Le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice pense que Me Sylvain Souop est un avocat qui doit être pris en exemple.
Il fait partie des toutes premières personnalités à rendre hommage à Me Sylvain Souop, décédé ce 16 janvier 2020 au Centre hospitalier universitaire (Chu). Sur sa page officielle Facebook, Jean De Dieu Momo le Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice (Minjustice) a fait un post dans lequel, il exprime tout le bien qu’il pense du défunt Me Sylvain Souop. «Oh mon Dieu! Je suis effondré par la nouvelle du décès de mon ami. Frère et confrère Sylvain Souop (…). Sylvain était aussi un membre respecté de notre forum restreint des Avocats Sans Frontières d’Afrique (ADASF)! J’adresse mes condoléances les plus attristées à sa famille, au Barreau du Cameroun. À tous ses nombreux amis ainsi qu’à la famille judiciaire si durement éprouvée», peut-on lire dans ledit post.
Le Mindel affirme que Me Sylvain Souop était un avocat brillant. Il avait des allures aristocratiques. Il était un homme très distingué. « Je garde de Sylvain le souvenir d’un brillant avocat (…). Je suis bouleversé par cette mort subite et prématurée qui interroge l’homme sur le sens à donner à son existence. Mais je me console un tout petit peu à la pensée que de tous les bords sociaux ou politiques on respecte Sylvain Souop… Sylvain a toujours été un frère comme on n’en fait plus de nos jours. Jamais un mot déplacé n’est sorti de sa bouche. Sa courtoisie légendaire doit nous inspirer. Sylvain était un ami qui savait respecter les usages et qui doit nous inspirer tous dans nos actions sociales comme politique », témoigne Jean De Dieu Momo.
A titre de rappel, Me Sylvain Souop a été victime d’un accident de circulation, dans la nuit du 10 au 11 janvier 2020 à l’entrée de la ville de Bafoussam. Il était accompagné de Me Temate. Il a été conduit au Chu de Yaoundé. Il est rapporté qu’il serait décédé suite à une mauvaise anesthésie. Il faisait partie du collège des avocats de défense des prisonniers politiques du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Liliane N.
Le célèbre avocat du MRC vient de rendre l’âme à l’hôpital Central de Yaoundé : L’hôpital de référence du Cameroun. La cause de la mort de l’éminent juriste camerounais, une faute médicale de l’anesthésiste de cet hôpital.
C’est la consternation à l’annonce ce matin de la mort brusque de Me Sylvain SOUOP, le leader du pool des avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. C’est l’étonnement général. Tous les camerounais sont surpris par ce départ qu’on ne s’explique pas encore. Victime d’un accident de la circulation sur l’axe Bafoussam – Yaoundé dans la nuit du 10 au 11 janvier dernier. L’homme de droit a été dans un premier temps accueilli dans un hôpital de Bafoussam. Il sera plus tard évacué dans le service des urgences de l’hôpital central de Yaoundé. Le premier bilan fait état juste d’un bras cassé. Il va se relever et passer des coups de fil régulièrement à ses proches. Une photo circule d’ailleurs sur les réseaux sociaux le montrant tout souriant et échangeant via le téléphone. Tout porte à croire que le pronostic vital n’était pas entamé. Il se portait plutôt bien.
Seulement, les médecins de l’hôpital central ont estimé qu’il était nécessaire de procéder à une opération de son bras pour le redresser. C’est alors qu’il est préparé pour l’opération. Il va entrer en salle d’opération hier soir. Mais malheureusement, il n’en ressortira jamais. On apprendra qu’il s’agit d’une question d’anesthésie qui n’aurait pas fonctionné correctement. En attendant que des enquêtes indépendantes puissent être menées, il est de notre devoir de nous interroger sur cet argument qui nous semble d’un premier abord superfétatoire. Comment comprendre que pour un bras à soigner, il soit besoin de procéder à une anesthésie générale du malade. Or une anesthésie partielle aurait suffi. De plus, en admettant l’hypothèse d’une anesthésie générale, comment comprendre que la batterie d’examens préalables n’ait pas montré la dose à introduire dans le corpus du malade. Ou alors, on veut nous faire croire que des études sérieuses n’ont pas été faites.
Une autre pièce, et non des moindres à, ajouter au dossier, la déclaration de Maurice Kamto faite le 25 novembre 2019 alors qu’il annonçait la non-participation de son parti aux échéances de février. Maurice Kamto parlait déjà de menaces d’assassinat sur sa personne et sur des membres de son équipe. Nous croisons les doigts et espérons que Me Sylvain Souop n’est pas la première victime d’une série qui visera à détruire le MRC. Prions que ce ne soit pas ça « le village de si je savais ».
