La commémoration du 73e anniversaire du souvenir des bombes atomiques larguées à Hiroshima et Nagasaki au Japon a donné l’occasion le 6 Août dernier à une volontaire japonaise d’attirer l’attention des camerounais sur l’importance de la paix.Hirata Moe, 23 ans, est une jeune volontaire japonaise native de Hiroshima. Depuis son arrivée à Ebolowa il y’a un an, elle passe l’essentiel de son temps à parler aux camerounais de la nécessité de préserver la paix dans notre pays.
Le 6 Août dernier a été pour la jeune volontaire japonaise l’occasion idoine pour rappeler à la conscience nationale l’histoire négative des bombes atomiques, mais aussi de démontrer, preuves à l’appui, les répercussions de ces actes : blessures dues aux radiations et au rayonnement thermique, au feu ,les dommages physiques…
L’exposition des images de cette guerre, la mini-conférence sur la nécessité de la paix, ont emmené Hirata Moe à affirmer aux populations d’Ebolowa que si la bombe était larguée aujourd’hui au-dessus d’Ebolowa, toute la ville allait s’effondrer. «Je n’ai pas personnellement vécue ces atrocités mais toute ma famille en a péri. Le Cameroun étant ma deuxième patrie, je me dois de travailler dans le sens de la préservation de la paix», a-t-elle déclaré.
L’affluence notée à l’école bilingue d’Angale, lieu de l’événement, est un indicateur de ce que les camerounais restent très attachés à la paix. Selon Charles Ollé Ollé, enseignant à l’École normale des instituteurs de l’enseignement technique (Eniet) d’Ebolowa, l’initiative est très bonne et d’ailleurs l’opportunité s’y prête vu l’actualité de l’heure au pays.
Les nombreux participants ont marqué leur adhésion massive à cette initiative en consignant sur une toile des messages de paix en signe d’engagement à être des ambassadeurs de la paix dans notre pays.