Dans une sortie sur son compte Facebook, le Général Valsero s’indigne. Il fustige la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui l’artiste Ngea Laroute. Il rappelle que c’est la situation de nombreux artistes camerounais qui ne bénéficient pas de l’attention de Facebook. A qui la faute ?
Bonjour à mes collègues artistes.
Regardez bien cette photo, gardez en mémoire cette image.
Avant l’avènement des réseaux sociaux, beaucoup d’autres collègues ont finis dans cette état et dans l’indifférence totale. Misère, pauvreté, indigence et finalement mort misérable. Cette grande dame de la culture camerounaise se voit partir morceau par morceau dans une extrême souffrance en direct dans les réseaux sociaux. Une morbide télé réalité.
Elle est dans cet état parce qu’elle est pauvre. Elle ne peut pas payer les frais pour un traitement de qualité. Elle n’est pas suffisamment importante pour que le père de la Nation ou la mère des orphelins ordonne une évacuation sanitaire. Privilège réservé au président du sénat et autres dignitaires qui bizarrement pourraient se payer eux-mêmes le voyage.
Ces messieurs et dames dont vous scandez les noms dans vos chansons et à qui vous attribuez la grandeur et la générosité. Ces messieurs qui en une session parlementaire pourraient enfin nous octroyer un statut légal. Ces messieurs qui ont la responsabilité de mettre en place une politique culturelle qui permettent à l’artiste camerounais, pas à vivre de son art car de toute façon il n’a pas choix, mais à vivre de ses œuvres, pas à vivre de son travail, mais du fruit de son travail.
Les cachets pour une prestation ne sont pas des droits. Les droits garantissent la retraite. J’ai entendu dire qu’elle avait gagné de l’argent quand elle avait du succès... Je pense personnellement que c’est très naïf comme approche. Tout est politique mes frères et sœurs, il s’agit de développement, d’infrastructures, et de structuration. Il s’agit de vol et d’impunité, de corruption et de trafic. Nous sommes les victimes d’une politique qui a sacrifié l’art et la culture au service de la conservation de pouvoir. Nous ne sommes plus des artistes, nous sommes devenus des instruments de propagande qui survivent grâce au farotage. Même dans nos chansons leurs noms ont pris plus d’importance.
Nous avons droit à un statut, nous avons droit à des salles de spectacles, nous avons droit à une société de droits d’auteurs qui protège nos œuvres, nous avons droit à la sécurité sociale, nous avons droit à une industrie. Nous ne sommes pas obligés d’avoir du succès pour toucher nos droits d’auteurs. Voilà de quoi il s’agit. Avant d’être des artistes nous sommes des citoyens avec une obligation de conscience politique. Nous ne sommes pas des objets de divertissement qu’on jette après usage ou quand ils sont démodés.
C’est à nous de dire ça suffit… Stop nous ne sommes pas des jouets.
Je m’arrête avant d’alourdir mon nombre de fautes. Je crois qu’on s’est compris.
Prenez soins de vous.
Valsero.
Par Stéphane NZESSEU
Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Cameroun « SYNAJIC » dénonce dans un communiqué l’attitude coupable de l’animateur de radio d’Amplitude FM à Yaoundé.
Le Synajic rame à contre courant du devoir de confraternité qui anime un certain nombre d’animateurs de la ville de Yaoundé quant aux cas Martinez Zogo. La raison est toute simple. Pour cette organisation, le Chef de Chaîne de la station de radio Amplitude FM a outrepassé son devoir d’informer et de dénoncer. Selon eux, l’homme de média a outragé gravement l’autorité du Directeur du cabinet Civil, par un comportement contraire à la déontologie et aux valeurs citoyennes. Un comportement que l’organisation qualifie de coupable.
« Faisant usage délibéré de ses structures, Sieur Martinez Zogo a arrosé sadiquement, et donc sans scrupules, une litanie injustifiée de propos, aussi bien dévalorisants, que malveillants, à la limite de l’opprobre dénigrant, à l’endroit de Mvondo Ayolo. » Dixit le président du SYNAJIC, Alex KOKO. Il poursuit en disant « sans maîtrise de soi, le mis en cause, a transformé l’espace médiatique en tenant des propos truffés de diffamations stériles et des calomnies insoutenables à l’encontre de Mme Ayolo, ce dans l’ultime but d’entamer la prestigieuse honorabilité d’un haut Commis de l’Etat et de son épouse. » Une accusation en règle, voir une quasi condamnation de leur confrère.
