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Le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice pense que Me Sylvain Souop est un avocat qui doit être pris en exemple.

 

Il fait partie des toutes premières personnalités à rendre hommage à Me Sylvain Souop, décédé ce 16 janvier 2020 au Centre hospitalier universitaire (Chu). Sur sa page officielle Facebook, Jean De Dieu Momo le Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice (Minjustice) a fait un post dans lequel, il exprime tout le bien qu’il pense du défunt Me Sylvain Souop. «Oh mon Dieu! Je suis effondré par la nouvelle du décès de mon ami. Frère et confrère Sylvain Souop (…). Sylvain était aussi un membre respecté de notre forum restreint des Avocats Sans Frontières d’Afrique (ADASF)! J’adresse mes condoléances les plus attristées à sa famille, au Barreau du Cameroun. À tous ses nombreux amis ainsi qu’à la famille judiciaire si durement éprouvée», peut-on lire dans ledit post.

Le Mindel affirme que Me Sylvain Souop était un avocat brillant. Il avait des allures aristocratiques. Il était un homme très distingué. « Je garde de Sylvain le souvenir d’un brillant avocat (…). Je suis bouleversé par cette mort subite et prématurée qui interroge l’homme sur le sens à donner à son existence. Mais je me console un tout petit peu à la pensée que de tous les bords sociaux ou politiques on respecte Sylvain Souop… Sylvain a toujours été un frère comme on n’en fait plus de nos jours. Jamais un mot déplacé n’est sorti de sa bouche. Sa courtoisie légendaire doit nous inspirer. Sylvain était un ami qui savait respecter les usages et qui doit nous inspirer tous dans nos actions sociales comme politique », témoigne Jean De Dieu Momo.

A titre de rappel, Me Sylvain Souop a été victime d’un accident de circulation, dans la nuit du 10 au 11 janvier 2020 à l’entrée de la ville de Bafoussam.  Il était accompagné de Me Temate. Il a été conduit au Chu de Yaoundé. Il est rapporté qu’il serait décédé suite à une mauvaise anesthésie. Il faisait partie du collège des avocats de défense des prisonniers politiques du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

 

Liliane N.

 

Le célèbre avocat du MRC vient de rendre l’âme à l’hôpital Central de Yaoundé : L’hôpital de référence du Cameroun. La cause de la mort de l’éminent juriste camerounais, une faute médicale de l’anesthésiste de cet hôpital.

 

C’est la consternation à l’annonce ce matin de la mort brusque de Me Sylvain SOUOP, le leader du pool des avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. C’est l’étonnement général. Tous les camerounais sont surpris par ce départ qu’on ne s’explique pas encore. Victime d’un accident de la circulation sur l’axe Bafoussam – Yaoundé dans la nuit du 10 au 11 janvier dernier. L’homme de droit a été dans un premier temps accueilli dans un hôpital de Bafoussam. Il sera plus tard évacué dans le service des urgences de l’hôpital central de Yaoundé. Le premier bilan fait état juste d’un bras cassé. Il va se relever et passer des coups de fil régulièrement à ses proches. Une photo circule d’ailleurs sur les réseaux sociaux le montrant tout souriant et échangeant via le téléphone. Tout porte à croire que le pronostic vital n’était pas entamé. Il se portait plutôt bien.

Seulement, les médecins de l’hôpital central ont estimé qu’il était nécessaire de procéder à une opération de son bras pour le redresser. C’est alors qu’il est préparé pour l’opération. Il va entrer en salle d’opération hier soir. Mais malheureusement, il n’en ressortira jamais. On apprendra qu’il s’agit d’une question d’anesthésie qui n’aurait pas fonctionné correctement. En attendant que des enquêtes indépendantes puissent être menées, il est de notre devoir de nous interroger sur cet argument qui nous semble d’un premier abord superfétatoire. Comment comprendre que pour un bras à soigner, il soit besoin de procéder à une anesthésie générale du malade. Or une anesthésie partielle aurait suffi. De plus, en admettant l’hypothèse d’une anesthésie générale, comment comprendre que la batterie d’examens préalables n’ait pas montré la dose à introduire dans le corpus du malade. Ou alors, on veut nous faire croire que des études sérieuses n’ont pas été faites.

