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« Nous avons avec Charles Michel signé l’accord pour la sortie du Royaume-Uni, ouvrant la voie à sa ratification par le Parlement européen », a annoncé la présidente de la Commission européenne dans un message sur son compte tweeter.

 

Avec l’aval formel d’Ursula Von Der Leyen et de Charles Michel, le texte va maintenant être soumis au Parlement européen le 29 janvier pour ratification. Puis, jeudi prochain, les diplomates des États membres de l’UE approuveront par écrit, l’accord assurant ainsi le départ en bon ordre de la Grande-Bretagne le 31 janvier à minuit : « Les choses vont inévitablement changer, mais notre amitié restera. Nous entamons un nouveau chapitre en tant que partenaires et alliés », a souligné le président du Conseil dans un tweet sur son compte officiel. Et il a ajouté, en français : « Je tiens à écrire cette nouvelle page ensemble ».

Le négociateur de l’UE, Michel Barnier, a assisté à cette signature organisée tôt au siège de la Commission européenne à Bruxelles car le président du Conseil européen se rend ensuite à Tirana. L’accord doit être envoyé à Londres pour être paraphé par le Premier ministre Boris Johnson. Elisabeth II a donné Jeudi son consentement royal au texte  réglant les modalités de la rupture après 47 ans d’un mariage tumultueux avec l’Union européenne.

Une période de transition jusqu’à la fin de l’année 2020

Le Parlement européen sera la dernière instance à se prononcer. Les élus membres de la commission des Affaires constitutionnelles ont recommandé jeudi soir à une très large majorité de 23 voix contre 3 de l’approuver lors du vote en plénière le 29 janvier. Le travailliste britannique Richard Corbett, un des trois élus européens ayant voté contre la recommandation en faveur du vote de l’accord par le Parlement européen, a dénoncé un « Brexit qui n’est plus depuis longtemps la volonté du peuple britannique ». Il a assuré qu’il voterait à nouveau contre lors du vote le 29 janvier.

Le départ officiel s’accompagne d’une période de transition jusqu’à la fin de l’année 2020. Le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles de l’UE durant cette période, sans toutefois prendre part aux décisions communautaires. Il s’agit de permettre une sortie en douceur. Ce laps de temps doit aussi permettre aux deux parties de négocier leur future relation, en particulier un accord de commerce. Mais il est jugé particulièrement court pour une telle négociation.

 

N.R.M

 

Ce rendez vous qui avait pour thème de réflexion : « Elections législative et municipale 2020 : Pour une participation plus effective et inclusive, gage de la cohésion sociale », visait un double objectif : 

 

- Permettre aux participants de s’approprier le cadre juridico-légal des élections en référence aux récents amendements du Code électoral

- S’accorder mutuellement sur les règles et principes à observer pour une campagne électorale éthique et responsable, dont le lancement est prévu le 25 janvier 2020.

De manière plus précise, tous les participants ayant fait le déplacement du siège d’Elections Cameroon ont œuvré afin de : - Parfaire leur compréhension des rôles et responsabilités de chaque acteur dans la phase de campagne électorale - Préserver les acquis communicationnels avec Elecam avant, pendant et après les élections - Faire le point des griefs susceptibles d’entacher l’intégrité et la crédibilité des élections de février 2020, et d’émettre des opinions, critiques, propositions et recommandations conformément à la loi - S’accorder sur les termes et directives permettant d’atteindre l’objectif d’une élection crédible et transparente…

Contexte

La crédibilité et l’intégrité des élections peuvent être assurées dès lors que tous les acteurs sans distinction ont un accès égalitaire et équitable au processus électoral et aucun acteur ne jouit d’un avantage indu par rapport aux autres.

Par leur qualité organisationnelle, les processus électoraux peuvent être vecteur de paix et de cohésion sociale, ou potentiellement conduire à des tensions et à des affrontements. C’est pourquoi une attention toute particulière doit être accordée à la communication, l’éducation civique et électorale, ainsi que la sécurité avant, pendant et après les scrutins…

En outre, l’utilisation grandissante des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les processus électoraux et le rôle crucial des médias sociaux dans les campagnes électorales, sont parfois source d’actions visant à déstabiliser les processus électoraux à travers des attaques de toutes sortes, qui peuvent avoir lieu à proximité ou pendant les périodes pré-électorales tout comme après les élections.

