A travers sa cellule de communication, ce centre hospitalier laisse entendre que l’histoire telle que racontée par monsieur Ngongang est le fruit de son imagination
« Dame Behundu Florence, est référée à l’Hôpital Laquintinie de Douala pour présentation du cordon ombilical dans la nuit du 09 au 10 décembre 2019, en provenance de l’Hôpital de District de Bonassama à 23H30.
Reçue sous bon vert (prise en charge d’urgence sans aucun paiement) L’examen clinique en salle a été fait et a confirmé le précédent diagnostic : État de souffrance fœtale aigue.
Une césarienne a été prescrite par le gynécologue de service ce jour, et À 2h du matin Dame Behundu Florence, accouche d’un bébé de sexe féminin en état de mort apparente.
C’est sous l’œil bienveillant de la mère du bébé qui était consciente durant toute l’intervention, que le personnel de service a effectué une réanimation néonatale qui s’est avérée vaine. Dame Behundu Florence, n ‘a donc, jamais entendu les cris de son bébé à la naissance.
Par ailleurs, le bloc opératoire n‘est pas un lieu accessible à tous ! D’où notre étonnement par rapport aux déclarations de son accompagnateur Sieur Ngongang qui affirme avoir porté le bébé dans ses bras.
Sieur Ngongang qui était à l’extérieur de la salle fut informer du décès du bébé, il demanda à voir le corps du bébé ce qui a été fait, mais ce dernier refusa le corps en prétextant qu’il ne s’agissait pas de son enfant, et s’en suivit une violence verbale et physique envers le personnel de la maternité, la Police est appelé à la rescousse.
L'Inspecteur assurant la permanence au poste de police de l’Hôpital, s’est rendu à la Maternité pour s'enquérir de la situation avant de mettre en mouvement l'équipe de supervision de l'Hôpital et le responsable de permanence du Commissariat Central No 1 de la ville de Douala. Face à cette accusation grave de sieur Ngongang André père du bébé mort-né, qui déclare que le bébé qu'on lui a présenté n'est pas le sien, Deux autres patrouilles du secteur ont accouru sur sollicitation du responsable de la permanence pour juguler cette situation. C'est ainsi que vers 5h30 le Commissaire Principal responsable de la permanence du Commissariat Central No 1 de la ville de Douala de ce soir, a jugé utile d'inviter les protagonistes trouvés sur place au Commissariat Central No 1, pour prendre leurs dépositions.
Le bébé mort-né quant à lui a été déposé à la morgue de l'hôpital en attendant la suite des investigations.
Le lendemain Sieur Ngongang André s’est présenté à l'hôpital pour réclamer le corps du bébé pour aller l’enterrer, requête qui n‘a pas eu une suite favorable car, les enquêtes sont en cours. L’Hôpital Laquintinie de Douala rassure l’opinion public que la lumière sera faite sur cette affaire, et n’exclut de faire réaliser les tests d’ADN à cet effet ainsi que des poursuites en diffamation le cas échéant… ».
N.R.M