Le 30 août 2018 ils ont donné une conférence de presse à Yaoundé pour parler de ce problème.Tous les livres au programme ne sont pas disponibles dans les points de vente des manuels scolaires. Alors que nous sommes rendus à moins de deux jours du début des classes, les parents ne savent plus à quel saint se vouer. Dans sa posture de président du Syndicat national des libraires et des papeteries du Cameroun (Synalipac) Marcelin Abidouguna a tenté d’explique les causes de la situation décriée. C’était à la conférence de presse de jeudi dernier.
«Nous voulons accompagner plusieurs familles et souhaitons continuer la facilitation de l’accès au livre unique. Mais certains éditeurs ont décidé d’exclure les libraires et leurs employés de la commercialisation de leurs ouvrages à utiliser au cours de cette année scolaire. Ces derniers s’illustrent comme imprimeurs, éditeurs et libraires», a-t-il déclaré.
Marcelin Abidouguna a poursuit «après l’inscription de leurs ouvrages dans la liste officielle du livre unique, ils ont décidé de baisser unilatéralement les commissions des libraires et distributeurs afin de gagner toutes les marges réservées à chaque chaîne de de la filière sans tenir compte des clauses de leurs engagements vis-à-vis de l’appel d’offres. Ce qui entraîne une perte considérable chez les libraires et ne permet pas d’assurer toutes leurs charges financières, entre autres location du local, paiement des employés».
Pour remédier au problème sus présenté, le Synalipac lors de sa conférence de presse a proposé à l’Etat de prendre les mesures suivantes. L’octroi d’agréments avec des cahiers de charge séparés, éditeurs, distributeurs et libraires. Ils suggèrent à l’Etat de s’inspirer des exemples européens pour fixer des taux de remises justes et objectifs.