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C'Est à 11h ce samedi que le président des États-Unis a été accueilli sur le perron de l'Élysée, par son homologue français, alors qu' il est accompagné de son épouse.  Le programme des deux d'État prévoit, entre autres une rencontre avec les journalistes, lors d'une conférence de presse. Celle-ci a précédé de peu, un tête à tête entre les deux hommes.

Une rencontre que les collaborateurs des deux présidents annoncent houleuse, faisant référence au tweet de Donald Trump quelques heures avant l'atterrissage de Air Force One, en France. Dans ce dernier, on peut lire les propos quelque peu discourtois de Trump, selon les proches de Emmanuel Macron, après le voeu émis mardi dernier par ce dernier, de voir arriver une armée européenne : " Une grande partie de l'Europe s'abrite sous le bouclier américain depuis l'après guerre, sans payer un prix satisfaisant. Je trouve très insultant les propos de Emmanuel Macron, mais peut-être que l'Europe devrait d'abord payer sa part à l'Otan que les États-Unis subventionnent largement. 

Le président français estime que l'Europe a tout intérêt à construire sa propre armée pour se protéger des USA, de la Chine et de la Russie: " On ne protègera pas les Européens si on ne décide pas d'avoir une armée européenne. Il faut nous protéger à l'égard de la Chine, de la Russie et même des États-Unis...". Cette prise de position est justifiée, selon les français surtout que les américains ont pris la décision de se retirer d'un traité de désarmement nucléaire datant des années 1980. 

Le 20 Octobre 2018, Donald Trump a annoncé que les États-Unis ont l'intention de se retirer du traité même si la date n'est pas précisée. Cependant, la capacité du président américain à se retirer d'un traité ratifié par le congrès sans son aval est sujette à controverse. Vladimir Poutine réagit en déclarant qu'un retrait américain des traités de désarmement comme celui de l'INF mènera à la course aux armements et à une situation extrêmement dangereuse. Les dirigeants de l'UE appellent les États-Unis et la Russie à poursuivre le dialogue afin de préserver ce traité d'une importance pour la sécurité en Europe. 
Depuis la seconde moitié des années 2000, la Russie évoque la possibilité de se retirer du traité INF, au motif qu' il empêche de posséder des armes dont la Chine se dote et, surtout en réponse au déploiement par les États-Unis et l'Otan de systèmes antimissiles en Europe. 

Un retrait permettrait aux Russes de déployer des missiles ciblant les futurs sites antimissiles américains. Le 10 février 2007, à l'occasion d'un discours prononcé à la conférence de Munich sur la sécurité, le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine, critique les plans de l'Otan, souligne le caractère non universel du traité INF et conclut qu' il est clair que dans ces conditions, nous sommes obligés de veiller à assurer notre sécurité. 

Néanmoins, les États-Unis et la Russie publient une déclaration à l'Assemblée générale des Nations Unies le 25 octobre 2007, réaffirmant leur soutien au traité et appelant tous les autres États à se joindre à eux pour renoncer aux missiles interdits par le traité.

Nicole Ricci Minyem

Le bilan de l'attentat aux voitures piégées vendredi près d'un hôtel du centre de Mogadiscio, la capitale de la Somalie, est passé à au moins 41 morts, plusieurs personnes ayant succombé à leurs blessures, selon des sources policières.

«Le nombre de morts a augmenté. Les informations que nous avons reçues de différents hôpitaux indiquent que le nombre des morts est passé à 41 et que 106 personnes ont été blessées», a déclaré à l'AFP un responsable de la police, Ibrahim Mohamed. Le précédent bilan, établi vendredi de source sécuritaire, était «d'environ 20 morts (...) et plus de 40 blessés».

«Plus de 100 personnes ont été blessées dans l'attaque d'hier (vendredi) et certaines ont succombé à leurs blessures dans la nuit», a confirmé à l'AFP un autre responsable sécuritaire, Abdirahman Osman, ajoutant que «près de 50 personnes ont été confirmées mortes». Selon des sources sécuritaires et des témoins, deux voitures piégées ont explosé presque simultanément vendredi après-midi à proximité de l'hôtel Sahafi, où ont l'habitude de séjourner des responsables politiques somaliens.

Un kamikaze a ensuite actionné son gilet explosif devant cet hôtel, déjà frappé par une attaque en 2015, et des hommes armés ont tenté sans succès de pénétrer dans le bâtiment, avant d'être abattus. «La plupart des personnes (tuées) étaient des civils et près de 20 d'entre elles sont mortes dans les minibus qui passaient sur la route au moment de l'explosion», a expliqué un témoin, Ibrahim Mohamed.

