Il s’agit d’une opération lancée par la Commune de Douala V depuis le 2 août 2018.L’opération porte ses fruits. A en croire notre source le bureau du secrétariat d’état civil ne désemplit pas. En file indienne des citoyens viennent se faire enregistrer. Le résultat est qu’en moins d’une semaine, les enregistrements avoisinent déjà près de 500 personnes
sans actes de naissance. La chef section d’Etat-civil à Douala Ve Caroline Nouck explique que depuis l’annonce officielle de cette procédure par le maire, c’est par dizaines que les citoyens arrivent au bureau principal qui se trouve dans les locaux de la mairie. Et elle précis que «l’engouement est le même dans les 18 autres centres secondaires d’état-civil de l’arrondissement».
Rappelons que cette opération qui a cours à Douala Ve est en fait la résultante de trois conventions signées le 25 juillet 2018 entre le Bureau national de l’état-civil et la Banque mondiale, entre la mairie et les centres secondaires et enfin entre les agents communautaires recrutés sur le terrain pour ladite opération et la mairie. Toutes ces parties doivent mettre la main à la pâte pour que le délai de trois mois qui a été donné soit respecté avant la prochaine étape.
Il faut noter que pour la deuxième phase de ce projet, les médecins des formations sanitaires de cette unité administrative, impliqués dans le programme de la Banque mondiale, seront appelés pour la délivrance des certificats d’âge apparent. Les personnes sans souche – la mairie a connu des incendies – ou encore celles dont l’acte de naissance est perdu, auront droit à un jugement supplétif. Et ceux qui auront passé les délais exigibles, c’est-à-dire 6 mois sans faire de déclaration, ils vont bénéficier d’une réquisition du juge pour se faire établir le document.