Agissant sur les médias sociaux et diffusant des discours provocateurs, de fausses informations ou des informations sensibles sur les candidats et les partis politiques, de telles actions dirigées contre les processus électoraux altèrent la confiance des populations et les capacités de l’Organe de Gestion des Elections (OGE) à assurer des processus électoraux inclusifs, transparents et stables. En tout état de cause, cela peut avoir un impact similaire sur la confiance du public et la crédibilité d'une élection.

A cet effet, l’implication des acteurs à chaque étape du processus électoral et le partage régulier d’informations sont des éléments essentiels au renforcement de l’engagement des acteurs. Il faut à cet effet noter que le législateur camerounais à l’article 11 (2) du Code électoral a prévu, dans le cadre des attributions statutaires du Conseil Electoral que : « Le Conseil Electoral organise des concertations avec l’Administration, la Justice, les partis politiques et éventuellement la société civile, dans le cadre de la gestion du processus électoral ».

Une interaction régulière et efficiente, associée à une communication fluide entre ELECAM et les acteurs, sont fondamentales pour créer une synergie d’actions et inspirer la confiance des populations dans le processus électoral, afin d’accroître son caractère inclusif.

Résultats attendus

Les participants auront une meilleure connaissance de leurs rôle et responsabilités dans la conduite d’élections inclusives, libres, crédibles, honnêtes et transparentes ;

Les participants auront une connaissance maîtrisée des textes régissant les élections législative et municipale, notamment le calcul des sièges au système majoritaire et proportionnel;

Les acteurs seront sensibilisés sur l’importance et les vertus démocratiques d’une campagne fondée sur l’éthique et la responsabilité ;

Le dialogue sera davantage renforcé entre les acteurs du processus électoral et Elections Cameroon 

Un « gentlemen agreement » sera convenu entre les acteurs en compétition pour une élection apaisée, crédible et transparente…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le rapport a été rendu public jeudi et comme d’habitude, cette Ong laisse entendre que « Malgré les efforts de lutte, la majorité des pays ont fait trop peu de progrès appréciables… ».  

 

Dans le document, on peut lire que : « Malgré les efforts de lutte, la majorité des pays ont fait trop peu de progrès appréciables… Des analyses suggèrent une réduction des quantités importantes d'argent qui circule dans la politique au profit de la promotion d'une politique inclusive, car la prise de décisions est essentielle pour lutter contre la corruption… ».

Cas du Cameroun

Avec une note de 25 sur 100, le Cameroun est classé 153ème sur 180, une position qu’il partage avec la République Centrafricaine et les Comores. Après sa dégringolade à la 145ème place en 2016, (26/100), une position qui, selon les experts de l’IPC, « suggère une fois encore l’insuffisance des réformes entreprises en dépit des mécanismes d’intégrité mis en place par son gouvernement… ».  

Dans le même document, les rapporteurs regrette le fait que « Malgré le vote en juillet 2016 d’un nouveau code pénal internalisant certaines infractions de la convention des Nations Unies contre la corruption, il est regrettable que de nombreux instruments manquent au dispositif de lutte contre la corruption, tels que la Loi anti-corruption, la non ratification de la Convention de l’Union Africaine contre la corruption, la non application de l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs, l’absence d’incrimination contre l’enrichissement illicite et la protection juridique des lanceurs d’alerte, de militants anticorruption, des enquêtes et de journalistes rapportant des cas de corruption… ».  

Concernant toujours le 237, l’IPC  laisse entendre « qu’au-delà, la notation du Cameroun reflète une variété d’observations portant sur une manière dont le climat social, politique et économique affecte la compétitivité dudit pays… ».

En 2019, plus des deux tiers des pays ont obtenu un score inférieur à 50, avec un score moyen de 43

L’indice 2019 classe 180 pays et territoires selon leur niveau de perception de la corruption du secteur public d’après les experts et hommes d’affaires sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 (perçu comme très peu corrompu).

Depuis 2012, on note une amélioration considérable du score de l’IPC par certains pays à l’instar de la Côte d’Ivoire (35/100), du Sénégal (45/100) et la Suède, tandis que des pays tels que la Syrie, le Yémen et le Sud Soudan ont décliné de manière significative.

