25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • Société
  • Guerre hybride au Cameroun : Comment gagner la bataille des idées?

Guerre hybride au Cameroun : Comment gagner la bataille des idées?

vendredi, 27 juillet 2018 11:08 Mfoungo

En stratégie militaire, le concept de guerre hybride est récent. Il fut utilisé́ pour la première fois en 2005, par deux officiers supérieurs de l’armée américaine : le colonel Frank Hoffman et le général James Mattis qui est, depuis 2016, Secrétaire à la défense. Dans le contexte de la guerre d’Irak, ces officiers issus du corps des Marines, créent ce nouveau concept pour désigner les nouvelles stratégies militaires combinant à la fois les opérations de guerre conventionnelle et de guerre non conventionnelle, asymétrique. A cela s’ajoutent la guerre de l’information et la guerre cybernétique.

La guerre hybride et ses caractéristiques : - Le recours à des groupes armés et aux équipements militaires dépourvus d’emblèmes et opérant clandestinement en territoires étrangers sans être reconnus. Par exemple, qui se cache derrière Boko Haram ou le mouvement « ambazonien » ? - L’utilisation de tactiques irrégulières et le recours à des formes extrêmes de violence et mise à mort : égorgement, démembrement, énucléation des adversaires, cannibalisme ; - Les actions clandestines de terrorisme sous faux drapeaux ; - Les activités illicites et criminelles (trafic d’êtres humains, trafic d’organes et d’ossements humains, esclavage, trafic de stupéfiants, banditisme, etc. ; - La guerre de l’information (communication de masse et campagnes agressives de désinformation et de manipulation de l’opinion) dans les réseaux sociaux (Facebook, Whatsapp, Viber, IMO, etc.) ; - La cyberguerre (cyberattaques ou attaques informatiques) ; - L’enrôlement des acteurs locaux (forces indépendantistes, séparatistes), l’objectif étant la guerre par procuration (Proxy War) ; - La tenue des séminaires de formation, le financement et la mobilisation des activistes par des ONGs et des fondations caritatives nationales ou d’origine étrangère comme Open Society Foundation/OSIWA, Friedrich Ebert Stiftung, National Endowment for Democracy, The Fomunyoh Foundation, etc), pour l’organisation des « mouvements populaires spontanés » ; - L’organisation des campagnes en faveur de l’organisation des élections, des référendums, l’objectif étant d’accélérer le processus d’alternance et de changement de régime ; - La culturalisation, la cléricalisation, la confessionnalisation et la tribalisation des conflits. Politiques ou sociaux à l’origine, les conflits prennent vite une coloration culturelle (le cas de l’ «Ambazonie»), religieuse (le cas de Boko Haram) et ethnique (cf. la ligne que tentent d’imposer M. Patrice Nganang au conflit du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et certains militants de certains partis d’opposition, dans leur manœuvres pour accéder au pouvoir). Il s’agit ici d’un trait caractéristique majeur des guerres hybrides qui se font pour la défense de l’identité ethno- culturelle, linguistique, religieuse de communautés qu’on suppose marginalisées. C’est ce qui fait dire aux spécialistes que les guerres hybrides n’opposent plus directement les ordres politiques constitués (Entités étatiques), mais les cultures, les religions, les traditions, les langues ; - La mobilisation du lumpenprolétariat (prolétariat en haillons) pour le recrutement des milices composées en grande partie d’enfants-soldats : marginaux, sauvageons, drogués, voyous, délinquants, bandits, criminels. Incultes et désocialisés, ces marginaux barbares ont pour fonction de semer le chaos, de perturber l’ordre social, d’ensauvager la société, question de rendre toute cohésion sociale impossible et faciliter ainsi le démanteler des entités étatiques établies et de fragmenter les nations.
Download attachments:

Leave a comment

C'est au cours des assises de la réunion départementale de coordination administrative au titre du 1er semestre et du comité départemental de…

Agenda

«May 2024»
MonTueWedThuFriSatSun
  12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031  






Sunday, 05 June 2022 11:01