Stéphane NZESSEU
René Claude Meka préside ce jeudi à Bamenda une réunion qui a pour toile de fond, la sécurisation du processus du double scrutin prochain dans cette partie du pays où les combattants séparatistes ambazoniens ne cessent depuis quelques temps de faire peser des menaces de boycott. Au tour du général des corps d’armées, des chefs militaires de la région du Nord-Ouest.
C’est une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire dans la région du Nord-Ouest qui se tient au poste de commandement de la 5ème région militaire interarmées à Bamenda. Sous les auspices du chef d’Etat-major des armées René Claude Meka, les assises se font à huis clos. Il est question pour le général des corps d’armées de s’enquérir des mouvements séparatistes, et du moral des troupes sur le terrain opérationnel. Une réunion qui est loin d’être anodine, selon des sources bien informées. Elle intervient à quelques jours de la tenue des élections locales du 09 février prochain.
Depuis quelques temps, les séparatistes menacent de boycotter le double scrutin dans cette partie du pays, les forces de défense et de sécurité sont donc attendues sur le terrain. Ils doivent relever le défi en assurant la sécurisation de l’organe en charge des élections, du matériel électoral, des bureaux de vote ainsi que des populations appelées à exercer librement leur droit civique en se rendant aux urnes le jour dit.
L’on apprend des sources sécuritaires, qu’un important renfort militaire est annoncé. Déjà la semaine dernière, 350 gendarmes ont été déployés dans le Nord-Ouest pour les besoins de la cause.
Il faut faire remarquer que dans cet important exercice, le chef d’Etat-major des armées est accompagné par le chef d’état-major de l’armée de terre, le directeur central à la coordination de la gendarmerie nationale, et le commandant du corps national des sapeurs-pompiers.
En rappel, lors de son message à la nation le 31 décembre 2019, le Chef de l’Etat Paul Biya avait précisé que le dispositif sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest devrait être renforcé afin de garantir la tenue des législatives et municipales dans cette partie du pays au même titre que dans les huit autres régions.
Innocent D H
Le Ministre des Arts et de la Culture indique qu’avec la promulgation de la loi portant promotion des langues officielles, l'anglais et le français, sont deux langues d'égale valeur.
Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt le Ministre des Arts et de la Culture (Minac) s’est exprimé sur le bien-fondé de la loi portant promotion des langues officielles. Cette loi a été promulguée par Paul Biya le Président de la République le 24 décembre 2019. Pour le Minac, cette promulgation a été l'un des faits majeurs de la troisième session ordinaire de l'année législative au sein des chambres du Parlement qui étaient réunies en novembre dernier. Il convient de préciser que Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt est celui qui a défendu cette loi au Parlement.
« La loi portant promotion des langues officielles au Cameroun est prise en application des dispositions pertinentes de l'article 1er alinéa 3 de la Constitution, qui stipule que « la République du Cameroun adopte l'anglais et le français comme langues officielles d'égale valeur ». Il était donc question, à travers cette loi de simplement garantir la promotion du bilinguisme sur toute l'étendue du territoire. De fait, il s'est agi de renforcer de manière efficace la réglementation appropriée et l’encadrement juridique sur la pratique du bilinguisme. Car, il persistait ce qui pouvait apparaître comme un inutile mur de séparation dans la construction de notre intégration nationale et de notre unité. Cette loi très attendue par l'ensemble des Camerounais a donc pour objectif de remédier à cette situation. Elle s'applique de facto à toutes les institutions publiques et vise d'une part, à assurer l'égalité de l'usage de l'anglais et du français dans l'espace public et d’autre part, à inciter les Camerounais à s'exprimer pareillement en anglais et en français », explique le Minac.
Le Minac indique également, qu’avec cette loi, le bilinguisme devient une réalité. Le Cameroun va dans la bonne direction. «Toute l'action publique est un idéal. Le gouvernement, sous l'impulsion dynamique du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Paul Biya, met en oeuvre une politique qui est destinée à donner les meilleures conditions de vie aux citoyens. L'une de ces conditions est de permettre à chaque Camerounais de s'exprimer dans la langue de son choix sur l'ensemble du territoire national. Il est donc évident que des mesures d'accompagnement seront prises pour renforcer le bilinguisme intégral du Cameroun qui est l'objectif final de cette loi », ajoute-t-il.
Liliane N.
Ni le personnel enseignant du Lycée classique de Nkolbisson ni les élèves ne se sont pas encore remis du meurtre du professeur de mathématiques Maurice Tchakounté.