Cette année encore, le Danemark et la Nouvelle Zélande obtiennent les scores les plus élevés avec une moyenne de 88 et 87 respectivement pour les deux pays. La Syrie, le Sud Soudan et la Somalie occupant les dernières places avec 13, 12 et 9 respectivement. Par la même occasion, l’Ong a lancé une campagne de communication pour sensibiliser à la lutte contre la corruption.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le célèbre animateur de radio dans la ville de Yaoundé est depuis mercredi dernier dans une cellule de la prison centrale de Kondengui. Alors que des lettres d’excuses fusent de partout, le couple Ayolo n’a pas retiré sa plainte. La rigueur du Directeur du Cabinet Civil et de son épouse peut se comprendre quand on écoute les propos tenus sur ses antennes par cet animateur.

 

Le film de ces évènements commence avec les incidents de Bruxelles. On se souvient de cette visite privée du Chef de l’Etat qui avait été interrompu par les membres de la Brigade Anti Sardinards. Selon les images et les témoignages de ce qui s’y était déroulé, une bagarre violente avait opposé ces gens de la BAS et les hommes de la garde rapprochée du Président de la République. Le mois de Juillet 2019 va marquer le début des propos agressifs de l’animateur à l’endroit du Directeur du Cabinet Civil.

A cette époque, le Chef de Chaîne d’Amplitude FM ouvre ses émissions en s’interrogeant sur le professionnalisme et la compétence du DCC Samuel Mvondo Ayolo. Il affirmait d’ailleurs « Samuel Mvondo Ayolo est le Directeur du Cabinet Civil le plus incompétent qu’ait jamais eu le Président Paul BIYA ». Durant ses émissions, diffusées entre 09 heures 30 et 12 heures, il n’a cessé de s’en prendre au ministre chargé des questions privées du Chef de l’Etat. Jour après jour il croissait en propos virulents et en accusations à peine voilées à l’endroit de Samuel Mvondo Ayolo. C’était du pain béni pour lui cette affaire de maison supposée achetée par Mvondo Ayolo à Bastos, une occasion d’accuser une fois de plus. Puis ce sera son épouse qui va entrer dans la dance. Le pic sera atteint lorsque l’animateur va dire sur les antennes que le DCC et son épouse « sont des consommateurs de chanvre ».

A l’évidence, dans cette affaire le couple brocardé aura joué de patience. De Juillet 2019 à ce mois de Janvier 2020, l’animateur s’il avait été à un moment donné de bonne foi se serait ravisé et aurait fait amende honorable bien avant cette date. Malheureusement, il a volontairement choisi, sur une période considérable de ternir l’image du Haut Commis de l’Etat. Il est compréhensible que des animateurs se fendent en supplications aujourd’hui, mais il faut dire qu’ils ont eu des mois entiers pour ramener leur confrère à la raison. Mais il n’en a rien été. On ne souhaite à personne de vivre les affres de la prison, mais il faut apprendre pour tout un chacun à être responsable de ses propos.

Lire aussi : « Les délits de presse sont-ils devenus des crimes au Cameroun ? » Me Christian Ntimbane s’interroge

 

Stéphane NZESSEU

 

« En regardant l'image de ce journaliste camerounais menotté, conduit comme un condamné à mort qui va vers son lieu d'exécution, on peut bien se poser la question de savoir si le Cameroun n'a pas décidé de renoncer totalement au droit. Un délit de presse est-il devenu un crime au Cameroun ?

 

Nous ne cesserons de rappeler qu'il existe une loi au Cameroun qui encadre les délits de presse c'est à dire les infractions commises par les journalistes dans l'exercice de leurs fonctions. C'est la loi 90/052 du 19 décembre 1990 sur la communication sociale. Cette loi fixe la procédure à respecter en matière de délits de presse, entendu les diffamations et autres propagation de fausses nouvelles commises par les journalistes ou des personnes intervenant dans des médias et presses. Cette loi n'a jamais été abrogée. Cette loi dit que si un journaliste fait l'objet d'une plainte d'avoir porté atteinte à l'honneur et à la considération d'autrui, il a cinq jours pour rapporter les preuves devant un juge. SI le journaliste rapporte ces preuves, il n'aura commis aucune infraction, car c'est travail de relater les faits de société.

En réalité, tant que le journaliste n'a pas été soumis à l'obligation de produire des preuves devant un juge, on ne saurait dire qu'il a tenu des propos diffamants. Arrêter un journaliste et le mettre sous mandat de détention provisoire par un acte du parquet, alors qu'il n'a pas encore eu la possibilité de produire ses preuves, qu'il ne peut d'ailleurs produire que devant un Juge du siège, seul habileté à statuer pour dire si une preuve est fondée ou pas, relève de la tropicalisation du droit au Cameroun.