Seulement, cette sortie du SYNAJIC pose quelques problèmes et amène quelques interrogations. Au-delà de la littérature approximative usitée par l’auteur de cette plaidoirie, il apparaît clairement qu’il plaide pour la chapelle Mvondo Ayolo. Comment comprendre cette attitude tout aussi injurieuse et volontairement dénigrante d’un confrère en situation difficile ? On est au regret de se rendre compte que la profession aujourd’hui est réduite à un niveau de mendicité tel une organisation syndicale se trouve obligé de prendre la défense du bourreau de l’un de ses membres. Pas besoin de lire dans une boule de Crystal pour se rendre compte que cette sortie vise tout simplement à plaire au « démiurge » de Directeur du Cabinet Civil (DCC) de la Présidence du Cameroun.
En l’état actuel des évènements, il est évident que l’animateur Martinez Zogo est seul dans sa position. Tous ses confrères (ou presque) lui demandent de se plier devant le DCC et d’implorer sa magnanimité. Comme pour affirmer implicitement qu’il est coupable de ce qui lui est reproché. Ce qui, si cela était avéré, est un manque de professionnalisme de la part du disciple de J. Remy Ngono. A la justice d’en décider.
Stéphane NZESSEU
Ils ont été enlevés alors qu’ils revenaient de l’école (Ecole publique groupe I) dans le premier arrondissement du chef lieu de la région du Sud. Ils y sont inscrits et alors que le petit dernier cherchait son ardoise, ils ont été abordés par un funeste personnage.
C’est le 16 Janvier 2020 que les parents donnent l’alerte. Ils recherchent leurs enfants, une fillette de 10 ans et un petit garçon de 3 ans. Le film de cette action machiavélique est rapporté par nos confrères de Vision 4.
C’est la dénommée Bengono Jessica qui s’est rendue coupable de ce crime. Elle relate les faits devant les enquêteurs : « L’école était déjà sortie et les enfants cherchaient une ardoise. Je suis allée leur acheter une ardoise, pour remplacer celle qu’ils avaient égarée. Ensuite, l’aînée a dit qu’elle voulait manger et je leur ai acheté un pain que j’ai chargé… ».
Une manière de les amadouer et de les convaincre de la suivre, ce d’autant plus que les commanditaires de ces rapts lui avaient dit la somme qui lui sera remise selon l’âge des enfants qu’elle pourra les amener : « Pour celui de trois ans, on a promis un million et pour celle de dix ans, c’est huit cent mille, c’est comme ça. Mais, moi-même, quand je quittais, ils ne m’ont rien donné. Je n’ai rien eu au départ, pour dire qu’on m’a donné de l’argent pour aller le faire. Ils sont partis et la femme à qui j’ai donné les enfants m’a dit que quand ils seront arrivés, elle va m’envoyer quelque chose… ».
Les commanditaires de ce kidnapping c’est un couple. Une prénommée Christina et son époux, devaient emmener les enfants ainsi enlevés brutalement à l’affection de leurs parents, vers la frontière Cameroun, selon les dires de la criminelle : « La direction c’était tout droit, à Kyé Ossi car on devait partir pour Malabo avec les enfants là… ».
Le couple de malfaiteurs a réussi à contourner le poste de contrôle à la sortie d’Ebolowa, et a décidé d’emprunter un car en commun, avec les deux enfants. Malheureusement pour eux, l’alerte avait déjà été donnée et ils ont été stoppés net, par les fins limiers de la gendarmerie nationale, qui les ont conduits, vers la Compagnie de gendarmerie d’Ambam.
Les parents ont été appelés et ils ont pu fort heureusement retrouver leurs enfants, comme l’atteste le commandant de compagnie : « Les enfants ont été remis hier à leur maman, ils se portent bien, ils sont saints et saufs. Je tiens à souligner que nous avons renforcé le dispositif de sécurité sur cet axe, parce que depuis quelques mois, nous savons que c’est le couloir que les kidnappeurs empruntent… ».
L’apport des populations est importante voire primordiale
« Je veux profiter de cette occasion pour lancer cet appel vers les populations. Nous leur demandons de remonter rapidement les informations au niveau de la gendarmerie parce que c’est grâce à ces informations que nous pouvons facilement mettre la main sur ces criminels… ».