C’est avec la peur au ventre, que certains élèves du Lycée classique de Nkolbisson ont repris le chemin de l’école, après le meurtre du professeur Boris Kevin Tchakounté. Deux jours après la survenue de cette tragédie, le climat dans cet établissement scolaire public reste morose. Les cours ont repris. Cependant, l’ambiance de peur se fait encore ressentir. Des élèves témoins du meurtre n’arrivent toujours pas à se détacher de la scène qui s’est déroulée devant eux. Le sang du professeur de mathématiques continue de les perturber.
Etant conscient du traumatisme qui peut suivre après un tel évènement violent, l’administration du Lycée classique de Nkolbisson a entrepris d’apporter une certaine assistance aux élèves, la couche la plus vulnérable du Lycée. Dans la journée du 15 janvier 2020, Christophe Kisito Ngono, le Proviseur du Lycée a présidé un rassemblement qui a regroupé tous les élèves. Il a profité de ce rassemblement, pour donner des conseils aux élèves. Il a également tenu à les rassurer.
Igor Mbeleck, élève en classe de 3ème A1, approché par le quotidien Le Jour paru ce 16 janvier 2020 déclare, « nous avons passés toute la journée d'aujourd'hui (hier, ndlr) sans faire cours. Tous les enseignants qui devaient nous enseigner étaient présents au sein du lycée, mais pas un seul n’a traversé le seuil de la porte d'une salle de classe. Si j’avais su que ma journée de classe allait être semblable à ça, je ne serai pas venu ».
Du côté des enseignants, on essaie toujours de comprendre ce qui s’est passé. L’un d’entre eux affirmé qu’il s’agit d’un « meurtre prémédité ». Il affirme que Brice Bisse Ngosso avait préparé son coup. D'ailleurs il avait aussi pris pour cible son professeur de français. A titre de rappel, cet élève en classe de 4e qui a poignardé à mort le professeur Maurice Tchakounté, se trouve à l’heure actuelle, à la Division régionale de la police judiciaire du Centre où l’enquête a été ouverte.
Liliane N.
Il s'agit des joueurs qui ont été contraints de disputer les qualifications dans un air rendu irrespirable par les incendies, selon nos confrères de 20 Minutes.
D'ordinaire célébrée comme une des villes les plus agréables à vivre de la planète, la capitale de l'Etat du Victoria passait, en début de semaine, pour une des plus polluées du globe.
Les autorités municipales avaient elles-mêmes parlé de conditions « dangereuses » en raison des fumées des feux, conseillant aux habitants de « rester à l'intérieur portes et fenêtres fermées ». Mais les organisateurs de la première étape du Grand Chelem de l'année ont néanmoins choisi de maintenir les qualifications au programme.
A leurs risques et périls
Mardi, la Slovène Dalila Jakupovic a dû abandonner en plein match, après avoir souffert de violentes quintes de toux sur le court. Et plusieurs joueurs ont eu besoin d'inhalateurs pour soulager leur détresse respiratoire : « Plus je pense aux conditions dans lesquelles nous avons joué il y a quelques jours, plus j'enrage », a écrit ce jeudi sur Twitter le Britannique Liam Broady, en affirmant que « de multiples joueurs avaient pris des médicaments contre l'asthme alors qu'ils n'avaient jamais auparavant souffert de cette maladie... ».
Mais le mal est fait pour Broady, 234ème joueur mondial, qui ne décolère pas deux jours après avoir été sorti par le Bélarusse Ilya Ivashka
Il a notamment fustigé l'email de l'ATP et des organisateurs de l'Open d'Australie justifiant leur décision de faire jouer les matches : « On ne peut pas laisser filer ça. L'email que nous avons reçu hier était comme une gifle au visage, les conditions étaient jouables. Étaient-elles saines ? », a interrogé le Britannique de 26 ans… Le jour où j'ai joué, les habitants de Melbourne avaient reçu la consigne de garder leurs animaux à l'intérieur. Et pourtant, on attendait de nous que nous réalisions dehors un effort physique de haute intensité! Que doit-on faire pour créer un syndicat des joueurs ? Où est la protection des joueurs, des hommes comme des femmes? »
« On ne laissera pas passer »
Sorti par Dennis Novak mercredi, quand la qualité de l'air s'était améliorée mais demeurait mauvaise, l'Allemand Dustin Brown a semblé aller dans le même sens que Broady : « En 35 ans, c'est la première fois que j'ai dû utiliser un spray contre l'asthme pour m'aider à mieux respirer », a-t-il écrit. « On ne laissera pas passer », a averti de son côté sur Twitter le Canadien Vasek Pospisil, 146e à l'ATP. La Luxembourgeoise Mandy Minella, 140e joueuse mondiale, s'est dite «choquée» de ce que les matches ont eu lieu.