C'est le règne de la terreur contre la liberté d'expression.

Jamais, au grand jamais, on ne peut mettre une personne en détention provisoire pour des faits supposés de diffamation ou autres délits de presse, car ces infractions ne peuvent être en aucun cas suspectées. Elles ne peuvent exister ou être constituées uniquement que quand le journaliste n'a pas pu rapporter la preuve du caractère avéré des faits qu'il a relatés devant le juge du siège. La loi ne prévoit pas que le procureur puisse demander ou examiner les preuves produites par un journaliste ou toutes autre personne poursuivie pénalement dans le cadre des délits de presse. Ce n'est pas de la compétence des procureurs d'examiner le caractère fondé ou non des preuves en droit pénal.

Or l'infraction de diffamation ou celles autres de délits de presses ne seront retenues que si le journaliste est dans l'incapacité de produire les preuves devant un juge. C'est pourquoi on ne peut parler par exemple de tentative de diffamation. Cette infraction ne se suspecte pas. Ainsi, elle ne saurait donner lieu à une détention provisoire. S'il est du droit de toute personne ayant été victime de diffamation de déposer une plainte, il est néanmoins du devoir des magistrats d'appliquer la loi et non de vouloir préserver leurs carrières en violant allègrement les lois qu'ils sont censés protéger, au point de se demander à quoi aura servi leurs fastes cérémonies de prestation de serment comme magistrat. Triste.

Où va le Cameroun avec cette magistrature à plat ventre devant les hauts fonctionnaires de l'exécutif ? »

Lire aussi : Affaire Martinez Zogo : Le SYNAJIC accuse l’animateur et le jette à la vindicte de Mvondo Ayolo

 

Par Me Christian Ntimbane

 

Le capitaine de l’équipe camerounaise a remporté la quatrième étape de la course ce jeudi. Le camerounais a été le plus rapide pour la première fois dans cette compétition.

 

C’est pour la toute première en 15 ans d’existence de la tropicale Amissa Bongo qu’un coureur de l’Afrique Centrale, plus encore du Cameroun remporte ne serait-ce qu’une étape dans la compétition. C’est une prouesse historique pour la Tropicale Amissa Bongo. Le capitaine de l’équipe du Cameroun est à sa 10e participation. Il faut dire qu’il s’est fait une bonne expérience de la course et précisément de ce trajet de la quatrième étape de la course.

L’étape LAMBARENE - MOUILA

Le départ a été effectivement donné à 10h08. Dès le 5e Kilomètre, première attaque de 2 coureurs : Koné (Burkina) et Nzafahwanayo (Rwanda). Le peloton est vigilant et revient sur le duo de tête quelques kilomètres plus loin. A la 10e borne, nouvelle tentative avec cette fois El Kouraji (Maroc) et Vlcak (Dukla). Comme avant, le peloton réagit et revient sur les 2 hommes de tête. Le peloton est très étiré, l'allure très rapide. Aucune échappée ne peut prendre forme. Les coureurs se tiennent. Au niveau du kilomètre 28, un groupe d'une quinzaine de coureurs prend légèrement de l'avance sous l'impulsion de Areruya (Rwanda). Mais le peloton ne semble pas encore disposé à les laisser partir. Regroupement général au bout de 2 kilomètres de courses.

Entrée en jeux de Kamzong …

Quatre bornes plus loin (32e), 4 coureurs tentent à nouveau leur chance: Areruya (Rwanda), Kamzong (Cameroun), Sabbahi (Maroc), A.Nikiema (Burkina). L'avance du quatuor de tête passe la barre de la minute. Le peloton ne parvient pas à les rattraper comme précédemment. Le peloton ralentit clairement son allure, les 4 échappés s'organisent parfaitement. L'équipe d'Erythrée du maillot jaune contrôle l'allure du peloton. Les 4 coureurs de tête continuent de collaborer. Dès le kilomètre 80, il y a un écart de 5 secondes 45 tierces entre les échappés et le peloton. Au kilomètre 100, l'écart n'évolue pas, il est de 5'40'' entre les 4 coureurs échappés et le peloton. L'avantage des coureurs échappés augmentent encore et passe la barre des 6'. Clovis kamezong Abessolo est toujours dans le trio de tête des 4 échappés.

Une échappée record ...