Une autre affaire de kidnapping résolue
« Il y’a quelques heures, c’est toujours sur la base des renseignements donnés par les populations que nous avons pu mettre la main sur une autre femme qui est actuellement entrain d’être auditionnée, avec un bébé de deux mois. Nous pensons que c’est une organisation qui sévit depuis la Guinée Equatoriale et peut être d’autres pays voisins, qui seraient le principal pourvoyeur financier… ».
Il est important que la loi s’applique avec toute la force de sa rigueur sur ces individus qui n’ont pas trouvé d’autres moyens de s’enrichir que d’arracher à la vie, de petits êtres innocents. Des petits enfants qui sont utilisés comme monnaie d’échange tandis que ces criminels s’en mettent plein les poches.
Il est également important que les parents apprennent à leurs enfants à ne pas accepter les présents venant des inconnus, ils ne doivent même pas leur adresser la parole et au besoin, qu’ils leur demandent de crier si jamais, un homme ou une femme s’approche d’eux avec insistance.
Nicole Ricci Minyem
Pour un bras cassé, un avocat a rendu l’âme au Cameroun. C’est ce que lit depuis quelques semaines les sportifs du monde entier qui se préparent à venir pour les différentes compétitions de football que prépare le pays de Roger Milla. De quoi faire réfléchir.
La prise en charge médicale d’urgence est un élément fondamental dans le sport de haut niveau. Les athlètes soumis à des conditions rudes d’entraînement et de jeu doivent avoir une garantie minimale de prise en charge rapide en cas de « bobo ». Les situations d’arrêts cardiaques, de déboîtement ou de fractures de divers ordres sont des évènements qui peuvent survenir au cours d’une séance d’entraînement ou d’un match de football. Le Cameroun est-il capable d’assurer cette prise en charge rapide ? Toutes les mesures sont-elles prises pour que le plateau technique et les médecins des différents centres hospitaliers soient en mesures de soigner les sportifs ?
Difficile à dire. Ce d’autant plus quand on observe les évènements qui ont conduit au décès du célèbre avocat camerounais, Me Sylvain Souop. L’homme de droit a eu un accident comme cela pourrait arriver à des supporters sur la route de Bafoussam. Conduit d’urgence dans un centre de santé de la place, il n’y avait pas toutes les ressources techniques et humaines pour lui faire une opération de son bras endommagé par l’accident. Il est emmené au Centre des Urgences de Yaoundé. Bien qu’on l’a vue en pleine forme physique, on apprendra quelques instants plus tard qu’il va décéder de suite d’une anesthésie générale mal dosée. Catastrophique ! Comme quoi, à quelques mois du début de la CAN, il n’est pas possible de procéder à une opération d’urgence sur une fracture de bras dans la ville de Bafoussam. Qu’en sera-t-il de Limbé, de Garoua et des autres villes qui ont des stades d’entraînement ou qui accueilleront les supporters ?
Pour contourner ces travers de l’hôpital camerounais, la CAF gagnerait à mettre sur pied des centres spécialisés avec les outils nécessaires et un personnel conséquent autour des différents stades et villages de la compétition. Par ailleurs, les équipes ont intérêt à renforcer leurs équipes médicales à leur arrivée au Cameroun. En plus du staff habituel, s’adjoindre les services de chirurgiens urgentistes et d’autres compétences pour éviter de tomber dans le piège de l’hôpital camerounais. De plus, il serait préférable pour les médecins des différentes équipes de venir elles-mêmes inspecter les centres de santé aux alentours des stades qui vont accueillir leurs sportifs. Ne soyons pas surpris que certains clubs ne libèrent pas leurs joueurs pour cette compétition. Au risque de ne plus les voir revenir.
Lire aussi : Décès de Me Sylvain Souop : Le MRC réclame le corps et commande une enquête
Stéphane NZESSEU
Après le retrait de leurs différentes listes pour les municipales et législatives du 09 Février 2020, les remous que l’ingérence du ministre de l’Administration a causé au sein de ce parti historique, et enfin les décisions du Conseil Constitutionnel il faut dire que le moral des militants et sympathisants sont au plus bas.
