D’après nos sources la flamme olympique va arriver cet après-midi à la Communauté urbaine de Bafoussam.
Les délégations de l’Afrique centrale ne vont pas participer à la 6e édition des Jeux nationaux du Cameroun. Pourtant leur présence avait été montrée comme étant l’innovation de cette édition. La raison justifiant cet état de chose est le problème de trésorerie. En fait il faut dire que d’après certaines de nos sources, les finances manquent pour les préparatifs de l’évènement. Rendu à ce jour du 14 décembre 2018, juste quelques banderoles annoncent les jeux dans la ville de Bafoussam. Le complexe multisport de la Communauté urbaine de bafoussam (Cub) retenu comme le village qui va abriter les jeux, on y voit plutôt les couleurs du festival de la ville. Aussi les organisateurs comptaient se servir des infrastructures sportives retenues pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can). Seulement il n’y a que le stade Omnisport de Bafoussam situé à 16 km du centre-ville est prêt à accueillir les athlètes. Tout compte fait, c’est le samedi 15 décembre 2018, que le coup d’envoi de ces jeux sera donné.
A titre de rappel, dans une note de David Ojong Secrétaire général du Comité national olympique et sportif, il avait été dit que pour le compte de cette édition des Dixiades, la limite d’âge pour les participants à ces jeux est fixée de 15 à 20 ans. Elle était initialement de 15 à 23 ans. Dans cette même note qui date du 1er novembre 2018 et qui a été adressée aux présidents des Comités régionaux olympiques et sportifs (CROS), il est dit que le nombre de disciplines passe aussi de 16 à 13. On aura donc dans le cadre des sports individuels: l’athlétisme, la boxe, la gymnastique, l’haltérophilie, le judo, le karaté, la lutte, le nanbudo et le tennis de table. Pour ce qui est des sports collectifs, on le football, le basketball, le handball et le volleyball. Cela signifie qu’il n’y aura plus le kick-boxing, l’athlétisme pour déficients visuels et le cyclisme.
Le nombre de participants ayant été revu à la baisse, les quotas des 10 comités régionaux a également baissé. On aura cette fois-ci par région 188 représentants parmi lesquels 161 athlètes, 21 entraîneurs, 3 encadreurs médicaux, 2 du CROS et le délégué régional des Sports. Dans la note de David Onjong tout est précisé selon la manière qui suit: athlétisme 16, boxe 5, gymnastique 4, l’haltérophilie 10, judo 10, karaté 5, lutte libre 10, nanbudo 5 et le tennis de table 4, basketball 20, football 32, handball 20 et volleyball 20.
D’après nos sources les réductions faites aux niveaux des participants et du nombre de discipline s’expliquent une fois de plus par des problèmes financiers auxquels fait face le Comité national olympique et sportif. Pour cette 6e édition on attendait au départ 2940 athlètes et encadreurs nationaux. Aujourd’hui seuls 1880 seront de la partie.
Liliane N.
La Banque mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD) annoncent la mise en place d’une initiative mondiale conjointe d’atténuation des risques pour les projets solaires (en anglais SRMI pour « Solar Risk Mitigation Initiative »). Cette approche intégrée permet de s’attaquer aux questions politiques, techniques et financières liées à l’intensification du déploiement de l’énergie solaire, notamment dans certains pays à faible revenu.
Lancée à Delhi lors du premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI) en mars 2018, l’initiative SRMI soutient l’objectif de l’ASI de réduire les coûts et de mobiliser 1 000 milliards de dollars d’investissements privés et publics pour financer 1 000 GW de capacité mondiale d’énergie solaire d’ici à 2030.
« La Banque mondiale, en partenariat avec l’AFD, maintient son engagement à l’égard des objectifs de l’Alliance solaire internationale et des efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique. Grâce à cette nouvelle approche intégrée, nous espérons accroître l’utilisation de l’énergie solaire en réduisant le coût de financement des projets photovoltaïques et en atténuant leurs risques, surtout dans les pays à faible revenu », a déclaré Riccardo Puliti, directeur principal du pôle Énergie et industries extractives de la Banque mondiale.
Alors que les coûts du photovoltaïque ne cessent de chuter, l’énergie solaire est de plus en plus perçue comme un élément clé de la lutte contre le changement climatique. Le déploiement du solaire reste cependant lent dans certains marchés émergents, notamment en Afrique, où le secteur privé considère que le financement de projets solaires comporte trop de risques. La SRMI vise à inverser cette tendance.
« Ce partenariat avec l’ASI et la Banque mondiale est un autre pas vers l’objectif de l’Accord de Paris de rediriger les flux financiers vers des projets de développement résilients et bas-carbone. L’AFD est heureuse d’unir ses forces avec ses partenaires pour concrétiser les engagements pris à la COP21, apporter des solutions pour réduire les risques d’investissements potentiels dans le photovoltaïque et encourager le secteur privé à investir dans le développement durable », a expliqué Rémy Rioux, directeur général de l’AFD.
L’approche intégrée de l’initiative SRMI comprendra : le soutien au développement d’un environnement politique favorable dans les pays ciblés ; une nouvelle plateforme de marchés publics en ligne pour faciliter et regrouper les enchères de projets solaires ; un accent mis sur des projets solaires relativement petits (moins de 20 MW), en offrant un ensemble plus complet de mesures d'atténuation des risques à un plus grand nombre d'investisseurs et de financiers afin de promouvoir le déploiement à des stades ultérieurs. L'ensemble des mesures d'atténuation des risques financiers proposées par la SRMI s'appuiera sur une assistance technique et un engagement concerté en matière de planification, de cartographie des ressources et de réformes du secteur de l'électricité pour garantir la solvabilité des fournisseurs dans ces pays ; l’atténuation des risques restants des projets solaires via des instruments financiers adéquats d’atténuation des risques tant pour les projets en réseau que hors réseau.
