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Dans une sortie sur son compte Facebook, le Général Valsero s’indigne. Il fustige la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui l’artiste Ngea Laroute. Il rappelle que c’est la situation de nombreux artistes camerounais qui ne bénéficient pas de l’attention de Facebook. A qui la faute ?

 

Bonjour à mes collègues artistes.

Regardez bien cette photo, gardez en mémoire cette image.

Avant l’avènement des réseaux sociaux, beaucoup d’autres collègues ont finis dans cette état et dans l’indifférence totale. Misère, pauvreté, indigence et finalement mort misérable. Cette grande dame de la culture camerounaise se voit partir morceau par morceau dans une extrême souffrance en direct dans les réseaux sociaux. Une morbide télé réalité.

Elle est dans cet état parce qu’elle est pauvre. Elle ne peut pas payer les frais pour un traitement de qualité. Elle n’est pas suffisamment importante pour que le père de la Nation ou la mère des orphelins ordonne une évacuation sanitaire. Privilège réservé au président du sénat et autres dignitaires qui bizarrement pourraient se payer eux-mêmes le voyage.

Ces messieurs et dames dont vous scandez les noms dans vos chansons et à qui vous attribuez la grandeur et la générosité. Ces messieurs qui en une session parlementaire pourraient enfin nous octroyer un statut légal. Ces messieurs qui ont la responsabilité de mettre en place une politique culturelle qui permettent à l’artiste camerounais, pas à vivre de son art car de toute façon il n’a pas choix, mais à vivre de ses œuvres, pas à vivre de son travail, mais du fruit de son travail.

Les cachets pour une prestation ne sont pas des droits. Les droits garantissent la retraite. J’ai entendu dire qu’elle avait gagné de l’argent quand elle avait du succès... Je pense personnellement que c’est très naïf comme approche. Tout est politique mes frères et sœurs, il s’agit de développement, d’infrastructures, et de structuration. Il s’agit de vol et d’impunité, de corruption et de trafic. Nous sommes les victimes d’une politique qui a sacrifié l’art et la culture au service de la conservation de pouvoir. Nous ne sommes plus des artistes, nous sommes devenus des instruments de propagande qui survivent grâce au farotage. Même dans nos chansons leurs noms ont pris plus d’importance.

Nous avons droit à un statut, nous avons droit à des salles de spectacles, nous avons droit à une société de droits d’auteurs qui protège nos œuvres, nous avons droit à la sécurité sociale, nous avons droit à une industrie. Nous ne sommes pas obligés d’avoir du succès pour toucher nos droits d’auteurs. Voilà de quoi il s’agit. Avant d’être des artistes nous sommes des citoyens avec une obligation de conscience politique. Nous ne sommes pas des objets de divertissement qu’on jette après usage ou quand ils sont démodés.

C’est à nous de dire ça suffit… Stop nous ne sommes pas des jouets.

Je m’arrête avant d’alourdir mon nombre de fautes. Je crois qu’on s’est compris.

Prenez soins de vous.

Valsero.

 

Par Stéphane NZESSEU

 

Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Cameroun « SYNAJIC » dénonce dans un communiqué l’attitude coupable de l’animateur de radio d’Amplitude FM à Yaoundé.

 

Le Synajic rame à contre courant du devoir de confraternité qui anime un certain nombre d’animateurs de la ville de Yaoundé quant aux cas Martinez Zogo. La raison est toute simple. Pour cette organisation, le Chef de Chaîne de la station de radio Amplitude FM a outrepassé son devoir d’informer et de dénoncer. Selon eux, l’homme de média a outragé gravement l’autorité du Directeur du cabinet Civil, par un comportement contraire à la déontologie et aux valeurs citoyennes. Un comportement que l’organisation qualifie de coupable.

« Faisant usage délibéré de ses structures, Sieur Martinez Zogo a arrosé sadiquement, et donc sans scrupules, une litanie injustifiée de propos, aussi bien dévalorisants, que malveillants, à la limite de l’opprobre dénigrant, à l’endroit de Mvondo Ayolo. » Dixit le président du SYNAJIC, Alex KOKO. Il poursuit en disant « sans maîtrise de soi, le mis en cause, a transformé l’espace médiatique en tenant des propos truffés de diffamations stériles et des calomnies insoutenables à l’encontre de Mme Ayolo, ce dans l’ultime but d’entamer la prestigieuse honorabilité d’un haut Commis de l’Etat et de son épouse. » Une accusation en règle, voir une quasi condamnation de leur confrère.