C’est peut être la raison pour laquelle Me Simon Kack Kack a initié cette correspondance
« Bonjour chers camarades de l'Union des Populations du Cameroun (UPC), la déculottée que nous venons de subir lors du contentieux préélectoral a indubitablement porté un sérieux coup au moral de plusieurs d'entre vous ; mais cet échec politico judiciaire ne doit guère dynamiter votre engagement militant au sein du seul Parti indépendantiste de notre pays.
Je puis vous assurer la main sur le cœur que l'âme immortelle du pays Camerounais ne mourra guère comme l'ont projeté certains esprits malveillants, opportunistes et antipatriotes Je puis vous dire avec force et vigueur qu'une nouvelle ère s'ouvre dès à présent pour l'UPC dont la première bataille est la restauration de la légalité et la légitimité en son sein. Celle ci passe inéluctablement par une stratégie qui consiste à rappeler partout besoin est que le Gouvernement de la République n'a aucun droit de s'ingérer dans les affaires intérieures des Partis politiques en nommant des dirigeants.
Il serait plus qu'impératif de faire comprendre à ceux qui ont eu l'outrecuidance de s'immiscer dans la gouvernance de l'UPC que depuis la création de notre Parti le 10 avril 1948, ses pères fondateurs lui ont donné le statut et la nature d'un Parti de masse. Il en résulte que c'est la base militante qui détient le pouvoir en son sein et elle l'exerce par l'entremise du Congrès qui confère la légalité et la légitimité aux hauts dirigeants du Parti. Il ne revient donc pas sous quelque prétexte que ce soit à un Ministre de la République de désigner le Secrétaire Général de l'UPC.
La restauration de notre légalité et notre légitimité a déjà commencé sous tous ses aspects. Je profite donc de cette tribune pour inviter tous les camarades à rester fermes dans leurs convictions militantes et surtout d'éviter d'aller en hibernation ou en villégiature chez les vendeurs d'illustrations qui polluent notre microcosme politique dans le seul but de conduire l'UPC à sa dernière demeure. Ne perdez pas de vue que la période que nous traversons en ce moment est une zone de turbulence qui avait été prévue dans les propos prémonitoires du Mpodol… ».
N.R.M
Après de nombreuses années de difficultés, la Communauté urbaine de Douala a décidé de procéder à la résiliation du contrat de son ancien partenaire, la société camerouno-américaine (SICC). Les travaux sont confiés depuis trois mois à l’opérateur économique camerounais Emmanuel Neossi dans le cadre d’un Partenariat public-privé (PPP).
Il suffit de faire un tour sur le site de reconstruction du marché Congo à Douala pour se convaincre du démarrage effectif des travaux. Là-bas, dans la capitale économique camerounaise, des fondations sortent progressivement des terres. A terme, il est question à travers ce PPP évalué à 28 milliards de FCFA avec l’opérateur économique camerounais Emmanuel Neossi, de mettre en place un centre commercial moderne de 3.350 boutiques, la SICC ancien partenaire de la Communauté urbaine de Douala (CUD) pour la réalisation des travaux ayant vu son contrat résilié faute de difficultés d’exécution.
Le nouveau partenaire de la CUD qui est déjà sur le projet depuis trois mois, devra le livrer au bout de 18 mois, font savoir des sources crédibles proches du dossier. Ce qui permettra d’ériger sur le site, le Neo Congo Mall, nom de baptême du nouveau centre commercial.
Du côté de l’industriel Emmanuel Neossi, promoteur de Neo Industry, il est question de réussir ce premier projet d’envergure, afin de se positionner dans le paysage de la construction de l’immobilier au Cameroun.
Précisons par ailleurs que Neo industry a signé en septembre 2019, une joint-venture avec la société française d’ingénierie d’affaires CIOA. L’accord a permis la mise sur pied d’une entreprise dénommée Neo Real Estate, contrôlée à 49% par CIOA et à 51% par Neo Industry.
Innocent D H
Deux nouvelles personnes sont décédées du virus qui touche la Chine depuis un mois, portant le bilan à six morts, a annoncé ce mardi le maire de Wuhan (centre), où l’épidémie est apparue.
Interrogé par la télévision d’Etat CCTV, Zhou Xianwang a précisé qu’un total de 258 personnes avaient été contaminées dans sa ville et que 227 d’entre elles étaient encore sous traitement.