Les gouvernements indien et français ont lancé l’ASI, une organisation internationale dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat en 2015 afin d’augmenter les ressources en énergie solaire, réduire le coût du financement des projets photovoltaïques au niveau mondial et permettre d’atteindre l’Objectif de développement durable sur l’énergie (ODD7) qui est de garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable. A ce jour, l’accord-cadre définissant les statuts de l’ASI a été signé par 71 pays et ratifié par 48 d’entre eux.
La SRMI est soutenue par le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) de la Banque mondiale, et par l’AFD. Avec 189 pays membres, des employés venant de 170 pays et des bureaux dans plus de 130 endroits, le Groupe de la Banque mondiale est un partenariat mondial unique : cinq institutions focalisées sur le développement durable pour réduire la pauvreté et accroître la prospérité partagée dans les pays en voie de développement.
L'AFD est la banque française de développement. Elle s’engage à financer et apporter une assistance technique à des projets qui améliorent réellement le quotidien, à la fois dans les pays en développement, dans les pays émergents et dans les territoires français d’outre-mer. Notre action est parfaitement en ligne avec les Objectifs de développement durable (ODD). Grâce à son réseau de 85 agences, l’AFD opère dans 110 pays, où elle finance, supervise et soutient plus de 3 600 projets de développement.
Otric N.
L’institution africaine a réussi à réunir 60 millions de dollars soit 53 millions d’euros.
Le fonds mis en place par l’Union africaine (Ua) doit servir à terme, au financement de 25% des opérations de soutien à la paix entreprises qu’elle va initier. Il s’agit de façon précise de soutenir essentiellement des actions préventives, les moins coûteuses, telles les missions d’information ou de médiation. Quant aux opérations de maintien de la paix ou de reconstruction des États, beaucoup plus onéreuses, Donald Kaberuka, le «Haut représentant» pour le financement de l’Union a indiqué qu’elles ne devraient pas faire partie des actions financées à l’aide de ce mécanisme. Ledit fonds a donc été officiellement lancé le 17 novembre 2018 à Addis-Abeba en Ethiopie. C’était en marge du Sommet extraordinaire de l’Ua.
Dans son discours de circonstance, Paul Kagame le président en exercice de l’organisation continentale par ailleurs Président du Rwanda, a indiqué que sur les 55 membres que l’Ua compte, 12 n’ont toujours pas contribué. «S’ils le font d’ici à la fin de l’année, nous pouvons atteindre 100 millions de dollars», a expliqué le 17 novembre 2018, Donald Kaberuka. Les États membres étant appelés à verser au total 400 millions de dollars à ce fonds d’ici à 2020, l’Ua veut obliger les donateurs étrangers souhaitant contribuer à ses opérations de maintien de la paix à verser leur contribution à travers cette caisse.
Pour administrer le fonds les personnes suivantes ont été nommées: la nigériane Zainab Ahmed, le centrafricain Anicet-Georges Dologuele, l’éthiopienne Elene Makonnen, le Sud-africain Tito Mboweni et le tunisien Kamel Morjane. Il y a aussi un représentant de l’Union européenne et un représentant les Nations unies qui seront nommés.
Il convient par ailleurs de souligner que le fonds, qui fait partie de la réforme du financement de l’Ua, doit être alimenté par les recettes de la taxe de 0,2% sur les importations que les États membres doivent mettre en place. 24 pays appliquent déjà cette mesure ou sont en voie de le faire. Mais une partie des pays du continent, surtout en Afrique australe, demeure très réservée sur cette méthode.
Le fonds pour la paix a été créé en 1993. Après une longue période d’inactivité, il a été relancé en juillet 2016, alors que Nkosazana Dlamini Zuma était encore présidente de la Commission de l’Ua. C’est à la fin de l’année 2017 qu’il a reçu ses premiers millions de dollars. Le Fonds pour la paix de l'UA sera notamment tourné vers trois grands domaines thématiques: les efforts de médiation et la diplomatie préventive, les capacités institutionnelles et les opérations de soutien à la paix.
Liliane N.
La cérémonie de lancement de ladite campagne s’est tenue le 18 décembre 2018.
Des études scientifiques révèlent que des problèmes de vue sont aussi des causes des accidents de la route. C’est ce qui explique le fait qu’à l’approche des fêtes de fin d’année, les autorités ont choisi de lancer une campagne dans ce sens. Ladite campagne baptisée «au volant, la vue c'est la vie» a été initiée par le Ministère des Transports en collaboration avec le Ministère de la Santé et l’Organisation non gouvernementale (Ong) Care Help. Son but est donc de sensibiliser les usagers de la route à cette période où les accidents sont récurrents. «Les études scientifiques ont établi que 90% des conducteurs professionnels avaient des déficiences visuelles, lesquelles constituent l’une des causes des accidents de la circulation», a affirmé Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports.
