Le journaliste Jean Bruno Tagne dénonce le fait que la France cautionne que le pouvoir ait été repris au Tchad, par un Conseil militaire au détriment de ce que prévoit la constitution de ce pays.
C’est par rapport à ce qui se passe actuellement au Tchad, que le journaliste Jean Bruno Tagne affirme que la France accepte que se passe en Afrique, ce qui est condamné ailleurs.
«Lorsqu’il s’agit de l’Afrique la France s’autorise toutes les outrances. On cautionne ce qu’on condamne ailleurs. La françafrique vit», a écrit Jean Bruno Tagne sur son compte Twitter.
En fait, il faut noter que les camerounais suivent de près ce qui se passe au Tchad. Il y en a comme le journaliste Jean Bruno Tagne, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) pour ne citer qu’eux, qui appellent au respect de la constitution de ce pays voisin du nôtre. Sauf que mardi dernier, jour d’annonce du décès du président Idriss Deby Itno, l’Assemblée nationale et le gouvernement ont été dissous.
Dans une interview accordée à la chaîne France 2, Jean Yves LeDrian le ministre français des Affaires étrangères interrogée sur ce point, a révélé que le président de l’Assemblée nationale n’a pas voulu reprendre le pouvoir comme le prévoit la constitution tchadienne.
«Il y a des situations exceptionnelles. Logiquement, ce devrait être le président de l’Assemblée nationale tchadienne, mais il a refusé en raison des situations exceptionnelles de sécurité, nécessité d’assurer la stabilité de ce pays. Il importe maintenant que le conseil de transition qui s’est mis en place indique la manière dont il veut travailler, qu’il soit l’acteur de la sécurisation. Il y a dans cette transition, beaucoup de chefs militaires», a déclaré Jean Yves LeDrian.
Liliane N.