De nombreux pays d’Asie touchés
La Commission nationale de la Santé chinoise a également annoncé avoir recensé 77 nouveaux cas du virus, ce mardi, portant le total à 291, ajoutant que 922 patients étaient en observation.
Plus d’un mois après son apparition sur un marché de Wuhan, le virus, de la famille du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) touche désormais plusieurs grandes villes de Chine, mais aussi d’autres pays, comme le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande et l’Australie.
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé il y’a quelques heures, une réunion d’urgence mercredi consacrée à l’émergence du nouveau virus, proche du Sras, qui se répand en Chine et a touché trois autres pays asiatiques.
Un comité ad hoc doit se réunir à Genève pour déterminer s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale », qualification qui n’est utilisée que pour les épidémies les plus graves, a annoncé l’OMS.
Proche du Sras
Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé membre de la Commission nationale de la santé, a confirmé ce lundi selon nos confrères de « 20 Minutes Monde », que la transmission du virus par contagion entre personnes était désormais avérée. L’OMS estime pour sa part qu’un animal semble être la source primaire la plus vraisemblable, avec une transmission limitée d’humain à humain par contact étroit.
Le nouveau coronavirus est proche du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) et touche désormais trois autres pays d’Asie : Japon, Corée du Sud et Thaïlande. Il inquiète d’autant plus que des millions de Chinois s’apprêtent à voyager pour le Nouvel An chinois.
Un terme extrêmement rare
L’épidémie de Sras en 2002-2003 a fait 774 morts dans le monde (dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong) sur 8.096 cas, selon l’OMS, qui n’a jusqu’ici utilisé le terme « urgence de santé publique de portée internationale » que pour de rares cas d’épidémies nécessitant une réaction internationale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l’Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et la RDC depuis 2018.
N.R.M
C’était ce lundi 20 janvie à Garoua au cours de la cérémonie de lancement officiel de la saison cynégétique 2019-2020. L'événement couplé à la remise de chèques de quotes-parts était présidé par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo qui a appelé les agents de terrain à plus de dévouement au travail pour une meilleure protection de biodiversité chère au Cameroun.
Les responsables en charge des forêts et faunes dans le Nord, ainsi que les autorités administratives de la région ont marqué leur forte présence à cette cérémonie de lancement de la saison cynégétique 2019-2020. Pour relever le défi de la performance, le Minfof engage les agents de terrain à plus d’ardeur et de sérieux au travail. Des orientations ont été données dans ce sens.
« C’est une cérémonie qui nous permet évidemment de descendre sur le terrain, d’échanger avec nos collaborateurs, mais également avec les partenaires du sous-secteur faune. Aborder avec eux les challenges qui sont les leurs. Dans ce domaine d’activité nous faisons face au problème de braconnage, à l’exploitation minière dans les aires protégées, à la transhumance du bétail, à l’agriculture itinérante sur brûlis, à l’activité anthropique de la part de la population. Les solutions nécessitent une coordination plus forte et une harmonisation des positions entre diverses administrations. A l’issue de cette nouvelle descente sur le terrain, je rendrai compte au Premier ministre, chef du gouvernement », a lancé Jules Doret Ndongo.
Selon le Minfof, la saison cynégétique écoulée a connu de bons résultats. Au tableau du bilan, 387 chasseurs enregistrés pour une recette estimée à plus de 835 millions de nos francs. Pour encourager les communes et communautés riveraines de la région du Nord dans la gestion des ressources fauniques, des chèques de quotes-parts d’une enveloppe de plus de 55 millions de FCFA leur a été remise. Il s’agit des communes d’arrondissements suivantes : Tcholliré, Touboro, Madingring, Rey-Bouba, Lagdo, Guider et Poli. Les responsables des différents parcs ont quant à eux reçu trois pick-up flambants neufs et des motos pour faciliter leur mobilité sur le terrain.
Innocent D H
Il sera question lors de ce colloque, de bien s'informer sur les défis auxquels le Cameroun est confronté et y apporter son soutien à la résolution pacifique des conflits.
Au mois d’avril 2020, le Kenya va abriter un colloque qui va traiter de la crise anglophone. Ce colloque est organisé à l'initiative du Forum Afrique. Ledit Forum regroupe les anciens Chefs d'Etats et de gouvernements africains. Le communiqué du Forum Afrique que nous avons consulté, signé par John Tesha, son Directeur exécutif, indique que cinq cent Camerounais doivent prendre part à l’évènement.