La campagne qui est à sa deuxième phase porte donc sur le suivi et l’accompagnement des malades d’une part et sur la sensibilisation des usagers de la route d’autre part. Il sera question pour les automobilistes de passer des tests de dépistage de la vue et de traiter d’éventuelles déficiences visuelles diagnostiquées. «Le Cameroun a un engagement vis-à-vis des Nations unies. Nous voulons réduire à 50% le nombre de morts sur la route. Les coûts en matière d’accident de la circulation sont très élevés et nous pensons qu’avec cette sensibilisation, nous allons faire en sorte qu’il y ait moins de morts sur nos routes», a rappelé le Ministre des Transports.
En mars 2017 période de la première phase on avait observé que sur 564 conducteurs professionnels dépistés à Yaoundé, 510 présentaient des déficiences visuelles, soit un taux de 90,42%. Pour les dix régions sur 1806 conducteurs dépistés, 1573 présentaient des déficiences. Soit un taux de 86,94%.
Le problème de déficience visuelle est donc important d’autant plus que du fait des accidents de la route, plusieurs personnes perdent la vie. En 2017, le Cameroun a enregistré 2 344 accidents et 937 morts. Même si un rapport de la gendarmerie indique qu’il y a une baisse de morts dans les accidents de circulation, on est passé de 1588 décès en 2011 à 937 morts l’année dernière, il reste le que le problème des accidents demeure préoccupant pour les autorités.
«Il est établi de nos jours que les accidents de la circulation routière au regard d’importants dégâts matériels et humains qui en résultent constituent un problème préoccupant avec une moyenne de 1,3 millions de morts dans le monde et 50 millions de blessés dans le monde, 90 % des victimes dans les pays à faible revenu comme c’est le cas avec le Cameroun où l’on enregistre entre 1000 et 1200 victimes et entre 4000 et 5000 blessés sur nos routes en moyenne, chaque année», avait déclaré Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena au cours des deuxièmes assises de la sécurité routière, qui se sont tenues du 22 au 23 novembre 2018.
Liliane N.
Aba Sadou le Ministre des Marchés publics l’a fixée au 30 avril de l’année prochaine.
C’est le 18 décembre 2018, que s’est tenue la cérémonie officielle de lancement des conférences de programmation de la commande publique. Au cours de ladite cérémonie, Aba Sadou a parlé de la passation des marchés publics. Il faut préciser qu’à l’heure actuelle, se déroulent sur toute l’étendue du territoire, les conférences de programmation relatives auxdits marchés pour l’exercice 2019. Dans l’optique d’optimiser la performance de la commande publique, il faut assurer au niveau de la programmation exhaustive des marchés toutes sources de financement confondues. Il faudra transmettre les dossiers d’appels d’offres (DAO) aux commissions de passation des marchés publics dès la fin de ce mois de décembre pour qu’au plus tard le 30 avril 2019, tous les marchés soient passés.
«Nous exhortons les maîtres d’ouvrage dès la programmation de leurs marchés, à soumettre le DAO aux différentes commissions dès le mois de janvier pour qu’au cours des quatre premiers soient signés. L’objectif recherché ici est de consacrer huit au moins à l’exécution des marchés. Cela impacte sur le niveau de consommation du Budget d’investissement public et apporte l’amélioration des conditions de vie des populations, qui est en général l’objet des marchés qui sont signés», a indiqué le Ministre des Marchés publics (Minmap).
La question de la passation des marchés publics en ligne a également été soulevée. Il a été souligné qu’il faut densifier le recours au Cameroun Online E-Procurement system. Rappelons que le pays a signé le 13 novembre 2018, un mémorandum d’entente dans ce sens avec la Corée du sud. C’est un protocole d’entente d’une somme de trois milliards de FCFA, conclu avec Yeon Je Ho, le Représentant Résidant de l’Agence coréenne de coopération (KOICA). Avec ce financement le Cameroun passe à la deuxième phase du projet de passation des Marchés publics par voie électronique.
Ladite phase doit contribuer au renforcement du système d’information sur les Marchés publics. Cette phase du projet est baptisée E-Procurement. Pour le Ministre Abba Sadou, «la passation de marchés par voie électronique entraîne de nombreuses améliorations déterminantes en termes de modernité, de célérité, de transparence et de prévention, dans un secteur très souvent exposé». Aussi lors de la cérémonie de signature le MINMAP avait convié les différentes administrations à adhérer au projet. Même s’il est conscient du fait que le changement ne va pas s’opérer tout d’un coup, il avait invité «les maîtres d’ouvrages, notamment les départements ministériels, les chefs d’établissements publics, les collectivités territoriales décentralisées, les communes, à veiller à la programmation exhaustive desdits projets. Il faut qu’il prévoit qu’au moins 25% de leurs projets vont être passés par voie électronique ne serait-ce qu’à l’étape de l’avis d’appel d’offres».
Avec la deuxième phase du E-Procurement, il est question d’implémenter de nouveaux modules, parmi lesquels le E-tender File, le E-contract, le E-payment…Et par la suite, il sera possible de faire en ligne: le lancement d’appels d’offres; le dépôt des offres; le dépouillement; l’attribution des marchés; la publication de la décision d’attribution; la souscription et la signature des marchés.
Liliane N.
La rencontre a eu lieu le 18 décembre 2018. Et les deux parties ont exploré les différents champs de la coopération.
Liu Zhenya le président d’Interconnexion énergétique mondiale (Geidco) avec la délégation d’investisseurs chinois a eu un échange en fin de matinée du 18 décembre 2018 avec le Premier ministre (PM). Les débats ont tourné autour de la production énergétique au Cameroun. «Nous sommes venus rencontrer les autorités camerounaises parce que nous souhaitons qu’elles pilotent le processus d’électrification de l’Afrique. Il s’agit de procéder par la recherche des voies et moyens pour la production d’énergies renouvelables», a indiqué l’un des membres de la délégation chinoise.
