenté au tribunal de première instance salle une pour la première fois où on lui fera savoir qu'il est plutôt poursuivi de diffamation et propagation de fausse nouvelle. L'accusé décidera de plaider non coupable. Ce jour l'audience sera renvoyée au 08 juillet 2019  pour citation de la partie civile. Ce 08 juillet,  la plaignante ne viendra pas malgré la citation que les avocats de l'accusé lui avaient faite à domicile. Le procès sera renvoyé le 12 août 2019 pour les mêmes motifs.

Le 12 août la plaignante va honorer de sa présence accompagnée de son conseil mais ce dernier va solliciter et obtenir un renvoi sous le prétexte qu'il est malade. C'est ainsi que l'audience sera renvoyée au 10 septembre.  Ce 10 septembre le tribunal fera une jonction de procédure avec l'affaire d'une dame nommée Ngo Hega Mispa qui aurait depuis longtemps  des démêlés avec la partie civile.

Cette dernière argue que Mme Ngo Mispa est la complice de Chouta. Le juge fera la jonction de procédure et renverra l'affaire au 08 octobre 2019.  Le 08 octobre 2019 le mis en cause ne sera pas extrait de prison parce que son affaire n'a pas été inscrite au rôle. La raison évoquée par le procureur est que son dossier physique se trouve à la cour d'appel.  Depuis lors jusqu'aujourd'hui, il  n'a plus été convoqué au tribunal et croupit en prison tandis que sa fiancée et sa fille souffrent

Il convient de préciser que la plaignante reproche au cyber journaliste d'avoir terni son image en réalisant et diffusant une vidéo où est en altercation avec un jeune enseignant vacataire à côté de son domicile à Douala Makepe. Elle l'accuse également d'avoir rédigé deux textes courant mars 2019,  l'un intitulé Lettre ouverte à Calixte Beyala, signé par un certain Kand Owalski  et l'autre texte anonyme qui est une interview intitulé : Le jeune homme victime de la furie de Calixte Beyala dit tout. Elle  l'accuse d'être l'auteur de cette interview et de l'avoir publié le 21 mars 2019.

Sauf que des accusations portées par dame Beyala contre Paul Chouta ne sont pas fondées. La vidéo en question figurait sur la toile et était devenue virale 1 jour avant que Paul Chouta ne publie cela sur son compte Facebook avec le commentaire suivant : Lorsque madame Beyala se déchaîne voilà ce que ça donne. A chacun d’en juger fort opportunément. Les pages Facebook comme «Kongossa Vip » « La vraie république» etc l'ont publié 24 avant.  Kongossa Vip a d'ailleurs indiquée commentaire que Calixte Beyala se discutait en amoureux. 

En outre, Paul Chouta n'est pas l'auteur du  premier texte intitulé Lettre ouverte à Calixte Beyala. L'auteur  de ce texte  l'a publié le 09 février 2019. Le second texte anonyme qui est une interview que l'accusation impute à Paul Chouta n'est également pas de lui. Il a  largement été diffusé sur la toile depuis le 20 mars et les propos qui y figurent semblent avoir une corrélation avec les propos qui sortaient de la vidéo.

L'une des pages ayant diffusé ce texte le 20 mars est la vraie république qui l'a d'ailleurs signé.  Cela n'a jamais figuré sur son compte Facebook très suivi. Paul Chouta prend toujours la peine de signer tous ses textes, de les publier d'abord sur son compte personnel avant de les diffuser ailleurs. Il a pris ces dispositions parce que plusieurs fois des gens ont créé  des faux comptes avec son nom et sa photo à des fins criminelles. Il a lui-même plusieurs fois attiré l'attention des internautes à ce sujet. 

Tout laisse à croire qu'il s'agit d'une cabale pour nuire à ce jeune Camerounais. L'huissier de justice ayant fait le constat affirme qu'il a ouvert l'ordinateur de Dame Beyala de marque Apple et a aperçu le premier texte et la photo de Paul Chouta sur l'écran, et que le deuxième texte figurait sur le site Le Tgv de l'info le 21 mars 2019 à 02 heures. Il convient de préciser que Le Tgv de l'info n'est qu'une page Facebook et n'a pas de site.  La version de l'huissier ne reflète pas ce que nous voyons sur les thermocopies présentés par la plaignante dans sa déposition.