Une autre pièce, et non des moindres à, ajouter au dossier, la déclaration de Maurice Kamto faite le 25 novembre 2019 alors qu’il annonçait la non-participation de son parti aux échéances de février. Maurice Kamto parlait déjà de menaces d’assassinat sur sa personne et sur des membres de son équipe. Nous croisons les doigts et espérons que Me Sylvain Souop n’est pas la première victime d’une série qui visera à détruire le MRC. Prions que ce ne soit pas ça « le village de si je savais ».

Stéphane NZESSEU

 

René Claude Meka préside ce jeudi à Bamenda une réunion qui a pour toile de fond, la sécurisation du processus du double scrutin prochain dans cette partie du pays où les combattants séparatistes ambazoniens ne cessent depuis quelques temps de faire peser des menaces de boycott. Au tour du général des corps d’armées, des chefs militaires de la région du Nord-Ouest. 

 

C’est une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire dans la région du Nord-Ouest qui se tient au poste de commandement de la 5ème région militaire interarmées à Bamenda. Sous les auspices du chef d’Etat-major des armées René Claude Meka, les assises se font à huis clos. Il est question pour le général des corps d’armées de s’enquérir des mouvements séparatistes, et du moral des troupes sur le terrain opérationnel. Une réunion qui est loin d’être anodine, selon des sources bien informées. Elle intervient à quelques jours de la tenue des élections locales du 09 février prochain. 

Depuis quelques temps, les séparatistes menacent de boycotter le double scrutin dans cette partie du pays, les forces de défense et de sécurité sont donc attendues sur le terrain. Ils doivent relever le défi en assurant la sécurisation de l’organe en charge des élections, du matériel électoral, des bureaux de vote ainsi que des populations appelées à exercer librement leur droit civique en se rendant aux urnes le jour dit. 

L’on apprend des sources sécuritaires, qu’un important renfort militaire est annoncé. Déjà la semaine dernière, 350 gendarmes ont été déployés dans le Nord-Ouest pour les besoins de la cause. 

Il faut faire remarquer que dans cet important exercice, le chef d’Etat-major des armées est accompagné par le chef d’état-major de l’armée de terre, le directeur central à la coordination de la gendarmerie nationale, et le commandant du corps national des sapeurs-pompiers.  

En rappel, lors de son message à la nation le 31 décembre 2019, le Chef de l’Etat Paul Biya avait précisé que le dispositif sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest devrait être renforcé afin de garantir la tenue des législatives et municipales dans cette partie du pays au même titre que dans les huit autres régions. 

 

Innocent D H

 

Le Ministre des Arts et de la Culture indique qu’avec la promulgation de la loi portant promotion des langues officielles, l'anglais et le français, sont deux langues d'égale valeur.

 

Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt le Ministre des Arts et de la Culture (Minac) s’est exprimé sur le bien-fondé de la loi portant promotion des langues officielles. Cette loi a été promulguée par Paul Biya le Président de la République le 24 décembre 2019. Pour le Minac, cette promulgation a été l'un des faits majeurs de la troisième session ordinaire de l'année législative au sein des chambres du Parlement qui étaient réunies en novembre dernier. Il convient de préciser que Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt est celui qui a défendu cette loi au Parlement.

« La loi portant promotion des langues officielles au Cameroun est prise en application des dispositions pertinentes de l'article 1er alinéa 3 de la Constitution, qui stipule que « la République du Cameroun adopte l'anglais et le français comme langues officielles d'égale valeur ». Il était donc question, à travers cette loi de simplement garantir la promotion du bilinguisme sur toute l'étendue du territoire. De fait, il s'est agi de renforcer de manière efficace la réglementation appropriée et l’encadrement juridique sur la pratique du bilinguisme. Car, il persistait ce qui pouvait apparaître comme un inutile mur de séparation dans la construction de notre intégration nationale et de notre unité. Cette loi très attendue par l'ensemble des Camerounais a donc pour objectif de remédier à cette situation. Elle s'applique de facto à toutes les institutions publiques et vise d'une part, à assurer l'égalité de l'usage de l'anglais et du français dans l'espace public et d’autre part, à inciter les Camerounais à s'exprimer pareillement en anglais et en français », explique le Minac.