Selon l’AFP, l'attaque a été revendiquée par les insurgés islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda et qui ont juré la perte du gouvernement fédéral somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom). Le président du Parlement somalien, Mohamed Mursal, a accusé les shebab d'avoir délibérément visé des civils. Les shebab estiment que la cible était légitime, l'hôtel abritant des responsables gouvernementaux.

«Ces terroristes ont massacré des civils alors que les gens étaient sortis pour profiter du week-end. J'appelle les Somaliens à s'unir contre ces tueurs», a déclaré M. Mursal à la presse.

Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont juré la perte du gouvernement fédéral somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom). Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides y compris à Mogadiscio, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.

Une soixantaine de combattants shebab ont été tués en Somalie en octobre dernier dans une frappe aérienne de l'aviation américaine, selon le commandement militaire américain pour l'Afrique, Africom. Les Etats-Unis soutiennent le gouvernement de Mogadiscio dans la lutte contre ce mouvement rebelle jihadiste et cette nouvelle frappe a ciblé un camp d'entraînement.

Cette frappe est la plus importante menée par Washington contre les islamistes shebabs, affiliés à al-Qaïda, en Somalie depuis celle de novembre 2017. Elle avait alors fait 100 morts parmi les combattants, selon le commandement militaire américain pour l'Afrique. L'armée américaine précise qu'il n’y a pas eu de victime civile lors de cette nouvelle opération.

Otric N.

La cérémonie d’inauguration de la Salle Multimédia gracieusement offerte par la Fondation MTN à cet établissement secondaire de la ville de Douala a eu lieu le jeudi 8 novembre 2018, en présence de M. Hendrik Kasteel, Directeur général de MTN Cameroon, des autorités administratives, politiques, religieuses et traditionnelles, de l’équipe dirigeante dudit établissement, des groupes de danse, des élèves, etc.

La Salle Multimédia que la Fondation MTN a offerte au Lycée Technique de Koumassi, comprend un mobilier fait de 30 tables, 30 chaises et une armoire à rangement ; ce qui permettra à chaque élève d’y travailler dans des conditions appropriées. Ce mobilier accueille 30 ordinateurs neufs équipés de processeurs de dernière génération. Il s’agit de machines adaptées aux exigences technologiques actuelles.

A propos des logiciels, «nous avons tenu compte des besoins spécifiques d’un établissement d’enseignement technique. Chacun de ces ordinateurs est équipé d’un disque dur d’une capacité de 500 Go ; De quoi stocker et même archiver assez de données et pouvoir y accéder en permanence», a précisé le Directeur général de MTN Cameroon. Cerise sur le gâteau, une imprimante laser multifonctions, un système de vidéo-projection, la connexion gratuite à internet haut débit pour une année scolaire, faisaient partie du paquet.

A en croire le site Afrik.com, en tant qu’entreprise africaine créée pour contribuer au développement de l’Afrique, MTN se veut le catalyseur sur le continent, de la révolution numérique qui est en train de transformer totalement dans la vie quotidienne des populations. Depuis son installation en terre camerounaise en février 2000, MTN se positionne comme le partenaire clé du Cameroun pour le développement des télécommunications et pour l’éclosion d’une Economie numérique inclusive.

La Fondation MTN quant à elle, chargée de la mise en œuvre de la politique de responsabilité sociale, se situe dans le prolongement de la mission de cette entreprise. Dans le domaine de l’éducation, elle s’est donnée pour ambition de préparer les jeunes élèves du Cameroun aux défis du nouveau monde numérique. C’est la raison pour laquelle elle a lancé le programme « Digital Schools » qui donne aux établissements secondaires l’accès aux Technologies de l’information et de la communication, à travers la rénovation et équipement des salles multimédia dans les établissements de l’enseignement secondaires.

A son actif, 15 Salles Multimédia ont été installées cette année, portant ainsi à 65, le nombre de salles multimédia équipées par la Fondation MTN dans le cadre du programme « Digital Schools ». Ces 65 salles multimédia bénéficient aujourd’hui à plus de 100.000 élèves et près de 10.000 enseignants dans des établissements secondaires répartis à travers les 10 régions du pays.

Les 2.300 élèves du Lycée Technique de Koumassi vont à présent compter parmi les bénéficiaires du programme « Digital Schools » de la Fondation MTN.

Pour Mme Ebongué Epesse Reine, Proviseur de cet établissement, « Nous sommes persuadés que la Salle Multimédia qui est inaugurée ce jour, va considérablement améliorer les conditions de travail des élèves et des enseignants, et les résultats aux différents examens officiels ne seront pas du reste ».