Seulement, cette sortie du SYNAJIC pose quelques problèmes et amène quelques interrogations. Au-delà de la littérature approximative usitée par l’auteur de cette plaidoirie, il apparaît clairement qu’il plaide pour la chapelle Mvondo Ayolo. Comment comprendre cette attitude tout aussi injurieuse et volontairement dénigrante d’un confrère en situation difficile ? On est au regret de se rendre compte que la profession aujourd’hui est réduite à un niveau de mendicité tel une organisation syndicale se trouve obligé de prendre la défense du bourreau de l’un de ses membres. Pas besoin de lire dans une boule de Crystal pour se rendre compte que cette sortie vise tout simplement à plaire au « démiurge » de Directeur du Cabinet Civil (DCC) de la Présidence du Cameroun.

En l’état actuel des évènements, il est évident que l’animateur Martinez Zogo est seul dans sa position. Tous ses confrères (ou presque) lui demandent de se plier devant le DCC et d’implorer sa magnanimité. Comme pour affirmer implicitement qu’il est coupable de ce qui lui est reproché. Ce qui, si cela était avéré, est un manque de professionnalisme de la part du disciple de J. Remy Ngono. A la justice d’en décider.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ils ont été enlevés alors qu’ils revenaient de l’école (Ecole publique groupe I) dans le premier arrondissement du chef lieu de la région du Sud. Ils y sont inscrits et alors que le petit dernier cherchait son ardoise, ils ont été abordés par un funeste personnage. 

 

C’est le 16 Janvier 2020 que les parents donnent l’alerte. Ils recherchent leurs enfants, une fillette de 10 ans et un petit garçon de 3 ans. Le film de cette action machiavélique est rapporté par nos confrères de Vision 4.

C’est la dénommée Bengono Jessica qui s’est rendue coupable de ce crime. Elle relate les faits devant les enquêteurs : « L’école était déjà sortie et les enfants cherchaient une ardoise. Je suis allée leur acheter une ardoise, pour remplacer celle qu’ils avaient égarée. Ensuite, l’aînée a dit qu’elle voulait manger et je leur ai acheté un pain que j’ai chargé… ».

Une manière de les amadouer et de les convaincre de la suivre, ce d’autant plus que les commanditaires de ces rapts lui avaient dit la somme qui lui sera remise selon l’âge des enfants qu’elle pourra les amener : « Pour celui de trois ans, on a promis un million et pour celle de dix ans, c’est huit cent mille, c’est comme ça. Mais, moi-même, quand je quittais, ils ne m’ont rien donné. Je n’ai rien eu au départ, pour dire qu’on m’a donné de l’argent pour aller le faire. Ils sont partis et la femme à qui j’ai donné les enfants m’a dit que quand ils seront arrivés, elle va m’envoyer quelque chose… ».

Les commanditaires de ce kidnapping c’est un couple. Une prénommée Christina et son époux, devaient emmener les enfants ainsi enlevés brutalement à l’affection de leurs parents, vers la frontière Cameroun, selon les dires de la criminelle : « La direction c’était tout droit, à Kyé Ossi car on devait partir pour Malabo avec les enfants là… ».

Le couple de malfaiteurs a réussi à contourner le poste de contrôle à la sortie d’Ebolowa, et a décidé d’emprunter un car en commun, avec les deux enfants. Malheureusement pour eux, l’alerte avait déjà été donnée et ils ont été stoppés net, par les fins limiers de la gendarmerie nationale, qui les ont conduits, vers la Compagnie de gendarmerie d’Ambam.

Les parents ont été appelés et ils ont pu fort heureusement retrouver leurs enfants, comme l’atteste le commandant de compagnie : « Les enfants ont été remis hier à leur maman, ils se portent bien, ils sont saints et saufs. Je tiens à souligner que nous avons renforcé le dispositif de sécurité sur cet axe, parce que depuis quelques mois, nous savons que c’est le couloir que les kidnappeurs empruntent… ».