Le patron de l'Open d'Australie Craig Tiley a balayé les critiques en affirmant que la décision de jouer avait été prise après consultations d'experts. Les stars du tennis n'ont, elles, pas été affectées, effectuant pour la plupart leurs entraînements sur la Rod Laver Arena avec le toit fermé. Et aucun grand nom n'est monté au créneau pour protester contre le fait que les qualifications se déroulent en extérieur dans un air vicié.
« Nous laissons passer pendant les tournées tellement de choses qui ne vont pas. Mais il y a un moment où il faut dire les choses », a estimé Liam Broady. « Tous les joueurs doivent être protégés, et pas seulement quelques-uns, triés sur le volet ».
N.R.M
Une liste de 7.855 anciens agents de l’Etat soupçonnés de percevoir frauduleusement des pensions de réversion et d’invalidité vient d’être publiée par le Ministère des Finances (Minfi). Une action qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’opération d’assainissement du fichier solde de l’Etat à travers le Comptage physique du personnel (Coppe) initié entre avril et juin 2018 et qui produit de bons résultats.
Selon les experts, on entend par pension de réversion, une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier un agent de l’Etat décédé, et qui est versée aux ayants droit de celui-ci. Quant à la pension d’invalidité, elle correspond aux droits accordés aux agents qui sont dans l’incapacité de travailler de manière permanente ou temporaire parce qu’ayant un handicap. Cependant, sont souvent tapis dans l’ombre des présumés pensionnés fraudeurs. C’est donc pour stopper net ces personnes véreuses que le Minfi vient de rendre public une liste de 7.855 anciens agents de l’Etat soupçonnés de percevoir frauduleusement des pensions de réversion et d’invalidité.
Louis Paul Motaze, le Minfi, explique dans un communiqué signé le 08 janvier 2020 : « une opération de collecte des actes constitutifs des droits y relatifs a été menée auprès des administrations émérites, en vue d’extirper du fichier solde les bénéficiaires frauduleux desdites pensions. Au terme de cette opération, les actes de 7.855 pensionnés du fichier solde actuel n’ont pu être retrouvés, ce qui fait douter de la légitimité des droits qu’ils continuent de percevoir ».
Toutefois, le membre du Gouvernement fait l’annonce selon laquelle, « afin de limiter le contentieux qui pourrait découler de la suspension directe du paiement desdites pensions, les intéressés sont priés de bien vouloir déposer impérativement une copie de l’acte leur attribuant la pension, auprès de la trésorerie générale la plus proche au plus tard le vendredi 20 mars 2020 (…). Passé ce délai, lesdites pensions seront suspendues et des mesures de recouvrement des sommes déjà perçues seront engagés à leur encontre », fait savoir Louis Paul Motaze.
Des sources au ministère des finances précise que le Coppe mis sur pied entre avril et juin 2018, a déjà permis d’extirper plus de 10.000 agents publics fictifs, ce qui a donné la possibilité à l’Etat du Cameroun de faire une économie budgétaire annuelle de près de 30 milliards de FCFA.
Innocent D H
Il s’agit de Rodrigue Kokouendo le Député de la 7e circonscription de Seine-et-Marne par ailleurs vice-président de la Commission des affaires étrangères et Didier Quentin, le Député de la 5e circonscription de Charente-Marine.
C’est hier 15 janvier 2020, que Rodrigue Kokouendo et Didier Quentin sus présentés ont été reçus à l’Assemblée nationale. Ils ont échangé avec une délégation de parlementaires camerounais, conduite par Hilarion Etong le premier vice-président de l’Assemblée nationale. Durant près de 70 minutes, l’entretien a tourné naturellement autour de la coopération entre la France et le Cameroun. Il aussi été question de la crise sociopolitique sévissant dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
S’adressant à la presse au terme de l’échange, Rodrigue Kokouendo le Député de la 7e circonscription de Seine-et-Marne par ailleurs vice-président de la Commission des affaires étrangères, a donné son ressenti sur le grand dialogue national qui a été convoqué par Paul Biya le Président de la République. Et qui s’est tenu du 30 septembre 2019 au 4 octobre de la même année. De son point de vue, les Camerounais sortent petit à petit de ce douloureux épisode. « Nous espérons que toutes les recommandations issues de ce rendez-vous seront finalisées et que l’apaisement reviendra dans cette partie du Cameroun », a-t-il déclaré.