Geidco qui veut travailler avec le Cameroun est en relation avec plusieurs firmes et institutions financières. Ce qui se présente comme un atout dans la coopération qu’il veut mettre en place avec le pays. Il peut être important «pour réunir les moyens afin de financer d’abord l’électrification». Le souhait de Geidco est de pouvoir s’investir dans la production énergétique nécessaire à la fabrication de l’aluminium à partir de la bauxite. Pour ce qui est de projets qui sont déjà établis, l’Ong chinoise entend aider le Cameroun «parce que l’énergie est la base fondamentale de tout développement». La coopération qui doit s’établir vise à permettre au Cameroun de produire au-delà de ses besoins domestiques afin de pouvoir lui permettre d’en exporter vers d’autres pays.
A titre de rappel, la Chine et le Cameroun sont des partenaires de longue date. La République Populaire de Chine est un partenaire stratégique dans son développement. Ce pays finance dans notre pays de nombreux grands projets d’infrastructures énergétiques, routières, portuaires, sportives, sanitaires, etc. Les relations entre les deux pays sont promues à un bel avenir. Les autorités chinoises sont totalement disposées à accompagner le Cameroun vers l’émergence. Cette position a été une fois encore réitérée au Chef de l’Etat par le vice-ministre des Affaires étrangères, Zhang-Ming, lors de cette rencontre au Palais de l’Unité.
Il faut rappeler qu’à Beijing, le Président Biya avait invité le secteur privé chinois à investir plus en Afrique et au Cameroun en particulier. Le Chef de l’Etat prenait part à la première table ronde présidée par son homologue chinois, Xi Jinping, à l’occasion du 3ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (Focac). C’était le 4 septembre 2018, à Beijing. Le chef de l’Etat a souligné que le sommet de Beijing offre l’occasion aux parties chinoise et africaine d’évaluer le chemin parcouru et de dresser le bilan de leur coopération. «Ce qui permettra de saisir de nouvelles opportunités de développement et de jeter les bases d’autres actions communes», a affirmé le Président.
Concernant le bilan de la coopération sino-africaine, Paul Biya l’avait qualifié de «flatteur au regard des résultats tangibles obtenus dans les domaines politique, social, économique et infrastructurel». Il avait rassuré son homologue Xi Jinping du «soutien appuyé du Cameroun» aux deux documents adoptés à l’issue du Focac. Il s’agit de la Déclaration de Beijing intitulée: «Construire une Communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide» et le Plan triennal d’action de Beijing 2019-2021».
Liliane N.
Si on s’en tient aux textes de la Fédération camerounaise de football le Député du Social democratic front devrait faire un choix.
C’est l’un des sujets qui a alimenté les conversations après l’élection du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le Député Joshua Osih est le troisième vice-président du Comité exécutif de la Fecafoot. Pourtant tout le monde le sait, il est aussi Député à l’Assemblée nationale. Les statuts de la Fecafoot dans leur article 50 stipule que «les fonctions suivantes sont incompatibles avec celles de membre du Comité d’urgence de la Fédération camerounaise de football: membre du gouvernement ou toute personne exerçant une activité lui conférant une immunité de poursuites». Avec ce qui est susmentionné, Joshua Osih devrait faire entre sa place au parlement et celle à la Fecafoot. Il dispose d’un délai de 30 jours à compter de son élection pour se pour se prononcer.
SECTION 5 : COMITÉ D‘URGENCE
Article 49 : Organisation et fonctionnement
Le Comité d’Urgence est une formation restreinte du Comité Exécutif composée du Président de la FECAFOOT, des quatre vice-présidents, du représentant de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun et de la représentante de la ligue de football féminin.
Article 50 : Incompatibilités
Les fonctions suivantes sont incompatibles avec celles de membre du Comité d’urgence de la FECAFOOT :
Les fonctions de membre d’un organe exécutif d’une autre fédération sportive nationale, parce que susceptibles de générer des conflits d’intérêts, sont incompatibles avec celles de membre du Comité d’urgence de la FECAFOOT.
Les membres du Comité d’Urgence ne peuvent en même temps être membres de l’organe exécutif d’une ligue.
Le membre frappé d’incompatibilité dispose d’un délai de trente (30) jours à compter de son élection ou de sa désignation, pour démissionner de son précédent poste sous peine de déchéance par l’Assemblée Générale.
Liliane N.
C’est d’après les textes dudit Réseau, que le président de la Commission nationale de la communication a été porté à ce poste.
Yaoundé a abrité la 9e Conférence des instances de régulation de la communication. L’évènement s’est déroulé du 12 au 14 décembre 2018. C’est au cours de ladite Conférence que Peter Essoka a été nommé président du Réseau africain de régulation de la communication. Durant un mandat de deux années, c’est donc lui qui sera le porte-parole de 36 institutions africaines de régulation de la communication, membres du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc).
Après sa nomination Peter Essoka a déclaré «avec ma nomination comme président, le Cameroun va gagner en visibilité. Le Cameroun est un grand pays et quand les membres du réseau ont accepté de lui donner la présidence, c’est parce qu’ils ont reconnu que le pays peut remplir cette importante tâche. Nous les avons bien accueillis et ils repartent satisfaits. Comme première mission, je vais faire une tournée afin d’impliquer plusieurs pays de l’Afrique centrale dans ce réseau. Nous allons nous atteler à rassembler plusieurs de ces pays pour qu’on forme un bloc, comme celui de l’Afrique de l’Ouest. Nous allons nous concerter avec les gouvernements pour une reconnaissance de la régulation. C’est ce qui nous manque. Certains n’ont pas compris l’importance de la régulation. Nous allons organiser des séminaires afin que les hommes et les femmes des médias soient au fait des activités du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc)».
