Plusieurs chefs religieux, réunis jeudi à Douala, à l’initiative de l’archevêque émérite de Douala le cardinal Christian Tumi, ont fait part de leur volonté de s’investir dans la résolution des violences sécessionnistes qui embrasent les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun.Offrant leurs bons offices, les leaders religieux dont le révérend pasteur Babila George Fochang de l’Eglise presbytérienne du Cameroun(EPC), l’imam Tukur Mohammed Adamu de la mosquée centrale de Bamenda et le chef Imam Alhadji Mohammed Aboubakar de la mosquée centrale de Buea, se sont, dans une déclaration commune, dit prêts à servir de « facilitateurs » entre le gouvernement camerounais et les sécessionnistes.
Déplorant le fait que les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest souffrent depuis bientôt deux ans, ils estiment que «le moment est venu de mettre fin à ce conflit à travers un dialogue national franc, inclusif et complet sur le problème anglophone».
Convaincus que « ce n’est pas par les armes qu’on fera la paix », ces responsables religieux se disent « ouverts à toutes les propositions devant favoriser le retour à la paix » dans les zones de conflit du Cameroun.