Et ces Camerounais vont représenter une variété de parties prenantes à savoir les leaders d'opinion, la société civile, le gouvernement du Cameroun, les partis politiques, les autorités traditionnelles, les organismes religieux, les différents groupes, les jeunes leaders, les Camerounais de la Diaspora et plus. « Le Forum comptera sur la bonne volonté des participants invités, pour avoir un dialogue ouvert et honnête qui sera la pierre angulaire sur laquelle une solution viable à la crise au Cameroun pourra être trouvée », peut-on lire dans ledit communiqué. Il a été signé en fin 2019.
Dans le même communiqué, Forum Afrique ne fait pas que donner des informations sur la tenue et l’objet de l’évènement, il remercie aussi à son nom, « ceux qui ont partagé leurs points de vue via le site Web et encourage les autres Camerounais, à faire de même afin que toutes les perspectives puissent être prises en considération lors de la tenue du colloque. De plus, le Forum invite les Camerounais qui souhaitent prendre part au colloque à remplir le formulaire approprié disponible sur le site web ».
Il convient de préciser que c’est depuis le mois de juillet 2019, que le Forum Afrique a exprimé son intention de vouloir organiser un colloque sur la situation au Cameroun. Il avait été dit qu’il vise à apporter une aide aux autorités camerounaises, dans la recherche d’une solution durable à la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Liliane N.
Du grand « aplaventrisme ». Réduits à mendier la clémence des autorités, certains animateurs dirigés par Billy Show se mettent à genoux et supplient comme des enfants, le « démiurge » Samuel Mvondo Ayolo et sa « Isis ».
C’est dans un communiqué au bas duquel figure le cachet de l’organisation Intermédia, qu’on lit les paroles implorant la mansuétude du Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République. Ils disent précisément : « Le réseau des communicateurs indépendants de l’Audiovisuel (Intermedia) présente ses excuses à Monsieur MVONDO AYOLO, Ministre Directeur du Cabinet Civil et à son épouse, pour les propos malveillants qui ont été tenus à leur endroit par certains membres de notre réseau. Nous nous engageons à prendre des mesures internes, afin qu’à l’avenir de tels comportements ne soient plus récurrents. Nous prions Monsieur le Ministre et son épouse, de recevoir les meilleurs vœux de nos membres pour cette année qui commence et d’accepter l’expression de notre très haute considération. »
Ce qu’il faut savoir, c’est que le patron d’intermédia, Billy Show n’est nul autre que le neveu du Directeur du Cabinet Civil. Entouré d’autres acteurs des médias de la ville de Yaoundé, ils ont pris sur eux de « demander pardon au couple AYOLO ». Les informations à notre disposition ne permettent pas de savoir avec précision si cette demande de pitié se fait avec l’accord de Martinez Zogo, le journaliste impliqué. Martinez Zogo qui a été présenté au procureur de la République ce matin après son arrestation et son incarcération dans les geôles du SED.
Martinez Zogo, de son nom Zogo Zogo Martin, est un animateur radio et Chef de chaîne d’Amplitude FM 103.0 mhz. Depuis quelques semaines, l’animateur s’en était pris au Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République du Cameroun. L’un des dossiers sur sa table était cette fameuse décision d’achat d’un immeuble bâti dans le quartier Bastos à Yaoundé, avec la complicité du Directeur de la CNPS. En plus de cette question, le disciple de J. Remy Ngono a choisi d’extrapoler, en sortant de ses missions d’informations et de dénonciations pour tenir des propos que le couple Ayolo a qualifié de diffamatoire. D’ailleurs, la démarche adoptée par les animateurs d’Intermédia démontre que d’une manière ou d’une autre l’homme de média est coupable.
Le couple Mvondo AYOLO retirera-t-il sa plainte ? S’il ne le fait pas, ce sera le début d’une longue procédure judiciaire et le début d’un très long séjour pour Martinez Zogo dans les cellules de la République.
Stéphane NZESSEU
Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense Joseph Beti Assomo a procédé au limogeage du Colonel Tabot Orock Samuel de ses fonctions, avec effet immédiat. Il s’agit d’une « décision qui fait suite aux nombreux dysfonctionnements constatés dans la conduite du bataillon », à en croire la justification contenue dans une correspondance officielle.