La 9e Conférence des instances de régulation de la communication avait pour objectif général le renforcement de l’autorité et de la visibilité du RIARC, ainsi que celles des membres dans leurs espaces nationaux, régionaux et internationaux. L’évènement couplé à la célébration du 20e anniversaire du RIARC a aussi permis de porter la réflexion sur le thème «20 ans du RIARC: défis et perspectives». Il était question que les membres de ce Réseau fassent un bilan de leurs actions de ces dernières années. Ils devaient également réfléchir à ce qui doit être fait au cours des prochaines années.
«Nous attendons que les plans d’action élaborés soient réalisés. Que le Cameroun donne à son institution de régulation la place qu’il faut. Car pour être un porte-parole au plan africain, le CNC doit être une institution qui décide et dont les décisions sont exécutoires et exécutées», a déclaré Adam Boni Tessi le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication du Benin qui est par ailleurs le secrétaire exécutif du RIARC.
Pour la petite histoire le RIARC a été créé en 1998 au Gabon. Il est en fait un regroupement de l’ensemble des organes de régulation de la communication d’Afrique. Lors de la 9e conférence on a appris que les assises vont se dérouler au prochain rendez-vous au Maroc, le pays d’origine de la vice-présidente actuelle du RIARC.
Liliane N.
Les audiences accordées aux Ambassadeurs espagnol et japonais ont eu lieu le 14 décembre 2018.
Il s’agissait en fait des audiences de présentation des lettres de créance de nouveaux Ambassadeurs à savoir Ramon Maria Moreno Gonzalez d’Espagne et Tsutomu Osawa du Japon. Le premier des Diplomates à avoir été reçu, était S.E Ramon Maria Moreno Gonzalez. Il a été suivi par son homologue japonais.
Pour d’abord parler de l’Espagne, il faut savoir que ce pays entretient une relation bilatérale avec le Cameroun. Les domaines dans lesquels porte la coopération sont économique, social, culturel et militaire. Pour ce qui du dernier domaine suscité, on se rappelle qu’en octobre 2017, le patrouilleur Infanta Cristina avait accosté au Port autonome de Douala. Il transportait près de 100 membres d’un équipage, qui venait partager ses expériences dans les domaines de la sécurité maritime et de la gestion des risques en mer avec la marine camerounaise.
Les membres de l’équipage du patrouilleur Infanta Cristina avaient été reçus par Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral, en présence de l’ambassadeur de l’Espagne au Cameroun à cette époque-là, Jorge de Orueta Pemartin. Le navire militaire espagnol conduisait une mission de coopération militaire et humanitaire avec au programme, des exercices avec la marine nationale camerounaise. «Nous sommes ici pour faire les exercices avec la marine camerounaise et c’est une grande opportunité pour nos deux pays. Nous allons faire la plongée, la lutte contre les incendies, la sécurité maritime», avait précisé le capitaine Juan Carlos Prada Pardal, commandant dudit navire. Pour Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, ces échanges d’expériences à travers les opérations utiles à la lutte contre le terrorisme et la prévention contre les risques en mer, rentre dans le cadre de la coopération et viennent renforcer la grande amitié hispano-camerounaise.
Le Japon aussi est un partenaire important pour le Cameroun. La coopération entre les deux pays est orientée vers l’accroissement des projets sociaux et de développement. De 1997-2014, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) a construit 1533 salles de classe dans 122 écoles primaires situées dans l’ensemble des régions camerounaises. Le coût de ces investissements d’après des statistiques trouvées au Ministère de l’Education de base, environ 57,6 milliards de FCFA.
Sur le plan économique le Japon apporte son soutien au Cameroun pour l’augmentation de la production agricole, pour le renforcement de l’autosuffisance alimentaire à travers la fourniture de produits et d’équipements. On peut parler du Projet de développement de la riziculture irriguée qui est mis en œuvre au Cameroun depuis 2011 avec l’appui de la Jica. Le Japon a également participé au projet de modernisation du Port autonome de Douala. En outre avec la mise en œuvre du Forest Savana Sustanability projet qui a été cofinancé avec l’Etat du Cameroun et le gouvernement japonais, le niveau de vie de certains ménages s’est amélioré.
Liliane N.
Comme celles de Yaoundé, ces personnes ont au préalable pris part à l’audience relative à l’abandon des poursuites.
C’est au Tribunal militaire de Bafoussam situé dans la région de l’Ouest, que s’est déroulée l’audience en question. Lors de cette séance, Aline Patricia Mbia Ondoua Epse Happi, lieutenant-colonel, commissaire du gouvernement près du Tribunal militaire de Bafoussam s’est basé sur les articles 11, 12 et 26 du Code de procédure pénale pour recadrer l’acte du Président de la république. Certains des détenus qui étaient incarcérés à la prison centrale de la ville contents d’avoir bénéficié de cette mesure présidentielle souhaitent, qu’elle contribue à ramener la paix dans les régions anglophones.