Il faut souligner que parmi les recommandations qui sont sorties du grand dialogue, il y avait l’adoption d’un statut spécial à accorder aux deux régions anglophones. Cette mesure a été prise. Le Président Paul Biya a promulgué la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Et c’est dans ladite loi qu’on retrouve les textes relatifs à ce statut spécial.
Pour revenir aux parlementaires français reçus à l’Assemblée nationale, ils ont indiqué qu’ils étaient prêts à soutenir le gouvernement dans sa quête de la paix. « Il n’y a pas de développement possible sans la paix. Toit doit être mis en œuvre pour la sauvegarder et les populations doivent en être conscientes », a déclaré le Député Rodrigue Kokouendo.
Liliane N.
Condamné respectivement en 1997, puis 2012, l’ancien secrétaire général de la présidence de la République qui a été gracié par le Chef de l’Etat en février 2014 a décidé de sortir de son silence. Il opte pour moyen d’expression, un discours patriotique pour une véritable reconquête politique.
Depuis la grâce présidentielle décidée en faveur de Titus Edzoa par le Président Paul Biya en 2014, l’on a presque plus entendu parler de l’ancien secrétaire général de la présidence. En réalité après son incarcération, l’homme a choisi de faire valoir sa pure discrétion. Aujourd’hui, cet originaire de la région du littoral envisage une reconquête politique auprès des Camerounais. A l’analyse de ses propos, quoi de plus sage que de revêtir les attributs d’un bon patriote.
Titus Edzoa s’est confié récemment à nos confrères de Jeune Afrique en ces termes, « en prison, j’ai finalement eu la possibilité de prendre un certain recul. Quand je suis sorti, je me suis rendu compte les choses n’avaient pas changé. Les problèmes que j’avais soulevés en 1997 étaient toujours là ». Il poursuit sa déclaration en soulignant, « je n’ai jamais cessé de penser à l’avenir de mon pays ».
Le pont, puis la rupture avec le régime
Pourtant, l’on se rappelle qu’en 2018 déjà, l’ancien haut commis de l’Etat a publié un ouvrage intitulé Cameroun, combat pour mon pays. Dans cette production Titus Edzoa présente le Cameroun comme un Etat ayant « perdu sa respectabilité et sa crédibilité ».
Selon certaines sources, l’ancien chirurgien fut un intime du Président Paul Biya. En 1981, il était d’abord Chef du Gouvernement. Très rapidement en 1982, année d’accession de Paul Biya à la magistrature suprême, il est nommé ministre chargé de mission. De 1992 à 1993, puis de 1996 à 1997, il va occuper tour à tour les postes de conseiller spécial du Président de la République et de ministre de l’enseignement supérieur.
Cependant, la pomme de discorde avec le régime en place naît avec sa démission du Gouvernement suivie de la présentation de sa candidature à la présidentielle de 1997. Il sera d’ailleurs arrêté la même année.
Si Titus Edzoa décide en 2020 de rompre avec le silence pour la reconquête politique des Camerounais s’appuyant sur un patriote, l’on se pose bien la question de savoir quelles seraient ses motivations ? Cherche-t-il à se réconcilier avec le régime de Yaoundé ou alors entend il continuer à convoiter le fauteuil présidentiel en se présentant aux élections ? De toutes les façons, les hypothèses sont émises, les débats ouverts, reste que l’avenir les confirment ou les infirment.
Innocent D H
Le coordonnateur du collectif des avocats de Maurice Kamto et Cie est décédé ce Jeudi, au Centre Hospitalier Universitaire selon le communiqué rendu public par Olivier Bibou Nissack, Porte Parole du Mrc, sur le mur de sa page Facebook.
« Nous confirmons avec la plus grande des consternations le décès de Me Sylvain Souop. Aux dernières nouvelles en provenance du personnel soignant, il était prévu une opération sur son bras droit fracturé. Il apparaît que l’opération aurait été compromise et annulée du fait d’une réaction ou alors un défaut de réaction en relation avec l’anesthésie ».
Une sortie qui suscite moult interrogations et les réactions laissent entrevoir une suspicion d’autant plus que certains ont tôt fait d’analyser les causes ainsi expliquées du décès de cet homme, découvert lors du contentieux post électoral en Octobre 2018. Il était alors chef du pool des avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le porte parole du parti qui a à sa tête, le professeur Maurice Kamto va plus loin : « Comment peut –on survivre à un accident de la circulation en s’en sortant avec une fracture du bras, et mourir quelques jours plus tard alors qu’on est entre les mains du personnel soignant du Centre des Urgences de Yaoundé, pour une banale opération » ?