Le Minac indique également, qu’avec cette loi, le bilinguisme devient une réalité. Le Cameroun va dans la bonne direction. «Toute l'action publique est un idéal. Le gouvernement, sous l'impulsion dynamique du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Paul Biya, met en oeuvre une politique qui est destinée à donner les meilleures conditions de vie aux citoyens. L'une de ces conditions est de permettre à chaque Camerounais de s'exprimer dans la langue de son choix sur l'ensemble du territoire national. Il est donc évident que des mesures d'accompagnement seront prises pour renforcer le bilinguisme intégral du Cameroun qui est l'objectif final de cette loi », ajoute-t-il.

 

Liliane N.

 

Ni le personnel enseignant du Lycée classique de Nkolbisson ni les élèves ne se sont pas encore remis du meurtre du professeur de mathématiques Maurice Tchakounté.

 

C’est avec la peur au ventre, que certains élèves du Lycée classique de Nkolbisson ont repris le chemin de l’école, après le meurtre du professeur Boris Kevin Tchakounté. Deux jours après la survenue de cette tragédie, le climat dans cet établissement scolaire public reste morose. Les cours ont repris. Cependant, l’ambiance de peur se fait encore ressentir. Des élèves témoins du meurtre n’arrivent toujours pas à se détacher de la scène qui s’est déroulée devant eux. Le sang du professeur de mathématiques continue de les perturber.

Etant conscient du traumatisme qui peut suivre après un tel évènement violent, l’administration du Lycée classique de Nkolbisson a entrepris d’apporter une certaine assistance aux élèves, la couche la plus vulnérable du Lycée. Dans la journée du 15 janvier 2020, Christophe Kisito Ngono, le Proviseur du Lycée a présidé un rassemblement qui a regroupé tous les élèves. Il a profité de ce rassemblement, pour donner des conseils aux élèves. Il a également tenu à les rassurer.  

Igor Mbeleck, élève en classe de 3ème A1, approché par le quotidien Le Jour paru ce 16 janvier 2020 déclare, « nous avons passés toute la journée d'aujourd'hui (hier, ndlr) sans faire cours. Tous les enseignants qui devaient nous enseigner étaient présents au sein du lycée, mais pas un seul n’a traversé le seuil de la porte d'une salle de classe. Si j’avais su que ma journée de classe allait être semblable à ça, je ne serai pas venu ».

Du côté des enseignants, on essaie toujours de comprendre ce qui s’est passé. L’un d’entre eux affirmé qu’il s’agit d’un « meurtre prémédité ». Il affirme que Brice Bisse Ngosso avait préparé son coup. D'ailleurs il avait aussi pris pour cible son professeur de français. A titre de rappel, cet élève en classe de 4e qui a poignardé à mort le professeur Maurice Tchakounté, se trouve à l’heure actuelle, à la Division régionale de la police judiciaire du Centre où l’enquête a été ouverte.

 

Liliane N.

 

Il s'agit des joueurs qui ont été contraints de disputer les qualifications dans un air rendu irrespirable par les incendies, selon nos confrères de 20 Minutes.

 

D'ordinaire célébrée comme une des villes les plus agréables à vivre de la planète, la capitale de l'Etat du Victoria passait, en début de semaine, pour une des plus polluées du globe.

Les autorités municipales avaient elles-mêmes parlé de conditions « dangereuses » en raison des fumées des feux, conseillant aux habitants de « rester à l'intérieur portes et fenêtres fermées ». Mais les organisateurs de la première étape du Grand Chelem de l'année ont néanmoins choisi de maintenir les qualifications au programme.

A leurs risques et périls

Mardi, la Slovène Dalila Jakupovic a dû abandonner en plein match, après avoir souffert de violentes quintes de toux sur le court. Et plusieurs joueurs ont eu besoin d'inhalateurs pour soulager leur détresse respiratoire : « Plus je pense aux conditions dans lesquelles nous avons joué il y a quelques jours, plus j'enrage », a écrit ce jeudi sur Twitter le Britannique Liam Broady, en affirmant que « de multiples joueurs avaient pris des médicaments contre l'asthme alors qu'ils n'avaient jamais auparavant souffert de cette maladie... ».