Car faut-il le rappeler encore, depuis la naissance de la crise socio-politique, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest vivent au ralenti. Les populations étaient contraintes par les groupes séparatistes à respecter le mot d’ordre de villes mortes. Durant les jours choisis pour cette opération à savoir le lundi, le mardi et le jeudi, elles ne pouvaient ni vendre, ni acheter. Il faut ajouter à cela, le fait que les parents, les élèves et le corps enseignants recevaient des menaces de mort par rapport à la poursuite de l’éducation dans ces régions. Les séparatistes voulaient arrêter les cours dans lesdites régions. Les affrontements entre ces derniers et les Forces de l’ordre et de sécurité sont devenus récurrents. On a enregistré les cas d’enlèvements débouchant parfois sur les assassinats des victimes. On peut citer le défunt Sous-préfet de l’arrondissement de Batibo.
Avec donc la décision du Chef de l’Etat d’abandonner toutes les poursuites contre les personnes détenues dans le cadre de la crise socio-politique, beaucoup espèrent à un retour au calme. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, Anicet Ekane a déclaré à ce propos «c’est une bonne décision. Elle permet de détendre l’atmosphère. Après le Comité national de désarmement, c’est la mise en place d’un cadre propice à des actions plus hardies dont la convocation d’un dialogue inclusif sur cette crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette crise est une question nationale. Elle stresse tout le pays, quel que soit l’endroit où on se trouve. Elle stresse même les camerounais qui ne vivent pas au Cameroun. Donc, il faut comprendre que toute mesure allant dans le sens de la détente de la situation est une bonne mesure. La deuxième chose qu’il faut dire, c’est que autant la maladie vient au galop, et s’en va au pas. La guerre aussi vient au galop très facilement, mais s’en va au pas. Il faut donc être patient», a-t-il déclaré.
Elvis Tolefac un détenu libéré affirme qu’on ne peut pas vivre sans la paix. «Je suis content d’être dans le groupe des gens qui ont été libérés suite à la décision du Chef de l’Etat. Je suis content parce que je n’avais pas pensé que ça pouvait arriver un jour de séjourner en prison. Maintenant chez moi au village je vais dire aux gens de maintenir la paix…On n’a pas besoin d’armes ou des couteaux pour arranger des problèmes», ajoute-t-il.
Liliane N.
Les faits remontent à la matinée du 15 décembre 2018.
Rendu à ce jour on n’a pas encore identifié avec certitude les assassins d’André Kirguine, le Commissaire spécial de Ndop. Criblé de balles, l’officier de police principal a succombé à ses blessures. Cette attaque a eu lieu au dispensaire catholique Saint John de Bamunka. C’est sur son lit d’hôpital qu’ils l’ont trouvé. D’après des sources du journal Le Jour, les meurtriers du Commissaire sont «apparentés à des Ambaboys». Surtout que des jours avant, le Commissaire a été séquestré par des assaillants dans son domicile. Ceux-ci avaient trouvé des raisons pour ne pas lui ôter la vie. Ce qui n’a pas été le cas pour ce dernier groupe qui l’a trouvé hospitalisé du fait des séquelles qu’il a eues après la première attaque.
Notre confrère qui relaie aussi cette information rapporte qu’«après des recherches, ils ont appris qu’il était interné à l’hôpital, où ils ont menacé les infirmières pour savoir où il se trouvait». Le Jour indique que «dans le chef-lieu du Ngoketunjia, ces représailles à l’endroit du policier originaire de l’Extrême-Nord sont mises en relation avec le comportement cruel des activistes locaux de la sécession qui détiennent en otage depuis plusieurs semaines, plusieurs citoyens enlevés à qui ils auraient exigé des rançons impossibles de payer, notamment des calibres d’un certain calibre».
Il convient de préciser qu’outre les forces de l’ordre et de sécurité, les séparatistes s’en prennent aussi aux autorités administratives. On se rappelle encore de Marcel Namata Diteng le Sous-préfet de l’arrondissement de Batibo qui avait été kidnappé le 11 février dernier, alors qu’il prenait part aux préparatifs de la fête de la Jeunesse. Son décès avait été révélé après la publication du Plan gouvernemental d’assistance humanitaire destiné aux populations victimes des violences observées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il a laissé une veuve et neuf enfants dont quatre légitimes cinq adoptés.
En plus de l’assassinat du Commissaire, la région du Nord-Ouest a aussi vu le Centre multimedia du lycée bilingue de Fundong partir en feu. L’incendie a été provoqué dans la nuit du 14 au 15 décembre 2018. Et il convient de préciser que ce n’est pas la première fois. Le 28 mai 2018 déjà un incendie a été déclaré dans ledit lycée. Le feu avait consumé la partie du bloc administratif. Et dans ledit bloc, se trouvaient gardées les feuilles de composition du premier jour de l’examen. Les auteurs de l’incendie avaient profité cette nuit-là de la pluie qui tombait.
Liliane N.
L’Union internationale des Télécommunications (UIT) a publié la liste des établissements d’enseignement supérieur spécialisés qui seront ses centres d’excellence TIC en Afrique pour la période 2019-2022. Au nombre de onze pour la période 2015-2018, ils ne sont plus que neuf, rapporte l’Agence Ecofin qui a consulté la liste.
Les non-reconduits sont l’Institut national des postes et télécommunications (INPT) du Maroc, National Télécommunication Institute (NTI) d’Egypte, le Centre for Learning Telkom SA d’Afrique du Sud et le Centre d’Etudes et de Recherches en Télécommunications (CERT) de Tunisie. Les nouveaux venus sont l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et TIC (SUP'PTIC) du Cameroun et le Centre international des Technologies de l'Environnement de Tunis (CITET).