L’apport des populations est importante voire primordiale

« Je veux profiter de cette occasion pour lancer cet appel vers les populations. Nous leur demandons de remonter rapidement les informations au niveau de la gendarmerie parce que c’est grâce à ces informations que nous pouvons facilement mettre la main sur ces criminels… ».

Une autre affaire de kidnapping résolue

«  Il y’a quelques heures, c’est toujours sur la base des renseignements donnés par les populations que nous avons pu mettre la main sur une autre femme qui est actuellement entrain d’être auditionnée, avec un bébé de deux mois. Nous pensons que c’est une organisation qui sévit depuis la Guinée Equatoriale et peut être d’autres pays voisins, qui seraient le principal pourvoyeur financier… ».

Il est important que la loi s’applique avec toute la force de sa rigueur sur ces individus qui n’ont pas trouvé d’autres moyens de s’enrichir que d’arracher à la vie, de petits êtres innocents. Des petits enfants qui sont utilisés comme monnaie d’échange tandis que ces criminels s’en mettent plein les poches.

Il est également important que les parents apprennent à leurs enfants à ne pas accepter les présents venant des inconnus, ils ne doivent même pas leur adresser la parole et au besoin, qu’ils leur demandent de crier si jamais, un homme ou une femme s’approche d’eux avec insistance.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Pour un bras cassé, un avocat a rendu l’âme au Cameroun. C’est ce que lit depuis quelques semaines les sportifs du monde entier qui se préparent à venir pour les différentes compétitions de football que prépare le pays de Roger Milla. De quoi faire réfléchir.

 

La prise en charge médicale d’urgence est un élément fondamental dans le sport de haut niveau. Les athlètes soumis à des conditions rudes d’entraînement et de jeu doivent avoir une garantie minimale de prise en charge rapide en cas de « bobo ». Les situations d’arrêts cardiaques, de déboîtement ou de fractures de divers ordres sont des évènements qui peuvent survenir au cours d’une séance d’entraînement ou d’un match de football. Le Cameroun est-il capable d’assurer cette prise en charge rapide ? Toutes les mesures sont-elles prises pour que le plateau technique et les médecins des différents centres hospitaliers soient en mesures de soigner les sportifs ?

Difficile à dire. Ce d’autant plus quand on observe les évènements qui ont conduit au décès du célèbre avocat camerounais, Me Sylvain Souop. L’homme de droit a eu un accident comme cela pourrait arriver à des supporters sur la route de Bafoussam. Conduit d’urgence dans un centre de santé de la place, il n’y avait pas toutes les ressources techniques et humaines pour lui faire une opération de son bras endommagé par l’accident. Il est emmené au Centre des Urgences de Yaoundé. Bien qu’on l’a vue en pleine forme physique, on apprendra quelques instants plus tard qu’il va décéder de suite d’une anesthésie générale mal dosée. Catastrophique ! Comme quoi, à quelques mois du début de la CAN, il n’est pas possible de procéder à une opération d’urgence sur une fracture de bras dans la ville de Bafoussam. Qu’en sera-t-il de Limbé, de Garoua et des autres villes qui ont des stades d’entraînement ou qui accueilleront les supporters ?

Pour contourner ces travers de l’hôpital camerounais, la CAF gagnerait à mettre sur pied des centres spécialisés avec les outils nécessaires et un personnel conséquent autour des différents stades et villages de la compétition. Par ailleurs, les équipes ont intérêt à renforcer leurs équipes médicales à leur arrivée au Cameroun. En plus du staff habituel, s’adjoindre les services de chirurgiens urgentistes et d’autres compétences pour éviter de tomber dans le piège de l’hôpital camerounais. De plus, il serait préférable pour les médecins des différentes équipes de venir elles-mêmes inspecter les centres de santé aux alentours des stades qui vont accueillir leurs sportifs. Ne soyons pas surpris que certains clubs ne libèrent pas leurs joueurs pour cette compétition. Au risque de ne plus les voir revenir.

Lire aussi : Décès de Me Sylvain Souop : Le MRC réclame le corps et commande une enquête 

 

Stéphane NZESSEU

 

Après le retrait de leurs différentes listes pour les municipales et législatives du 09 Février 2020, les remous que l’ingérence du ministre de l’Administration a causé au sein de ce parti historique, et enfin les décisions du Conseil Constitutionnel  il faut dire que le moral des militants et sympathisants sont au plus bas.

