Les suspects ont été interpellés avec un butin composé de 13 fusils d’assaut AK 47, 750 munitions, 58 dynamites pour fabrication d’engins explosifs de dernière génération, 158 puces Mtn et d’autres objets dangereux.
L’information a été rendue publique par la police nigériane. 39 personnes suspectées être de mèche avec les séparatistes qui veulent la sécession du Cameroun dans les régions anglophones, ont été arrêtées à Ekom, village situé à la frontière camerouno-nigériane. Elles ont même été présentées à la presse le 26 août dernier. Au moment de leur interpellation, elles possédaient 13 fusils d’assaut AK 47, 750 munitions, 58 dynamites pour fabrication d’engins explosifs de dernière génération, 158 puces Mtn. La police du Nigéria parle aussi d’autres objets jugés dangereux. Et selon celle-ci, des éléments laissent penser que ce matériel devait être remis aux séparatistes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Les 39 suspects sont soupçonnés d’effectuer le trafic d’armes, faire dans le kidnapping et la cybercriminalité. Actuellement, ils sont en exploitation par la police nigériane en collaboration avec les services de sécurité camerounais pour déterminer la provenance de ces armes et leurs commanditaires. Il convient de noter que l’arrestation de ces 39 personnes survient au lendemain de la 8e session du comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigeria, tenue les 24 et 25 août dernier à Abuja, la capitale nigériane. Notre pays et celui de Muhammadu Buhari ont convenu de faire front au terrorisme.
Il convient de rappeler également que la police nigériane a mis la main sur un certain Ntui Lambert, âgé de 36 ans dont le père est nigérian et la mère camerounaise et qui serait l’un des principaux fournisseurs d’armes et d’explosifs aux Ambazoniens.
Liliane N.