Aux élèves, il leur a été demandés de tirer le meilleur profit de cet important outil et surtout beaucoup de responsabilité pour en garantir la pérennité, afin qu’il puisse profiter à d’autres promotions d’élèves qui viendront après eux.

Il n’est pas superflu de rappeler que MTN Cameroon est un fournisseur de solutions de communication et de services de paiement mobile installé au Cameroun depuis février 2000, suite au rachat de Camtel Mobile. MTN Cameroon comptait plus de 10 millions d’abonnés au 30 Juin 2014 et se classe parmi les 5 entreprises les plus importantes du Cameroon. En 14 années d’activités, MTN Cameroon a investi près de 500 milliards de francs CFA dans le développement d’un réseau de télécommunications moderne et étendu, constitué d’un millier de stations relais qui lui assure une présence ininterrompue dans les 10 régions du pays.

Otric N.

Constitué de 34 bureaux et plusieurs toilettes, c’est un bâtiment flambant neuf que le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense (Mindef) a inauguré hier vendredi.

L’immeuble va désormais abriter la Direction de la Justice militaire. Le sobre cérémonial d’inauguration s’est décliné en trois principaux actes à savoir: la présentation de l’ouvrage par le directeur de l’entreprise citoyenne en charge de sa réalisation, le mot de gratitude du Colonel Directeur de la justice Militaire, et enfin l’allocution du ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense.

Le Mindef, Beti Assomo Joseph, s’est fait la responsabilité de rappeler que l’usage et la fonctionnalité  de cet édifice devaient aller au bénéfice d’un bon rendu de la justice Militaire.  Sur sa lancée, le Mindef a ébauché une rétrospective mettant en exergue les performances remarquables de la Justice Militaire, en matière de diligence et de rigueur dans le traitement des litiges de son ressort de compétence. La suite consistera en la coupure du ruban symbolique, la découverte de la plaque commémorative, et une visite guidée des installations.

Au Cameroun, un nouveau cadre réglementaire qui élargit le champ de compétence du Tribunal militaire a été promulgué le 17 juillet 2017 par le Chef de l’Etat. Cette juridiction présente dans chaque chef-lieu de Région sera la seule à juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ainsi que le crime de génocide. Ce qui réjouit le Secrétaire général (SG) du MINDEF qui trouve qu’il s’agit là «d’une innovation majeure». Cette innovation pense-t-il permet au Cameroun de se mettre à la page du droit international.

La justice militaire distingue le « temps de guerre » et le « temps de paix ». En temps de paix, ce sont des juridictions de droit commun spécialisées dans les affaires militaires qui sont chargées du contentieux des affaires pénales militaires. En temps de guerre, ce sont des juridictions militaires qui s'en chargent. Dans les pays qui relèvent des droits de tradition civiliste, c'est un code de justice militaire qui encadre le plus souvent les attributions.

Pour rappel il faut noter qu'en parlant de ce que faisait déjà le Tribunal militaire, il lui revenait la charge de juger tous les délits militaires et les infractions relatives aux actes de terrorisme et à la sûreté de l’Etat, les infractions de piraterie et actes illicites contre la sûreté de la navigation maritime et des plateformes.

Une loi anti-terroriste -le Parlement l’a ratifiée sans broncher le 4 décembre 2015 et le président l’a promulguée le 23 (voir le texte intégral en bas de page)-, la loi numéro 2014/028, est également utilisée par la justice militaire pour réprimer les atteintes à la sureté de l’Etat en temps de guerre. Elle stipule:

«Est puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en co-action, commet tout acte ou menace d’acte susceptible de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique, d’occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages aux ressources naturelles, à l’environnement ou au patrimoine culturel dans l’intention de: 

  1. a)D’intimider la population de provoquer une situation de terreur ou de contraindre la victime, le gouvernement et/ou une organisation, nationale ou internationale, à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque, à adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes.
  2. b)De perturber le fonctionnement normal des services publics, la prestation de services essentiels aux populations ou de créer une situation de crise au sein des populations.
  3. c)De créer une insurrection générale dans le pays».

Otric N

Le Secrétaire général de la Confédération africaine de football en compagnie d’autres experts de l’instance faîtière du football africain est au Cameroun depuis hier, 10 novembre 2018.

Comme annoncé la 4e Mission d'inspection de la Caf est au Cameroun. Elle s’est rendue ce matin aux environs de 9 heures, au Ministère des Sports et de l’Education physique, pour une visite de courtoisie. En sa qualité de chef de ce département ministériel et par ailleurs président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) 2019, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a souhité la bienvenu aux émissaires de la CAF. Il a également réitéré l’engagement du Cameroun à organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football prévue pour l’année prochaine.