Menace d’une plainte
Face à la menace d’une plainte contre les anesthésistes, certains trouvent qu’il s’agit d’un faux débat : « Parler de mauvaise anesthésie c’est ouvrir un faux débat. S’ils veulent vraiment attaquer les anesthésistes, qu’ils nous disent pourquoi. Déjà, il était malade de quoi ? S’agit –il d’une maladie qui requière une opération ? Et même s’il fallait l’opérer, on ne peut pas dire qu’il a bénéficié d’une mauvaise anesthésie, cela n’a aucun sens, parce que les anesthésistes utilisent toujours leurs produits. Même si le produit est en surdose, il va simplement prolonger le sommeil du malade et si tel n’est pas le cas, on surmonte simplement la dose. Lors des longues opérations par exemple, lorsque le malade se réveille pendant l’intervention, on le rendort en augmentant la dose…Je spécule simplement mais, il se pourrait qu’ils ont fini avec lui et maintenant, ils veulent trouver des coupables en accusant le corps médical. Cette histoire est floue… ».
Un banal accident de circulation ?
C’est ce que laissent entendre ceux qui l’ont vu à la veille de son décès, assis sur son lit d’hôpital bien portant. Joint au téléphone, il rassurait sur le caractère limité et non irréversible des dégâts sur sa personne.
Il y a été admis quelques heures après l’accident de circulation dont il a été victime, alors qu’il était en compagnie de Me Tene, lui aussi membre du collectif des avocats assurant la défense de Maurice Kamto et Cie, dans le cadre des affaires dont ils ont été amenés à répondre devant les autorités judiciaires du Cameroun.
Dans la nuit du vendredi 10 à samedi 11 janvier, ils ont fait un accident à l'entrée de la ville de Bafoussam, en provenance de Dschang. Reçus à l'Hôpital Régional de Bafoussam, ils avaient été d'évacués sur Yaoundé par ambulance.
Me Souop présentait une fracture du bras droit et Me Temate avait quant à lui passé un scanner de son crâne dont le résultat a permis de dresser un diagnostic prometteur.
Nicole Ricci Minyem
Le drame du lycée de Nkolbisson pose de nombreuses questions. Notamment, sur ce que prévoit la loi quant au sort du jeune élève assassin. Une situation juridique complexe, puisqu'il s’agirait vraisemblablement d’un assassinat avec préméditation causé par un mineur sur un fonctionnaire qui n’était pas malheureusement à son poste d’affectation. Très complexe.
Après quelques recherches profondes dans les méandres du code pénal camerounais, voici ce que nous dégageons comme piste de lecture. Ce qui pourrait être un début d’analyse pour les experts du droit qui se pencheront progressivement sur la question ces prochains jours.
C’est l’article 80 du Code pénale qui traite de la question. Et son alinéa (3) dit précisément : « le mineur âgé de plus de 14 ans et de moins de 18 ans, pénalement responsable, bénéficie de l’excuse atténuante. En effet, le législateur camerounais a choisi de donner une grande liberté au juge dans Outre la possibilité de les soumettre aux mesures bienveillantes évoquées pour les délinquants âgés de plus de dix et de moins de quatorze ans, il envisage la possibilité de les condamner à des peines d’emprisonnement. Toutefois, avant le jugement définitif, une éventuelle détention provisoire est possible. L’article 705 du code de procédure pénale permet d’ailleurs de placer ce mineur en détention ; cependant, dans des conditions exceptionnelles, c’est à dire lorsque cette mesure paraît indispensable. Dans le cas présent, le présumé assassin est âgé de 16 ans. De plus, les circonstances et la forte médiatisation de l’affaire le place dans une situation qui nécessite une détention provisoire, même pour sa propre sécurité.
Les articles 275 et 276 du même Code sont clairs. Art 275 : Est puni de l’emprisonnement à vie celui qui cause la mort d’autrui. Et l’article 276 (1a) : est puni de mort le meurtre commis avec préméditation. D'après les différents témoignages recueillis, il y a eu menace de mort de la part du jeune élève, des menaces publiques d’ailleurs. Ensuite, il a porté par devers lui deux jours consécutifs l’arme du crime attendant la bonne occasion pour passer à l’acte.
Toutefois, il est possible pour la défense d’invoquer au cours du procès, la légitime défense. Car d’après les témoignages des élèves, c’est le professeur qui le jour dit provoque la situation qui entraîne la bagarre et c’est dans l’échange de coup de poing qu’il aurait sorti son arme blanche pour en finir avec le professeur. Seulement, cet argument aura du mal à résister car il est évident qu’il y a disproportion entre les moyens utilisés et les buts recherchés. Le professeur n’avait nullement l’intention d’attenter à la vie de l’élève. Or pour ce dernier, il l’avait conçu dans son esprit d’où la présence dans sa poche d’une arme blanche.