Selon ce que nous voyons,  il s'avère que quelqu'un a copié le texte d'un tiers et l'a envoyé à Calixte Beyala avec la photo de Paul Chouta, comme quoi il serait l'auteur. Les thermocopies en question montrent les indices d'un téléphone portable de marque Samsung Galaxy et non l'ordinateur de marque Apple comme l'affirme l'huissier. 

Autre chose,  nous avons vu sur la toile des individus publiés l'interview en question sur leurs comptes depuis le 20 mars 2010 en signant Paul Chouta or le web journaliste s'appelle Paul Chouta et non Tchouta. Est-ce à dire que l'accusé ne sait plus écrire son nom ?  Pourquoi avoir signé un texte par le nom de quelqu'un mal écrit pourtant il n'est pas l'auteur ?  N'est-ce pas un complot bien ourdi pour nuire à Paul Chouta qui a été récemment plébiscité par les internautes comme le plus grand influenceur web du Cameroun pour l'année 2019. 

Cette question nécessite d'être posée car avant son arrestation, Paul Chouta a plusieurs fois été victime des agressions dans le cadre de son travail.  On se souvient en  2017 lorsqu'il a dénoncé le traitement inhumain infligé au jeune Ibrahim Bello au poste de police d’Ombessa, il a été victime de plusieurs  agressions à l'entrée de son domicile.  Et à  chaque  agression, ses  téléphones  étaient toujours ciblés. 

En 2018 lorsqu'il a dénoncé la séquestration faite aux femmes et nouveaux nés  à l'hôpital  central de Yaoundé, il a quelques mois après  été victime d'une agression qui a failli lui couté la vie.  Plusieurs médias français notamment, France 24 et Tv5 en avaient fait écho.

Par ailleurs, aux termes du code pénal les faits de diffamation sont sanctionnés d'une peine maximale de 06 mois. Paul Chouta a déjà passé plus de 06 mois en prison. En outre les accusations de propagation de fausses nouvelles ne sont pas applicables dans une affaire opposant des personnes privées. La propagation de fausse nouvelle est une infraction prévue pour réprimer les atteintes à la sûreté de l'état. C'est quand une nouvelle fausse porte atteinte à la sécurité de l'Etat. Comment justifier qu'une affaire supposée de diffamation entre personnes privées soit considéré comme une affaire contre la sécurité intérieure ou extérieure du Cameroun ?

De ce qui précède,  nous plaidons pour sa libération inconditionnelle car cette affaire s'apparente à une mascarade judiciaire qui n'honore pas le Cameroun.

De tout ce qui précède, nous exigeons sa libération pure et simple tout comme les cas de Sidiki Nsangou, Conrad Tsi, Mancho Bibixy qui sont des cas qui ont déjà suffisamment jeté un discrédit sur notre justice.

 

Pour le collectif.

Jules Raymond AMANA ».

 

 

N.R.M

 

L’opération conduite par le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i, a pour objectif de juguler le phénomène de circulation illicite des armes et munitions.  C’était en présence du procureur général près la Cour d’appel du Nord, Régine Esseneme. 

 

La destruction de ces armes, est un acte à mettre à l’actif des autorités de la région du Nord qui ont en parfaite collaboration avec les populations, saisi à l’avance ces armes et traqué les hors la loi qui s’en servent pour semer la terreur au sein de la société. « La mission de destruction des armes de calibre douze, est une instruction gouvernementale visant à faire en sorte que la détention des armes ou alors les textes en vigueur en ce sens soit respectés », déclare Jean Abate Edi’i, Gouverneur de la région du Nord. 

Les potentiels malfrats n’ont donc qu’à se tenir sur leurs gardes puisque cette destruction d’armes légères et de petits calibres, est un signe fort que le combat s’inscrit dans la continuité. Pour Régine Esseneme, procureur général près la Cour d’appel du Nord, « dans la lutte contre la criminalité notamment les coupeurs de route, les preneurs d’otage qu’ils comprennent que le combat est acharné et qu’ils n’ont pas de refuge, parce que les forces sont mutualisées dans le Nord », souligne-t-elle. 

Pour contenir la prolifération et la circulation illicite des armes dans la région du Nord, les acteurs de la chaîne répressive en garantissant que le combat devra se poursuivre s’intensifiant. Jean Abate Edi’i rappelle par ailleurs, « à ceux qui se livrent dans des activités de braconnage, de délinquance rurale et urbaine qu’il est temps de changer de métier car cette mission va se poursuivre afin que ne doit tenir une arme que celui qui a les papiers y afférents », dit le Gouverneur. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01