Après l’accueil qui s’est voulu chaleureux et convivial, le Ghanéen Antony Bafoe le Secrétaire général (SG) de la CAF chargé des compétitions et chef de la délégation présente au Cameroun, a remercié le Ministre pour entre autres l'implication des anciennes gloires qui, selon lui, sont les Ambassadeurs du continent en matière de football. «Nous sommes les soldats du président de la Caf opérationnels sur le terrain .Nous sommes venus voir l'état d'avancement des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures. Nous étions déjà informés à travers les médias et les réseaux  sociaux que les travaux ont considérablement avancé», a déclaré Antony Bafoe.

A titre de rappel en date du 14 août 2018, Bidoung Mkpatt a eu des assises avec les anciennes gloires du football camerounais à savoir Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Eugène Ekeke, François Omam Biyick, Tataw Stephen, Rigobert Song, Pierre Wome, Patrick Mboma, Geremi Njitap, Bill Tchato ou encore Timothée Atouba. Le but desdites assises était de convier ces derniers à rejoindre le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN). Il avait alors indiqué aux anciens Lions indomptables que «le comité d’organisation de la Can est constitué d’experts techniques mais pas d’experts dont l’expérience dans le domaine est prouvée. Ainsi, les portes vous sont ouvertes». D’après la déclaration du SG de la CAF, on peut effectivement déclarer que cette action a été vue d’un bon œil par l’instance faîtière du football africain.

Pour revenir donc à la mission d’inspection, la quatrième du genre qui se fait au Cameroun, elle a commencé ce jour-même, par une descente sur le site d'Olembe aussitôt après la visite chez le Ministre des Sports. Il faut souligner que lors du point de presse du 9 novembre 2018, Bidoung Mkpatt en parlant de l’état global des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures de la CAN 2019, a indiqué entre autres que le Cameroun disposait déjà à l’heure actuelle, de 34 stades parmi lesquels 7 pour la compétition, sont en phase terminale.

Pour préparer l’arrivée de cette quatrième Mission de la CAF, le Ministre avait tenu une concertation avec les chefs des entreprises responsables des travaux de la CAN 2019. Deux points ressortaient de cette concertation: le cahier de charge de la CAF devait être respecté et la date de livraison des ouvrages aussi.

Liliane N.

 

 

La Solidarité est votre seule porte de sortie.

Coco, j’étais parti pour ne pas traiter cette affaire du boycott des artistes pour ne pas accorder une tribune supplémentaire à ces concitoyens dont je désapprouve la démarche mais ta sortie ne m’en a obligé. Rassure-toi, je sais qu’il est facile d’ouvrir sa bouche dans les affaires des autres, surtout lorsqu’on est soit même au calme à siroter entre deux lignes son « Matango ». Malgré tout, je vais quand même te dire ce que j’ai à te dire à ce sujet.

Rassure-toi encore la Go, je sais que la vie d’artiste n’est pas facile. Pour beaucoup, elle est souvent loin, très loin de ce qu’on voit dans les clips d’autant plus que nous consommateurs de vos musiques sommes pour beaucoup dans votre malheur. Je reconnais que ce n’est pas à force de télécharger indument vos chansons, de ne pas acheter vos disques que nous vous aidons à payer vos loyers ou entretenir vos domiciles, à inscrire les enfants à l’école, entretenir ces teints que vous avez choisi d’avoir, vous faire des « serres d’aigles » ou des make-up à la « Karda-chiant »… encore que  du côté des droits d’auteurs ce n’est pas rose-rose non plus. L’une de vos principales sources de revenu est entre autres ces spectacles que vous offrez à travers le monde. Boycottés comme vous l’êtes, il peut devenir assez difficile pour vous d’assumer diverses responsabilités, d’entretenir votre train de vie etc. C’est tout ceci m’a permis de comprendre ta sortie mais autant te le dire tout de suite : tu as commis une grave erreur.

Coco, te rends-tu compte qu’en t’étant soumise à leur diktat, ces quidams pourront désormais faire chanter n’importe quel artiste toi y compris ? Ne te produiras-tu plus jamais au Cameroun ? Ou le feras-tu seulement chez ceux que vos bourreaux auront homologués ? Parce que regarde, il suffira que tu te produises à un spectacle d’une personne dont la tête ne leur plait pas ou soupçonnée d’avoir des accointances avec le régime en place qu’ils abhorrent (raison de la fatwa lancée contre vous. NDLR) pour que tu y retournes. Te confondras-tu encore en excuse et éventuellement payeras-tu les 5000 000 FCFA que j’aurai appris, ils demandent pour être rayée de liste à chaque fois ? Tu t’es mise dans de sales draps et avec toi tes collègues artistes mais rassure toi, vous pouvez encore rattraper le coup.