 

C’est peut être la raison pour laquelle Me Simon Kack Kack a initié cette correspondance     

« Bonjour chers camarades de l'Union des Populations du Cameroun (UPC), la déculottée que nous venons de subir lors du contentieux préélectoral a indubitablement porté un sérieux coup au moral de plusieurs d'entre vous ; mais cet échec politico judiciaire ne doit guère dynamiter votre engagement militant au sein du seul Parti indépendantiste de notre pays.

Je puis vous assurer la main sur le cœur que l'âme immortelle du pays Camerounais ne mourra guère comme l'ont projeté certains esprits malveillants, opportunistes et antipatriotes Je puis vous dire avec force et vigueur qu'une nouvelle ère s'ouvre dès à présent pour l'UPC dont la première bataille est la restauration de la légalité et la légitimité en son sein. Celle ci passe inéluctablement par une stratégie qui consiste à rappeler partout besoin est que le Gouvernement de la République n'a aucun droit de s'ingérer dans les affaires intérieures des Partis politiques en nommant des dirigeants.

Il serait plus qu'impératif de faire comprendre à ceux qui ont eu l'outrecuidance de s'immiscer dans la gouvernance de l'UPC que  depuis la création de notre  Parti le 10 avril 1948, ses pères fondateurs lui ont donné le statut et la nature d'un Parti de masse. Il en résulte que c'est la base militante qui détient le pouvoir en son sein  et elle l'exerce par l'entremise du Congrès qui confère la légalité et la légitimité aux hauts dirigeants du Parti. Il ne revient donc pas sous quelque prétexte que ce soit à un Ministre de la République de désigner le Secrétaire Général de l'UPC.

La restauration de notre légalité et notre légitimité a déjà commencé sous tous ses aspects. Je profite donc de cette tribune pour inviter tous les camarades à rester fermes dans leurs convictions militantes et surtout d'éviter d'aller en hibernation ou en villégiature chez les vendeurs d'illustrations qui polluent notre microcosme politique dans le seul but de conduire l'UPC à sa dernière demeure. Ne perdez pas de vue que la période que nous traversons en ce moment est une zone de turbulence qui avait été prévue dans les propos prémonitoires du Mpodol… ».  

 

N.R.M

 

Après de nombreuses années de difficultés, la Communauté urbaine de Douala a décidé de procéder à la résiliation du contrat de son ancien partenaire, la société camerouno-américaine (SICC). Les travaux sont confiés depuis trois mois à l’opérateur économique camerounais Emmanuel Neossi dans le cadre d’un Partenariat public-privé (PPP). 

 

Il suffit de faire un tour sur le site de reconstruction du marché Congo à Douala pour se convaincre du démarrage effectif des travaux. Là-bas, dans la capitale économique camerounaise, des fondations sortent progressivement des terres. A terme, il est question à travers ce PPP évalué à 28 milliards de FCFA avec l’opérateur économique camerounais Emmanuel Neossi, de mettre en place un centre commercial moderne de 3.350 boutiques, la SICC ancien partenaire de la Communauté urbaine de Douala (CUD) pour la réalisation des travaux ayant vu son contrat résilié faute de difficultés d’exécution. 

Le nouveau partenaire de la CUD qui est déjà sur le projet depuis trois mois, devra le livrer au bout de 18 mois, font savoir des sources crédibles proches du dossier. Ce qui permettra d’ériger sur le site, le Neo Congo Mall, nom de baptême du nouveau centre commercial. 

Du côté de l’industriel Emmanuel Neossi, promoteur de Neo Industry, il est question de réussir ce premier projet d’envergure, afin de se positionner dans le paysage de la construction de l’immobilier au Cameroun. 

Précisons par ailleurs que Neo industry a signé en septembre 2019, une joint-venture avec la société française d’ingénierie d’affaires CIOA. L’accord a permis la mise sur pied d’une entreprise dénommée Neo Real Estate, contrôlée à 49% par CIOA et à 51% par Neo Industry.  

 

Innocent D H

 

Deux nouvelles personnes sont décédées du virus qui touche la Chine depuis un mois, portant le bilan à six morts, a annoncé ce mardi le maire de Wuhan (centre), où l’épidémie est apparue.

 

Interrogé par la télévision d’Etat CCTV, Zhou Xianwang a précisé qu’un total de 258 personnes avaient été contaminées dans sa ville et que 227 d’entre elles étaient encore sous traitement.