Il existe une autre circonstance aggravante dans le dossier. C’est la violence ou voie de fait sur fonctionnaire ayant entraîné la mort de ce dernier. C’est l’article 156 du Code pénal qui en parle.
Art 156 du code pénal, sur les violences à fonctionnaires
1- Est puni d’un emprisonnement de cinq (05) mois à trois (03) ans et d’une amende de cinq mille (5 000) à cent mille (100 000) francs, celui qui commet des violences ou voies de fait contre un fonctionnaire.
2- La peine est un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et une amende de vingt mille (20 000) à cinq cent mille (500 000) francs, si les violences ou voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement, des blessures telles que prévues aux articles 277 et 280 du présent Code
3- La juridiction peut, dans tous les cas, prononcer les déchéances de l’article 30 du présent Code.
4- Si les violences et voies de fait entraînent non intentionnellement la mort, la peine d’emprisonnement est à vie.
5- Si les violences et voies de fait sont commises avec l’intention de donner la mort, le coupable est puni de mort.
De toute évidence, le jeune assassin est aux portes de la peine à perpétuité (le Cameroun ne pratiquant plus la peine de mort). Seulement, il aura droit à plusieurs circonstances atténuantes. D'abord du fait de son âge, le juge peut décider d’une peine éducative ou d’emprisonnement. Parce que c’est un délinquant primaire (la première fois qu’il fait face à la justice), il bénéficiera de quelques atténuations de sa peine. Mais de toutes façons, il poursuivra son école derrière les barreaux. Soit à Betamba, soit à Kondengui. Aux juges d’en décider.
Stéphane NZESSEU
Les faits se sont déroulés vers 3h dans la nuit de mercredi à jeudi à Ngoa-Ekellé. Pendant près de trois heures de temps, les habitants ont lynché leur pillard qui aurait emporté la somme de 43.000 F CFA et des téléphones.
La nuit n'a pas du tout été calme dans cette ruelle du quartier Ngoa-Ekellé à Yaoundé. Un jeune homme a été pris en flagrant délit de vol dans une boutique a été copieusement molesté par les riverains. L'alerte a été donnée quelques minutes avant 3h. Le présumé voleur venait d'être appréhendé par deux hommes qui l’ont observé pendant près d’une heure de temps.
Récit de Christian, le lanceur d’alerte du jour : « Il est d’abord venu sillonner chez nous (pointant une bâtisse à quelques pâté de maisons, ndlr) mais j’étais à l’escalier en haut. Il ne m’a pas vu. Quand il est parti, je suis monté appeler mon voisin. Il est maintenant venu rôder ici. Nous l’observions de loin. Il manipulait la porte et quand faisait du bruit, il fuyait pour se cacher dans le noir à l’intersection en haut. Il réussit à entrer et ressort quelques minutes plus tard, prend la même intersection où il se cachait. Comme il ne sortait pas, mon voisin a démarré la voiture et on a contourné pour le coincer là bas ».
La brutalité survient près de 30 min après son arrestation lorsque l’un des gérants de la boutique déclare ne pas retrouver les téléphones et la somme approximative de 43.000 francs. C’est avec un morceau de latte que commence la torture. Le jeune homme avoue être rentré dans cette boutique mais aucun mot sur l’issue des objets perdus. Son complice les aurait emportés d’après lui.
Dans un élan de vengeance, chacun des voisins présents y reconnaissait son détrousseur. « Vous volez tout. On ne peut rien laisser dehors et retrouver le matin : chaussures, récipients, tout jusqu'aux babouches. Maintenant, comme si ça ne suffisait pas, vous passez le temps à balayer les boutiques des gens ? »
La séance de bastonnade prend fin à 5h. Un gendarme passant par là, s’arrête et prend l’affaire en charge. Trente minutes plus tard, il est conduit à la brigade par des collègues dépêchés sur les lieux.
Depuis la veille des fêtes de fin d'année, les opérations de vol se multiplient dans ce secteur. Christian, le veilleur, a été victime il y a quelques jours. Son domicile a été visité à plusieurs reprises et plusieurs objets et de l’argent ont été emportés. Il s’est alors engagé dans une veille justicière, question de retrouver ces rôdeurs.