Mais le mal est fait pour Broady, 234ème joueur mondial, qui ne décolère pas deux jours après avoir été sorti par le Bélarusse Ilya Ivashka

Il a notamment fustigé l'email de l'ATP et des organisateurs de l'Open d'Australie justifiant leur décision de faire jouer les matches : « On ne peut pas laisser filer ça. L'email que nous avons reçu hier était comme une gifle au visage, les conditions étaient jouables. Étaient-elles saines ? », a interrogé le Britannique de 26 ans… Le jour où j'ai joué, les habitants de Melbourne avaient reçu la consigne de garder leurs animaux à l'intérieur. Et pourtant, on attendait de nous que nous réalisions dehors un effort physique de haute intensité! Que doit-on faire pour créer un syndicat des joueurs ? Où est la protection des joueurs, des hommes comme des femmes? »

« On ne laissera pas passer »

Sorti par Dennis Novak mercredi, quand la qualité de l'air s'était améliorée mais demeurait mauvaise, l'Allemand Dustin Brown a semblé aller dans le même sens que Broady : « En 35 ans, c'est la première fois que j'ai dû utiliser un spray contre l'asthme pour m'aider à mieux respirer », a-t-il écrit. « On ne laissera pas passer », a averti de son côté sur Twitter le Canadien Vasek Pospisil, 146e à l'ATP. La Luxembourgeoise Mandy Minella, 140e joueuse mondiale, s'est dite «choquée» de ce que les matches ont eu lieu.

Le patron de l'Open d'Australie Craig Tiley a balayé les critiques en affirmant que la décision de jouer avait été prise après consultations d'experts. Les stars du tennis n'ont, elles, pas été affectées, effectuant pour la plupart leurs entraînements sur la Rod Laver Arena avec le toit fermé. Et aucun grand nom n'est monté au créneau pour protester contre le fait que les qualifications se déroulent en extérieur dans un air vicié.

« Nous laissons passer pendant les tournées tellement de choses qui ne vont pas. Mais il y a un moment où il faut dire les choses », a estimé Liam Broady. « Tous les joueurs doivent être protégés, et pas seulement quelques-uns, triés sur le volet ».

 

N.R.M

 

Une liste de 7.855 anciens agents de l’Etat soupçonnés de percevoir frauduleusement des pensions de réversion et d’invalidité vient d’être publiée par le Ministère des Finances (Minfi). Une action qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’opération d’assainissement du fichier solde de l’Etat à travers le Comptage physique du personnel (Coppe) initié entre avril et juin 2018 et qui produit de bons résultats. 

 

Selon les experts, on entend par pension de réversion, une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier un agent de l’Etat décédé, et qui est versée aux ayants droit de celui-ci. Quant à la pension d’invalidité, elle correspond aux droits accordés aux agents qui sont dans l’incapacité de travailler de manière permanente ou temporaire parce qu’ayant un handicap. Cependant, sont souvent tapis dans l’ombre des présumés pensionnés fraudeurs. C’est donc pour stopper net ces personnes véreuses que le Minfi vient de rendre public une liste de 7.855 anciens agents de l’Etat soupçonnés de percevoir frauduleusement des pensions de réversion et d’invalidité. 

La procédure mise sur pied

Louis Paul Motaze, le Minfi, explique dans un communiqué signé le 08 janvier 2020 : « une opération de collecte des actes constitutifs des droits y relatifs a été menée auprès des administrations émérites, en vue d’extirper du fichier solde les bénéficiaires frauduleux desdites pensions. Au terme de cette opération, les actes de 7.855 pensionnés du fichier solde actuel n’ont pu être retrouvés, ce qui fait douter de la légitimité des droits qu’ils continuent de percevoir ». 

Toutefois, le membre du Gouvernement fait l’annonce selon laquelle, « afin de limiter le contentieux qui pourrait découler de la suspension directe du paiement desdites pensions, les intéressés sont priés de bien vouloir déposer impérativement une copie de l’acte leur attribuant la pension, auprès de la trésorerie générale la plus proche au plus tard le vendredi 20 mars 2020 (…). Passé ce délai, lesdites pensions seront suspendues et des mesures de recouvrement des sommes déjà perçues seront engagés à leur encontre », fait savoir Louis Paul Motaze. 