De nombreux pays d’Asie touchés

La Commission nationale de la Santé chinoise a également annoncé avoir recensé 77 nouveaux cas du virus, ce mardi, portant le total à 291, ajoutant que 922 patients étaient en observation.

Plus d’un mois après son apparition sur un marché de Wuhan, le virus, de la famille du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) touche désormais plusieurs grandes villes de Chine, mais aussi d’autres pays, comme le Japon,  la Corée du Sud, la Thaïlande et l’Australie.

L’Organisation mondiale de la santé a annoncé il y’a quelques heures, une réunion d’urgence mercredi consacrée à l’émergence du nouveau virus, proche du Sras, qui se répand en Chine et a touché trois autres pays asiatiques.

Un comité ad hoc doit se réunir à Genève pour déterminer s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale », qualification qui n’est utilisée que pour les épidémies les plus graves, a annoncé l’OMS.

Proche du Sras

Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé membre de la Commission nationale de la santé, a confirmé ce lundi selon nos confrères de « 20 Minutes Monde », que la transmission du virus par contagion entre personnes était désormais avérée. L’OMS estime pour sa part qu’un animal semble être la source primaire la plus vraisemblable, avec une transmission limitée d’humain à humain par contact étroit.

Le nouveau coronavirus est proche du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) et touche désormais trois autres pays d’Asie : Japon, Corée du Sud et Thaïlande. Il inquiète d’autant plus que des millions de Chinois s’apprêtent à voyager pour le Nouvel An chinois.

Un terme extrêmement rare

L’épidémie de Sras en 2002-2003 a fait 774 morts dans le monde (dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong) sur 8.096 cas, selon l’OMS, qui n’a jusqu’ici utilisé le terme « urgence de santé publique de portée internationale » que pour de rares cas d’épidémies nécessitant une réaction internationale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l’Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et la RDC depuis 2018.

 

N.R.M

 

C’était ce lundi 20 janvie à Garoua au cours de la cérémonie de lancement officiel de la saison cynégétique 2019-2020. L'événement couplé à la remise de chèques de quotes-parts était présidé par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo qui a appelé les agents de terrain à plus de dévouement au travail pour une meilleure protection de biodiversité chère au Cameroun.

 

Les responsables en charge des forêts et faunes dans le Nord, ainsi que les autorités administratives de la région ont marqué leur forte présence à cette cérémonie de lancement de la saison cynégétique 2019-2020. Pour relever le défi de la performance, le Minfof engage les agents de terrain à plus d’ardeur et de sérieux au travail. Des orientations ont été données dans ce sens. 

« C’est une cérémonie qui nous permet évidemment de descendre sur le terrain, d’échanger avec nos collaborateurs, mais également avec les partenaires du sous-secteur faune. Aborder avec eux les challenges qui sont les leurs. Dans ce domaine d’activité nous faisons face au problème de braconnage, à l’exploitation minière dans les aires protégées, à la transhumance du bétail, à l’agriculture itinérante sur brûlis, à l’activité anthropique de la part de la population. Les solutions nécessitent une coordination plus forte et une harmonisation des positions entre diverses administrations. A l’issue de cette nouvelle descente sur le terrain, je rendrai compte au Premier ministre, chef du gouvernement », a lancé Jules Doret Ndongo. 

Selon le Minfof, la saison cynégétique écoulée a connu de bons résultats. Au tableau du bilan, 387 chasseurs enregistrés pour une recette estimée à plus de 835 millions de nos francs. Pour encourager les communes et communautés riveraines de la région du Nord dans la gestion des ressources fauniques, des chèques de quotes-parts d’une enveloppe de plus de 55 millions de FCFA leur a été remise. Il s’agit des communes d’arrondissements suivantes : Tcholliré, Touboro, Madingring, Rey-Bouba, Lagdo, Guider et Poli. Les responsables des différents parcs ont quant à eux reçu trois pick-up flambants neufs et des motos pour faciliter leur mobilité sur le terrain.  

 

Innocent D H 

 

Il sera question lors de ce colloque, de bien s'informer sur les défis auxquels le Cameroun est confronté et y apporter son soutien à la résolution pacifique des conflits.