A 40 kilomètre de l'arrivée, les 4 coureurs échappés poursuivent leur progression. Ils collaborent toujours parfaitement. L'écart est reparti à la hausse, plus de 8'. A 25 KM de l'arrivée - L'écart est de 7'40''. Les 4 coureurs échappés devraient se disputer la victoire de l'étape. A 20 kilomètres de l'arrivée, les 4 échappés filent vers Mouila. Il n’y a plus de doute, le vainqueur de l’étape sera parmi les quatre. Il n'y a jamais eu plus de deux coureurs africains à gagner une étape de la Tropicale depuis 2006. Le record de 3 victoires africaines est proche à Mouila! L'Erythrée a déjà gagné 7 fois une étape de la Tropicale, le Maroc et le Rwanda 2. Aucune victoire pour le Cameroun et le Burkina. Les 4 leaders auront réalisé une échappée de 160 kilomètres au total. Un record sur la Tropicale. 4 derniers kilomètres, les échappés préparent le sprint final.  Au niveau des deux (02) derniers kilomètres, les 4 toujours ensemble. Dernier kilomètre! Le sprint final va être lancé. Les 4 coureurs ont ralenti. Chacun jauge les forces en présence. Attaque de Areruya, il est suivi par Sabbahi. Nikiema lâche prise. Kamzong revient au train sur les 2 hommes. Sabbahi lâche à son tour. Kamzong se rapproche de Areruya. Et c’est au corps à corps que les deux hommes vont franchir la ligne d’arrivée. Le camerounais passera quelques tierces seulement avant son suivant.

VICTOIRE DE KAMZONG.

LA PREMIÈRE POUR LE CAMEROUN.

Lire aussi : Tropicale Amissa Bongo : l’Erythréen Natnael Tesfazion vainqueur de la 2e étape 

 

Stéphane NZESSEU

 

Les ateliers de sérigraphie ne désemplissent plus dans la ville de Garoua, le nombre des clients est passé du simple au double. Les employés présents sur les lieux sont partagés entre flocage, impression, et confection des maquettes, chacun saisit à son compte cette veille de campagne électorale ponctuée de nombreuses commandes pour se frotter les mains. 

 

La campagne en vue des législatives et municipales du 09 février prochain s’approche à pas de géant. Dans la région du Nord, certains secteurs d’activité très sollicités en cette veille des échéances, ont le vent en poupe. C’est le cas du secteur de la sérigraphie qui accroche l’attention depuis quelque temps.  Les ateliers ne se vide presque plus, les clients font des navettes, et les employés sont plus que motivés à travailler. 

Cas pratique, un atelier de sérigraphie situé au quartier Foulbéré au lieu-dit Carrefour Brasserie à Garoua. « Les acteurs politiques se présentent dans notre atelier pour faire imprimer les T-shirts de leur parti politique car le 25 janvier 2020 sera lancée la campagne électorale. Nous nous attelons à faire floquer les T-shirts, les casquettes, les écharpes et les grandes affiches en fonction des commandes, 300, 400 voire 500 », nous confie Boubakari Mana Bello, propriétaire de cet atelier. 

Pour les sérigraphes, l’instant est rare car les élections ne se tiennent pas tous les ans. Ils se félicitent ainsi des recettes qui sont passées du simple au double. « Avant, il n’y avait pas d’activités, les caisses étaient mortes. Cependant, avec l’accroissement des commandes nous nous frottons bien les mains », ajoute Boubakari Mana Bello. 

Une aubaine pour les employés

Cette période de fortes commandes a même séduit adultes, jeunes et moins jeunes du quartier qui se sont trouvés une place dans cet atelier. Ils conçoivent des maquettes, font du flocage, de la teinture, de l’impression et de l’emballage des gadgets appartement à des partis politiques. « Je me débrouille ici en cette veille des élections. Dieu merci, je peux gagner par jour 5.000 ou 10.000 FCFA », se réjouit Hawaou Moussa. Comme lui, Idrissou Boubakary, étudiant à l’école des mines de Kaélé se dit satisfait. « Je me bats dans la conception des plaques. Je peux gagner 3 à 5 mille francs par jour », déclare le jeune homme. 

Autre évènement dans le viseur des sérigraphes à Garoua, c’est la fête nationale de la jeunesse qui s’approche à grandes pas. Ils espèrent également à la faveur de ce grand rendez-vous, voir leurs chiffres d’affaires augmentés.