Des sources au ministère des finances précise que le Coppe mis sur pied entre avril et juin 2018, a déjà permis d’extirper plus de 10.000 agents publics fictifs, ce qui a donné la possibilité à l’Etat du Cameroun de faire une économie budgétaire annuelle de près de 30 milliards de FCFA.

 

Innocent D H

 

Il s’agit de Rodrigue Kokouendo le Député de la 7e circonscription de Seine-et-Marne par ailleurs vice-président de la Commission des affaires étrangères et Didier Quentin, le Député de la 5e circonscription de Charente-Marine.

 

C’est hier 15 janvier 2020, que Rodrigue Kokouendo et Didier Quentin sus présentés ont été reçus à l’Assemblée nationale. Ils ont échangé avec une délégation de parlementaires camerounais, conduite par Hilarion Etong le premier vice-président de l’Assemblée nationale. Durant près de 70 minutes, l’entretien a tourné naturellement autour de la coopération entre la France et le Cameroun.  Il aussi été question de la crise sociopolitique sévissant dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

S’adressant à la presse au terme de l’échange, Rodrigue Kokouendo le Député de la 7e circonscription de Seine-et-Marne par ailleurs vice-président de la Commission des affaires étrangères, a donné son ressenti sur le grand dialogue national qui a été convoqué par Paul Biya le Président de la République. Et qui s’est tenu du 30 septembre 2019 au 4 octobre de la même année. De son point de vue, les Camerounais sortent petit à petit de ce douloureux épisode. « Nous espérons que toutes les recommandations issues de ce rendez-vous seront finalisées et que l’apaisement reviendra dans cette partie du Cameroun », a-t-il déclaré.

Il faut souligner que parmi les recommandations qui sont sorties du grand dialogue, il y avait l’adoption d’un statut spécial à accorder aux deux régions anglophones. Cette mesure a été prise. Le Président Paul Biya a promulgué la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Et c’est dans ladite loi qu’on retrouve les textes relatifs à ce statut spécial.

Pour revenir aux parlementaires français reçus à l’Assemblée nationale, ils ont indiqué qu’ils étaient prêts à soutenir le gouvernement dans sa quête de la paix. « Il n’y a pas de développement possible sans la paix. Toit doit être mis en œuvre pour la sauvegarder et les populations doivent en être conscientes », a déclaré le Député Rodrigue Kokouendo.     

 

Liliane N.

 

Condamné respectivement en 1997, puis 2012, l’ancien secrétaire général de la présidence de la République qui a été gracié par le Chef de l’Etat en février 2014 a décidé de sortir de son silence. Il opte pour moyen d’expression, un discours patriotique pour une véritable reconquête politique. 

 

Depuis la grâce présidentielle décidée en faveur de Titus Edzoa par le Président Paul Biya en 2014, l’on a presque plus entendu parler de l’ancien secrétaire général de la présidence. En réalité après son incarcération, l’homme a choisi de faire valoir sa pure discrétion. Aujourd’hui, cet originaire de la région du littoral envisage une reconquête politique auprès des Camerounais. A l’analyse de ses propos, quoi de plus sage que de revêtir les attributs d’un bon patriote. 

Titus Edzoa s’est confié récemment à nos confrères de Jeune Afrique en ces termes, « en prison, j’ai finalement eu la possibilité de prendre un certain recul. Quand je suis sorti, je me suis rendu compte les choses n’avaient pas changé. Les problèmes que j’avais soulevés en 1997 étaient toujours là ». Il poursuit sa déclaration en soulignant, « je n’ai jamais cessé de penser à l’avenir de mon pays ». 

Le pont, puis la rupture avec le régime

Pourtant, l’on se rappelle qu’en 2018 déjà, l’ancien haut commis de l’Etat a publié un ouvrage intitulé Cameroun, combat pour mon pays. Dans cette production Titus Edzoa présente le Cameroun comme un Etat ayant « perdu sa respectabilité et sa crédibilité ». 

Selon certaines sources, l’ancien chirurgien fut un intime du Président Paul Biya. En 1981, il était d’abord Chef du Gouvernement. Très rapidement en 1982, année d’accession de Paul Biya à la magistrature suprême, il est nommé ministre chargé de mission. De 1992 à 1993, puis de 1996 à 1997, il va occuper tour à tour les postes de conseiller spécial du Président de la République et de ministre de l’enseignement supérieur. 