Par ta sortie que je qualifie de malheureuse, tu as donné du pouvoir à des personnes qui réellement n’en avaient pas. Ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre, vous et les promoteurs de spectacles êtes intimement liés et dans cette relation, de mon point de vue, les artistes ont un avantage certain en ce sens que sans eux, aucun spectacle n’est possible or sans promoteur ça l’est. Ceci dit, cernes-tu déjà le problème qui se pose dans la situation qui prévaut ? Sans aucun doute mais laisse-moi le dire aux autres : Le problème qui se pose est celui du manque de solidarité entre artistes. Il est regrettable de constater que certains de vos collègues hélas voient dans votre mise à l’écart une aubaine au lieu de vous soutenir, de faire block. Ce faisant, eux et les initiateurs de cette « Fatwa » n’ont pas poussé la réflexion très loin et ont omis de prendre en compte deux variables déterminantes : Les promoteurs qui ne sont pas d’accord avec votre fichage et nous, vos très nombreux admirateurs que ce soit ici au Cameroun ou éparpillés dans le monde. Si nous aussi décidons de les boycotter parce que considérant qu’ils se sont mis du côté de ceux qui veulent nuire à la liberté d’opinion et à la culture camerounaise ; il va de soi qu’il y’a plus de spectacle possible pour eux au Cameroun n’est-ce pas ? Passeront-ils alors leur temps à ne se produire qu’ailleurs ? Et même là-bas, si ces très nombreux camerounais qui vous aiment eux aussi décident de boycotter ces traitres qu’en sera-t-il ? Plus encore, Seront-il les mêmes à être invités à tous les spectacles ? À un moment les gens ne seront-ils pas saturer ne voir qu’eux ?

La Go des ways dis-moi, lorsque vous êtes en studio pour nous concocter ces mélodies qui nous font vibrer, nous déhancher et même souvent en concert, chacun joue-t-il de son instrument comme il veut de son côté ? N’est-ce pas faut-il que vous vous accordiez pour que ces produits que vous nous donnez à « déguster » soient agréables à écouter ? comment se fait-il que vous fassiez quelque chose tous les jours dans l’exercice de votre métier et lorsque vous êtes confrontés à un problème ne parvenez plus à le reproduire ? Vous faites ça comment ? Yi Mbeul ngaa ? (Ce n’est pas la sorcellerie ?).

Tu vois, dans cette affaire, ce sont tous les artistes - ceux blacklistés comme vous et ceux qui voient en cela une aubaine - qui sont dans la sauce et ta sortie a contribué à vous y mettre cadeau. Mais pour autant comme je le disais précédemment, rien n’est perdu. Renverser la vapeur n’implique rien d’autre que de vous montrer solidaires les uns des autres. Qu’aucun artiste camerounais n’accepte leur invitation si cette liste n’est pas dissoute et tu me diras si ça dure encore une semaine. Au besoin, internationalisez l’affaire en sollicitant le concours des artistes des autres pays et tu m’en diras des nouvelles. Oui Coco, ce n’est qu’au prix d’une solidarité élargie à ce point que vous parviendrez rapidement à inverser le rapport de force. Vous pourrez même parvenir à votre tour à blacklister ces promoteurs toute chose qui de nature à vous permettre de négocier de meilleurs cachets. Faire cavalier seul vous perdra. Unis, je te promets, pour le cas des fauteurs de trouble que ce sont les promoteurs eux-mêmes qui feront prendre des mesures pour les faire dégager et pour ce qui est de blacklister encore des artistes pour leurs opinions ou parce qu’ils se sont produits sur des scènes de personnes dont ils ne partagent pas l’opinion, ils réfléchiront par deux fois.

Voilà, je t’ai dit ma part. Je te passe la sallam !

 

PS : Tu as promesse non tenue envers moi. Les deux première fois qu’on s’est rencontré je t’interviewais. C’était à Yaoundé et toujours au mois de décembre… ;-) Bien du courage et transmet mon message aux autres : seule la solidarité vous permettra de vous en sortir. Et ceux de vos collègues qui ne se montreront pas solidaire d’un quelconque mot d’ordre, ne manque pas de nous donner leurs noms : ils ne feront aucun concert au Cameroun.

Dans les kiosques de la capitale régionale de l’Est, seul Cameroon Tribune, le quotidien national bilingue est visible et résiste encore aux méfaits des intempéries.

Selon les revendeurs, cette pénurie est due à une rupture temporaire de la relation entre Messapresse et les revendeurs des journaux de la ville de Bertoua. Une situation qui embarrasse beaucoup de lecteurs. «Nous tirons le maximum de bonnes informations dans la presse privée. Lorsqu’elle ne nous parvient pas, on se sent sevrés et là nous sommes en marge des vraies informations du pays», se lamente un lecteur.