La décision de limogeage du Commandant de bataillon camerounais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) contenue dans une correspondance du ministre délégué à la présidence chargé défense est destinée à l’ambassadeur, représentant permanent du Cameroun aux Etats-Unis pour application immédiate. « Cette décision fait suite aux nombreux dysfonctionnements constatés dans la conduite du bataillon… Une mission d’investigation sera du reste dépêchée dans les meilleurs délais en RCA, pour faire le point de tous les griefs relevés contre le contingent et proposer à l’issue, les mesures appropriées à l’encontre des contrevenants » a expliqué le ministre Joseph Beti Assomo dans une correspondance adressée à l’Ambassadeur, représentant permanent du Cameroun auprès des Nations-Unies. Et pour assurer l’intérim, le capitaine de Frégate Awono Louis Thaddée est nommé.
Joseph Beti Assomo a après l’annonce de ce changement, tenter de rassurer les partenaires. C’est ainsi que le ministre a écrit dans cette correspondance : « vous voudrez par ailleurs, assurer nos partenaires de l’engagement du Gouvernement camerounais à prendre toutes les mesures nécessaires, pour permettre à son contingent à la Minusca d’assurer sa mission conformément aux lois, règlements et consignes en vigueur sur le théâtre ».
Une mission d’investigation annoncée
Dans la foulée, il est annoncé une mission en République centrafricaine. Celle-ci se chargera d’évaluer d’éventuels écarts de comportements en cause. En clair, il est précisé, « une mission d’investigation sera du reste dépêchée dans les meilleurs délais en RCA, pour faire le point de tous les griefs relevés contre le contingent et proposer à l’issue, les mesures appropriées à l’encontre des contrevenants ».
Il y a quelques mois à l’occasion de la cérémonie de remise des étendards aux 1030 soldats et policiers déployés en RCA, Joseph Beti Assomo les invitait à faire preuve de professionnalisme et de responsabilité dans leur comportement, en étant irréprochables sur le plan éthique.
Innocent D H
Outre les quatre personnes ayant perdu la vie dans cet incendie, ce sont plusieurs magasins et véhicules qui ont été détruits. A l’origine des flammes en furie, l’attaque de l’oléoduc par des pilleurs de carburant non loin de Lagos, a rapporté l’Agence France presse (AFP).
Selon les services d’urgences locaux au Nigéria, quatre personnes ont été tuées et plusieurs magasins et véhicules partis en fumée dans l’incendie d’un oléoduc. Le drame est survenu à la suite de l’attaque de ce pipeline par des pilleurs de carburant. « Nous avons retrouvé les corps de deux hommes, d’une femme et de son enfant sur les lieux de l’incendie vers 4 heures 00 ce matin du 20 janvier 2020 », a confié à AFP Ibrahim Farinloye, coordonnateur de l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema). Il ajoute par ailleurs, « plusieurs bâtiments, magasins et certains véhicules ont été détruits ».
C’est dans la région d’Abule-Egba au Nigéria que s’est produit cet incident. Il s’agit ainsi, du tout dernier cas d’une longue série d’attaques d’oléoducs par des voleurs de carburant. Des incidents précédents dans le pays ont fait des centaines de morts. Précisons que le Nigéria est le plus grand producteur de pétrole en Afrique.
Innocent D H
Le parti de l’égalité des chances à tous y est poussé par les magistrats de la Chambre Administrative de la Cour Suprême.
La décision n’est pas encore actée. Les dirigeants du SDF attendent la décision définitive de la Chambre Administrative de la Cour Suprême qui devrait tomber au cours de cette journée de mardi 21 janvier 2020. Mais déjà, la tension est vive. Les responsables et les militants qui suivaient jusqu'à hier soir dans les travaux de la Cour Suprême sont outrés par ce qui se dessine sous leurs yeux. Une injustice à nul autre pareil.
A l’annonce des listes retenues par Elecam pour la compétition électorale de février 2020, le SDF avait vu sa liste de candidats pour la commune de Yaoundé 6e rejetée. Tout naturellement, le parti du 26 Mai 1990 a contesté la décision d’Elecam devant le tribunal administratif pour la région du Centre à Mendong à Yaoundé. Au cours du contentieux préélectoral, le tribunal administratif a rétabli le SDF dans ses droits. Tout était terminé puisque Elecam qui était fautif dans l’affaire n’a pas fait appel de la décision du Tribunal administratif. Seulement, à la surprise de tous, c’est le RDPC qui pour ce dossier relève appel de la décision du Tribunal Administratif du Centre.