« Je ne suis pas de ceux qui dorment quand on les vole. Depuis deux jours je veille. Je n’arrivais pas à fermer l’œil tout en sachant que les gars continuent d’opérer. J'ai parcouru tous les secteurs de ce quartier aujourd'hui, contrôlé tous ceux que j'ai rencontrés », déclare-t-il. Il faut croire que son sacrifice n’a pas été vain et qu’il pourra désormais avoir du répit.
C’est au cours d’une conférence de presse conjointe donnée hier au sein de son département ministériel que le ministre de la communication est revenu sur la nouvelle loi qui structure et organise la décentralisation au Cameroun.
De manière globale, le ministre de la communication a dit ce qu’on savait déjà. Une conférence de presse pratiquement pour rien quand on sait que le contenu de la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées (CTD) est connu et a fait l’objet de nombreuses discussions et éclaircis. De plus, comment comprendre que le ministre se donne d’organiser des échanges sur un texte pratiquement un mois après sa promulgation par le Chef de l’Etat.
Toutefois, le ministre de la communication est revenu sur l’essentiel des 501 articles et sept livres qui constituent le bel ouvrage. Revenant comme nous le disions tantôt sur les avancées de ce nouveau texte, il s’est attardé entre autre sur le contenu du livre 3. Il y précise que « le Code Général y traite des règles applicables aux communes. En vue de garantir l’efficacité desdites collectivités territoriales, les contours de certaines compétences jusque là transférées y sont explicités, de même que la loi répertoire de nouvelles compétences. C’est le cas notamment :
- De l’exploitation des substances minérales non concessibles ;
- De l’élaboration et de la mise en œuvre des plans communaux spécifiques, de prévention des risques et d’intervention d’urgence en cas de catastrophe ;
- Du recrutement et de la gestion des personnels infirmiers et paramédicaux des centres de santé intégrés et des centres médicaux d’arrondissement ;
- Du recrutement et de la prise en charge du personnel enseignant des établissements pré-scolaires, les écoles primaires et maternelles ;
- De la création et de l’exploitation des parcs de loisirs ainsi que de l’organisation des manifestations socio culturelles à des fins de loisirs. »
Au cours de cette même sortie, le ministre a tenu à mettre en lumière les prescriptions de la loi sur la décentralisation quant au contenu de la dérogation accordée aux régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. René Emmanuel Sadi a souligné les particularités du système anglophones avec leurs particularités dans les questions de justice et d’éducation. Par ailleurs, on y note aussi la présence prégnante des chefs traditionnels dans le dispositif représentatif. Maintenant, tous les acteurs attendent la mise en œuvre de toutes ces prescriptions.
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Stéphane NZESSEU
Le quotidien L’Epervier de Clovis Noudjio révèle qu’une campagne de désinformation a été lancée pour dénigrer le président du Sénat.
Marcel Niat Njifenji n’a pas été vu à la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au Président de la République. Le journal L’Epervier rapporte que des personnes tapies dans l’ombre ont vite beau fait de récupérer cette absence. Elles ont lancé une campagne de désinformation selon laquelle, du fait de son absence au Cameroun depuis un moment et notamment à la cérémonie susmentionnée, sa succession a été ouverte à la tête du Sénat.
« Des enquêtes menées jusqu'ici ont démontré qu'aucune voix ne s'élève nulle part pour exiger l'ouverture de sa succession. Comment peut-on succéder à un haut commis de l'Etat qui se remet de ses soucis de santé et qui est en voie de regagner son pays pour servir comme toujours, avec patriotisme et loyauté, un rétablissement qui vient définitivement taire les velléités de déstabilisation de certains pourfendeurs de la République, tapis dans l'ombre. Ce ne sont donc pas les médias qui ouvrent la succession à une haute fonction politique mais plutôt, des textes juridiques qui en l'espèce, ne sont aucunement activés par qui de droit contre la deuxième personnalité politique du Cameroun », écrit L’Epervier.
Les rumeurs ne sont pas que portées sur sa présidence à la chambre haute du Parlement. Elles sont dirigées aussi sur son état de santé. L’Epervier affirme que Marcel Niat Njifenji la deuxième personnalité du pays va mieux. Il se fait encore soigner en Europe.
« L'absence de Marcel Niat du sénat ne paralyse point le fonctionnement de cette auguste chambre parlementaire. Ce n'est non plus le fait de serrer la main au Chef de l'Etat n'est aucunement un signe d'ardeur au travail ou de plus-value au sénat. L'on se rappelle que la tenue de la session ordinaire du sénat étendue à la session extraordinaire en l'absence de son président n'a point empêché aux vénérables de remplir leur mission régalienne, celle de légiférer », écrit L’Epervier.
Liliane N.