Il faut dire que c’est depuis le 7 août 2017 que le français Messapresse a cessé de distribuer la presse camerounaise. La société française exigeait des efforts de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun (Fedipresse), d’une part, et du gouvernement camerounais, d’autre part. A l’Etat, elle demandait une subvention sur la distribution des journaux et un allègement fiscal, notamment une imposition sur le bénéfice et non sur le chiffre d’affaires.

Aux éditeurs de presse, Messapresse réclamait désormais 50% sur la vente d’un journal, au lieu du taux de 40%. Cette proposition n’a pas reçu l’assentiment de la Fedipresse qui a répondu par la voix de son président, Haman Mana, patron du quotidien Le Jour : «Nous sommes dans une situation maritale où l’un des conjoints ne veut plus de l’autre. Il faut donc s’entendre sur les modalités du divorce».

Pour lui, le temps était venu «de se prendre en main par nous-mêmes et pour nous-mêmes (…) c’est une occasion pour nous de nous réapproprier le métier de distribution et de le faire en tenant compte des spécificités camerounaises».

Depuis le 2 mai 2018, c’est la Cameroon Postal Services (CAMPOST) qui s’occupe de la distribution de la collecte, de l’acheminement, de la distribution point par point, du retour des invendus et de la sécurisation des produits de la vente des journaux et périodiques au numéro.

La CAMPOST reprend ainsi une abandonnée par Messapresse depuis le 7 août 2017. Un accord a été conclu dans ce sens le 20 avril dernier entre la CAMPOST et les représentants des éditeurs de presse à travers la Coopérative pour l’édition et la distribution de la presse du Cameroun. (CEDIPRES).

Cet accord fait bénéficier aux éditeurs de tarifs postaux privilégiés, homologués par le ministre chargé des postes. Il leur garantit également un très haut niveau de qualité de service. Grâce à ce service, chaque ville peut ainsi recevoir, sur tout le territoire, les titres de presse. Cet accord est l’aboutissement de plusieurs mois d’études sur la faisabilité du projet et l’amélioration la qualité de distribution de la presse. Il vise entre autres la fiabilisation, la densification et la sécurisation de l’ensemble du processus de la distribution des journaux et périodiques.

Concrètement, dans la mise en œuvre de cet accord, les journaux édités à Yaoundé seront acheminés vers Douala et d’autres villes du pays à partir de deux points de départ. Primo, un hub créé au Centre des colis postaux à la gare ferroviaire de Yaoundé. Secundo l’imprimerie SOPECAM. Les éditeurs de Douala, quant à eux, déposeront leurs journaux à partir du hub de la Poste centrale de Bonanjo et de l’imprimerie Macacos.

Les journaux étant des produits essentiellement périssables, les départs dans les deux sens du voyage Yaoundé-Douala (ou Douala-Yaoundé) se feront entre 3h et 4h du matin de lundi à vendredi. L’enjeu: arriver à temps dans les kiosques et points de vente dans les deux principales métropoles du pays.

Liliane N.

La plateforme nationale de construction des usines modernes d’assemblage et de montage des véhicules lourds et légers de Douala coûtera 100 milliards de FCFA.

Cette unité industrielle soumise à la loi sur les incitations à l’investissement privé bénéficie de l’exonération fiscalo-douanières pendant la phase de construction et de production, rassure l’Agence de promotion industrielle (API). D’après Roger Ndjakam, représentant local de la Cameroon automobile industry company (CAIC) cette usine qui devrait être opérationnelle au cours des douze prochains mois constitue «la première phase d’un projet plus grand».

Se félicitant des efforts consentis par les promoteurs pour la réalisation de ce projet, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique Ernest Gbwaboubou «le projet vise la création d’une infrastructure capable d’attirer les grands constructeurs mondiaux».

En rappel, le Cameroun dispose depuis 2014 de sa toute première unité de montage de véhicules à savoir Société de transformation de bus (SOTRABUS). Située dans la zone portuaire de Douala, la capitale économique camerounaise, la société spécialisée dans la construction de bus de transport de 45, 50 et 70 places, emploie environ 150 personnes, qui montent deux bus chaque mois.

Selon la direction de l’entreprise, «les bus produits dans la zone portuaire de Douala sont tropicalisés, puisqu’ils sont adaptés aux routes africaines. La Sotrabus ambitionne d’ailleurs de conquérir le continent sur le moyen terme, en commençant par l’Afrique centrale».