Comment comprendre que le RDPC qui n’est pas cité dans le dossier, qui n’était pas partie au procès au niveau du Tribunal administratif se retrouve subitement à faire appel d’une décision qui par principe ne la concerne. De « Jure », cette décision devrait tout naturellement être déclarée irrecevable et l’affaire classée. Malheureusement, les juges de la Cour Suprême traînent à dire cette décision qui ne devrait même pas prendre 30 minutes de leur temps. L’hésitation curieuse du juge de la Chambre Administrative donne de s’interroger sur la justice qui sera rendue. Les juges ont tellement hésité qu’ils ont renvoyé leur décision, devant être rendue hier après-midi, à ce mardi.
Fort de ce qui se dessine, le SDF est clair, si la justice par cet acte d’injustice frustrait le parti de Ni John Fru Ndi, il n’aurait plus d’autres choix que de se retirer de cette compétition. De plus, cette décision de boycott qui ne concernera que la région du Centre peut être le prétexte pour un boycott national par le SDF. Une situation qui serait plutôt catastrophique pour la démocratie camerounaise.
Stéphane NZESSEU
Le coureur de l’écurie française Cofidis a franchi le premier, la ligne d’arrivée à Ebolowa. Avec un chrono de 03 heures 33 minutes et 47 secondes.
Le jeune Italien Attilio Viviani âgé seulement de 23 ans a ouvert sa saison en beauté́ tout comme celle de son équipe Cofidis qui revenait sur la Tropicale après six ans d’absence, en remportant la première étape entre Bitam et Ebolowa au Cameroun voisin. Le jeune frère d’Elia Viviani l’un des plus grands sprinters du peloton, a démontré́ lui aussi qu’il allait vite au sprint. Il s’est imposé devant le Français Lorrenzo Manzin de l’équipe Total- Direct Energie arrivé 3e dans la course avec un chrono de 03 heures 33 minutes 51 secondes (soit 4 secondes de retard sur le premier) et le jeune Erythréen Biniam Girmay de Nippo-Delko Marseille (arrivé 2e avec 3 secondes de retard sur Viviani), ces deux qui avaient remporté́ déjà̀ des étapes sur la Tropicale en 2019.
C’est le plus ancien de l’équipe Pierre-Luc Périchon qui avait préparé le travail en se joignant à une échappée composée du Marocain Adil Arbaoui, du Rwandais Moise Mugisha et de l’Erythréen Dawit Yemane. Le Français avait réussi à contrôler l’allure de ce groupe quand le peloton revenait derrière à vive allure. L’échappée était condamnée à 30 kilomètres de l’arrivée et malgré une ultime attaque du Rwandais Joseph Areruya vainqueur de la Tropicale en 2018, on se dirigeait alors vers un sprint massif dans les rues d’Ebolowa où le public avait répondu présent. Attilio Viviani qui était encore stagiaire chez Cofidis durant l’été dernier a suivi son frère Elia cet hiver dans l’équipe française, qui venait de l’équipe Deceuninck-Quickstep. Le cadet de la fratrie espère qu’après Ebolowa son frère aîné pourra le copier. Rappelons que VIVIANI repart avec quatre maillots après la première étape :
- Le maillot jaune du premier au classement général
- Le maillot du vainqueur d’étape
- Le maillot rose du premier au classement aux point
- Le maillot du meilleur jeune
Le premier camerounais à l’arrivée à Ebolowa, c’était Clovis Kamzong. Il est 26e avec 10 secondes de retard sur le premier.
Ce mardi c’est la deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo. Elle va se courir entre Bitam et Oyem. Une distance de 115 kilomètres, visiblement la plus courte de la compétition. Le parcours est sans grande difficulté tout au long de la route mais seulement jusqu’au final où les coureurs devront alors franchir la bosse du palais présidentiel à trois reprises. Les sprinteurs devront s’accrocher pour la passer avec les puncheurs dans ces rues d’Oyem où les spectateurs sont toujours très nombreux dans une ambiance de fête.
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Stéphane NZESSEU