Les autorités de la région de l’ouest viennent de se procurer un ensemble d’équipements pour travailler à réduire les accidents sur les grands axes routiers de la région. Des ethylotests, et des toxicotests.
Les camerounais ont encore en mémoire le drame survenu sur les routes de Dschang, sur la falaise située non loin de la ville. Plus d’une cinquantaine de citoyens y avaient laissé leur vie. C’est pour que ce type d’accident n’arrive plus que les autorités de la région ont mis en place un programme de renforcement des mesures de sécurité routière. D’importants équipements de prévention et sécurité routières réceptionnés hier lundi matin à la Délégation régionale des Transports de l'Ouest. On compte deux radars semi portatifs de dernière génération, huit kits complets d'ethylotests et deux toxicotests. Ces deux outils vont servir aux mesures de préventions sur les routes de la région de l’Ouest. Et particulièrement sur les axes entre Bafoussam et Douala, et Bafoussam – Yaoundé.
Dans le cadre de cette lutte contre les accidents de la circulation, le renforcement des capacités des OPJ/MINT et agents est en cours. Ceci entre dans le cadre des mesures qui concourent à la prudence sur nos axes routiers. Cette importante dotation, qui est une concrétisation d'une annonce forte de Monsieur le Ministre des Transports lors de sa visite de travail du 31 janvier 2021 dans la Région de l'Ouest, à la suite de la survenue de l'accident de la falaise de Santchou, vient renforcer de façon significative la capacité opérationnelle des activités de prévention et de sécurité routières dans la Région. Cette action s'inscrit dans le cadre de l'intensification des efforts du MINT dans sa lutte acharnée pour la réduction des accidents de la circulation sur nos axes routiers.
Maintenant, il faudrait également détruire les poches de corruption à tous les niveaux de la chaîne de sûreté des transporteurs. Que les agences de contrôle technique donnent de véritables données techniques. Et que les contrôles routiers s’affaires également à interdire la circulation des véhicules qui ne sont pas en état de faire du transport de biens et de personnes sur nos routes. Il est important de mener également des actions de répressions à l’endroit des agents de la prévention routière. Ces derniers sont les premiers vecteurs de la corruption qui mine le secteur routier, favorise la surcharge et la circulation des véhicules en mauvais état sur nos routes.
Stéphane NZESSEU