20 bus ont déjà été montés depuis la création de l’entreprise en 2015. «Ces engins font aujourd’hui la fierté de certaines compagnies locales (Finex, Trésor Voyages, ou encore Princesse Voyages, etc.) de transport interurbain, actives sur le triangle routier Yaoundé-Douala-Bafoussam», apprend-on.

Face à la demande sans cesse grandissante, la SOTRABUS compte bientôt passer d’une production de 2 bus à environ 15 chaque mois, révèle Albert Mbafe Konkou, ingénieur en mécanique et ancien promoteur d’une compagnie de transport qui, le premier, aura franchi le pas de la construction de véhicules au Cameroun.

Créée en juin 2014, SOTRABUS SA (Société de transformation des bus mickel) est le 1er carrossier d’autobus et autocar en Afrique centrale. Elle a pour activité principale, la fabrication de la carrosserie et l’assemblage d’autobus, la vente des bus.

Notons cependant que les principaux éléments qui composent un bus sont le châssis avec moteur monté dessus et la carrosserie avec tous ses accessoires (feux, rétroviseurs, électricité et climatisation, sièges, tapis et revêtement, etc.)

Cette société a pour ambition de mettre sa technologie au service de l’émergence du Cameroun et celui de l’Afrique centrale. SOTRABUS SA dans sa position de 1er carrossier utilise une technologie de pointe pour la transformation de ses bus afin de rester leader dans ce secteur. Conformément à sa vision, SOTRABUS s’est inscrit dans un processus d’amélioration continue, de modernisation constante de son système de management et de gestion pour renforcer son engagement en faveur de la qualité, de la sécurité et du confort.

Tenant de la valeur ajoutée de ce projet qui permettra la création d’un millier d’emplois, les autorités camerounaises sont convaincues que cette usine de montage automobile « produira sans aucun doute de nombreux effets positifs aux plans économique, technique et social, ainsi que des milliers d’emplois directs à créer et un transfert indéniable de technologie ».

Liliane N.

 Il a été kidnappé le dimanche 3 novembre 2018 dans son arrondissement.

L’autorité administrative Martin Ngwa Majong est libre depuis le 7 novembre 2018. Après quatre jours passés entre les mains des sécessionnistes, le sous-préfet de l’arrondissement de Noni dans le département de Bui, est apparu vraiment mal en point. Il avait deux bandages sur le visage. Il s’appuyait pour marcher sur des éléments des Forces de défense et de sécurité. L’armée camerounaise dans un de ses tweets a indiqué le 8 novembre 2018, que l’autorité administrative «a subi des sévices corporels: blessé par plombs à la jambe droite, multiples blessures par gourdin et cross fusil artisanal sur la tête, bras gauche et plante de pied».

Pour rappel c’est samedi dernier que Martin Ngwa Majong a été enlevé par les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie. Pour retrouver l’autorité administrative, les recherches ont été lancées dimanche, le jour d’après le kidnapping. Son rapt est venu rallonger la liste des personnalités qui ont déjà été kidnappées par les sécessionnistes dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Martin Ngwa Majong a eu plus de chance que Namata Diteng le sous-préfet de Batibo qui a été tué par ses ravisseurs. On se rappelle que c’est le 11 février 2018,  qu’il a été kidnappé alors qu’il prenait part aux préparatifs de la fête de la jeunesse. Son décès a été révélé en juin 2018, après la publication du Plan gouvernemental d’assistance humanitaire destiné aux populations victimes des violences observées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Le défunt sous-préfet de Batibo a laissé une veuve et neuf enfants dont quatre légitimes cinq adoptés. Son épouse Julienne Namata a vu son quotidien et celui de sa progéniture changer. Dans une interview accordée à notre confrère Mutations du 28 septembre 2018, elle sollicitait l’aide du gouvernement pour continuer à bien prendre soin de ses enfants dont l’âge est compris entre 8 et 24 ans. «Je me suis alors dit qu’il fallait engager les enfants dans les petites activités pour leur permettre d’oublier progressivement l’absence de leur père. J’ai donné une somme d’argent à chaque enfant pour qu’il trouve de quoi s’occuper. Il y en a qui font des beignets déposent dans des boutiques tandis que les autres vendent des bonbons en classe en cachette. J’ai aussi fait un poulailler pour les garçons, afin que toutes les charges ne retombent pas sur moi seule», a-t-elle confié à Mutations.

Julienne Namata avait déclaré avoir besoin de l’aide du gouvernement pour trouver un emploi à ses enfants qui ont déjà achevé leurs études. «J’ai deux enfants qui ont déjà fini leurs études à l’Université de Buea et à l’Université de Yaoundé II-Soa. Aujourd’hui ils cherchent du travail. Le Ministre de l’Administration territoriale a promis de faire quelque chose dans ce sens on attend», a-t-elle ajouté.