Ils rejoignent les anciens que sont: l’African Advanced Level Telecommunications Institute (AFRALTI) du Kenya, National Computer Board (NCB) de Maurice, Digital Bridge Institute (DBI) du Nigeria, l’Ecole supérieure africaine des Technologies de l’Information et de la Communication (ESATIC) de Côte d’Ivoire, l’Ecole supérieure multinationale des Télécommunications (ESMT) Sénégal, la Sudatel Academy (Sudacad) du Soudan et le Centre d'Information, de Formation, de Documentation et d'Etudes en Technologies des communications (CIFODE'COM).
Le programme des centres d’excellence a été lancé par l’UIT dans le but de soutenir le développement des capacités dans le domaine des TIC en offrant une formation continue aux professionnels et aux cadres des TIC dans les sphères publiques et privées à travers un apprentissage présentiel, en ligne ou mixte.
Ces centres forment un réseau de nœuds éducatifs, qui dispensent des formations aussi bien dans le cadre d’ateliers présentiels que de l’apprentissage à distance, sous les auspices de l’Académie de l’UIT. Le public visé inclut les pouvoirs publics, les régulateurs et les hauts responsables des opérateurs et des fournisseurs de services.
L’UIT estime que l’initiative a évolué au fil des années pour devenir l’un de ses principaux mécanismes de prestation de formation. Au-delà de l’Afrique, l’UIT a aussi des centres d’excellence TIC en Amérique, dans les Etats arabes, dans la région Asie-Pacifique, dans la Communauté d’Etats indépendants (CEI) et en Europe.
Rappelons que l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (SUP’PTIC) est née des cendres de l’ex-ENSPT à la faveur du Décret présidentiel N°2016/425 du 26 octobre 2016, et hérite d’une longue et riche expérience glanée depuis 1969 date de la création de ce qui fut à l’époque l’Ecole Fédérale des Postes et Télécommunications de Yaoundé.
Située sur le versant de la colline de Ngoa-Ekellé, SUP’PTIC représente aujourd’hui le socle du développement de l’Economie Numérique et du profilage de l’Administrateur et de l’Ingénieur des Télécommunications camerounais de demain. Telle est la substance de la mission de cette Institution d’enseignement supérieur professionnel à caractère spécial édictée par le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA.
SUP’PTIC est une institution de formation professionnelle, leader en formation des métiers des Postes, Télécommunications et TIC au Cameroun. Elle offre des formations en continu (cour du jour) et par alternance (en soirée) et aussi des cycles de formation accessible avec les diplômes allant du probatoire au master 1.
Dans sa délicate tâche, SUP’PTIC bénéficie d’une triple tutelle : la tutelle technique du Ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL), la tutelle académique du Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) et la tutelle financière du Ministère des Finances (MINFI). Un triptyque qui lui assure un encrage parfait aux évolutions technologiques de l’heure, un arrimage judicieux au système LMD et une gouvernance financière aux normes de l’orthodoxie prescrite.
Otric N.
La maire, Célestine Ketcha Courtès, vient de doter la principale infrastructure hospitalière de la ville chef-lieu du département du Ndé (région de l’Ouest) d’une centrale solaire photovoltaïque. Une source d’énergie dite propre.
Répondant aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cet équipement de 20,16 KWc (kilowatts crête) a la capacité d’alimenter l’hôpital de district de Bangangté avec 237 lampes et tubes LED (diode électroluminescente). Une grande fierté pour les personnes malades qui viendront dorénavant solliciter des soins de santé. Pour ce qui est de l’importance de cette mini-centrale, les ingénieurs et techniciens indiquent qu’elle va couvrir 80% voire 100% de la demande énergétique de l’hôpital.
En effet, ce projet, Femmes et énergie renouvelable dans la commune de Bangangté (ENERBA), fruit de la coopération internationale décentralisée (AIMF, ADEME et Fondation Véolia) est estimé à 415 690 euros (environ 273 millions FCFA).
En rappel, concernant l’éclairage public, il y a quelques semaines, 81 lampadaires solaires (25 unidirectionnels et 56 bidirectionnels) ont été installés à travers la commune de Bangangté. Et un panneau de labellisation a été placé à l’axe principal de la ville.
Voilà une réalisation de plus visant à l’amélioration des conditions de vie des populations à mettre à l’actif de la dynamique présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, antenne du Cameroun (REFELA-Cam) et première magistrate de la ville onusienne, Mme Courtès.
Cette action s’inscrit dans le cadre des travaux du projet Energies renouvelables dans la Commune de Bangangté (Enerba). Il convient de rappeler que ledit projet est parrainé par Oumarou Haman Wabi le Préfet du département du Ndé. Et depuis qu’il a été officiellement lancé le 23 octobre 2017 par l’autorité administrative, et après la visite de Ségolène Royal du 13 au 18 juillet 2018, les populations attendaient déjà qu’il soit concrétisé.
En plus donc des travaux lancés à l’hôpital, le Maire de Bangangté qui a le Maître d’ouvrage du programme «Femmes et énergie durable: appui au réseau des femmes élues locales d’Afrique, Maires du Cameroun», a demandé que les travaux débutent également dans les Communes du Mayo-Oulo dans la région du Nord, de Mintom dans le Sud, d’Afanloum dans le Centre, de Mbengwi dans le Nord-Ouest et d’Angossa à l’Est.