 

Innocent D H 

 

Au cours d’une interview publiée ce Mercredi à nos confrères de « Le Messager », le 3ème vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun revient sur le séjour de son leader aux Etats – Unis et donne quelques informations liées au meeting du 1er Février prochain. Quelques extraits de cet entretien ...

 

        Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto, séjourne depuis environ 3 semaines. On l’a vu rencontrer des personnalités au rang de Tibor Nagy, Karen Bass et l’ancien secrétaire d’Etat américain et ambassadeur. Vous en tant que vice-président du Mrc, quelle est l’opportunité de telles rencontres ?

Je vais vous dire quelque chose de très simple. Cette question parfois laisse entendre que nous n’avons pas de raison d’aller parler avec les partenaires étrangers du Cameroun. Vous devez savoir que le Mrc a été créé pour demain, pouvoir gouverner et pour les gens qui sont en position de gouverner demain et qui aspirent à gouverner, il est normal que nous ayons des contacts au plus haut niveau avec des pays partenaires et amis du Cameroun ; cela se passe tout à fait dans te cadre des relations qu’il peut avoir entre deux pays.

Je vous signale par exemple, que lorsque l’ancien président de la France, François Hollande était venu au Cameroun, il m’avait reçu, il a reçu l’opposition. Parce qu’évidemment, les gens qui gouvernent dans les pays amis, doivent pouvoir commencer à parler logiquement avec ceux qui sont dans l’opposition et qui pourraient être demain aux affaires. Donc c’est une démarche absolument, régulière, nous devons parler avec les autorités étrangères pour échanger sur la situation au Cameroun, sur la situation dans le monde, sur la marche du monde, pas parce que nous voulons leur rendre compte de ce qui se passe chez nous, nous ne sommes pas une colonie.

Mais c’est un partenariat que nous voulons mettre en place dès maintenant et je pense que lorsque Mr Biya ou ses ministres rencontrent des gouvernants étrangers, personne n’y voit un inconvénient et lorsque c’est l’opposition qui le fait, parfois ça donne l’impression qu’on a besoin de leur appui pour que le pays qu’on appelle le Cameroun, puisse parvenir au changement. Ce n’est à personne d’autres, ni aux américains ni aux français, qu’à nous même camerounais, de nous battre pour qu’il y ait un réel changement dans la paix.

 

-         Parlant de sa tournée occidentale, il est également prévu dans son agenda un méga meeting le 1er février à Paris, Ledit meeting a été baptisé meeting de remerciements, on aimerait bien savoir qui remercie-t-on et pourquoi ?

Le Mrc dès sa création, avait mis comme l’un des piliers, un pacte de solidarité avec la diaspora camerounaise. Nous avons à l’étranger des camerounais, des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes, qui sont extrêmement talentueux. Je reviens de l’Allemagne il y a quelques jours. J’ai pu rencontrer en Allemagne, le président des ingénieurs camerounais là-bas. Et il m’a dit qu’il y a 10.000 ingénieurs camerounais en Allemagne dans tous les domaines. Près de 9.000 médecins camerounais en Allemagne seulement. Je ne parle pas de la France ni des Etats-Unis.

Le Mrc estime qu’une telle force ne peut pas être mise de côté ; il faut donc travailler de manière ferme, de manière continue avec cette richesse que nous avons à l’étranger au contraire de notre gouvernement qui continue à traiter notre diaspora comme des pestiférés.

Quand j’entends des injures qui souvent sortent de la bouche des autorités contre les camerounais qui vivent a l’étranger je dis, c’est quand même simplement démentiel. On ne peut pas avoir de tel talent et ne pas en profiter. Le Mrc a toujours eu ce pacte avec les camerounais qui vivent à l’étranger, qui sont très brillants, et nous avons le devoir d’aller à Paris et plus tard, à New York et au Canada pour remercier ces camerounais-là qui pendant la campagne présidentielle ont apporté tout leur soutien au président Kamto.

Tout le monde sait très bien que la diaspora camerounaise est acquise à presque 90% au changement et donc principalement au président Kamto. Donc il était temps qu’on fasse une telle tournée de remerciements. Mais également les remercier pour leur apport pendant la durée de l’incarcération du président, de ses alliés et des militants du Mrc ; la diaspora a joué un rôle essentiel dans la contribution quotidienne qu’elle a apportée pour qu’on puisse faire soigner, nourrir et aider les familles et même les détenus qui étaient dans les prisons du Cameroun suite aux marches blanches et pacifiques de janvier et juin 2019.