Cependant, la pomme de discorde avec le régime en place naît avec sa démission du Gouvernement suivie de la présentation de sa candidature à la présidentielle de 1997.  Il sera d’ailleurs arrêté la même année. 

 Si Titus Edzoa décide en 2020 de rompre avec le silence pour la reconquête politique des Camerounais s’appuyant sur un patriote, l’on se pose bien la question de savoir quelles seraient ses motivations ? Cherche-t-il à se réconcilier avec le régime de Yaoundé ou alors entend il continuer à convoiter le fauteuil présidentiel en se présentant aux élections ? De toutes les façons, les hypothèses sont émises, les débats ouverts, reste que l’avenir les confirment ou les infirment.  

 

Innocent D H

 

Le coordonnateur du collectif des avocats de Maurice Kamto et Cie est décédé ce Jeudi, au Centre Hospitalier Universitaire selon le communiqué rendu public par Olivier Bibou Nissack, Porte Parole du Mrc, sur le mur de sa  page Facebook.

 

« Nous confirmons avec la plus grande des consternations le décès de Me Sylvain Souop. Aux dernières nouvelles en provenance du personnel soignant, il était prévu une opération sur son bras droit fracturé. Il apparaît que l’opération aurait été compromise et annulée du fait d’une réaction ou alors un défaut de réaction en relation avec l’anesthésie ».

Une sortie qui suscite moult interrogations et les réactions laissent entrevoir une suspicion d’autant plus que certains ont tôt fait d’analyser les causes ainsi expliquées du décès de cet homme, découvert lors du contentieux post électoral en Octobre 2018. Il était alors chef du pool des avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. 

Le porte parole du parti qui a à sa tête, le professeur Maurice Kamto va plus loin : « Comment peut –on survivre à un accident de la circulation en s’en sortant avec une fracture du bras, et mourir quelques jours plus tard alors qu’on est entre les mains du personnel soignant du Centre des Urgences de Yaoundé, pour une banale opération » ?

Menace d’une plainte

Face à la menace d’une plainte contre les anesthésistes, certains trouvent qu’il s’agit d’un faux débat : « Parler de mauvaise anesthésie c’est ouvrir un faux débat. S’ils veulent vraiment attaquer les anesthésistes, qu’ils nous disent pourquoi. Déjà, il était malade de quoi ? S’agit –il d’une maladie qui requière une opération ? Et même s’il fallait l’opérer, on ne peut pas dire qu’il a bénéficié d’une mauvaise anesthésie, cela n’a aucun sens, parce que les anesthésistes utilisent toujours leurs produits. Même si le produit est en surdose, il va simplement prolonger le sommeil du malade et si tel n’est pas le cas, on surmonte simplement la dose. Lors des longues opérations par exemple, lorsque le malade se réveille pendant l’intervention, on le rendort en augmentant la dose…Je spécule simplement mais, il se pourrait qu’ils ont fini avec lui et maintenant, ils veulent trouver des coupables en accusant le corps médical. Cette histoire est floue… ».  

Un banal accident de circulation ?

C’est ce que laissent entendre ceux qui l’ont vu à la veille de son décès, assis sur son lit d’hôpital bien portant. Joint au téléphone, il rassurait sur le caractère limité et non irréversible des dégâts sur sa personne.  

Il y a été admis quelques heures après l’accident de circulation dont il a été victime, alors qu’il était en compagnie de Me Tene, lui aussi membre du collectif des avocats assurant la défense de Maurice Kamto et Cie, dans le cadre des affaires dont ils ont été amenés à répondre devant les autorités judiciaires du Cameroun.

Dans la nuit du vendredi 10 à samedi 11 janvier, ils ont fait un accident à l'entrée de la ville de Bafoussam, en provenance de Dschang. Reçus à l'Hôpital Régional de Bafoussam, ils avaient été d'évacués sur Yaoundé par ambulance.
Me Souop présentait une fracture du bras droit et Me Temate avait quant à lui passé un scanner de son crâne dont le résultat a permis de dresser un diagnostic prometteur.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01