Bolloré fait partie des entreprises mises en cause.
C’est Edwin Fongod Nuvaga le Directeur général des Douanes qui en personne a fait cette sommation. Il demande à 67 entreprises de se mettre en règle. Ces entreprises sont des multinationales et des agro industries. Il y a donc entre autres Bolloré Africa logistics, la Société de développement du Coton (Sodecoton), Razel Cameroun, Arabe Contractors Cameroon, Viettel Cameroun, Les Laboratoires Biopharma, Aéroports du Cameroun (Adc), Guinness SA, Maersk Cameroun SA, Hevea Cameroun (Hevecam), Cameroon Oil Transport Co. La grande partie desdites entreprises font dans des produits alimentaires consommables et autres produits d’utilisation courante.
Ce qui se passe c’est qu’il a été noté que les sociétés indexées ne paient pas les droits de douane tel que prévu dans la législation en vigueur. Pourtant, la Direction de la Douane a mis en place des facilités pour que leurs marchandises ne restent pas coincées. Il se trouve que les entreprises ont la possibilité de réceptionner leurs produits en état. Avec cette possibilité, elles s’évitent des pertes financières du fait des avaries et peuvent payer aisément leurs droits ultérieurement. Un service leur est cependant adjoint afin de permettre à l’Etat de rentrer en possession de ses droits. Or ces entreprises par la suite refusent de payer, accumulant ainsi des factures impayées qui empêchent à la Direction générale des Douanes à atteindre ses objectifs.
Le quotidien L’Anecdote qui traite aussi de cette affaire, rapporte qu’« il a été donné à la DGD (Direction générale des douanes) de fournir des efforts supplémentaires de recouvrement de recettes conformément aux objectifs du Programme économique et financier avec le Fonds monétaire international qui prévoit l’augmentation des recettes non pétrolières pour juguler les effets de la crise pétrolière et la dépendance à cette ressource ».
De ce fait donc, le Directeur a prescrit le renforcement de la surveillance, le suivi de l’apurement des régimes suspensifs, l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers, l’amélioration du recouvrement des droits et taxes de douane.
Liliane N.