Il était également important d’aller échanger avec cette diaspora sur le plan 3 de la résistance qui est mise en marche aujourd'hui ; lui expliquer cette résistance, lui expliquer le boycott du Mrc des élections qui arrivent dans quelques jours, et la garder, elle la diaspora, mobilisée pour des nouveaux combats parce qu’en réalité aujourd’hui au Cameroun, il y aura le camp de ceux qui accompagneront Mr Biya dans sa mascarade électorale et le camp de ceux qui disent, on n’est pas d’accord de ce simulacre, de cette hypocrisie, qui a trop duré et qui attendent un vrai changement.

Donc aujourd'hui on a besoin de parler à ces camerounais-là, à nos frères et sœurs qui sont là-bas, à leur dire que quoiqu’il arrive, nous sommes ensemble, nous serons toujours ensemble. Et l’une des premières mesures si nous avions été au pouvoir en 2018 si notre victoire n’avait pas été volée, c’était précisément d’aller au Nord-ouest et au sud-ouest parler aux camerounais qui y sont et en même temps, prendre une nouvelle loi qui permette aux camerounais d’avoir la double nationalité.

Il n’y a pas de raison qu’un camerounais parce qu’il a un passeport français ou américain pour des raisons professionnelles souvent, soit écarté de son pays, ou alors moi j’ai vu la dernière fois, des camerounais s’aligner à (’Ambassade de la France pour revenir dans leur pays ; ce n’est pas tolérable. Donc l’une des choses que nous aurions pu faire, ça aurait été très rapidement cette absurdité et de permettre que les camerounais puissent aller et venir chez eux en toute confiance, investir, travailler ici et développer le pays.

 

-         S’agissant du boycott du Mrc des élections couplées du 09 février prochain, quelle est la position du Mrc par rapport à ces élections qui, jusqu’à présent, au sens des membres du gouvernement, vont avoir lieu sur toute l’étendue du territoire national malgré le fait que la crise s’enlise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ?

Je suis toujours étonné. Mais le mot est faible. Parfois bleffé par la capacité-du gouvernement du Cameroun à se mentir à lui-même. Le gouvernement se ment à lui-même. Il sait très bien que dans l’Extrême-nord avec boko haram à certains endroits et dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, le gouvernement du Cameroun n’a plus de présence là-bas. Les sous-préfets ont quitté leur poste. Tout le monde le sait.

A part les grands centres urbains, quelle est l’administration qui fonctionne normalement dans ces régions ? Est-ce qu’un préfet ou un sous-préfet peut encore aller faire une visite de prise de contact ou de travail dans sa zone de commandement ? Il est évident que c’est non. Donc lorsque l’Etat du Cameroun ne tient pas compte des positions dans une partie du territoire et nous fait croire que ces élections auront-lieu, moi je dis qu’il se ment à lui-même.

Mais on attend de voir. La dernière fois j’ai entendu le Cardinal Christian Tumi dire à la télévision que la situation s’améliorait mais qu’il n’est pas certain qu’on puisse y tenir une élection. Et c’est ça qui nous pousse au Mrc, à dire qu’on ne peut pas aller a une élection qui certainement ne peut pas avoir lieu sur une partie du territoire national.

On nous reproche tout le temps qu’on a été à la présidentielle ; mais tout le monde a vu que le taux de participation n’était que de 5% dans le Nord-ouest et 14% dans le Sud-ouest. Et ce ne sont que des fonctionnaires et des militaires qui avaient voté. Et notre ambition était de régler la crise anglophone. Avec les élections locales qui sont des élections de proximité, comment on va faire pour que les populations puissent voter alors qu’elles sont déjà toutes déplacées ?

Comment on va faire pour que les candidats aillent battre campagne dans une zone qui n’est plus tenu par le gouvernement ? Mais si ceux qui nous gouvernent aujourd’hui pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils savent faire de mieux c’est-à-dire de ta roublardise, qu’ils te fassent et on verra ce que ça va donner. Le 09 février n’est pas loin. L’histoire a l’avantage d’être toujours là. On prend une décision aujourd’hui, et quelques années après on saura qui avait raison...

 

N.R.M

 

L’initiative qui est du Comité de développement de Lagdo, participe de la volonté commune des élites, des autorités administratives et des responsables de l’hôpital à œuvrer dans la promotion de l’éducation des enfants en âge d’aller à l’école.  