Liliane N.

    

Cette semaine, le nombre de réfugiés camerounais qui ont fui la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et trouvé refuge au Nigéria a franchi le seuil des 30 000 personnes, a affirmé vendredi le porte-parole du HCR, Babar Baloch, lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève en Suisse.

Les réfugiés qui fuient les régions du sud-ouest et du nord-ouest du Cameroun affluent depuis septembre 2017. Ces deux dernières semaines, près de 600 personnes sont arrivées dans les installations de réfugiés, a-t-on appris.

Selon Babar Baloch, quatre réfugiés enregistrés sur cinq sont des femmes et des enfants, chassés de chez eux depuis que les manifestations de l’an dernier sont devenues violentes. «Les réfugiés sont hébergés dans les Etats nigérians d’Akwa Ibom, Cross River, Benue et Taraba, où la plupart sont accueillis au sein des communautés locales. La majorité des tout derniers arrivants sont originaires des comtés camerounais d’Akwaya et d’Eyumojock. Beaucoup disent avoir reçu l’ordre de quitter leurs maisons dans un contexte de violence accrue au sein de leurs localités».

Les postes-frontières officiels demeurant fermés, le HCR et ses partenaires sont présents dans les zones frontalières du côté nigérian, à proximité de la plupart des points de passage informels les plus empreintés afin d’évaluer la situation et les besoins des nouveaux arrivants.

Le HCR facilite la relocalisation librement consentie de réfugiés depuis ces points de passage frontière vers les installations d’Adagom (Cross River) et d’Anyake (Benue), qui offrent une plus grande sécurité et des abris de meilleure qualité, ainsi qu’un accès à des services essentiels tels que les vivres, les soins de santé et l’éducation.

«Nous travaillons en collaboration étroite avec le gouvernement du Nigéria, par le biais de sa Commission nationale pour les réfugiés (NCFRMI) et de l’Agence d’Etat pour la gestion des urgences (SEMA)», a dit Babar Baloch.

«Cette crise a éclaté l’année dernière après que des manifestations sont devenues violentes, dans un contexte d’appels à la sécession. Depuis début 2018, environ 400 civils ont été tués dans l’escalade des attaques entre les groupes séparatistes et les forces gouvernementales, selon les groupes de défense des droits humains», a-t-il ajouté.

À ce jour, a-t-on appris, plus de 9 000 réfugiés camerounais ont été transférés dans de nouvelles installations, où ils reçoivent de la nourriture et des articles de première nécessité, tels que des matelas, des moustiquaires, des réchauds et des ustensiles de cuisine, ainsi que des matériaux pour construire des abris. Avec des briques, du bois, des clous et des panneaux de tôle ondulée, ils peuvent commencer à se rebâtir un foyer.

Ces installations facilitent l’accès à l’aide vitale. «Nos partenaires sur le terrain y distribuent des kits d’hygiène pour les femmes et les jeunes filles. Ces kits comprennent, entre autres, un seau, du savon et des serviettes.

Dans certains cas, une allocation d’aide en espèces est versée aux réfugiés dans les installations pour qu’ils puissent acheter directement de la nourriture sur les marchés des communautés d’accueil, ces camps ayant aussi vocation à faciliter l’intégration des personnes déracinées parmi la population qui les accueille. Malgré tous nos efforts et ceux de nos partenaires, les besoins des réfugiés sont toutefois loin d’être satisfaits», affirme le porte-parole du HCR.

Environ 21 000 réfugiés vivent au sein de communautés d’accueil dans plus de 50 localités éparpillées sur 116 000 kilomètres carrés. La saison des pluies et le mauvais état des routes dans les régions reculées compliquent très sérieusement l’apport d’aide aux réfugiés en dehors des nouvelles installations, car ils ont des besoins importants en nourriture, abris, eau et assainissement.

L’éducation figure également parmi les besoins essentiels, avec 48% des réfugiés enregistrés en âge scolaire sans pour autant être scolarisés, et ceci depuis plus de deux ans pour beaucoup d’entre eux.

Au Cameroun, l’accès aux régions touchées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays est extrêmement limité. Les agences humanitaires discutent avec le gouvernement de la nécessité d’améliorer l’accès aux populations déplacées. On estime qu’environ 436 000 personnes pourraient être déplacées à l’intérieur du pays. «En collaboration avec OCHA, qui coordonne le travail des Nations Unies dans le pays, nous avons commencé à déployer du personnel à Buea pour aider à répondre aux besoins des personnes déplacées», fait savoir Babar Baloch.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01