 

Au mois d’avril 2020, le Kenya va abriter un colloque qui va traiter de la crise anglophone. Ce colloque est organisé à l'initiative du Forum Afrique. Ledit Forum regroupe les anciens Chefs d'Etats et de gouvernements africains. Le communiqué du Forum Afrique que nous avons consulté, signé par John Tesha, son Directeur exécutif, indique que cinq cent Camerounais doivent prendre part à l’évènement.

Et ces Camerounais vont représenter une variété de parties prenantes à savoir les leaders d'opinion, la société civile, le gouvernement du Cameroun, les partis politiques, les autorités traditionnelles, les organismes religieux, les différents groupes, les jeunes leaders, les Camerounais de la Diaspora et plus. « Le Forum comptera sur la bonne volonté des participants invités, pour avoir un dialogue ouvert et honnête qui sera la pierre angulaire sur laquelle une solution viable à la crise au Cameroun pourra être trouvée », peut-on lire dans ledit communiqué. Il a été signé en fin 2019.

Dans le même communiqué, Forum Afrique ne fait pas que donner des informations sur la tenue et l’objet de l’évènement, il remercie aussi à son nom, « ceux qui ont partagé leurs points de vue via le site Web et encourage les autres Camerounais, à faire de même afin que toutes les perspectives puissent être prises en considération lors de la tenue du colloque. De plus, le Forum invite les Camerounais qui souhaitent prendre part au colloque à remplir le formulaire approprié disponible sur le site web ».

Il convient de préciser que c’est depuis le mois de juillet 2019, que le Forum Afrique a exprimé son intention de vouloir organiser un colloque sur la situation au Cameroun. Il avait été dit qu’il vise à apporter une aide aux autorités camerounaises, dans la recherche d’une solution durable à la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Liliane N.

 

Du grand « aplaventrisme ». Réduits à mendier la clémence des autorités, certains animateurs dirigés par Billy Show se mettent à genoux et supplient comme des enfants, le « démiurge » Samuel Mvondo Ayolo et sa « Isis ».

 

C’est dans un communiqué au bas duquel figure le cachet de l’organisation Intermédia, qu’on lit les paroles implorant la mansuétude du Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République. Ils disent précisément : « Le réseau des communicateurs indépendants de l’Audiovisuel (Intermedia) présente ses excuses à Monsieur MVONDO AYOLO, Ministre Directeur du Cabinet Civil et à son épouse, pour les propos malveillants qui ont été tenus à leur endroit par certains membres de notre réseau. Nous nous engageons à prendre des mesures internes, afin qu’à l’avenir de tels comportements ne soient plus récurrents. Nous prions Monsieur le Ministre et son épouse, de recevoir les meilleurs vœux de nos membres pour cette année qui commence et d’accepter l’expression de notre très haute considération. »

Ce qu’il faut savoir, c’est que le patron d’intermédia, Billy Show n’est nul autre que le neveu du Directeur du Cabinet Civil. Entouré d’autres acteurs des médias de la ville de Yaoundé, ils ont pris sur eux de « demander pardon au couple AYOLO ». Les informations à notre disposition ne permettent pas de savoir avec précision si cette demande de pitié se fait avec l’accord de Martinez Zogo, le journaliste impliqué. Martinez Zogo qui a été présenté au procureur de la République ce matin après son arrestation et son incarcération dans les geôles du SED.

Martinez Zogo, de son nom Zogo Zogo Martin, est un animateur radio et Chef de chaîne d’Amplitude FM 103.0 mhz. Depuis quelques semaines, l’animateur s’en était pris au Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République du Cameroun. L’un des dossiers sur sa table était cette fameuse décision d’achat d’un immeuble bâti dans le quartier Bastos à Yaoundé, avec la complicité du Directeur de la CNPS. En plus de cette question, le disciple de J. Remy Ngono a choisi d’extrapoler, en sortant de ses missions d’informations et de dénonciations pour tenir des propos que le couple Ayolo a qualifié de diffamatoire. D’ailleurs, la démarche adoptée par les animateurs d’Intermédia démontre que d’une manière ou d’une autre l’homme de média est coupable.

Le couple Mvondo AYOLO retirera-t-il sa plainte ? S’il ne le fait pas, ce sera le début d’une longue procédure judiciaire et le début d’un très long séjour pour Martinez Zogo dans les cellules de la République.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01