 

Dans la région du Nord nombreux sont des enfants en âge scolaire ne disposant pas d’acte de naissance. Dans l’arrondissement de Lagdo, l’on dénombre plus 3.100 élèves qui n’ont pas ce document précieux. Une situation peu reluisante qui ne laisse indifférente le Comité de développement de cet arrondissement (Codela) qui a décidé de prendre le problème à cœur en venant en aide aux enfants démunis de la localité en leur établissant gratuitement des actes de naissance. « Beaucoup abandonnent l’école pour défaut d’acte de naissance. Nous voulons les accompagner parce le premier document important dans la vie de l’homme, c’est son acte de naissance », explique Bokari Zakary, président du Codela. 

Le Comité de développement de Lagdo a réussi à faire établir 310 actes aux enfants élèves, des pièces qui viennent d’être remis aux destinataires. Un geste perçu par les bénéficiaires comme une manne tombée du ciel surtout pour ceux des élèves du cours moyen II qui ne disposaient pas encore d’acte de naissance. Pour eux, c’est l’année scolaire qui est sauvée. C’est le cas de Soleymanou Ousmanou, élève en classe de CM2 A, « lorsque je voyais mes amis avec leur acte de naissance, et quand je me rends compte que je n’en ai pas, j’avais très mal au cœur. Maintenant je suis très fier »

L’autorité administrative présente à cette cérémonie de remise d’actes aux enfants de l’arrondissement de Lagdo, a invité les populations à plus de solidarité dans la construction d’une société mieux épanouie. « Nous félicitons les porteurs de cette initiative et les encourageons à aller de l’avant », déclare Saïdou Bouba, sous-préfet de l’arrondissement de Lagdo. 

 

Innocent D H

 

La femme qui partage la vie de cet être considéré comme « sanguinaire » par les populations vivant dans le Lebialem a été prise alors qu’elle faisait ses courses ce Mercredi à Dschang, d’après les sources sécuritaires. 

 

Une opération rendue possible, grâce à la coopération de ces Camerounais qui aspirent de tous leurs vœux à retrouver la paix, la joie de vivre et la quiétude d’antan. Mettant à profit les informations reçues, les vaillantes Forces de Défense et de Sécurité ont organisé une descente dans cette ville située dans le département de la Menoua.

« C’est lors d’une opération de ratissage ce matin (mercredi 22 janvier) à Dschang dans la Menoua motivée par des informations claires, que la Qeen Marshall est tombée dans les mailles de nos forces de sécurité... Celle-ci était venue se ravitailler secrètement comme d’habitude en vivres et en médicaments pour le compte de son époux terroriste qui reste terré dans les méandres des grottes du Lebialem ».

Nos confrères de la presse en ligne ayant relayé l’information relèvent toutefois que « La source ne mentionne pas le lieu où serait détenue la femme du chef séparatiste… ».

Des individus réfractaires à l’offre de paix du Président de la République

Alors que des actions sont multipliées afin que l’on parvienne à l’abandon des armes par des groupes terroristes, alors que les habitants du Nord Ouest et du Sud Ouest crient à tout vent qu’ils veulent retrouver leurs villages et se remettre à ce qui était leur quotidien, certains individus, sans foi ni loi, assoiffés de pouvoir et de sang n’entendent pas facilement lâcher prise.

C’est le cas de ce field marshall qui, il y a quelques semaines, se serait déclaré roi du Lebialem. Présenté par tous comme l’un des meneurs les plus résistants de tous les groupes terroristes qui écument ces deux régions, il est à la tête des red dragon.    

Cette arrestation peut elle servir à quelque chose ?

C’est le vœu émis par bon nombre de personnes ayant eu vent de cette action des Forces de Défense Camerounaise. « Si ce que je lis depuis le matin est vraie, alors, nous ne pouvons que nous en réjouir. Notre armée républicaine pourra agir avec beaucoup plus de force si elle peut ainsi compter sur la collaboration de ceux qui ont le plus subi les affres de cette crise. L’arrestation de cette femme pourra conduire à l’arrestation du roi des fainéants parce qu’il faut manquer de jugeote pour se proclamer roi dans le sang, la désolation, le désespoir, le crime et penser s’asseoir et faire des courses normalement et se croire à l’abri… », écrit Dave Alima sur Facebook.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01