Il faut noter que les principales composantes de projet social Enerba sont: l’éclairage public en lampadaires solaires au boulevard et dans les carrefours de la ville et la construction d’une centrale solaire photovoltaïque hybride (solaire/réseau Eneo/groupe électrogène) d’une puissance de 20,16 kWc à l’Hôpital de district de Bangangté.
«L’éclairage public et l’équipement de l’hôpital avec cette mini-centrale hybride vont contribuer à la sécurité des femmes et des jeunes filles, car dans l’obscurité nous sommes les plus vulnérables», avait indiqué Célestine Ketcha Courtès, présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, antenne du Cameroun (REFELA-Cam).
Prenant part à la cérémonie de lancement officiel d’Enerba, Mme Arianna Ardesi, représentante de l’AIMF avait déclaré «Enerba, premier projet qui démarre officiellement ce jour à Bangangté est un partenariat AIMF (Association internationale des maires francophones, Ndlr)/REFELA-Cam gagnant…».
L’expert de DFC Services, Roméo Foutsop, revenant sur l’importance avait précisé que le système d’éclairage de Bangangté à l’énergie solaire «présente de nombreux avantages pour les populations et l’environnement» : la non émission des gaz à effet de serre, le faible coût de l’énergie, la longue durée de vie de l’installation (plus de 20 ans), le recours à une source d’énergie renouvelable, la possibilité d’étendre les modules».
Ce projet social marque «l’entrée de la ville de Bangangté dans le domaine de l’énergie renouvelable prescrite aux Objectifs de développement durable (ODD) 7 et 13, en droite ligne des Accords de Paris sur le climat de 2015 (à la COP21), signés par le Cameroun», avait renchéri Mme Ketcha Courtès.
Otric N.
Cabral Libî Li Ngué, président du Parti Univers s’approprie la décision du Président de la République et, l’invite à prendre en compte, toutes les propositions qu’il lui avait faite, pour que prenne fin la situation socio – sécuritaire dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest
La position du leader 11 millions de concitoyens, a été rendue publique ce 13 Décembre, à travers un communiqué.
Dans un premier temps, tout Cabral Libî Li Ngué Ngué estime que le nombre de personnes qui doivent ainsi bénéficier de la grâce présidentielle, ne représente rien, au regard de ceux qui sont incarcérés depuis le début de cette crise
« Suite à la publication le 13 décembre 2018 d’un communiqué du Secrétaire Général de la Présidence de la République, faisant état de l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire contre un certain nombre de personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de la crise dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, 289 détenus de la crise anglophone seront bientôt libres. Comparé au nombre total de détenus, ce chiffre est encore loin du compte ».
Il invite le Chef de l’Etat à travailler en parfaite symbiose avec les leaders des partis de l’opposition, parce que ces derniers constituent une force de proposition, car ce qui est important, c’est la construction du Cameroun
« Néanmoins, ce communiqué démontre à suffisance qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre de l’opposition. En effet, depuis mon adresse à la jeunesse le 10 février 2018, j'ai demandé de façon constante et répétée au Président de la République de libérer dans un but d’apaisement, ces compatriotes incarcérés, ce d'autant qu’un grand nombre d’entre eux, voulait se dévouer à la construction d'une paix durable et concertée…le foyer de l’édification d’un nouveau vivre ensemble dans un contrat social aux clauses renouvelées. J’ose espérer que cette mesure de libération de 289 détenus aura un impact d’apaisement sur l’ardeur des combattants dans le bush…».
Le président de Univers pense néanmoins que la décision « tardive » du Chef de l’Etat Camerounais a contribué à envenimer la situation et, a incité les séparatistes à demeurer ancrés dans leurs positions
« Toutefois, le caractère inexplicablement tardif de la mesure a, non seulement laissé dépérir l'état de santé de certains détenus, mais a aussi exacerbé les tensions occasionnant de nombreuses pertes en vies humaines. Laissant même l’impression du franchissement d’un point de non-retour. C’est encore le lieu d’adresser mes encouragements aux forces nationales de défense engagées dans cette crise, qui les exaspère et donne lieu par moments, à des débordements inhumains… ».
« J’appelle le gouvernement à accélérer le processus de libération des autres personnes arrêtés sur l’étendue du territoire national dans le cadre de cette crise. La mention du terme "délit" utilisé stricto sensu pour qualifier les infractions évoquées et l’exclusion proclamée dans un communiqué du Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, des « commanditaires », des « planificateurs », des « criminels, assassins et autres dangereux terroristes », laissent penser que la libération des leaders anglophones sur qui pèsent des charges criminelles et non délictuelles, n’est pas envisagée ».
Il est important, d’après Cabral Libî, de mettre en place, des bases véritables pour un dialogue franc et inclusif
« Ce dialogue ne peut être efficacement mené qu'avec les leaders dont la légitimité est établie et dont le mot d'ordre peut être suivi d'effet. Si la justice sait sévir, elle doit aussi être capable de recoller les morceaux et de ramener la paix. Elle doit être un arc en ciel après l’orage… ».
Le Gouvernement devrait assumer ses erreurs et mettre sur pied, une politique visant à ramener à la maison, les camerounais qui ont trouvé refuge au-delà des frontières nationales
« J’appelle le Président proclamé élu suite au scrutin du 7 octobre 2018 à prendre enfin ses responsabilités en se rendant lui-même dans le Nord Ouest et dans le Sud-ouest. De même, j’interpelle le Gouvernement à prendre des mesures concrètes pour ramener en terre camerounaise, les milliers de compatriotes refugiés dans les pays voisins à cause de la crise ».
Nicole Ricci Minyem